^ ..
_ *
“•-I*
i • * «i
X ■x
11 *■,
* ^
*■> -i
ïv *^ .-. *
* - t ^
■ ,--
"il . 1
' ”•*■ * *
1 '. -, 4-
*Mj w
s- , .
«= - . . **
*****
’ ‘ “ V* '
v » ^ ■« f
■-Î 4 J ,4 * »
• a .
■ ' * is >î - jfr
•
v -7 « -
*■• .JW
t * v - ■
- .
- • n v
y#
£**k
î*
✓
%
DERNIÈRE ÉDITION
QUARANTE ET UNIÈME ANNÉE N° 12356 - 4 F
t ■■■' «a >:>
v - N ■.
V\\
*
1
i i '
tr ■
V' ■.»_ OjW
Fondateur : Hubert Beuve-Miéry Directeur : André Laurens
MERCREDI 17 OCTOBRE 1984
■
La faim
notre honte
O faut des dates» co
coups de goag, pour
fTTiPrrfoî
r
îWiTéÏ
0
rret
par le ronron de Fiaforaatk»
qui coule de tons les nêdBa&
W octobres Joude noadate
de rdjmnlatfon Depuis des
arasées, la feuille du calendrier
lÏÏÎ
ib TU
r
Cette fois» ftas de gens sont
roulés par rhüoantte dé la
Nndeste brésifiea on d’Afrique
noire ont défilé sor les écrans de
tëjérisiou. Mercredi à Saint-
Malo sont chargés des
« camions de l’espoir » fri par-
tiront me dhnrirae de jours après
pour le SaheL Qu’importe s
Une priorité pour M. Pérès ;
enrayer une hausse des prix de 630 %
en rythme annuel
De notre correspondant
Jérusalem. - Où et quand s’arrS- prix et les syndicalistes ressorten
Londres refuse la constitution
d'une filiale commune entre
British Telecom et le groupe américain
de P enjeu, si elle ne sftnserit pas
dans des réseaux traditionnels.
L’urgence est A Ftiu du cour
Cda <flt, « sont les lende-
que le fen de la soüdarité se :
éteint» «saut de Rpeodel
tien alimentaire an tiers-
monde ? 1^ besoins des popula-
tions agricoles dès régions
staistrées par la sécheresse sont
comas. Dya ra degré «à te
misère ne pont pins , rester
tera la spirale de P« hyperinflation >
en lsraâ? Ken malin qui pourrait
le prédira Les dernières statistiques
. publiées le hindi 1 S octobre incitent
en tout cas aux pires pronostics. Les
prix ont augmenté en septembre de
22,4 % chiffre qui constitue on nou-
veau record historique (L2»S % en
juillet et 16^5 % en août) .
Si flou prend pour base de calcol
le taux moyen du dernier trimestre,
fin nation «progresse» maintenant
an rythme annuel de 630 %. La réa-
lité devrait être encore pins sombre
puisque au cours de la pr e mi ère
quinzaine d'octobre la hausse a déjà
atteint II 56.
Comme À ranünaire, Parmonce
dn funeste indice a rifchnnhê an
cortège de réactions rageuses oa
éplorées. Le Trésor y voit une nou-
velle preuve de rurgcnce d’un
.«canmzr social • entre FEtet, le
patronat et la centrale syndicale
prix et les syndicalistes ressortent
une revendication qui leur est
que quinzaine, voire chaque
semaine, afin de limiter les dégâts
provoqués par l'érosion monétaire.
En fait, si tout le monde s’offus-
que, nul n’est surpris, car le score de
septembre était hautement prévisi-
ble: Tontes les mesures cf austérité
ou presque prises par le nouveau
ministre des finances, M. Modal,
étaient • porteuses d'inflation », de
Paves même du grand argentier, qui
s'est résigné & ce nouvel- emballe*
mort des prix, le dernier sursaut
selon hd avant un retournement de
tendance II y eut la dévaluation de
9 % dn shekel, la monnaie nationale,'
la réd u ction des subventions aux
produits de base, l’alourdissement
de Pîmpôt sur le revenu, l'instaura-
tion de diverses taxes dont une sur
l’éducation. Autant de facteurs
Fies à «* besoins, que
cerajtiM-— f -L’exp testera
odteuis des paya riche» fSean
Itf t f f fl i ■ f i 4 tjif h Cfcytife tt
(pas toutes) powse*
tatiea à fout n» ms.
Michel Oetetbee^ son
livre « le fti§et paysan » : « De
quoi s’agit-0 ? Tool ftimphMum t
«ntabitner te pophti» te
région oa d’an pays I ensara*
mer tel prodriL. Progressive»
le danger de cette démarche
«hmc vivre les paysans de
FOcddeat, oa même des habi-
tants du ti er s- m onde, en pesant
sar les prix des caltares
vivrières» on déstructure des
rejettent sur 1 e pouvoir te xespanse-
bifité de cette nouvelle flambée des
L'évêque
anglican
Desmond
Tutu
' /
-m h . ■
prix Nobel
de la paix
(UREPAGE 36.)
(Lirt Ut suite page 6. )
Le jour même où les ministres
européens de F industrie ont franchi
une étape supplémentaire dans la
voie devant mener & une poG tique
commune des télécommunications,
(lire page 31 ), le gouvernement bri-
tannique refusait, le 13 octobre, que
British Telecom, la compagnie
nationale gestionnaire des lelécom-
mumeatibas, et IBM c réent une
filiale commune afin de bâtir un
réseau télématique couvrant la
Grande-Bretagne (le Monde du
l“août).
Cette décision de M®* Thatcher a
été prise au nom dn libéralisme et de
la libre concurrence : « Une filiale
commune, indique m communiqué
officiel, dans l'état actuel de déve-
loppement de ce marché par deux
sociétés aussi puissantes serait par-
ticuliérement dissuasive pour les
autres sociétés désireuses d’entrer
sur ce marché. » Cette prise de posi-
tion sera bien accueillie par les
constructeu rs in formatiques euro-
péens et les PTT des Dix.
Le projet d’IBM et de British
Telecom, qui avaient déjà signé au
début de Tannée un premier accord
pour construire un réseau bancaire
de transfert électronique, était très
ambitieux, puisque le réseau téléma-
tique devait offrir un ensemble de
services dits «â valeur qjoutée»
comme le courrier électronique,
l’accès à des banques de données et
le transfert de données informati-
ques.
Surtout, la filiale commune —
indépendante des deux maisons
mères comme le permet le droit
anglo-saxon — devait adopter la
nonne technique de réseau d’IBM,
dite SNA (System Network Archi-
tecture).
Or les Européens, constructeurs
marginaux à l’échelle mondiale
(9 % du marché), cherchent à pro-
mouvoir un système ouvert (Open
System Interconnecrion ou OSI)
pour éviter un gs! des parts de mar-
ché (le standard IBM fonctionne
avec dn matériel IBM. ee qui fige la
situation respective des construc-
teurs, qui se constituent ainsi des
clientèles captives).
BRUNO DETHOMAS.
(lin la suite page 31.)
 quoi sert l’école ?
L’école doit-elle servir d’abord à transmettre m
savoir ou iteptr te pers onna lité des élèves ? La
plu si eurs ouvrages, et portée on grand jour par le
mi ni str e de fidnesAn nationale lu i même , au
aoraent de te r entr é e scolaire. «La première tâche
qui sont & pour
Apprendre pour savoir ? Ou apprendre à
apprendre? Faux débat, disent certains, eu sotrii-
guant qiH ne saura it être question rFêfiminer fui
Pane ou Pautre des priorités n’est pas unoceufe.
Rouvert, le débat mérite d’être éclairé. Noos nous
efforcerons d’y c ont rib u er dans une série d’articles.
L'automne des pédagogues
rado xe. Le premier par CHARLES VIAL dégager tes élit» i
Uae taMb» attende de LeSdOSSferSdu MNMfe
sote interfèrent : ceux- des
ats recevears. Us pensent bien Le nnint SUT
os aux fonctionnaires, anx Le point sur...
" * 1 * * » ■fff ”*’ 1 Le mode de scrutin
store les villes, qtra cette,
m Mattel ciaqapix , (Lit» page 10)
ndfitalres, voire à te misère
ceinture les villes, qu’à c
pins lomtafoe, des campag
Qu’a s’agisse d’aide ou de .v
(sauf cas exc e p ti onnels «Top*
tioas ponctuelles et très sur
léesyês gouvernements Inc
qti
- Curieux paradoxe. Le premier
m inistre et 1 e ministre de l’éduca-
tion nationale ont entonné le
chœur du nouveau catéchisme :
modernisation, modernisation. Et,
dans le même mouvement,
ML Jean-Pierre Chevènement
explicite sa pensée, qui, en
l'occurrence, ne déplaît pas au
chef de l’Etat : Fécde a pour mis-
sion de transmettre des connais-
sances, et «rien ne vaut d’abord
une banne instruction ». Paradoxe
en effet : ainsi, moderniser le sys-
tème scolaire aurait tout Pair d’un
retour aux sources de Técole répu-
blicaine, quand l'éducation natio-
cer i boa prix tes vivres reçus
pour tatter contre ftwflarion et
Alain
FINKIELKRAUT
que ces besoms
s^armomaret on jour, ceux des
pauvres dispersés ne pouvant
taies — qoi sont sur
peuvent ht fias e
aider tes paysans
mondes A s’en sort
sur te te rr a in —
nale s'appelait l’instruction publi-
qna
Instruction, éducation. Le
débat paraissait clos depuis un
demi-siècle. Depuis, précisément,
que Jean Zay, au temps du Front
populaire, avait changé l’appella-
tion du ministère. Derrière les
mots, c’est la finalité même de
{Institution scolaire qui se cache :
& quoi sert cette machine qui
occupe treize millions de jeunes et
d’enfants, un millio n de fonction-
naires, et qui préoccupe au moins
vingt millimis de parents ? A quoi
sert te plus gros budget drvfl de
F Etat ? A former des ouvriers et
des techni ciens .pour des emplois
dont certains n’existent déjà plus
et dont beaucoup n’existeront plus
demain ? Ou à renforcer la cohé-
sion de la nation, en formant tons
les petits Français dans la com-
munion aux mêmes valeurs ? A
a
AU JOUR LE JOUR !
dégager tes élites intellectuelles
indispensables au progrès de la
société ou à former la personnalité
des élèves? A leur apprendre à
savoir, ou à leur donner le goût,'
l’envie et les moyens d'apprendre
phis tard ?
Il est facile de répondre : à tout
cela à la fois. L’insistance du
ministre de l'éducation nationale
sur l’acquisition des connaissances
n’est cependant pas fortuite. La
« querelle scolaire » — encore die
— a rouvert indirectement te
débat.
(Lire la suite page 12.)
Pétrole :
orvège
baisse
Les pressions à la baisse des prix
du pétrole, qui semblaient s’être
atténuées depuis la crise intervenue
& la fin du mois du juillet, devraient
de nouveau se manifester avec
l’annonce concomitante d’une baisse
prochaine des prix norvégiens et
d’une éventuelle diminution des
tarifs d’Abo-DhabL
Le gouvernement d'Oslo, rompant
avec sa politique passée, a en effet
averti le vendredi 12 octobre les
compagnies opérant en mer du Nord
qu'il modifiait, avec effet rétroactif
au 1 er octobre, les conditions de
vente de son brut, ce qui devrait se
traduire par une haïsse effective des
prix de vente du pétrole norvégien
de 1 à 1,25 dollar par baril (soit 3 à
4%).
La compagnie nationale Statoü,
chargée d’écouler environ 25 %
de la production norvégienne
(700000 barils par jour, soit 35 mil-
lions de tonnes/an environ) , a offert
aux compagnies — à condition que
celles-ci s'engagent à enlever toute
la production — de réviser ses prix
de venta désormais fixés sur ta base
des cours du marché au jour le jour,
lesquels fluctuent actuellement
autour de 28,30-28,50 dollars par
baril (contre un prix officiel de
30 dollars), et non plus sur la base
des prix officiels (30 dollars par
. baril).
De son oôté, le minis tre des Emï-
| rats arabes unis, pays membre de
rOFEP. M. Mann Saîd Al Oteiba,
aurait proposé à la compagnie natio-
nale d'Abu-Dhabi ABNOC de
réduire les prix officiels des bruts
produits dans l'Emirat d’Abu-Dhabi
de 0,40 dollar par baril, et d'accroî-
tre la marge offerte aux compagnies
étrangères participant & l'exploita-
tion des champs, afin de permettre à
celles-ci de consentir des rabais plus
importants à leurs clients.
Les compagnies opérant à Abu-
Dhabi ont demandé que la marge
qui leur revient, actuellement fixée
à 0,40 dollar par baril, soit portée à
0,75 voire à 0,80 dollar. La revalori-
sation envisagée par l’Emirat
n'attendrait toutefois, selon la revue
spécialisée Midde East Economie
Survey . qui a révélé ces Informa-
tions, que 0,15 dollar, portant la
marge totale à 0,55 dollar par bariL
Ces initiatives traduisent les diffi-
cultés rencontrées par tous les pays
producteurs de pétrole de très bonne
qualité, qu'ils soient membres ou
non de l*OPEP, pour écouler leurs
bruts, généralement surcotés par
rapport aux qualités plus lourdes
compte tenu des conditions préva-
lant sur te marché.
VÉRONIQUE MAURUS.
(Lire la suite page 32 )
LA PEINTURE ALLEMANDE AU PETIT PALAIS
Un demi-siècle sentimental
c Les caractères de l’art allemand
peuvent sa ramener à celui-ci :
l'opposition de l'idéaSsme et du réa-
lisme s, écrit, an 1900, le marquis da
la Mazaüère, historien attentif de la
création germanique, que convo-
quent de façon liminaire les raspon-
tioa qu’elles ne se gênent pas»
t du vots&a. Hors des seriomrs
* d'urgence, 3 n’y a pas dWre
voie que celle de coapter
d’abord sa tes forces du pays
concerné paor endiguer te BSan
de te au d urtri t fon . PovJntier
contre te fora, tons les moyens
ne sont pas é qui v al e nt s.
u _ "
■ U a
■ ■
(Lire nos articles page 2)
de 1 amour
essai
Les grandes expériences collectives de notre
modernité et le rapport à l’Antre dans la vie
individuelle.
(, A I. L ! M A R I)
nrf
Jn illo tempore. Mit ter •
rondo régnante. Raimondus
Bonus imprecaior declarabat
budgetum Franciae inaccep-
table esse. Lionel us Jospinus
sÜentium reclamabüL
Simul vodferator simplex
Joannes Maria Peneus. mam-
festans pro defuncto gladia-
tore apud Tfanterrae praefec-
turam, dicebat populorum
furorem non brevemfare.
Algue , Lauremius Fabius
praeparabat in petto proxi -
mrnn declararionem suam per
televisionem. urbi et orbi
(sic).
BRUNO FRAPPAT.
Friedrich Nietzsche, mort l'année
infinie de cette rapide sentence, avait
heureusement devancé pareille traî-
trise du jugement en écrivent quinze
ans plus tôt : « Un Allemand qui
aurait le front de tSn : e Je porte,
s hélas f deux âmes an moi a serait
un menteur, ou plutôt il s'en faudrait
de plusieurs âmes qu’il dise la
vérité »... '
Qui croira 7 H était en tout cas
imprudent de s'en tenir à la vieille
histoire de la dualité et d'appeler
« Symboles et réalités » cette pré-
sentation de la peinture allemande de
1848 à 1905, deux dates à carac-
tère révolutionnaire un peu trop sym-
bolique. Curieusement elles corres-
pondent presque à la vie de l'auteur
de Pardelà la tien et le mal, Nietzs-
che était né en 1 844. Il savait donc
de quoi il pariait.
Imprudent ou à tout le moins ris-
qué. Les tableaux réunis au Petit
Palais — est-ce hésitation des Alle-
mands à prêter leurs meilleures
pièces ou reculade des Français
devant les coûts d'assurance, de
transport ? - ne sont en général pas
les chefs-d'œuvre des peintres
appelés, quelques-uns frôlant même
de pris la médiocrité.
Or peut-on rendre compte d'une
dualité aussi essentielle avec une
peinture ri volontiers moyenne, si
souvent insipide ? L'anecdote y fait,
à dira vrai, office de réalité dans bien
des cas, et les sentiments, le senti-
mentalisme y tiennent lieu de sym-
boles. Inutile de dire que les commis-
saires de l'exposition sont les
premiers à tirer parti de cette notion
de dualité pour en remodeler à l'anvi
et corriger la teneur. -
FRÉDÉRIC EDELMANN.
( lire la suite page 16.)
Ti-'i *. r*» . . .•>
\
v
3a-i«cr©a.u=î*Tiw a. ï 5T-OP.3P q *M> ?? -g e* a £2. ST C/3 O P* P- S" Si 2 5 H ÎC9
Manger
Chaque année,
au jour anniversaire
de sa fondation,
le 16 octobre 1945,
la FAO (Organisation
des Nations unies
pour l’alimentation
et l’agriculture)
patronne
une Journée mondiale
de l’alimentation.
Elle est placée
cette fois
sous le signe
du « partenariat ».
Pour Ménotti Bottazzi,
c’est la France entière
qui doit se mettre
« en état
de coopération ».
Gérard Viratelle insiste,
de son côté,
sur la nécessité d'aider
les peuples
à se nourrir eux-mêmes,
plutôt que
de leur fournir
des denrées
leurs habitudes
alimentaires
et portent préjudice
aux productions locales.
Domaine» du Otiheau de Beaune
92 hectares dont 71 hectare»
de premier»*! grands crus.
BOUCHARD
PÈRE & FILS
«> ,w\yAy,
'•V, fcWn'k 11 *'»*»'* .
WAVAVAV . . .
r* **•»»%**•*■ ■ ,
* T
|--.V.*.,kkk.^
| ' V .
« , t k , i t • 1 t
I t t t k k I ■ k k
«•■kkkkkk<
% , k • • • » V *«
■ •kkk»*«»k
««••kktkt<
• « 1 k i k » « » '
»k»»»»»'»k
B
. v + 4 * V
Porte de Versages
Niv. Z ALLE N -N» 13
Avec le tiers-monde, et non plus pour lui
I L est des chiffres que l’on préfé-
rerait écrire en lettres :
« six cents millions » dérange
nwiiw que • 600 000 000 ». Il est
des mots que l’an voudrait ne j amais
assembler : « mal nourris », « pas
nourris». Mais la réalité est là, et
l'on est obligé de compter et de
conjuguer avec elle : 600 000 000
d’hommes souffrent de faim,
1200 000 000 sont mal nourris,
800000 000 d'entre eux ne peuvent
pss même satisfaire leurs besoins
A grands nombres, grandes lois,
grands projets. Depuis vingt ans, les
organisations internationales, les
pouvoirs publics des pays déve-
loppés et du tiers-monde, ont mené
des politiques de développement
souvent inadaptées. Grands projets,
petits résultats. Y a-t-il erreur de
calcul? Oui, en quelque sorte, mais
ce sont surtout les hypothèses de dé-
part qui n'ont pas été bien posées.
mç«*aieg (ONG) ont compris sans îcm ™* s ’ < I UI
doute que le développement ne se concernées, com
décrété pas. H doit être promu de occuperont une
l'intérieur même des pays intéressés, ** ,W
dans le respect des populations, de * alim e nt ation.
leur culture et de leur propre appro-
che des problèmes. L’information, la
fo rmatio n et le regroupement des
hommes sont autant d’actions que Trara
les ONG soutiennent pour que se
renforce la rie sociale, élément né- pf m
cessaire (Tus combat efficace et
concret pour le développement Les
sommes dont disposent les ONG - , .
sont bien sûr importantes (3,5 mû- 6" .
Harris de dollars en 1980 pour les "f"
ï^ys de p OCDE, en “«te St^te^rta
non par rapport aux aimées précé-
dettes), mais elles ne sont rien com- C’est ainsi qi
parées aux budgets des grands les vrais problèn
projets. Pourtant elles ont souvent réponses adapté)
suffi et permis d'importants progrès, oui, mais en visa
réalisés grâce à la participation ac- de la productioi
tive de la population locale. pauvres, par la i
Participation. Partenaires. Parte-
nariaL Trois mois qui sont la dé du p
développement. Trois mots qui se- de politiques dér
root & maint** reprises prononcés en
cette Journée mondiale de l’atimen- C'est ainsi
tation (JMA). Nous avons choisi de convaincre les ai
les prendre pour thème, et surtout eux. C’est ainsi
de tes illustrer par des expériences vaüler oms et a
vécues, par des témoignages plus • _ . .
forts que les aîmptea mots. e nt ité ”
Ainsi noos irons en Mauritanie, aation chargée de <
où l’apprentissage des H*»hiriqiiag de France.
LETTRES AU fflkmêt
par MENOTTI BOTTAZZI (*) powibte, dans nne
oie. Les actions i
préparation du sol, des cultures atte- nées per les Orga
lées. où l’amélioration des cultures v cm c m c n t a lcs et
céréalières traditionnelles et l’utili- menées par les ai
nation des cuisinières en banco tiouanx apparais
(terre séchée) ont permis à un rit deux aspects cao
lage d’améliorer ses conditions développement. A
d'existence et de commencer à se nanté éoop omi qn
suffire à lui-même. Puis an Sénégal, ^ c ^ t a j L ^ e ^ ,
où seize villages se soit regroupés tten-raonde à réal
pour mettre sur pied des pro- tra«»r» d’&mjma
grammes de formation d’ agricnt d'une véritable
ture, d’élevage, de santé, qm carres- tai3 _ des mesnxei
pondent à leur savoir et à leur oIacc & ^
savoir-faire. De là, nous nous de rommeroialisa)
drons au Pérou, an Mexique, au Ait ^
Bangladesh ou en Thaïlande. £*«£?
Notre voyage n’est pas terminé p.
Cest on voyage au cœur du monde, P*®J“JJL a ïf J*
auprès des hommes qui, dans les rit ^ .ff */ 1 ** ™ P
lages du tiers-monde mais aussi en née d information
France, dans les associations, les mi- lisante, les mots
nistènes, les collectivités locales, les puissants, von
organisations socio-profession- Pourtant, nous w
pelles, -, sont devenus de véritables journée soit Toca
partenaires. C’est un voyage auprès porter un regarc
des femmes, qui, parce qu’elles sont monde des désh
concernées, convaincues et actives, semblable à celui
occuperont une place centrale an tontes les réalité
cours de la Journée mondiale de économiques et pc
l'alimentation. _ ...
Ue. Les actions sur le terrain n»
nées per les Organisations non gou-
vernementales et les actions lourdes
menées par les organismes interna-
tiouanx apparaissent alors comme
deux aspects complémentaires du
développement. Ainsi, si la Commu-
nauté économique européenne, de
sou côté, aide de nombreux pays <hi
travaux d’équipement ou à décider
d'une véritable stratégie alimen-
taire, des mes u res telles que la mise
en place de moyens de sto cka g e et
dit, penvett être prises à moindre
échelle.
Devant l’ampleur, la complexité
et la gravité du problème, une jour-
née d'information paraît bien insuf-
fisante, les mots semblait bien im-
puissants, voire impudiques.
Pourtant, nous voudrions que cette
journée soit l'occasion pour tous de
porter un regard nouveau sur le
monde des déshérités, un regard
semblable à celui que l’on porte sur
tontes les réalités professionnelles.
Tnvaflernis
et «prisés
Que faire avec le tiers-monde et
non plus pour le tiers-monde ? Cest
une question qui doit rester à l’esprit
de tous les partenaires.
Cest ainsi qu’ils pourront poser
les mis problèmes et y apporter des
ré po nses adaptées : vaincre la faim,
oui, mais en visant le développement
de la production agricole des pays
pauvres, par la recherche de techni-
ques adaptées, par l'organisation des
marchés agricoles et des échanges
entre paysans, par la mise en place
de poütiques démographiques.
C'est ainsi qn’ils pourront
convaincre les antres de se joindre â
eux. Cest ainsi qu’Ds pourront tra-
vailler uns et organisés, là oà c’est
(*) Secrétaire général de CFCF.
Comité français contra la faim, organi-
sation chargée de coordonner la JMA en
Les problèmes du tiers-monde ne
doivent plus être en marge de nos
propres problèmes, car ils leur sont
irrémédiablement liés. L’avenir sera
moins sombre à cette condition. Si
nous savons que les solutions techni-
ques an problème de la faim exis-
tent, nous savons aussi que ce qui
manque le plus c’est la volonté poli-
tique pour les mettre en ouvre. Les
ONG, associations de coopération
populaire directe entre les peuples,
n’imp os er on t pas, seules, une organi-
sation plus juste' des marchés inter-
nationaux, le ralentissement de la
hausse du dollar ; elles ne mettront
pas tin seules & la ruineuse course
santé face à de tels défia, mais efie
sera suivie de la Journée tiers-monde
à l'école. Je 23 octobre, et d* antres
qu’une opinion éclairée peut pousser
dans le sens de la solidarité et de son
Cest la France entière, avec sa
jeunesse, ans producteurs, ses
formateurs et ses élus/ qui dkxt se
L’aide à l'Afrique
et les peütiriais
Dans le Monde du 25 septe mbre
1984 (page 43) Paul Fabra évoque
l’« initiative » récemment prise par
la Banque mondiale de * présenter
un programme d’action concertée
pour un développement stable de
l’Afrique au sud du Sahara... ».
Votre collaborateur ajoute que, par
rapport à ces propositions, « la
France reste très en arrière de ta
Cette double appréciation appelle
plusieurs observations:
• En réalité, le projet d’une aide
exceptionnelle a r Afrique a été pré-
sente dès 1976, lors du sommet
franco-africain, par M. Valéry Gis-
card d’Estaing. La proposition en a
été faîte à cinq pays occidentaux :
Etats-Unis, Allemagne fédérale,
Belgique, Royaume-Uni, puis
Canada. Un communique de
rEhnée annonçait le 28 décembre
1979 raccord des-sjx gouvernements
pour la création de l’Action
concertée pour le développement en
Afrique (ACDA). Il s'agissait de
réaliser en commun des programmes
de développement à caractère
régiona] (hydraulique, transports,
reforestation, santé, etc.) en affec-
tant à ces opérations, par un effort
progressivement accru, des moyens
nnancien additionnels.
Une étroite concertation avec les
gouvernements africains permit
* i i : • z.
d'action dont 1 étude technique prèa-
labié fat confiée, pour chaque type
d’opérations, à un pays «chef de
nie ». Mais l'impulsion et la coordi-
nation d’ensemble étaient assurées à
Paris par une « liaison permanente »
dirigée par an diplomate français.
• Il a fallu qu’une absurde que-
refie « politicienne », alimentée il est
vrai par certains intérêts à courte
vue, s'efface de démontrer que la
d ^ y j grwtinti d’un pays gArwme « chef
defue» dans l'étude technique d’un
programme se traduirait par le recul
des positions françaises en Afrique.
Ce procès dérisoire n’en a nas
moins conduit, après le 10 mai 19g],
à la suppression de PACDA. Assez
curieusement, le vieux réflexe colo-
nialiste de la « chasse gardée • avait
ainsi servi de motif (on de prétexte)
à. la disparition d’un mécanisme
c on certé, déjà efficace mais encore
perfectible, de coopération multila-
térale avec les pays africains.
HENRY JEAN-BAPTISTE,
ancien conseiller technique
des présidents Sengher
et Giscard d’Estaing.
Vétilles
Un enfant de quatorze ans atteint
d’une leucémie est mort, alors
qu’une greffe pratiquée à partir de
la moelle de son frère aurait pu
accroître ses chances de guérison.
Le frère ne s’est pas manifesté.
Immoral? Scandaleux? Normal.
Combien d’entre nous se manifes-
tent, alors que tons nous savons qu'à
un coup d’aile de chez nous meurent
de faim et de soif — simplement de
faim et de soif - tant d’autres
enfants.
A l’époque où l'an a tant de soucis
avec le Salon de l'emballage et le
choix crucial d'un adoucissant plus
frais, on ne va pas encore se faire
embêter par des vétilles comme ça!
OUVŒRE BAILLY
(Bonneville).
Beaseenp de proit
pwrriea
Le trentième et dernier fût
d'hexafluorure d'uranium contenu
dans les cales du Mont-Louis ayant
rejoint la surface, ü est possible de
dresser le bilan de ce naufrage.
Les faits ont totalement infirmé
les pronostics catastrophistes dont
noos avais été a br e uv es, bien que
toutes les conditions ou presque
aient été réunies pour que la catas-
trophe annoncée se produise : tem-
pêtes, eau trouble et opaque obli-
geant à travailler à l’aveugle, et
même la vanne d’un fût a été
endommagée à la remontée, laissant
pénétrer de l’eau et entraînant la
production d'acide flucrirydrique, ce
qui,jnraît-il, représentait le risque
maximal et aurait dû provoquer an
sauve-qui-peut généraL
D est certain qne, si ce naufrage
c'avait pas eu des relents nucléaires,
les méni** n’auraient pas donné un
tel retentissement à cette affaire.
Je souhaite qne le Monde . au cas
de nouvelles polémiques, ouvre ses
colonnes à l'information en citant les
sources, mais profite de l'opportu-
nité pour confirmer sa réputation de
sérieux.
PIERRE DELARUE
(Evreax).
tion dont chacun reconnaît les
A entendre nas pofiticiens, nous
devrions être tour à tour au faîte de
la prospérité et du rayonnement ou
au fond du gouffre de la faillite ou
de la déca d ence. En fait, notre pays
existe bien et les Français conti-
nuent de vivre. La portée du dis-
cours politicien est de ce fait singu-
lièrement a t ténuée. Mais un danger
guette également les socio-
professionnels; ce danger, c’est le
corporatisme, chaque fois qne nous
nous contentons de défendre les
int é rêt s particuliers dont nous avons
la charge directe (entreprise, asso-
ciation, syndicat-.). Les élus savent
parfaitement jouer de cette faiblesse
pour pr és e rver leurs prérogatives. A
cet égard, il y a incontestablement
un sens de l'intérêt général & recon-
quérir qui ne peut se réduire à la
simple addition de revaxtications
contradictoires. Le dialogue éh*s-
socio-professkmDels ne se construira
qu’à ce niveau-là. Autrement, 0
con se rvera son appellation de dien-
télîsme.
Cest là que les assemblées régio-
nales appartiennent à notre tradition
démocratique en ce sens que Pnne
cueille les fruits de la synthèse,'
ex pre ss ion d’un i n térêt général que
la confrontation des partenaires en
ordre dispersé ne saurait forger. Il
faut par conséquent cultiver Farine
fruitier..
Cela passe par la recherche d'une
mrilknre harmonie însthntionncOe
s cet égard. Je suis convaincu que te
- A 4 i y i , -> > i , ^ u m h
k - ; u \a t-<
1 1 ; Iikiii 1 r; « fTH KB OjtMÎi ^ KV> C;
■ ît : T i — -■'Pi • t ► -i » <
a - * » (i^n » i,-i i«; t • g’? ■ ^Fi • 1
. i . . . i . IrT» . r --
v ii *i *■
* c -■ * • : : U ‘ y --*■*■•* M '
Wf
T
w -4 fil 1 • 1
I l , l « 1 1 ►'-li > I » ! a L 1 1 1 ^ — 1
i b r .TTTv rP b li u r -i j
i « v '- - i *îM-
* \ - »; ï ■ T» r ►.•Œ « r*; t ► r .-l
mentales (ONG) (I). L’une de ces
critiques est que Les dentées livrées
an ture de Taide aBmentaire peu-
vent modifier ïnsidieusemenîies ha*
! 1 1 < ; -1 S ’ H h : ■ 1 1 — ' mnt- ■ t *•: l (B ■ht’
■ « • v- : I • -/ m ^ 1 1 ♦- t-i I
K* i ^ ^-Hi |T:Tfj jJ J* t J r
jj • i -j s T-j * m ^ <
"iii * ' , m'j r 1 > ^ ! ' \ s fiTi'jii t
■: \ * i 1 1
^ ti i if rrrTTTTWi'-
^^4 • ■ 4 r : 1 1 1 i M ' r •' • 1 ' - ■ i * 1 1 — • v : -i 1 1 . -f 1 1
4- 4
' ^ -.'1 * ' | ■' ^ i 1 i ■ L S '.v
i r » L* l \ » ? • f i T»- - . I î . ■'-€ -iflv*! )'« "Mu
» r “ 1 1 ••
* | l I - « J » » \ •
m i * i
„ r M
TTT."î T-r t 1 1 1 H V
L* ; > j •! -I ~|1
THl
L*5 L l i- ; L x-j < <T h 1 1
.i f
I’ » i ^ * I m < - J *-_k : ' ’ * f I I . I
Ml-l 1 1 i-li
| i I ir
i *
♦'■t . « « f t^r. 4
Tl sT -M. - 1 1 » y t 1 ,* * T . -9 1 *^ > *n’ni r ^> i
T R (v* 4j 1 1 i ' | 1 T i » ’-T» ^ K t
-• • t . t : — 1 < > • — f -, j
i ■ ■ .- L i
« '« . » kjD i e T 1 1 T • ; ; ï \ . i
■ 1 1 i ï I Ï7® 'i 7 »-' : \ i 4 4 B « r.Ti - B : k / -• i — • i ’v i BT
i *. t'.'
*
!♦ M
— - ■ 1 1 1 — lira ' i i • —
Mil ji.âiiV»-i.t • t l ■ — . i
1 1 1 > jy *~ii
P it » ' 1 i J v
» !
r -î 1 1 k-Ti^ M-V- '
s -- w
iTTTTT v , 1
1 *. 1 Vi
■ ‘ 1 Tl ; \
:T’j, J-7H P p > »ÿ 1 1 jT-T* , * n n •
>'. T - ■_ L r -^~iTt_;-Tii
i T: * < T*'-" tl »_* i >'i Q.il 1 -i- Ji i 1
I T *-1 V ’ — t
1 1 -M » i \i *iiii r vn V * »
» -W JIMilHiU'.li
iiH HMli-P ilrTWiMi
,i rrrs l 't ; ' i j f - 1
r « ! i r l * L i. 't * H x f < ? t
i 4 1 1 1 1 :-' 1 l ♦ .
mondial (PAM), est de
200000 tonnes (réparties pour m«-
tié entre Né et farine, et c om pre na nt
un peu de mais).
|| — k l > •- t 1 - I i M -■ - i
M W- ■ l
t n . ■«* jb ^.1 fî f -ï * i ri » > *
• t ^ | -T* rmTjuT i f . t s •. a i . ïiiif-,
’ i l 'r i v* u 1 1 ' I 1 4 . 1 I \ \ t > 1 1
i 1 ( ' 1 -* * W 1 r *
V* r - : • « « il-.. ■ , ; • » i . i « -j i
L." T I t I -J dM
j -h i ■ t 1 1 -/M 11 “J - • m ♦ ■■ ^ r : î - * r - '■» :t
Uj
« | * : r i ^ \ ■. ' • I • T * ■
« I f r I — ‘ 41 n rtj t.» ÎTTl L »■ * « ‘ 1
1 1 4 « : ^ t ^ «i 1 1 y : I m i m T ^ > j 1 1 t i * n \ r
~i « t F: L » ■ < = >» *■< nin
r t»' w " ‘ '
,/H> L i t-M.* ' -■ w *■ t : » • • 1 .r. 1 1 * r ► - "■ *
♦ i rrTiTTTTTW l'int- im;
^ ij i m - • -
i) 1 1 1 S i *■ 1 1 — v r ■ —
d'aide bilatérales et
Cela représente unjprogrë*
veau conce p tnd, qn*îfresten
passer dans la pratique.
Paris s’
à ce nue désormais ' - 'Cette dernière
i 1 1 1 ’ il *■' 4 » l -■ *
i * : i • / --W : n ( — : V*- i ‘j v r *-.•
• . -T77-
4. • . f .• [ *. . f r f» »i.t ■ .’i 1 1 ■£ » i i fv : nTlH r . •*- ■; 1 1 1 p - . : ♦
. » '.H H 1^®* : -■
« 4 k I -# Hit
l * j i 1 -en v ..ï • i -• . i f i r -W • 1 1 ■ » 1 1 * i j ■ m l « '■:
i ; - -ït « % . *,
(Tune élection assurée. Ansti cer-
taines personnes finiraient même
pv souhaiter qu'on se limite à une
dizaine de députés, les chefs de
groupe, disposant chacuns d’un cer-
tain nombre de voix, ce qui serait
une substantielle mû
supprimerait ai fait le ParkmenL
Actuellement, il n’y a pas de
débats véritables à l'Assemblée,
puisque tout est joué d'avance.
L’orateur ne cdtache nullement à
convaincre ses adversaires, il leur
fait même parfois ou procès d'inten-
tions dn genre : « Votre projet de loi
n'est pas mauvais en sol Je le
voterais même s’il était proposé par
mes amis. Maïs venant de vous, ses
.« ■ i : i '-rW* J tfn l ’i
l »-jh / ■ inl;ln#'»( . —B vh ç »; < *
4 *T-j 1 1 »• m i . t* • » t . - 1
iii.t' g - fjlT-yi f :T > » ^ *^< iT i_
— ^ [---t 1 ft'ïv 1 TTs .> ' • i j.^j- 1 ’-4 1 ■ -j • TsT TT <rTj
r ^ Ç » j i j : -i 1 ' ! -h
^ 1 ^ * ^ * 1 — r - St-
• ► LL**-! 1 1 1
». I- | B B ' \ P » r « 1 I f - J W I I ^ /~ r, t t | [ -f H I
if Ü i f-j Tj ^l' s -k ♦ r ^g* 7i
^ 1 1 u i ' t -, p 1 1 1 * -- Ti — ' i Ht ; - r 1 1 éH • . L
ri II -'Rlnl vV 4 1 ' L < \ f . — M-d [ > f.-J r v -g ' j ijt'j,.-
’ i * : -J 1 1 4B i . J> *-• fT» * i
. v »;*jn r-j 1 ;» ■ [i i-f»/) l
i
*l ï;î i '♦ ii M <
» : > \ >r.-W: Ml êi^iH i l-j
i ! -#-J * S LLl’d^IV'' 1 ^ ‘ 1 ■ â-f-is’ 1 1 ♦' i
i -m* - 1 1 r : t r m : t ^ i \ \ 1 5 1 \ , r i
»■ 1 w, « -- ».
> 1 ♦ i
^Mi -ï ' -j u’i -#■ Rv*jiK^i]t
' t) r * ê à l J. 4 *b’l^ f \T^ 1 , ■
France et la CEE
les efforts de
mes anus. Mais venant de vous, ses
.motivations soit suspects. »
Far contre, je croîs qu’une petite
réforme de procédure aurait des
conséquences révolutionnaires. Si
les scrutins parlementaires se fai-
saient à bulletin secret, nos députés
retrouveraient leur liberté, ils vote-
raient selon leur jugement ou leur
conscience, et non plus selon leur
imprésario. Et les grands problèmes
nationaux seraient réellement
étudiés par l’Assemblée au lieu de
1
. ' /? -d «4
Tl rr!^KT»j rf * > ■
MICHEL EOUZAN
( Paris i.
.% j ■ ■ 1 - JW — « i* t 1 r -^ T /
iu- M • 1 m i .i»-
( t ,
’j.W'i i i . r » T 71B •
* -ii P f iTT^^p g 1 1 i \ f , v ]IK . 1 ï 1 * ' \ •
’ ^ *• , 1 1 1 i '* -* t * v • 1 1 1 - ® 1 1 f—’ ( •% ' 1 ’ df » [-1
1 :*j « j« . f— * «T-i 1 1 *1 » ■•* 11
.« ■ i*. ^ << (k^.p >' T-^.y 1 r «. i ►>
L-i 1 l.c .7 :- . >
V I « i SL 1 1 -I K-jinji' ï 1*1
. ' 1 1 [ - 41 * . m » : i f > k ^gin’i 1 ! -^F r 7 1 { j g : r 1 1 1 1 , r ~2, g[ ■< * * . i .* a
r ,J t ’ JM* 1 I f t** | I ^ r '• I * I M ■ ' 1 « (/
-1 ► L . ' V I ■ 1 fi’’ f * 4 . » • 1 ..-® -r u^ii':i t < L' ' -~
1 . S 4^1 I . 1
deux livres, représentait u
tion ï an dftal controversé.
S, SUEDES
-£t Mmh—
ITALIENS, 75417 PAUS C
I PARIS - Tttex MONDPAK
TU : 246-72-23
fmm
participative
H est significatif que, à_ Fbeure
d’un débat consacré au « rejet de la
politique » dans notre pays, k réle
des ‘ assemblées socio-
professûxinelles régionales n’ait pas
été envisagé alors même que nous
faisons depuis quelques mois
l'apprentissage <fune déceatrahaa-
couaooranon fécondé pour redince
S en oompKdaat ses deux
celui d’une représentation
issue du suffrage universel
(on rech e rche des élus r^janaux )
et celui d’une représentation socio-
professionnelle dynamique. La
démocratie locale sera participative
ou ne sera pas.
MAX ARNIAUD,
Président du comité économique
et social de Picardie.
ÎMt et jné f mace
Sekm votre n u méro du 6 sep-
tembre, 55 % des personnes inter-
rogées estiment que nas hommes
politiques gagnent trop d’argent.
Mais jugerait-on encore leurs
revenus excessifs sUs exerçaient
réellement leur mandat ? Car il ne
faut pas oublier, pour inter pré ter
cette réponse, que (a plupart de nos
parlementaires sont dos figurante
qui n’ont pas k droit de vote: dans
leur Assemblée, ayant d’avance
vendu leur voix à une agence éketo-
ou parti pofid^sc, cbl Umio
PRIX DE VENTE
A L'ÉTRANGER
' ■
Natte 3 DA; HBK 4M Tnnfate
310 m.: AUmm^m. 1,70 DM; A«jWm.
17 Mb. ; Mokte 21 «r.; Cmuli. 1^0 f ;
MtMÎwIra, 300 P CFA : Dnmwrk.
7.50 hr.: hmM. 110 pM.: L-U, 1 t;
te-A, SB p. ; Aère. 48 1-. ; Mtante, « a. ;
lute. 1 BOO L ; Uben. 37B P. : LAw,
0380 0L; bnuntauru, a 1; Narréoa.
MO kr. : by»Su. 1 Jtn IL ; PoromL
«S «c.: SMate 300 F CFA; Suite
7.7B te ; Mmu m 1; Yosaorinte 110 ad
Ei&é ptr la SA.R-I- le Monde
Andau directeurs :
teMert— u re -S W ry(t944-1fl6N
JeoqumFèuvst (198^1982)
3 mois émois 9 mois .12 suait
: FRANCE .
341 F éftSF 859 F IMF
TOUS PAYS fTRANCBBS *•
FAR VOIE NORMALE
«élF 1245F 1919F 2349F
- BELCIQUE-LUXEMBOUtG
PAYS-BAS
381 F 485F 979 F 1348F
454F 838F
1 < 1 <1
► 1 ■ I > n J t ■%-, » _
i, 1
di'lilMfei
Sicdabfia
PAïusnp
im
PeunÀmcdce interdite de tous emkles
sauf accord avec l’aimiiUstrutfoe
«ton
- ISSN: 0395 -2037
Qungemnia ifadmse définitifs oa
produira (deux ua uün aOB pfaa);nas
sboast font âvi^s A tenltf laur de-
uude me ni .moisi «test fenr
départ.
Joindre te derniiM bradé diovot à
Veilliez xi9lr l'oMigtflMC «•
Kger la» tes wat irtpres a
Md m | Am dlttà
4.-13 t»*f mm *
%+inn £t UP
s 9 m
jg*g|
BSi
J 1 jïTÎ^TW
•rre n de
e évw*
Ttr
T
LE MONDE — Mercredi 1 7 octobre 1 984 - Page 3
DIPLOMATIE
iCADAR
La' France et h Hongrie
« revendiquent le rôle qui leur revient »,
déclare NL Mitterrand
M. Janos Kadar, premier secré-
taire du Parti «ocja S cta ouvrier hon-
grois, est arrivé, lundi tS oct o bre, à
Paris, pour une visite officielle de
deux jours (fa Monde des 13 et
16 octobre). Celle-ci répond au
voyage que M. Mttairand avait fait A
Budapest en juillet 1982. AccueHG à
sa de sc ente d'avion par M. Pierre
Jane, ministre de l'intérieur, ta nu-
méro un hongrois s'est aussitôt
rendu à l'Elysée, où i a eu un premier
entretien an téta à tête avec le prési-
dant de la Répubfique, ami d’un dé-
rape ce ntr al e, est run dss chaînons
s filous avons à jeter ensemble un
regard sur fa monde. M n'est pas de
sujet interd it Tout ce oui touche i h
paix, et donc aux co n t en o ns de mise
en oeuvre de la paix nota concerne,
vous concerne, a déclaré M. Mitter-
rand i l'issue de ce d$euner. Nous
avons notre mot à dire, noua ne
sommes pas lee objets de la politique
mondain, nous an sommes les su-
jets. les acteurs, et nous revendi-
quons, vous et nous, le rôle qui nous
revient (...L Recherchons ce qts nota
rapproche. Nous sommes attachés à
des idfaut de pebc et de compréhen-
sion entre les nations. Nous pouvons,
au-deià des séparations réelles exis-
tantes, être des pays qui i sa ' tendant
b’ main et apprennent à parier fa
même tangage. »
A propos de la Communauté éco-
nomique européenne, avec toquade le
Hongrie souhaite conclure un accord,
M. Mitterrand a estimé souhaitable
de * renouer tes fSs du dialogue avec
r autre partie du cont ine n t », et que
ta Hongrie, «paras positron en Eu-
Dans sa réponse, M. Kadar a es-
timé qu’il existait «des points de
rencontre essantieb » — on particu-
lier r fa hdt que nos peuples et nos
gouvern em e nts ne voulant pas fa
guerre» — entre la France et ta Hon-
grie, bien que a ces deux pays appar-
tiennent à des systèmes d’alliance
différants, et portant des jugements
détergents» sur im certai n nombre
de problèmes inte rna tionaux. Le pre-
mier secrétaire du PSOH a, par aé-
taurs, déploré « r apparition de nou-
veaux types d'armes de destruction
massive ». Les pays du pacte de Var-
sovto « a'aspksntpas i fa supériorité
rruBta/ra, a-t-8 ajouté, mais As ne
peuvent pas perm et tre i f autre par-
tie de l’acquérir ». Il a en outre
condamné « les tentative s dange-
reuses remettant en cause les nfe-
M. Kadar a ensuite reçu à T am-
bassade de Hongrie le premier secré-
taire du PS, M. Lionel Jospin, et le
secréta ire générai du PC, M. Georges
Marchais. Il s’est d'autre part entre-
tenu au Quai d’Orsay avec M. Claude
Chey se on. avant d'y participer au (flâ-
ner offert en son honneur par le pre-
mier ministre, M. Laurent Fabius, en
présence de nombreuses personna-
lités hongroises (ou tforifpne hort-
ipoise) de Paris.
Mardi matin, M. Kadar a eu un
cond entretien avec M. Mitterrand, et
devait regagner Budapest dans
raprès-nüdL
LE PROBLÈME TCHADIEN
La « con fér en ce préparatoire »
en vue d'un règlement poétique
doit se réunir le 20 octobre à Brazzaville
Le ministre congolais des affaires
M. NdSoga Oba, a an-
Ïumfil5 octobre» qu'use réu-
nion préparatoire A»* * conférence-
de récondliadoti • entre' Tcnadkns
s’ouvrirait samedi à
'M. Ntfinga Oba n’a cependant
pas précisé quelles sont les parties
in v i tée s et sons quelles étiquettes
derPpja-
Tontes tes parties intéressées se sont
en effet prononcées pour la ternie
<Ttuie nette r é un ion sans attendre la
fin du retrait franco-libyen du
Tchad, prévue pour la mi-novembre.
mena a toujours tenu à Cire repré-
senté en tan l que g ou v e rne m ent 16-
PYONGYANG ET SÉOUL
VONT PARLER
DECOOPÉRATION
ÉCONOMIQUE
La Corée du Nord a accepté, 1e
mardi 16 octobre, me proposition
sud-coréenne de négociations pour
promouvoir tes relations économi-
ques entre tes deux pays.
Radio-Pyongyang, captée à To-
kyo, a indiqué que le vice-premier
ministre nord -coréen, M. Kim
Hwan, avait proposé, dans un mes-
sage à sen homologue sud-coréen,
M. Sbîn Byung-Hyon, qu’une réu-
nion à ce sujet -se tienne te 15 no-
vembre prochain à Panmunjom, sur
la Kgna d’armistice entre les deux
sa psoparitioa de négoci-
ions R*» les domaines commercial
it économique, faite vendredi der-
der, ML Sbîn Byung-Hyon. qui est
■gaiement ministre sud-coréen de la
(lanification, avait indiqué que
Séoul lawamft à 1a Corée du Nord le
haix de la date et du lieu de ces né-
gociations. n avait dédaré qu'une
die coopération * contribuerait à
a réalisation d’un développement
IqtnEbré, à la prospérité co mm une
i à la réconciliation nationale ».
21 note dente, tuais eOe axait te A
PEpoqae, reje si e par la Curie fa Nori
(le Monde daté 26-27 et du 28 aoflt)-
U RtMncaMBt de Pjttcrai tait
1 inifiMtei mtnr faa
la fifrafaoa A la fis da
• Accord de pèche avec le Jo-
ie — Un nouvel acco
accord sur la pè-
che a été conclu e n t re le Japon et la
Corée du Nord, r empla çant edui
qui avait expiré il y a deux ans. En
r absence de relations diplomatiques
entre
itaire japonaise qui s’est rendue
A Pyongyai®. Sefontesobservateurs
à Tokyo, cet accord, pourrait prSu-
der A la levée des sanctions imposées
par le lapon & la Corée du Nord à la
suite de l’attentat de Rangoon, le
9 octobre 1983, qm avait coûté la
rie i plusieurs me mb res du gouver-
nement de Séoul et dont des agents
sud-coréens avaient été reconnus
repensa btes-
ticnneat à être traités •sur un pied
d’égalité».
Tout en accept a nt la présence
d’observateurs fiançais et libyens,
chargés de superviser la double opé-
ration de retrait militaire du Tchad,
NTJjamena avait lancé, la mm™
dermère, un appd « pressant et sin-
cère » à tous les opposants, « sans
exclusive », pour qu’ils participent A
cette réunion dé Brazzaville, dont le
président congolais, M. Sassou
N'Guesso, s’est e ntr eten u , diman-
che, avec un émissaire de M. Hîs-
séoe Habré, M. Hali SaHm.
re «table ronde »
Tchadieas se tiendra donc
trois semaines avant 1e sommet an-
nuel de FOrganisafiro de Tunîté
africaine, prévu du 12 au 15 novem-
bre & Addtt-Abeba. M. Hfcsèoe Ha-
bré avait annoncé qu’il se ferait re-
présenter par an moins un membre
de son gouve rne ment (le Monde du
9 octobre). La réunion du 20 octo-
bre à Brazzaville devrait lui pennet-
t re de « tester» tes intentions de ses
adversaires, notamment , du groupe
de M. Gonkmnj OtteddeX appuyé
la Libye, sans attendre la fin du
franoo-Ebyen.
J.-C. P.
Prisonnier du Vfetnûnh
de 1946â 1954
M. RENÉ MOREAU
ANCIEN AMBASSADEUR
EST MORT
M. René Moreau, ancien ambas-
sadeur de France A Bujmnbura et
qui avait été retenu huit ans en cap-
tivité en Indochine par le Vtetnmin,
est mort samedi 13 octobre à ” ‘
d’un cancer, a-t-on appris lundi.
[£ le 13 août 1917, Bcrnrié en
[Né h
Etiques. M- René Moreau avait com-
mencé une carrière administrative
outre-mer iotsqu’3 Ait fait prisonnier, le
19 décembre 1946, las dme sttaqac-
surprise du Vjctmnih déclenchée contr e
une gannson française en violation des
accotes qui Tenaient d’être conclus en-
tre les autorités françaises et Ho Chi
Mmh. Après on simulacre d’exécution,
U fut conduit, de prison en prison,
jusqu’à la frontière cabosse et ne fat li-
béré qu’en RûBet 1954 avec tes rescapés
français de Dico-Ban-Pha. Raseurs an-
nées après, U. Moreau devait relater
cette période de sa rie duc un livre.
Huit ans Otage chez les Viets. publié
chez Pÿgmalhff, qui reçut le prix Vau-
ban. Emre-temps, 3 était entré date la
carrière diplomatique et avait occupé
différents postes à Tunis, à Dakar et &
radministxâtion centrale (en particulier
an ministère de la *■--—» -
d'être pommé
de 1976 A 1979.]
| Nouveau secrétaire
dnConsei de l'Europe
M. OREJA VEUT METTRE
L'ACCENT SUR LA DÉFENSE
DES LBffiTÉS ET SUR
L'EFHCACTTÉ
(De notre correspondant.)
Strasbourg. - Un Espagnol di-
rige. pour la première fais depuis sa
création, le secrétariat général du
Conseil de l’Europe. Elu A cette
fonction an mas de mai dentier par
rassemblée parlementaire des vingt
et un. IL Marcelino Oreja Agraire
occupe, depuis le 1 er octobre le poste
de secrétaire général, où fl a succédé
AM. Franz Karasek (Autriche) .
Agé de quarante-neuf ans.
EUROPE
M.
l« a
Oreja
n’est pas un inconnu au
l’Europe, où se relaient tes
sessions du Parlement européen et
celles de l'Assemblée parlementaire
du Conseil de PEurope. n y avait no-
tamment inauguré, en juillet 1977,
en tant que ministre des affaires
étrangères du premier gouverne-
ment de ML Suarez, le marathon des
négociations sur radhéskm de l'Es-
pagne aux Communautés euro-
. péronés et a mené A bien, au mois de
novembre . suivant, rentrée de son
pays au Conseil de PEurope.
Cette expérience, qu’est venue
compléter pendant deux ans celle de
re p r ésentant de rUtâaa centriste es-
pagnole A rassemblée parlemen-
taire, a fait connaître A M. Oreja les
formes et les faiblesses du Conseil
de l'Europe, dont 3 est appelé à diri-
ger les Irait cents fonctionnaires per-
manents. Parmi les faiblesses, une
certaine crise d'identité de l'organi-
sation, avec sa pénurie de moyens fi-
nancière face à la vitalité des Com-
munautés eu ropéenn es et de leur
Parlement éln an suffrage universel,
reflet paralysant de la règle de
rtmaxnmité pour tonte prise de déci-
sion et l’apparent éparpillement de
ses efforts, qui font souvent double
emploi avec les travaux d’antres ins-
titutions internationales. En revan-
che, son rayonnement, y compris au-
delà de l'Europe, a fan du Conseil,
parmi d’autres choses, as défenseur
de la démocratie et des droit s de
l'homme.
Il fant avant tout, estime
M. Oreja, améliorer le fonctionne-
ment institutionnel du ConseiL
Compte tenu de l’étroitesse des
marges budgétaires, il s’agit de
concentrer ses travaux sur des ac-
tions concrètes, dont le résultat sera
tangible pour P« homme de la rue»
européen. Il faut aussi améliorer tes
relations entre le comité des minis-
tres et l'Assemblée, leur donner plus
de transparence en les fondant sur la
confiance et rïnfonnatiro récipro-
que. le nouveau secrétaire gé-
néral plaide pour une cohabitation
active entre le Conseil de l'Europe
et les Communautés, en utilisant les
possibilités du traité de Rome, ce
qui n'a pas été fait jusqu? présent.
JEAN-CLAUDE KAHN.
La président du Bundestag
est à son tour soupçonné d'être compromis
dans l'affaire FBck
Correspondance
Bonn. — Le président dn Bundes-
tag, M. Rainer Barzei, a-t-il été
généreusement « pensionné » par le
groupe Flick entre 1973 et 1979
après avoir cédé la présidence du
Parti démocrate-chrétien au futur
chancelier Helmut Kohl ?
L'e n quête sur les activités du groupe
industriel allemand, accusé d'avoir
bénéficié d’importants avantages fis-
caux eu échange de ses générosités
envers les milieux politiques,
menace une nouvelle fois un des plus
hauts responsables ouest-allemands.
Inculpé par le tribunal de Bonn pour
complicité de corruption, M. Otto
Lamhsdorff, membre du Parti libé-
ral, avait déjà été obligé de démis-
sionner en juin dernier de son poste
de ministre de l'économie.
M. Barzei avait dû abandonner la
présidence de la CDU en 1973,
après l’échec d’nne motion de cen-
sure contre l’ancien chancelier
BrandL Pen de temps après, tou-
jours député. 3 avait été engagé
comme consultant par le cabinet
d'affaires Albert Paul de Francfort.
Il aurait touché A ce titre, entre
1973 et 1979, la coquette somme de
1,7 million de dcutschemaiks A titre
d'honoraires. Selon l’hebdomadaire
Der Spiegel qui s'appuie sur des élé-
ments de Fenquête menée par le tri-
bunal de Bonn, le cabinet Paul qn!
avait dans sa clientèle le groupe
Flick, n'aurait fait que servir de
« paravent » A ce dernier pour
« entretenir » M. Rainer Barzei.
Le Spiegel laisse entendre que
l’affaire aurait été arrangée en son
temps par M. Biedenkopf, ancien
secrétaire général du Parti
démocrate-chrétien, pour convain-
cre M. Barzei de céder sa place à
M. Helmut Kohl A la tête du parti.
1 M. Biedenkopf aurait écrit, le
10 mai 1973, au futur chancelier
qu'il était important d'éviter que
M. Barzei ne devienne * un cas
social ».
La commission d'enquête du Bun-
destag, chargée de l’ensemble du
dossier Flick, dot entendre prochai-
nement non seulement le président
du Bundestag maïs aussi le chance-
lier Kohl, M. Biedenkopf et plu-
sieurs responsables de la société
Flick. L'audrtioa de M. Barzei, qui
reconnaît avoir travaillé pour le
cabinet d'affaires mus dément avoir
en quelque rapport que ce soit avec
1e groupe industriel, pourrait avoir
lieu dès cette semaine.
m Barzei va devoir s’habiller
chaudement s’il veut survivre au
prochain hiver », estime mardi le
Süddeutsche Zeitung, 1e quotidien
libéral de gauche de Munich.
• Les explications malaisées qu’il
tente d’apporter pour éviter la chute
appartiennent au registre pénible de
ta musique d’accompagnement pour
agonie politique. »
HENRI DE BRESSON.
Grande-Bretagne
LES AUTEURS D'ATTENTATS
MEURTRIERS DEVRAIENT
ÊTRE PASSIBLES DE LA
PEINE DE MORT, estime
M“ Thatcher
Londres (AFP, AP). - Interro-
gée en direct par les spectateurs de
la chaîne privée de télévision Chan-
neJ 4, M Margaret Thatcher a
estimé le lundi 15 octobre que les
responsables de l’attentat de Brigh-
ton devraient être passibles de ta
peine de tnorL » Je pense que les
gens qui s'apprêtent à prendre la vie
d’autres gens devraient perdre leur
propre droit à la vie », a-t-elle
déclaré. Elle a rappelé qu'elle avait
toujours voté en faveur du maintien
de la peine de mort contre les meur-
triers, mais qu’il s’agissait d*« une
conviction personnelle ». Le premier
ministre a été mis en minorité sur
cette question lors du dernier débat
qui lui a été consacré à la Chambre
des Communes, A la fin de
l’année 1983.
M“ Thatcher a déclaré qu’elle
c’avait réalisé que deux jours plus
tard, aucours de ta messe A laquelle
elle assistait dimanche, l'« énor-
mité » de ce qui s'était passé à
Brighton : « Le soleil perçait à tra-
vers les vitraux dans l’église et
éclairait quelques fleurs. Je me suis
soudain rendu compte que cette
journée je n’aurais pas dû la voir et
que certains de mes plus proches
amis en ont été privés. »
Interrogée sur la possibilité d’une
• nouvelle initiative » pour résoudre
le problème irlandais, M** Thatcher
a estimé qu'il n'y avait « pas
de solution miracle. S’il y en avait
une. nous l’aurions trouvée ».
Turquie
L’innée prnnât effectuer une nouvelle opération
contre les maquisards kurdes a territoire irakien
De notre correspondant
Ankara. — Le ministre turc des
affair es étrangères, M. Halefoglu. et
le chef d'état-major adjoint des ar-
mées, le général Oztortw, se sont
rendus à Bagdad 1e dimanche 14 oc-
tobre pour s’entretenir avec leurs ho-
mologues irakiens des problèmes de
sécurité A la frontière turco-
irakietme. Les maquisards sépara-
tistes kurdes, dont les bases de repii
se trouvent en territoire irakien, rot
multiplié ces dernières semaines tes
attaques en territoire turc.
Le ministre des affaires étran-
gères était porteur d'un message du
chef de l’Etat, 1e général Evren, an
président Saddam Hussein. Bien
que la teneur de ce message n’ait
pas été révélée, il est vraisembable
qu’ Ankara a demandé aux autorités
irakiennes de mieux assurer le
contrôle des régions nord-est de leur
pays, et 3 n'est pas exclu que les res-
ponsables turcs sollicitent rautorisa-
fion de rééditer te même type d’opé-
ration qu’en mai dernier, A savoir
une incursion militaire en territoire
-i
A TRAVERS LE MONDE
Angola
EMISSAIRE AMÉRICAIN A
LUANDA. - M. Frank Wisner,
sous-secrétaire d’Etat adjoint
américain pour In affaires afri-
caines, se trouve actuellement A
Luanda pour discuter d’un règle-
ment namibien et des * condi-
tions dans lesquelles le retrait
des forces cubaines (d’Angola)
pourrait avoir lieu », a annoncé,
lundi 15 octobre, un porte-parole
dn département d'Etat A Wa-
shington. Le même porte-parole a
dédaré que sou gouvernement
était « encouragé » par les propos
récemment tenus à ce sujet par le
président Dos Sautos {Je Monde
du 16 octobre). M. «Pik» Botha.
ministre sud-africain des affaires
étrangères, a déclaré, en revan-
che, que son pays ne se sentait
aucune obligation de retirer ses
troupes de l'extrême Sud an golais
aussi longtemps que Luanda ne
serait pas en mesure d'empêcher
r infiltration de partisans de la
SWAFO (Organisation du peu-
ple dn Sud-Ouest africain) en
Namibie. (AFP. Reuter. )
Brésil
DISPARITION D’UN GÉNÉ-
RAL SAOUDIEN. - Un géné-
ral A la retraite faisant partie de
la suite.de prince Sultan, ministre
de ta défense d’Arabie Saoudite
en visite officielle au Brésil, a dis-
paru depuis le 1 1 octobre à Rîo-
de-Janeiro. Une opération de po-
lice a été menée dans toute les
villes pour tenter de retrouver la
trace de Mohammed Abdallah
Khalife, spécialiste en matière
d'armements. La délégation saou-
dienne, qui a quitté 1e Brésil le
12 octobre, avait minimisé l'af-
faire. On estimait dans l’enura-
rage de prince Sultan que le re-
tard de l'officier pourrait
s’expliquer par quelque aventure
galante. Pourtant, après avoir in-
terrogé tout le demi-monde de
Rio, la police craint qu'il ne-,
d’un
s'agisse
enlèvement-,
Irak
OPÉRATION DANS LE
GOLFE. — Bagdad a annoncé
que son aviation avait touché,
lundi après-midi 15 octobre, un
• important objectif naval » au
sud du terminal pétrolier iranien
de lTle de Kharg. Cette attaque
n'avait pas cependant été confir-
mée, Ce mardi matin encore, de
source maritime indépendante.
Les dernières attaques confir-
mées contre des navires dans le
Golfe remontent à vendredi. File»
visaient on méthanier battant pa-
villon panaméen, le Cas Foun-
taüt, et un pétrolier iranien, le Si-
vand. — (AFP.)
Pérou
HUIT PAYSANS TUÉS PAR
LA GUÉRILLA. - Huit pay-
sans ont été tués, le 14 octobre,
an cours fie l’attaque (Tune famé
d'Etat à Sivïa, à 400 kilomètres
au sud-est de Lima, a annoncé la
police, le lundi 15. L’attaque a
sans doute été lancée par le mou-
vement de guérilla maoïste Sen-
tier lumineux, oui a déjà, par le
passé, attaqué des communa utés
paysannes soupçonnées de colla-
borer avec les forces de
péruviennes.- (AP.)
irakien contre les bases de repli des
maquisards.
La presse turque dans son ensem-
ble voit dans les récents attentats
des maquisards > la main de puis-
sances étrangères », pour certains de
la Syrie, pour d’autres de TUnion so-
viétique ou même des Etats-Unis.
Dans l'est du pays, les opérations
de ratissage continuent. Le 12 octo-
bre, deux militants armés du PKK
(parti ouvrier kurde) ont été tués
lors d'on accrochage avec les forces
de l’ordre dans le département des
Adiyaman. Le lendemain, deux au-
tres séparatistes, qui refusaient de se
rendre, rot été tués A Erzurum. Le
même jour, A Adana, un autre accro-
chage opposait les forces de l'ordre A
deux maquisards, dont fun a été
tué.
M. Alp, chef du Parti populiste,
la principale formation de l'opposi-
tion A l'Assemblée nationale, de re-
tour d’un voyage dans 1e sud-est ana-
tolien, estime que « les forces
séparatistes entraînées à l’extérieur
sont utilisées contre l’intégrité de la
Turquie, confo r m ém e n t à un com-
plot très vaste et bien programmé ».
Mais fl souligne qu' « on ne saurait
venir à bout de cette agitation sépa-
ratiste - bien qu’elle soit somme
toute, de faible envergure — unique-
ment par des mesures militaires ou
policières, mais avec l’adjonction de
mesures socio-économiques, afin de
prouver aux habitants de la région
que l’Etat ne les abandonne pas à
leur sort ».
ARTUNUNSAL.
P ortuga l
LE LIEUTENANT -COLOtëL
OTELO DE CARVALH0
INCULPÉ D'APPARTENANCE
A IME ORGANISATION TER-
RORISTE
Lisbonne (Reuter. AFP). - Le
lieutenant-colonel Otelo Saraiva de
Carvaiho a été officiellement
inculpé d'appartenance à une orga-
nisation terroriste; a-t-on indiqué de
source judiciaire, ce mardi 16 octo-
bre, à Lisbonne.
L’ancien héros de la » révolution
aux œillets* du 25 avril 1974 était
en détention préventive depuis qua-
tre mois. Il est accusé d'avoir
• fondé, développé et dirigé l’orga-
nisation terroriste des Forces popu-
laires du 25 avril (FP 25) ».
Soixante-dix-huit autres per-
sonnes ont été inculpées pour le
même motif.
D'autre part, deux attentats A
l'explosif, qui n’ont fait que des
dégâts matériels limités, rot été per-
pétrés, lundi, contre des filiales du
Crédit lyonnais au Portugal, situées
l'une dans te quartier résidentiel du
Reste lo, A Lisbonne, et l’autre A
Matosmbes, près de Porto. Trois
autres engins, assez rudimentaires,
ont été désamorcés le même jour ; iis
visaient également des établisse-
ments du Crédit franco-portugais
ainsi qu’ton bureau de la compagnie
d'assurances françaises La Préserva-
Seule l'explosion de f îchnww» a
été revendiquée par un correspon-
dant se réclamant du FP25, et
disant vouloir démontrer sa solida-
rité avec la cause basque, après les
trois extraditions prononcées par
Paris. Cette revendication, cepen-
dant, est considérée comme dou-
teuse.
\btre signe,
ascendant Fred.
FKSD
PML»D
6, rue Royote. Pari* Tel. 260 30 65 • Le Clandjge, 74. Champs-Elysées • Hôieï Méridien. Paris.
21» bd 4e b Oor-eiie, Cannes • Hôtel Loeivv Monte-Cario » Aéroport cfOrfy.
20. rue du Marché. Genève - New York - Beverly H*tK • Houston ■ Dallas.
a» tT'o i o. is* cl v s* 3 a **s n er. o a *ti r*^ en ftBKrC 3 ft 8 BH!LflB , 8 ,,, 3 . S. R*CflOS-frîrB S £ 3 n’S O
1 Page 4 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •.
r
EUROPE
Belgique
LE QUATRIÈME ATTENTAT
DES c CELLULES COMMU-
MSTES COMBATTANTES» :
M AVERTISSEMENT AU M-
MSTRE DE LA JUSTICE
AMÉRI
El Salvador
Le processus de paix est engagé
(De notre correspondait.}
Bruxelles. — En treize jours,
Bruxelles rient de connaître quatre
attentats. Trois d'entre eux ont visé
les sièges des sociétés internatio-
nales situées près du quartier géné-
ral de l'OTAN et travaillant à des
titres divers pour la production mili-
taire des pays de l'alliance.
Le quatrième, qui a eu Heu dans
la nuit du dimanche 14 an lundi
15 oc t obre a détruit le Centre Paul-
Hymans siège d'un organisme de
recherche dépendant des deux partis
libéraux beiges, le francophone et le
néerlandophoae.
Cet attentat a fourni au ministre
de la justice et leader des libéraux
francophones, M. Jean GoL l’occa-
sion de justifier le nouveau dispositif
anti-terroriste qui vient d'être ins-
tauré en Belgique.
Le ministre n'a pas exclu une coo-
pération entre les auteurs des atten-
tats de Bruxelles et des organisa-
tions étrangères comme le groupe
français dissous Action directe.
Une fois de plus, l'attentat de
dimanche a été revendiqué télépho-
niquement par les « cellules commu-
nistes combattantes», dont per-
sonne, â vrai dire, ne sait
Mais les méthodes n'ont pas été
tout à fait semblables ft celles utili-
sées la semaines dernière. La bombe
a été non pas déposée sur les lieux
mais lancée â travers une vitre. Les
dégâts matériels sont considérables,
mais il n'y a pas eu de victime.
Dans leurs communiqués anté-
rieurs les CCC avaient dénoncé le
« pitoyable comédien » Jean Gd,
considéré par l'extrême gauche
comme le - champion de l’atlan-
tisme » en Belgique et aussi comme
l'adversaire le plus résolu et peut-
être le plus efficace des mouvements
subversifs. M. Gd est l'administra-
teur du centre qui vient d’ëtre plasti-
qué.
Le présktant Daarte et les
dirigeants de la guérilla se re-
verront dès novembre. Une
commission m ixte, travaillant
sous la boulette ffm évêque,
préparera te travail. Sans atten-
dre, M. Daarte a offert MM
amnistie a» rebelles qui dépo-
seraient tes armes. Tels sont les
résultats, largement positifs, de
la rencontre « historique » de
La Pabna, au Salvador, le lundi
15 octobre. Seules ombres au
: l'extrême droite a cri-
tiqué cette démarche, et le
~*~ ~1 chef de la guérilla,
ViBalobos, n'y a pas
sent participé — of-
icteOemeet pour des raisons
guérilla p r é sen t s à la rencontre de
La Pal ma, Cieufuegos pour les
Guardado
De notre envoyé spécial
F ARN et Facundo Guardado pour
l'ERP, ont quitté la petite bour-
gade en faisant le V de la victoire.
En uniforme, acclamé, par des mil-
liers de Safvadorieas massés dans
les rues, Ss ont regagné « la monta-
gne» dans une jeep escorté*
des véhicules de la Croix -R ou;
ige
teraationafe, qui a magnifiquement
vous difrid
VVI
Joaqtnn
ce rendez-vous difficile.
La commission mixte devra aussi
développer tous les mécanismes
permettant d'intégrer les différents
secteurs de la société à une recher-
che de la paix. C'est l'amorce.
Front révolutionnaire démocratique
(FDR). Ni vainqueurs ni vaincus !
Il y a pourtant une ombre à ce
tableau : Joaquin VHlalobos, princi-
pal chef militaire de la guérilla,
n'était pas, comme prévu, à La
Palma lundi. Faisant état de « dif-
ficultés de transport », VUlalobos
avait suggéré quon lui envoie un
hélicoptère cïvu et une protection.
Or le seul hélicoptère civil disponi-
ble, lundi, était déjà, semble-t-il,
retenu par une chaîne de télévision
C'est à bord d'un appareil mili-
taire colombien que mM. Guil-
lermo Ungo et Ruben Zamont sont
arrivés, le dimanche 14, à l’aéro-
port international, à use cinquan-
taine de kilomètres de la capitale.
Ils étaient accompagnés par les
ambassadeurs de Susse, de Colom-
bie et de France au Panama. Ces
trois diplomates, ainsi que le
chargé d ‘affaires français au Salva-
dor ont été, pendant vingt-quatre
heures, les «témoins» des leaders
du FDR.
til dra p ea u bfanc. Sur tes nnxrs de
la bourgade, un seul slogan : « La
paix, la paix, 'ta paix en démocra-
tie». Avec un bémol pour les ban-
deroles du Front Farabundo
Marti : «Scui un dialogue honnête
conduira à la peux.» .Et aussi :
« Bienvenue aux commandants du
Front Farabundo».
la peux. _
jxnrr les guérilleros, d'un retour à
américaine. Simple contretemps
»? Ou
La Palma. - Le contact est
maintenant établi, et il va se pour-
suivre. Un nouveau rendez-vous en-
tre le président Duarte et les diri-
geants de la guérilla doit être fixé
pour la seconde quinzaine de no-
vembre. Sous tue pluie diluvienne,
Mgr Rivera Y Damas, archevêque
de San-Sahador, a lui-même, le
lundi 15 octobre, annoncé la bonne
nouvelle à la foule enthousiaste
massée depuis le matin sur la pe-
tite place devant l'église de
La Palma — une bien laide bâtisse
pour une rencontre à importante.
Le processus de retour à la paix
semble décidément bien engagé au
Salvador. Après cinq heures de né-
gociations ardues mais courtoises,
arbitrées â l’intérieur même de
l'église par Mgr Rivera Y Damas
et deux de ses adjoints - Napo-
léon Duarte et les représentants, ci-
vils et militaires, de l'insurrec-
tion ( 1 ) sont tombés d'accord sur
les grandes lignes d'un plan de
paix. Une commission mixte va
ire mise en place, comprenant
vie politique légale.
C’est un Duarte radieux et ova-
tionné par la foule qui est reparti
lundi soir à bord de sa voiture
pour la capitale. Ce 15 octobre, il
a décidément marqué un nouveau
point important. La pacification du
Salvador et l'intégration progres-
sive des insurgés dans la rie politi-
que ne paraissent plus utopiques.
• Nous voulons la paix », a crié
Cieufuegos à la foule. « Nous
avons atteint un premier accord.
Nous sommes satisfaits ». a ajouté
M. Guillenno Ungo, président du
technique » ? Ou amorce d’une
remise en cause de l'accord du
15 octobre par le chef du plus
puissant groupe de guérilla, opé-
rant dans tout Test du pays ?
Le vice-président du gouverne-
ment salvaaorien a loi-même laissé
entendre, lundi soir, que l'absence
de VUlalobos pourrait s’expliquer
par dra « divergences » au sein de
la rébellion.
Guiliermo Ungo, arrivé dès di-
manche soir â La Palma, ne par
l aissai t pas très optimiste à la
veille de la rencontre. « Tout cela
est tris précipité, disait-il. Duarte
fait un peu de propagande*. »
C'est â Panama qu’ont en lieu
les dernières transactions pour la
Î réparation dn rendez-vous du
5 octobre. La Colombie, & la dif-
férence d’autre pays membres du
groupe de Contadora, s'est montrée
très active. Mais ü apparaît que la
diplomatie française est aussi inter-
venue discrètement mais net t e-
ment. Elle a joué un rtte ici quali-
« d’as s
et
fié * crassistance
d'accompagnement ».
Lundi, tous les Salvadoriens ont
retenu leur souffle. Ds étaient des
milliers pleins d’espoir â La Pabna,
située à 80 kQometres de la capi-
tale, à une dizaine de kilomètres
seulement de la frontière du Hon-
duras. Des milliers à porter un pe>
L'armée avait, renforcé ses
con trMes vers la province dur Gha-
latenum. Mais, sur les trente der-
niers kilomètres de la- route si-
nueuse qui monte vers La Palma à
travers des forées de pins, ou ne
voyait, à l'aube de fondu -pas un
seul militaire dans cette zone-de.
guérilla. Sur la place de Féafiss de
La Raima, parmi une foule ooa en-
fant, les guérilleros bien connus de
la population étaient en cxriL, at-
tentifs. Es étaient encore des mil-
liers lundi soir, sur la route du
Nord, à acclamer les camions
chargés de grappes humaines et
hérissés de banderoles blanches qui
redescendaient de La Palma vos
la capitale.
« C'était une réunion tendue, a
déclaré le. président Duarte au
cours d’un bref entretien avec
à sa résidence
quatre r e prés en tants dn j?onv
ment et quatre délégués
rflla. Un évêque, qui reste à
gner en sera le «modérateur»,
confirmant ainsi le rôle capital et
positif joué par l’Eglise salvado-
dans
nenne dans la recherche d’une so-
lution pacifique et politique à une
guerre civile qui dure depuis cinq
ans et a fait au moins cinquante
mille morts.
La commission mixte devra éta-
lés propositions concrètes prê-
ter tes «î
semées par les «deux parties». Ce
terme implique que le Front Fara-
Marti de libération natio-
JEANWETZ.
bundo
nale est maintenant considéré
comme un » partenaire à pat en-
tière». Une demi-heure après la
brève communication de l'archevê-
que, les deux chefs militaires de la
Etats-Unis
Le système de défense antiaérienne Divad est remis en question
Décidément le Pentagone cornait
bien des déboires dans sa politique
d'équipements mürtaJres. Après l'af-
faire des s puces » électroniques
douteuses (Je Monde des 14 et
15 sep te mbre), c'est aujourd'hui le
antiaériens I
système de canons antiaériens Divad
qui vient de reoevor un coup très dur
de la part du dé parte ment de la dé-
fense b la suite de déficiences
constatées sur cet armement Déjà,
le mois dernier, la Chambre des
comptas (General Accounting Office),
dépendant du Congrès, avait révélé
que ie quart des missâeîLatr-atr Sde-
wmder, dont le rôle est essentiel
dans la panopfie de combat aérien de
la marina américabia, étaient inutili-
sables en raison de défauts ou d'un
débloquer ces somnes que si de
nouveaux tests se révèlent positifs.
L'we des accusations foncées contre
le Pentagone dans cette affaire était
d'avoir décidé l'achat du système Di-
vad sans avoir au cormaisaanca das
résultats complets des tests ie
concernant.
«C'est une arme e xt r a o nS n a ke ;
affirmait de son côté sarcastique-
ment ta magazine US News and
WbnB Report Eüe vise dan immeu-
bles sans valeur plutût que lesappa-
mauvats entretien.
Devant les critiques de plus
plus féroces portées contre ta sys-
tème Divad - sigle pour Division Air
Défense. — M. Weinberger, sacré-
tare à ta dé f en se , riant de proposer
eu Congrès de réduire de 479.7 mê-
lions à 100 mfifians de doBera les
fonds prévus pour adheter de nou-
velles ba t te ries - et encore de ne
par la firme Ford Aero-
space, le Divad cons i ste en deux ca-
nons de 40 mèfimètros installés sur
im châssis de char et guidés par un
radar dérivé de celui du chasseim*
bombardtar F-16 Faloon. Ce système
sophistiqué eC coûteux - chaque
Divad vaut 6,7 mitions de dollars —
a été conçu pour détruire les hélicop-
tères d’assaut soviétiques suscepti-
bles, en cas de conffit, d’être foncés
par vagues contre les blindés amérv
Or, salon to Was hi ngton Pose, le
Divad a, au coure d'essais récents,
manifesté une fâcheuse tendance a
confondr a tas ventâateure das la-
trines installées à proximité du
champ de tir avec les rotors des
héUcoptèree-dbies qu'on lui en-
voyait.
œ. a Et l'I
c Même si ses canons tiraient correc-
tement le Divad ae déplace trop len-
tement pour rester au contact des
blindés gu'3 devrait protéger. »
La Pentagone, dont ta budget poir
1985 a pprochera les 293 nrifiards
de dollars, a déjà dépensé 1,5 mé-
fiant de dofiare pour ta irésa.au point
et l’acquisition de deux cent
sobtantmeme Divad. Cent dix-sept
autres devaient être achetés, mais
cette nouveHe comm a nde est main-
tenant sérieusement remise en ques-
tion.
contest e ta plupart des accusations
portées contre ce type d'armement,
faisant valoir qu'9-asr par fai tement
adapté aux conditions de combat qui.
prévaudraient en cas de confEt en
de La Palma, lundi soïV. Du/;
c'était vraiment tris tendu. Nous
nous écoutions passi onném ent les
uns les autres, ne voulant perdre
aucun mot, aucune
Tout était tellement intéressant. »
MARCEL NEDERGAN&
libération
Le Front Farabundo Marti de
nationale (FMLN). organe
de coor din a ti o n de la gnérifia,
i niant r
cinq groupes, mobilisant environ
10000 combattants ; l'Armée révolu-
tionnaire du peuple (ERP,
4 000 ho mme s, sons ta dir ection de
J. Vütabboa) ; les Forces popotahcS
de libération (FPL, 5 000 bannits);
les Forces années de
paie (FARN, 2 000 honimealr; le
traiBrmr»
Parti révoliitiàouaiie -des tr»
d'Amérique (PRTC) et -ks
Forces armées de libération (F AL,
nom de guerre de FC).. Le bras
que de ta r&elfioa est le Front
antique rfivofetioanaiic (FDR), .
tache (tel
groupant des partis de gaàçhe (tel ta
Mouvement national révolu tioonaîrc de
son ^présidera, M. G. (Iqgo) des «or-
ganisations populaires ». liées anx
groupes de guérilla des associations,
des syndicats, etc. FMLN et FDR
coordonnent en principe leur action
par le biais d'une Direc tio n réveimk»-
naire^ pnifiée., (DRU), installée à
Marion. En ü*. cette instance fonc-
tionné mal,' et c'est» en régie générale,
le FMLN qui bèse dn poids le plus
lourd dans les dedrion a.
( Publicité )
Appel
En cct clé de 1W4. le riv|uc kTud
suicide cuMccii f de ITwnumfic c*t plia
menaçant que pma*.
malmenant qu'un conflit nucléaire au-
rait des cncNcqucnccü si <k>uMrciiM>
i(o ‘un long - l)iu,T nudeaire - s'étcn-
draii sur nom: planète, mciiani en péril
lu plupart des espèces.
Et pourtant. les armes destinées â un
ici conflit suni accumulées û un rythme
accéléré. Les hommes cunsacTcni une
pun cTummic de leur inictlipciicc. de
leur énergie, de leur richesse â préparer
leur propre destmenun. La catastrophe
possible est d'une telle ampleur qu'elle
Ocpawc mitre imapnaiîon. -Si nous
étant* dans 1 mcapacnê de b regarder
en lace, nous nsquerktas de nous
comporter comme si die ne noos mena-
çait pas. Le comtal â mener au-
jourd'hui est celui de b vie contre b
mort : il neoNsîte l’cneagcineni ik*
tou*.
Pour manifester cet engagement. plu-
actifs aniaiks milliers de jxTsiijih>
oni participé, en juin hM à l'appel de
ccm peiMtnnalîies. rcpriSc nuio es ch>
diverse* H'ihihilîlts de la sodcic Inin*
«pin 1 , â une marche dans P;irfs. U*
H juin un demi "million de
femmes, d'hommes et de jeunes se sont
ïttxnninS tbih une - feu- p*w b
paix - pour nunifisiir ktiropnr Juin
un monde enfin libère de l aipiFM: de
sm auUxkM ruction.
Il impifle d’exprimer, eette année
encore, cet vspoir et no«e udonte de fc
concrétiser. I.’- Appel desC'eni -
comic tous le> jmh de la pais à une
manifestation dons Paris, le 2 k ucin-
bre EUS-I. dernier jour de la semaine
consacnh: par fUNU au désarmement.
Ce sera un immense dèfrlé où ûnpri-
men île mille Lteons. vl dans runitm U
plus large, notre ehoi* en laveur d'une
humanité libre, ou «craii enfin réalise le
respect de l'Homme, c'oi-â-di'e de
tous le* hommes. Nous ssnilons que fn
détente se subsiiluc à h tension, que Lt
ncpcialinn prévale sur L*> ndutionsde
fotw. qu'il en émerge un jLwrd de dé-
sarmement équilibré et que l'argent en-
glouti par h course aux annemetus Mal
eonsueré aux «custvs de sic.
Le 2$ Oèiubre .sera, par b îolonfê de
10US« un î-ommeï de la lutte pour garjn-
lîr noire veeurité. dans un monde libéré
de Lt huniàic if une eonflagralNm nu-
cléaire» épris de put x et d'amitié entre
les peuple*.
D 'ares ci déjà, des
milliers de si-
gnalurcs ml parve-
nues à r Appel des
Cent pour se Joindre
lés. écrivains, comé-
diens. chanteurs, mu-
siciens, plasticiens.
de idévfelon. Juristes,
scientifiques, techni-
ciens. personnalités
enseignants, travail,
leurs, syndicalistes,
élus, militants de
mouvement associa-
tifs. etc., qni sootkn-
nenl lu Marche du
28 octobre.
Parmi çcs nnu^-caux
stenauitfCs. Mmes et
MM.:
Adi. Designer : Jean
Ambiant, artiste-
E inirc : Mignel Ani-
l, artunc pciQire :
Michèle Audm. ma-
Jhémdiiricnrvc : Jeu a
Augcr, journalÎMe
Vmdiculkic : Lucien
ÂvenA*. prêtre.
Michel Badie Ici. puv
ducteur phonog niphî -
c : Roecr Bala-
que
•oge
vomc. ioumdiMc :
LUI
Chantal BalLovxski.
aMro-pbtsicicnjii’
Laurent jean-Louis
Baudet. journalÎMc
éennti mique : Jac-
ques Bazin, cadre
Je direction EDF :
Gilbert Bcreziai. mé-
decin -chef de tra-
vaux : Colette Bc ri li-
re au. \indieaJf>ie :
Jacquc* Bluehe. se-
crétaire général de l«i
Fédératiim de* ^iul-
lîstes de progrès :
Jean-Claude Berna-
duc. architecte
DPLG : Michel
Bczu. meneur en
scène : Alain Bidon,
capitaine au long
cours : Marcel Blu-
wal. réalisateur TV :
Jacques Bcmitzer. m*
V&meu r en chef de la
Météorologie : Ni-
cole Bon no. cadre
supérieur ; Jean-
pierre Bounlcnc. m-
B ^nicur en chef de La
léléoruloçic : Ni-
cole Bourtk'tte. ingé-
nieur CNRS â la Mé-
téorologie : Bernard
B net. îngênicur-<dicr-
â fa M
chcur â fa Méréorolo-
ec : Gérard Breton,
archéologue : Mure
Briortcs. rcxponsaNc
des proerammes spé-
ciaux de TF1 : Lu-
denne Brisant, ingé-
nieur INSEKM.
Raymond Carîsson.
ingénieur INRA : Ni-
cole Cnstcra. mili-
tante chrétienne :
Jeun-Louis Charbon-
nier. musicien : Mau-
rice Chûicau. rèali>3-
fcor i Georges
Chelon. chanteur :
Jean- Marc Chollet,
psychiatre : pasteur
Cocstcr : Marcel
Cohen, écrivain :
Henri Colpi. ci-
néaste : t-rancis
ComhcB. écrivain :
pustcur Coule ; Marie
CoitrclJ. nunhcmati-
cicnnc : Pierre- Yves
Cuchc. ingénieur
EDF.
Pierre Dulle-Nogaré.
écrivain : Gérard
Darrieu. acteur : Jac-
ques Delaupe* syndi-
caliste : Oiida'Dc-
lect. écrivain : Paul
Delon, militant chré-
tien : Jean Dcmai.
psychiatre : Camille
Dexvaux. commer-
cant : abbé Donniui
Humhcn : Jean Dré-
jac. auteur : Jean-
Chartes Dutari. mcê-
nicur : J. -P. Du hoc.
technicien : Julie
Dourdy. ma non nci-
liste : Gu> Dupn ; . se-
crctain: général de la
Fédération CGT «le
l'Education, de la Re-
cherche et de Lt Cul-
ture : Jean Daria,
maître assistant â
Técok normak supé-
rieure de Saint-
Goud.
Robert Escarpii. écri-
vain : Claire Etdie-
relli. écri\iiin.
AMk Fdbirck : Si»
lette Furman. cher*
cheur INSERM :
Jean-Claude FjvjkI*
Garrigues, professeur
agrège de médecine :
Albert Feraud. sculp-
teur : Fronçut-e Fête,
ingénieur aiiution ci-
: Jcan-Yscs Fdl-
lezou. médecin :
Claude Fonfrcdc. ar-
tiste de variété : Maî-
tre Fouace, avocat :
Joccfvnc François,
écrivain ; Jean Fnt-
pai. producteur télé-
vision.
Béatrice GaJlirier.
vice-présidente d'unî-
vcrsiic : José Ga-
marra. pcmire : J. -P.
Garoby. chef de ser-
vice gastro-cmérofo-
pc : Jacques Gaoohe-
run. écrivain : Claire
Gïardclli. musi-
cienne : Claire Gî-
bault. chef d'or-
ehestre : Célcsiin
GiudicriK. professeur
en raëdcQnc : JuKcnc
Grcco. chanteuse :
Gérard Gosselin,
peintre plasticien :
Jérôme Gosselin.
Lamv. président de
l B ANCAC : Pierre
Laurent, secrétaire
général de f'UEC :
Mkhd Le Bras, pro-
fesseur agrégé de mé-
dedne : Laurence Lc-
coort. scc hnicrcnnc
CEA : Nicole Le
Garrec, cinéaste :
Jcan-Pascul Léger,
cdircur : Annick Le
Guirticc . ins pecteur
principal PTT : Pierre
Le Rose, voilier :
Pierre Lciuquari.
prêtre : Lucien Lhc-
nurcy. syndicaliste :
Jacques Longavcsnc.
syndiadistc : Simone
toirc : pastcar Jean
Nouvdon.
Marixtu Paretî. milî-
tume chrétienne :
Parras. auteur de
haades dessinées :
Bernard fediet. ar-
nwe ptasiincs? : EMsa-
bcifa Picard.^ cher-
cheur en sciences
politiques : Jacque-
line Plessis, réalisa-
teur TV : Jean-Marc
Plonéis. docteur en
lettres : Jean Por-
tante- écrivain :
Henri Poussoir, di-
recteur de conserva-
toire : Louis Prime!,
ingénieur géologue :
vain libraire : Daniel
Schcruer. ingénieur
c h e rch e ur à la Météo-
rologie ; Lionel
Schwartz, mathémati-
cien : Antonio Sccui.
uefine
peintre : Jacquc
Se b : Max Semait,
profesuonnef «le l'ac-
tion culturelle : Ber-
nard Sewrac. profes-
seur d'éducation
artistique : Antonio
Sidi. printre : Alain
Simuncîni. cadre *o-
C ‘rieur : docteur Sor-
ri : Mare Soriano.
femeur écrivain :
lare Stcinling. chef
de travaux des uni-
m
pnrfi
Man
jounuilistc : Albeno
Gftznun. sculpteur.
Henri Heinemann,
écrivain : Dr G.
d'Hcucqucvillc. mé-
decin des hôpiium
psidiiairiqucs : Luha
Hirscbbcin. maître de
recherche CNRS :
René Hirxdid. direc-
teur de MKiétc.
Pierre Jacglé. direc-
teur de rcchcrehc ou
CNRS : Raoul-Jean
Moulin, critique
d'an ; Francis Jean-
son. écrivain philo**
Anne Uhcrsfcld. md-
tmtiKc.
Jacques VatadSe.
scignont CTKfaJ iw e ;
Claude Vanscicren.
inspecteur dn travail :
Ridtaid Varie, mem-
bre du conseil <f ad-
ministrât ion du
CNRS : Bernard
Vent, président des
Pianotas de France ;
Dominique VcrgÆ.
prêtre : pasteur Vcr-
gnol : Jérôme Viper,
prêtre : ahhc Vi-
çnrat r Claude Vi-
neux. sculpteur :
Mme Voisîn-Dam-
bry . avocate : Jctsianc
Voyant, secrétaire
nationale MJCF-
dgrtTT.»
De
Un A soutenir la
pbc.
Rose
ose Katz, chargée
de recherche fN-
SERM : Robert
Kicfc. avocat : Mette
Kicndcr. inspectrice
Je* écoles maternel-
les.
Vîacirüt Labçyriç.
p/ufr^cur d'uôivcr-
sitc : Rnhcn Lafom.
écrivain : André
Lunguct-Maru sculp-
teur.
André Molandain. in-
eéntcur INSERM :
Maric-Elizahcth
Mandman. chef de
travaux EMESS : Hé-
lène Martin, chan-
teuse : Pierre- Marie
Martin, professeur de
PCdccine-clicrchcur
Jean-Michel Maron.
ntarôtrat délégué ré-
du Sunicai de
pOTUl ,
b marôtranirc : Mar-
une Maiimilien. as-
Mutante sociale :
Claude Mciruuow-
médecin : Louis Mur-
tcatt» prêtre ouiiicr.
LtUanc Nash, icdmi-
cicntic de Ubon
Christian Prouzat.
militant associatif ;
Ropcr Prud'homme,
maître de conlciOKO
ù FEcok pohiedmî-
que.
Alain Rais, directeur
ies spcciacfcs de fa
vallée du Rhône ;
Georges Rival, artiste
peintre : Gilbcnc Ro-
drigue. éditeur dort :
Jacques Rulki. théo-
logien cr polhistc :
hnfenc Romcro. uHé-
riskw : Alfred Rose,
musicien : Marie-
Thérèse Roture u u.
auiTtàre de rbabtflc-
mem : Paul Rumpf*
Sdcmifiquc.
Lucien Schefer. éai-
vcrdiés. owsumt des
hÔDÎUlUX-
YvonTailIafldicr.
peintre écrivain.; Toi
coai. peintre : Hcrvc
Télémaque, peintre :
Claire Temporal, ma-
rionnettiste : Dents
Ththaiidcau , Journa-
liste : Jeun Thomas,
ingénieur s Michel
Thomas, professeur
de médecine : Emile
Torretitc. peintre
plasticien : Jean-
François Tournadrc.
universitaire ; Da-
nièle lïcihi.. colonel,
chevalier dans la ré-
sistance. comman-
dant en chef adiomt
des FF! du Fniucic.
Mm Alexandre, mé-
daillé de bronze de
judo (LA) : M. V.
Anrhuncz. vioc-priNi-
deut de la Fédéral km
sportive : Pascal
Amouns. fout bal-
leur : Isabelle Bartnr.
onricone ciuipipioniK 1
de France junior :
Olivier Bclitnac. es-
crime INSEP Scmc-
Sainx-Denix : Jean-
Michel Beau ion.
plongeur de naut
toi : Didier BcmarcL
iotcmatiunaJ <f athlë-
>hme : Hervé Bidon.
1.^ au dianrmîoniun
du monde docrimc
de Budapest : Didier
Boubé. médaillé de
bronze par équipe de
pentathlon moderne :
André Boucher, cn-
tniïocur cvdi&fc : Pa-
trick Bimlkt. fntcna-
lional de handball :
Bernard Brégeon,
médaillé olvmpiiiuc
Cvnoê-lEayalf ! Phi-
lippe Brdgfan. ne*
(taillé J-O- d’escrime
(LA) : Jean- Pierre
Chambellan, sélec-
tionné oKmpîwe de
luuc a (LA) : Lucien
Denis, footballeur
profcsMonnel : Chris-
tophe Devbmii lions,
footballeur ; Cvria-
qoe Dklaux : footbal-
leur. Mariel Doctic-
mtn. coureur cvdieac:
ccleczionirec ohinrê
que : Maryvoonc Do-
poreur. p n tec u r de
gnttiustqae. osédoîl-
lec eiynmm : Jean-
Pierre Fi oc lin. res-
ponsable d'associa-
tion sportive : Jean-
! J'VLARAlX
FO LA VIE
Jacques Garda, (bot-
leur : Brigfuc
Gauili n-Lairillc. B mé-
daillée olympique
( Moscou) Y Daniel
HorJavfllc. UueniBtio-
nd de foochatt ; Phi-
lippe Houvion. per-
chiste : Chantal
Langlacé. cham-
pkxmc de frisa* <k
marathon : Brigitte
Lairillc. escrime
INSEP: Gérard Le-
lièvre. champion de
France de manche :
Nathalie Lupîno.
qualifiée au cham-
pionnat du monde fc?
mâtin de judo : D ja-
mcl, Maaoui.
chwitptoa de Fronce
espoir de g> mnuMi-
que : Joseph Mab-
mood. mcdaiUé tTar-
gem. 3Qm m steeple
(LA) ; Gaëtan Marti-
I
I
I
I
I
28 octobre 1984
1
Noro.^....
Prénom, .....
Adrown;
I
Oualilé
| Participation
■■ ■ Mm m w
F
A KhwiKr a HVppd UtfMxm
h7. me 4c l'AonoilMr
1HWiPiur.-TfiLryiS.tM?
ntau. ancien inicma-
ihkm) <ic lundha/l :
Luëiiiia Maijtnun. ns-
liunalc féminin de
judu INSEP : Mugis.
rnuUuilhrur : Dunici
Moiu'kufc. fonihai-
Içar : StcpiuiK Mi>*
rillon. fixiihaticur :
Gilles Vuriniére.
fooe^a/leor : Laurent
Neutilk. fuuU.»Tc de
nalaliuo tics Jo
(LA) i iaet|ue<( P\h-
Tivr. cmnineir
d'aihfétiomc : Ber-
nard Oucsndl. posi-
tion l de font hall -
duh : Serpe Rccur:
dicr. fomhaMcar :
René Richard, andun
rapitene de ràjtnpc ■
ue France de hud-
hu(( : Jean-Marc
Schacr. footballeur
professionnel : Chris-
tophe Tiozzo. mt-
daillê de bronze
(LA) : Philippe Va-
iBone. médaillé JO
Nos ressources praviennenl
exclusivement de contribu-
tions persounelles ou collecti-
ves et l'une des conditions dé
succès de cette entreprise
passe par l’appui financier de
ceux qui prennent te parti de
la Vie.
(*J Envoyer les nouvelles si-
gnatures au collectif national
composé de : Mmes cl
MM. Robert André. Hervé
Bazin, Edmônde Chartes
Roux. Pasteur Combes. Al-
bert Jact|uari. Maurice Nr-
surd. Jean Petite. Claude '
Piéplu. Suzanne. Prou. Léon'
Scbwaczenberç. Georges
Séguy, Sœur FrajKrtfse-Vün-'
dermccrsch.
1W ta Rie Un H jata.HU.
<Tmt rnnnat fanidslwi »
raotcan rUtiatne de r Appel
Non iavEhnn celtes qtd nadnM
à s'atawser s r Apjpeft
(LA) svmnnyiiquc
masculine : Robert
Vient, cnirüncur de
fuutitttL
Marche pour' la
Paix/Paris
■ r' -,v
■sf’ - ; •*
tÛrîi
.Ï»J} • '*■
ÏÎ-ŸJP
F ■
r
Jfca.'v— 1
■ \ *
J 1 *’
■I 4 . . . ■
• r- • .
■ ./ - 'Tz-. mz
.% -'- 4 . j ^ . 4l
jl y
4. 1 ' .'•I ■ *
, «i a. » .■ ■ ■ , k, tm _
dimanche
28 octobre à
14h
<•
\. • - • -■ v ■- jéd
1 *
i- ■
£ t-
(J
l
: - LV S - r*:.*- '
L, . V* ...01 I V;' .r
-> . • ■' r "? -* *.-.7 . ■
?.. PTiÂ-. *■.••• .-Sifcw.Kî
'b - ?*#'". ? .
■ 1. *b-
■ “f- — — '-* 1 *' " V 1— Vf
de la place . V
Clichy.etdela
Place dltalié
V-'îar
.-1
Il n'y a
J
€ i v-jfî* fir
- ******
« ri’*. 7 W
^ ... j
1 *
: t L,
a l'
f* 9 “ -r:-
: -j**
•* *—■
& j
***** Â*r,- S ^ ■* "
.'riïi'ïl'fJ
j.
Cri
g, **
f trv
. .r*z 1 * iM5
^ * * **•
i-.cs»
rxv* * r
É
sjr **
1
I*
» •*
j
',a.-«T
■ r o
\sz*nt m
al®
*****
JG
-■
s*** Ttra
lt, ;'<in
'M m **.
-ta. ■_
, c ■ r b
^ 2- '■ twfîi. ijui
\ è
mÏT# ï 1 *
ir*! 4 fctra»-
g.
l crj^'j ' 1
ICTKL
PS 4 -
ï % *
a,
en ï
U « - ■
•i -S .
-. J J
.A ^1
^ -qIî ,r_-: 'r. ... 1 rteTg
.rx J' 1 "- *i
jarato: «v* *
A» l J - . a ù* <n# nOt
3 ^ 5 .P s- r Tiff £'4B f
> iïtr'af
iftlRs 1 rdhm -ilfl t
3* ie3 ici M'. m c ir . ; ■*
ua ryxr -r h
s pas w ,> - Jt Mut,
1 =dI« ie !■&:?* Kmfe
ses r -.vie -. mv-: pii
Caro f r . * oTy
rira ccr
u Tk?i*r: m-;*: t &
S 'W'ftjrü Jb* 1 »
a «fcr ^ ‘v- irf,
Li qrzç^n -*'--:*■ fdg .fl
& ’ ■ * .i - ••
K de üp rr .a
33. Las ;r v :r.,-*-; rct
^ ic tus U- '.n \ c*v
*wîs set strvm
swÈeatte i .i - . » ^ ItV m
i.
* - 1 -K zr?£n-."'r -, -io
***#&& zr-.T.cr. ?l
Jgqpjswr
«ra ig- € ç u
- C0T5B,;., «1 Jft», ^ ftegF
^e'r uLîrZ*’* m
branV^ *** "• **
e'*wra du
rrr..... V * , f ^
«war. a e , .
Cü , . — »%• n# 1 - v
*» w? r**-
Si»
-
7* ** U » r**-»-. *■ C&trjrp-
-tr R'JI
Et =«a » * s
.-te
1
WJSl^
VLAV*
Bolivie
Il n'y a plus de viande, plus de pain,
plus de riz, plus de coca...
La Paz- - c L'orange est , 0e notre envoyée spéciale
amère*, ci orange nous affama».
Pendant tes premi ère Jours d'oc- démocrate. M. Heman Sites
tobre, les travaê leurs ont déflâ . Zuazo, a hérité d'un pays en
sent allusion & la couleur électo-
rale de l'Union démocratique po-
pulaire — la coédition progressiste
au pouvoir depuis le 1" Octobre
1982. Pourtant, pendant des an-
nées, ces mêmes travailleurs
avaient scandé avec enthou-
siasme: t L’orange au pouvoir la
Ces «marches de la faim»
convoquées par les syn di cats sur
tout te territoire . ressemblaient
plus é des plaçassions qu’à des
manifestations. Elles .n'étaient
que la mise en train (fine protes-
tation plus énergique organisée
par le Centrale ouvrière (COB)
pour empêcher le gouvernement
de promulguer un nouveau «pa-
quet» de mesuras économiques
draconiennes. Une marcha des
ouvrière et. des paysans vers le
palais 'présidentiel, pour exiger
I* application du . plan d'urgence
présenté par les syndcata damait,
en principe, marquer le point
culminant du mouvement.
L'orange est certainement
amère pour les Boliviens, qui ont
perdu, en deux ans, de 20 X à
30 X de leur pouvoir d'achat. Le
pire, c'est qu'ils n’ont rien à ache-
ter! Dans les marchés, la plupart
des étals sont recouverts d'une
bâche. Les rares places ravitôl-
iées exhibent des 'prix trois ou
quatre fois plus âevés.que le tarif
officiel. H n'y a pas de viande
parce que les éleveurs de ce Far-
Wast qu'est le département du
Béni refusent de livrer leurs va-
ches. N n'ÿ a pas de pain parce
que les boulangers préfèrent ven-
dre la farine en contrebande, fi n'y
e pas non pkts de riz. - de sucre,
d'huile, de pâtes». Dans tes phar-
macies, les rayons sam presque
vides. Dans les mines, 9 n'y a
même pas de coca, cette feuNe
que mâchent députe des siècles
tes mineure dans lesgataries» et
qui endort la faim, la soif, ta fati-
gue et la peur.
La grogne - monte d'un cran
tous les jours. Au manque tfap-
provisionn em ent, A ta spéculation,
vient de se greffer la paralysie,
pendant quatre jours, des trans-
ports. '-L n ^propriétaires de ce-
rnions, de bus, de.ttoôs ont finale-
ment suspendu leur grève après
avoir décidé, untotératamem, une
hausse con si dé ra ble de taure ta-
rifs...
considérable de taure
ment s’aggravent, 9 sa peut que
les demandes de démission du
parlementons de l’opposition,
s'accompagnent ■ d'une clameur
générale: cFuera*’ U Dehors»!,
admet le eonseBter et ami du chef
de l'Etat, M. Arturo Nunez Del
Prado. Et le présidant SSesœ cé-
dera pas aux pressions du
Congrès: mate 9 écoutera ta voix
du peuple. »
Au congrès de la COB, te exi-
geant des mineurs, M. Remon
Escobar, a expliqué que ianoa
des a A bas Séesta. revenait à
dire : < Vive Semer ! s (IL parce
qu’à n'y a pas (T autre -solution. U
semble quU ait été entendu par
les travaêtaurs, puisqu'il est par-
venu è faire adapter une déclara-
tion poétique qui est une pro-
messe de soutien, du régime
L'UOP est loin d’être responsa-
ble de la crise qui accable te Bofi-
vîe. EHe n’a «venté ni la corrup-
tion ni ta contrebande. Efie' n'a
pas contracté te dette de 5 mil-
liards de dollars, ni pei4>*é lesrai-
ntstères d'une faute de gratte-
papier. EHe n'a pas non plus
provoqué 1s fattfita du sec t eur de
l'énergie ex des mines. Le 1 0 oc-
tobre 1982, te président soctel-
Las causes de te banqueroute
— hyper-inflation et récession —
sont 'multiples. Il existe des
causes externes, tout d'abord : la
hausse des taux d'intérêt améri-
cains,, la chute du prix de rétain
(matière première rapportant plus
du tiare des devises), et le retard
de r Argentine è verser 210 mé-
fions de dollars, correspondant à
d'importantes importations de
gaz naturel.
Des causas aitemes, ensuite.
L'économie est totalement désar-
ticulée.. .La cfictanire du général
Banzsr a . développé le -secteur ter-
tiaire — banque, commerce — où
régnent l'inefficacité et te corrup-
tion - au lieu de fortfiîar le sec-
teur productif. L'agriculture, les
minas, les hydrocarbures, rfridus-
trie ne représentent aujourd'hui
que 40 X du PIB, alors que ce
pourcentage était auparavant de
55 X. La Bolivie crée peu de ri-
chesses, Mais aile trafique. C'est
un pays d'intermédiaires. Par
exempte, n'importa quel produit
maraîcher passe par quatre ou
cinq mains' ayant de parvenir au
consommateur : et son ' prix peut
ainsi décupler—
L'extraction de rétain se néa-
Ese exactement comme 3 y a un
denûhstède. Mate les veines sont
qtasi épuisées, et la production
ne cesse de décliner depuis dix
ans. Quant è r industrie, eUe dé-
pend de produits de base im-
portés pour plus de 60 X, d'où
ses coûts extrêmement élevés.
Le peso déprécié de 7000 %
Le poids de te dette est aussi
un facteur déterminant. Les mifr-
taires ont bran essayé de rééche-
loreiar son remboursement en
avril 1981, mas à un coût très
onéreux. Si bien qu'en septembre
1982, ils étaient obligés de sus-
pendra tes paiements. Cette an-
née, le gouvernement aurait dô
cons acrer las deux tiers de ses
ment de ses créances.
« au paie-
s'B n'avait
bour s ements aux banques privées
- Le cfimat a également été ad-
verse : une terrible sécheresse,
• puis de s inondations» ont sévi en
1982 et 1983, entraînant une
chute dé la production agricole de
25 X. Enfin, f exécutif s'est re-
trouvé ies mams liées par l'oppo-
sition. majoritaire au Congrès» qui
approuve toutes les dépenses
mais rejette toutes tes recettes I
Le gouvernement, qui a hérité
d'une crise aiguë, n'a pas été ca-
pable de te conjurer. Il fa même
aggravée par. sa. politique incohé-
rente, « pendulaire », hésitant
sans cesse entre les «recettes»
d 'austérité du Fonds monétaire
international et les propositions
socialisantes de te Centrale ou-
- La président SSes a préféré re-
mettre au lendemain des déci-
sions urgentes — et il a été
obtigé, ensuite, de prendre des
mesures de choc beaucoup plus
traumatisantes, avec des déva-
luations et des augmentations de-
prix «sauvages», provoquant
chaque fois des grèves tout aussi
«sauvages» en vue d'obtenir des
augmentations de salaires.
Quatre trains de mesures éco-
nomiques ont été' décr é tées en
vue de corriger les distorsions (un
cinquième est an préparation).
Bios ne sont parvenues ni è frei-
ner r inflation ni à enrayer te ré-
cession. Le bilan de oes deux an-
nées de régime démocratique,
c’est une chuta du PIB de 10 X.
une infla ti on ai projection an-
nuelle de 2 500 X, une dépréda-
tion monétaire de... 7000 X (le
peso est passé de 190 à 15000
pour ira dollar au «noir», et de 44
A 5000 sur le marché officiel). La
masse monétaire a augmenté de
plus de 2000-X. Pour changer
100 dollars, il faut se munir d'un
canon è chaussures...
Malgré une augment a tion des
salaires de près de 300 X, ('hy-
perinflation a rongé te pouvoir
réelle est de 20 X è 50 X - et
elle a sapé ta confiance dans la
valeur du peso, provoquant une
monumentale spéculation sur le
dollar — une spéculation bien or-
chestrée, d'ailleurs, par cert a ins
secteurs deT entreprise privée.
Le. gouvernement doit donc, è
ta fois, combattre l’inflation en re-
lançant la production, tout en rè-
dutsant le déficit fiscal qui a at-
teint 20 X du PIB l’année
dernière. Mais 3 lui est impossible
de co m p ri mer davantage ses dé-
penses - d'où ses cSfficultâs pour
Actuellement, la situation est
pratiquement incontrôlable. Elle
ne permet ni. de faire des calais
économiques, ni de planifia. Par
exempte, dans te secteur public,
des entreprises qui vendent pour
des centaines de mêlions de bot-
tera A ramée, et achètent pour
des mêlions de biens nationaux ou
étrangers, échappent A tout
contrôle du gouvernement.
Plus de trois cents entreprises
auraient dû faire faillite. Mais en
Bolivie, en règle générale, tes fail-
lites ne sont pas prononcées,
parce que les ouvriers exigent du
gouvernement une aide financière
pour que leur entreprise continue
A tourna.
Le ministre du plan, M. Emesto
Aranibar, ' a assuré que te PIB
pourrait croître A un taux de 4 X
pendant les quatre prochaines an-
nées s' te gouvernement parvenait
A investir, pendant cette période,
un milliard et demi de dollars.
Plus de la moitié de cette somme
devrait provenir de crédits exté-
Qui apportera cette akte 7 Les
orgarûsatiops internationales de
financement ? Les pays: amis ?
En tout cas, te. Botiine rie peut
dompter ni sur la bonne volonté
du FMI, dont elle n'applique pas
les règles, ni sur'celie des ban-
ques privées étrangères (qui ont
720 millions de dollars de
créances sur La Paz).
Les créanciers n’ont pas l'in-
tention de supporta le « mauvais
exemple » bolivien et ils ont lancé
un ultimatum au gouvernement,
le menaçait de sérieuses repré-
sailles.
L'ex-mirûstre des finances, te
démocrate-chrétien Oscar Boni-
faz, s'est récemment rendu à Wa-
shington pour plaida te cause de
la Bolivie devant le FMI et te Ban-
que mondiale. .« D'une pierre, on
ne peut pas obtenir de F eau, a-t-il
déclaré au retour. De la même fa-
çon, mon pays, malgré la bonne
volonté de son gouvernement, ne
peut pas, momentanément, s'ac-
quitta de sa dette. » Il a obtenu
un sursis de trente jours. Depuis
lors, 3 a démissionné.
Mais c'est bien court. Le prési-
dent Sites est encore une fois au
pied du mur, obligé de choisir en-
tra le FMI et la COB, entre les.
concessions nécessaires à r ob-
tention de nouveaux crédits et te
grève générale.
NICOLE BONNET.
(I) Le généra) Hugo Baazer a
été chef de F Etat. 1 l'issue d’un coup
d’Etat militaire, de 1971 à 1978. U
est aujourd'hui le leader de Foppaà-
READI INFORMATIQUE
l'INFOMMATIQUE AU QUOTIDIEN
HffUITtTlON, VENTE - CflHSHLS, FOBUTUM ET SUIVI
READI BWORMATIQUE, une équipe de jeunes au service des
ARTISANS, COMMERÇANTS - PMI, PME - PARTICULIERS
Contact : Henri BLUSTENNE - TéJ. : (4) 426-83-14
- Page 5
COURS PRIVE
A. FRESNEL
TERMINALES C, D
Effectifs raisonnables
Etudes du soir obligatoires
et surveillées par professeurs
Travaux pratiques
28, rue de l'Avenir
94170 LE PERREUX (RER. Bus)
Tel. 324-21-10
SCOOP
Haussmann
Nation/Parfy 2
Véfîzy 2/ltalie
Ternes
t
Pe
sati
Pyjama
tissees
iâW passepoil,
aires tissees
toA^esop.
rayures
coton.
<£-
l *>•
v
w&m
DU PRINTEMPS
d *
4*
f yf/‘cr\
O/V/lTDurOM
yom'f
\ / * S'ff) s* . '**. , f j -■ >■ * /// N
\ / 'f F?' {j? L*i' r i ^ * f "
it U * ^ ÏF' ^ J' v w u ■ » m 9
*** r 5 ^ t XZ* vrf P b V r v'T*'
y
jouee.
'z£/Ù£û£jgJJt!f k y& s . .. j
l Vj d*'
\\
■4 *
S
ï&i* ► •
!■ V 1 ■ '
•> 1 * ■ .
* , î r '
■ .
• *
S
‘irW
-• ’J.- V
\
r r * % • f i r v .i i .«>C
P
i
D
pi
te
m
ai
Cl
si
le
d<
d.
C
S
la
si
ri
à
P:
a:
o
d
n
rr
0'
l‘
U
SI
d
S
P
f;
P
d
0
li
c
r
d
n
1*
(
»
d
k
d
r
c
Jj
a
d
1
r
*
c
s
s
I
V
Page 6 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •
PROCHE-ORIENT
{Suite de la première page. )
Il n’empêche que l'indice publié
lundi, fût-il attendu, représente une
indéniable contre-performance pour
le gou v ernem ent d’union nationale,
la première en tout cas qui ne soit
pas entièrement imputable à
réquipe précédente. Elle acquiert
d'autant plus de relief que la nou-
velle coalition a pris un assez mau-
vais départ en matière économique.
Pendant des mois les Israéliens
ont entendu les ténors du Parti tra-
vailliste leur rebattre les oreilles
avec la nécessité d'appliquer un
• plan d’aaemble ». Qu’il ait cru ou
non ce discours préélectoral,
l’homme de la rue est en droit de
s'interroger aujourd’hui sinon sur
l'existence d’un tel plan — aînés tout
assez facile â coucher sur le papier
— du moins sur les conditions de son
éventuelle entrée en vigueur.
Alors pourquoi M. Pérès ne
profite-t-il pas de sa formidable ma-
jorité parlementaire — 97 députés
sur 120 — pour frapper, vite et fort,
les trois coups annonciateurs d’une
salutaire période d'austérité d'où
l’économie sortirait dans six mois,
dans on an, assainie, puis revigo-
rée ? Les réponses sont diverses et
d'abord techniques. Quand on dirige
un Etat dont les dépenses publiques
sont aux deux tiers incompressibles,
parce que affectées à deux chapitres
quasiment intouchables — la défense
et le service de la dette, — réduire le
reste du budget de 5 % comme cela
vient d’être fait relève presque de
l’exploit. On a pu voir la plupart des
ministres, travaillistes en tête, si
prompts hier encore à inviter les au-
tres aux sacrifices, se cramponner à
leur budget.
Et pourtant, sans véritables éco-
nomies budgétaires, le gouverne-
ment ne pourra pas dégager les res-
sources susceptibles de relancer la
croissance et de redresser la balance
des paiements. Les Israéliens ont
pris l’habitude, dit-on souvent, de vi-
vre au-dessus de leurs moyens et
donc de consommer et d'importer
trop. D’où le gel récemment décrété
.pour six mois sur les importations
d’une cinquantaine de produits de
luxe. La mesure est louable mais de
portée modeste car Israël, société
ouverte attachée au libre-échange,
ne peut durablement se blottir dans
le protectionnisme, sauf à renier ses
engagements internationaux et &
bouleverser gravement les structures
de son commerce extérieur.
Autre faiblesse : les travailleurs
israéliens ont une médiocre produc-
tivité. Soit. Mais ils sont aussi le
plus souvent fort mal payés. Pour-
quoi le fonctionnaire ferait-U du
zèle? U préfère, quand 3 le peut,
devenir chauffeur de taxi apres les
heures de bureau pour arrondir ses
fins de mois. Le secteur directement
productif n’emploie que trois sala-
riés sur dix et la fonction publique
est hypertrophiée. Chacun le dé-
plore, mais aucun gouvernement ne
'peut ni ne veut « dégraisser • l'ad-
ministration. On ne répétera jamais
assez à quel point le chômage est
tenu pour un fléau inacceptable
dans on pays qui a pour vocation es-
sentielle l’accueil des immigrants.
On compte déjà 80 000 demandeurs
d'emploi. Ils seront 100 000 l’an pro-
chain. D n’est donc pas question
d'ag gr aver délibérément le mal.
Voilà quelques blocages, parmi
beaucoup d’autres, qui limitent sin-
gulièrement la liberté d’action de
tout gouvernement, fût-il d’union
nationale.
Il est d’autres contraintes. Que di-
saient les travaillistes avant d’accé-
der au pouvoir ? « Nous économise-
rons un milliard de dollars sur les
dépenser politiques en quittant le
Liban et en gelant les implantations
juives dans les territoires occupés. »
Le Liban? Israël veut en partir
mais ce ne sera pas chose faite, dans
le meilleur des cas, avant six ou neuf
mois. En attendant la guerre coû-
tera, à peu de chose près, toujours
aussi cher. Les im plantat ions ? Ou-
Inflation record en Israël
tre que les économies liées an gel de
la colonisation sont difficiles à éva-
luer, les deux partenaires de la coali-
tkm semblent ne pas trop tenir à dé-
battre d'une affaire qui tes oppose.
■
< Ut£ser b guükrtme > ?
Tout <*** ne suffit pas & expliquer
les lenteurs et l’apparente indécision
d’un gouvernement qui semble trop
improviser. Mais M. Pérès n’est-il
pas surtout tout simplement prison-
mer des règles du jeu qui fout l’origi-
nalité d’Israël au Proche-Orient?
En économie comme en politique,
les re s p o nsables israéliens cultivent
le goût des négociations, des mar-
chandages et des compromis chers &
toute société démocratique. Les né-
gociations sont souvent intermina-
bles et les compromis parfois boi-
teux, iriaw ils expriment tant bien
que mal le rapport des forces en pré-
sence. « Maintenant il faut utiliser
la guillotine », déclarait récemment
M. Horowitz, l’ancien grand argen-
tier devenu ministre sans porte-
feuille en évoquant la rigueur à tout
crin dont 3 est partisan. La formule
est cinglante mais bien pen
conforme aux hwbitud» du jeu so-
cial israélien.
MM. Pérès et Modal ont une tâ-
che prioritaire ; conclure un accord-
cadre impliquant un gel pour six
mois des salaires, des prix et des im-
pôts. Les discussions pourraient re-
prendre la semaine prochaine après
le retour du patron de la Histadrôut,
M. Israël Kessar, actuellement en
voyage aux Etats-Unis. Malgré son
appartenance an groupe parlemen-
taire travailliste, M. Kessar se bat-
tra d’autant plus fermement pour la
protection de l’emploi et du pouvoir
d’achat des salariés qu’il voit se pro-
filer à l'horizon un rival de marque
en la personne du vice-premier mi-
nistre, M. David Lévy. On prête à
celui-ci l’intention de favoriser lors
des élections syndicales du prin-
temps prochain une prise de contrôle
par le Likoud de la Histadrôut.
Les amis de M. Pérès font valoir
qu'au lendemain d’un fructueux
voyage aux Etats-Unis le premier
ministre est en bien meilleure pos-
ture pour amener la Histadrôut à
composition et que l’aide promise
par Washington lui permettra
d’étayer pins solidement son plan
d’ensemble. Conclusion : M. Pérès a
'bien fait de ne pas trop se hâter. H a
même pu réserver une brame sur-
prise â ses collègues en leur annon-
çant hindi que l’administration Rea-
gan lui avait offert spontanément un
moratoire de six mois sur le rem-
boursement des dettes israéliennes
arrivant à échéance. Le moratoire
pourrait se transformer an début de
1985 en une annulation pure et sim-
ple de ces créances. Ce geste améri-
cain p er me tt ra à l'Etat juif d'écono-
miser la somme de 500 mations de
dollars.
Quelques heures plus tard, le se-
crétaire américain à la défense,
M. Weinberger, arrivait en visiste
officielle en Israël en vue notam-
ment d’y inventorier les besoins de
l'année pour les prochaines années.
M. Pé r è s ae pouvait rêver une meil-
leure symAromsatioa.
Gouverner en douceur
Le chef du gouvernement a d’ail-
leurs lieu d’Stre satisfait de san pre-
mier mois de règne. En alliant pru-
dence et fermeté, 3 a trouvé le ton et
la manière pour « gérer » sans trop
de secousses le gouvernement
d’union nationale tout en donnant à
croire qu'il pratique le changement
plus que la continuité.
La nécessité de dégager un
consensus entre les deux principaux
partenaires associés au pouvoir, le
Parti travailliste et le Likoud
l'oblige à gouverner en douceur en
ménageant les convictions et les sus-
ceptibilités de la droite. Mais cela
ne l’empêche pas de chercher à s'im-
poser comme le véritable patron de
l’équipe dirigeante et de vouloir im-
primer un nouveau style. Après tout,
le compromis historique avec le Li-
koud n exclut pas, dans la mesure du
possible, la fidélité au langage des
travaillistes sinon à tout leur pro-
Cela peut prendre 1a forme de
quelques glissements de vocabulaire
délibérés, comme lorsque M. Pérès
fit grimacer M. Shamir l’autre soir à
Washington, en évoquant la Cisjor-
danie et non la • Judée-Sa ma rie » si
chère au Likoud ; ou bien celle
d’une omission tout aussi intention-
nelle, aux dépens par exemple des
accords- de Camp David, seul cadre
Liban
L’élection à la présidence de l’Assemblée nationale
donne lien à une âpre bataille politique
Correspondance
- Une âpre lutte pour
de l’Assemblée na do-
se déroule ce mardi 16 octobre
à Beyrouth. Elle oppose le président
sortant de la Chambre des députés,
M. Kamd El Assaad, à M. Hussein
Hussetni. Si naguère le président
sortant, c’est-à-dire l’homme du ré-
gime en place, était réélu automati-
quement, cette année, ce n'est pas le
cas de M. Kamel El Assaad et, sur-
tout, 3 n’est pas l’homme de la Syrie
devenue omnipotente au Liban de-
puis la non-ratification par Bey-
routh, le 5 mais dernier, de l'accord
Ubano-ïsraéUeu du 17 mai 1983
gné par les Etats-Unis. Le président
de la Chambre s'est brouillé avec
M. Amine Gemayel et avec Damas
parce qu’il était opposé & l'abroga-
tion de raccord dn 17 mai soutenant
qu’aucun substitut susceptible de
conduire à un retrait israélien dn Li-
ban du Sud n’avait été trouvé, alors
que la Syrie avait aidé i mettre à
feu et à sang le Liban afin de le for-
cer précisément à dénoncer l'entente
concilie avec l’Etat hébreu.
Depuis plusieurs mois, les milieux
politiques libanais proches de la Sy-
rie menaient campagne contre le
président sentant de la Chambre, si
bien que les candidats à sa succes-
sion se bousculaient. Cette pléthore
d’adversaires était d'ailleurs sweep-
INSTITUT PRIVÉ DES SCIENCES
ET TECHNIQUES HUMAINES
Depuis 1953
U S AIDER A C fj £NC ES PO
L V:-: ' ,rnc r't^sciGNEMENT. SUPÉR'^
mot: TRANSîTiON^-^-:: ,
^VEA'J
jûg$ SUR 'S
ENT REÇ EN
AP
ANN» du SO'» _
SESSIONS. •-
122
ALTTRW-.6 ov. Léon-Hauiey 75016 Frais
Tél. 224.1072 +
TOLBIAC ■ 83 ov. d'Italie 75013 Frais ^
TM. 56S.59.35+ (T
tible de jouer en faveur de M. El As-
saad, auquel un noyau de députés,
invoquant les impératifs de souverai-
neté et de dignité nationales, res-
taient attachés. Cependant, lundi
soir, comme par un coup de ba-
guette magique, tous les candidats
se sont retirés, à l’exception de
M. Hussein!, député de Baalbeck-
Hermel, région limitrophe de la Sy-
rie, ancien secrétaire général du
mouvement chiite Amal, et descen-
dant dn prophète Mahomet (ce qui
lui vaut le titre de « Sayed > j ;
M. Hussein! représente un adver-
saire de poids pour M. El Assaad
d’autant qu’il pourrait bénéficier en
plus des voix des parlementaires gra-
vitant dans l'orbite de Damas, de
celles des députés chrétiens qui sont
entièrement acquis au prérident de
la République.
Certains de ces derniers estiment
d’ailleurs que le camp chrétien trou-
verait quelque avantage & l'élection
de M. Husseim, car celui-ci est sus-
ceptible de contrebalancer, an sein
de la communauté chiite - & la-
quelle la présidence de la Chambre
est ré s er v ée, — l’influence de plus en
plus prépondérante de M. Nabih
Béni," président du mouvement
Amal et ministre dans le gouverne-
ment Karamé... B reste qu’entre
M. Berri et M. Hussein!, et bien que
le premier ait remplacé le second à
la tête du mouvement Amal, les
choses ne pourront jamais aller vrai-
ment mal, car M. Husseim est un
fervent disciple de l’imam Moussa
Sadr, fondateur d’ Amal, disparu es
Libye. D avait refusé de se ranger,
eu août 1982, dans le camp parle-
mentaire favorable à Bechir Ge-
mayel et n’avait pas voté en faveur
de raccord du 17 maL
ROGER GEHCHAN.
ASIE
d’un règlement de la question pales-
tmieiwe pcwrM. Sharnir et scs amis.
Le tout est de savoir jnsqu’où
M. Péris peut aller trop loin sans
fausser les règles du jeu de l’unirai
nationale.
C’est affaire d'intuition et de
clairvoyance. Le premier 'ministre,
réputé habile manœuvrier, aura plus
d'une occasion, dans les prochaines
semaines, de prouver qu’ü possède
Tune et l'autre. Sa marge de ma-
nœuvre vis-à-vis du Likoud est bien
sûr fut étroite. On vient dû s’en ren-
dre compte à propos des perspec-
tives de retrait dn Liban. M. Pérès
répète àTenvi depuis un mois qne le
dégagement da bourbier libanais est
le souci majeur et prioritaire ■ d'Is-
raël. Mais 3 est allé un peu plus Iran,
jeudi .dernier, en déclarant à Wa-
shington que. son gouvernement
« prendrait une décision avant trois
ou quatre semaines », les opérations
de retrait s'étalant ensuite sur six ou
neuf mois. L’entourage de M- Sha-
mir, déjà rentré à Jérusalem, mani-
festa aussitôt une -profonde sur-
prise • à l'annonce d’un engagement
dont il u’êtait pas informé.
M. Pérès s’en sortit avec une
feinte innocence en observant qu’D
• ne lui était pas interdit d'avoir des
idées ». Certes, mais à condition -
■union nationale oblige — d’en faire
part à ses alliés avant de les divul-
guer. A son retour en Israël, diman-
che 14 octobre, M. Pérès a fait dis-
crètement machine en arrière.
L’état-major de Tsahal, a-t-fl dé-
claré, soumettra avant trois ou qua-
tre semaines divers scénarios de re-
trait au gouvernement, qui devra
ensuite en débattre. Il n’est plus
question de prendre â tout prix, dans
ce même délai, une d é ris i on catégo-
rique.
Cette mise au point devrait rassu-
rer les généraux israéliens qiii ont
toujours redouté de se trouver en po-
sition de faiblesse parce que le pou-
voir se serait hé les mains.
En théorie, les travaillistes et le
Likoud poursuivent un même et
double objectif : se retirer du Liban
tout en garantissant â long terme la
sécurité de la Galilée. Mais les dé-
marches divergent sensiblement.
M. Pérès insiste sur Fuigence du re-
trait, midis que M. Shamir privilé-
gie l’impératif de la sécurité. Le pre-
mier croit pouvoir « s’entendre sans
négocier» : aveb Dàfcûs, le second en
doute. L’un" veut? hâter le processus
de ré irai t tir:mâmère.'inéveisible;
conformément à ses promesses élec-
torales, l’autre préférerait obtenir de
solides garanties avant de s’engager.
Conscient que son pari optimiste
pouvait être pris pour de la faiblesse
ou de la naïveté, M. Pérès a souligné
dimanche qu’Israêl était en dernier
ressort seul maître d’une dérision de
retrait, et ne la ferait pas dépendre
des caprices ou des - faveurs » de
Damas.
Jacques Abouchar est apparu
à la télévision soviétique
- De notre correspondant •
Moscou. - Use courte séquence
de la « c onfére nce de presse», au
cours de laquelle Jacques Abouchar
a été prés en té, le 11 octobre, à Ka-
boul, « à des journalistes afghans et
étrangers », a été 1 diffusée, lundi soir
15 octobre, par la télévision soviéti-
que. Le Journaliste d 1 Antenne 2, fait
prisonnier le 17 septembre dentier,
paraissait en brame D répon-
dait calmement aux questions po-
sées, mais ses pr o pos n’étaient pas
audibles.
déminent par les Izve süa , le quoti-
dien du soir soviétique, qui avait
publié, le 1 1 octobre, une « inter-,
view» de Jacques Abouchar, ainsi
que par l’agence afghane Bakbtar et
carTasa
illégal » de la frontière et la • coo-
pération avec la comre-révçdution »
sont les deux seuls griefs ofTideflc-
ment retenus contre lui par; un
pensable afghan, .identifié
un officier du service de sécurité.
Tass et. Bakhtar. vont ftygrfiint
plus loin dans leurs commentaires.
«// ressort des réponses d’Abou-
char qu’il avait été chargé de péné-
trer en Afghanistan afin de nouer
des contacts avec les bandits et de
procéder â une collecte dTqforma-
tiems. notamment celles dent le ca-
ractère est incompatible avec le mé-
tier de journaliste ». estime l’agence
soviétique, citant son homologue af-
Le journaliste français passera en
jugement à une date qui ' n’est tou-
tours cas orérisée. Il est accusé
d’être entré illégalement en Afgha-
nistan, ce qu’il ne me pas. B admet,
également avoir eu des contacts au'
Pakistan avec des repr ésentants de
la résistance. Le * franchissement
L*. affaire Abou c hai» sembè
développer à deux mveaux
3*6, fl devrait y avoir ni
r ■ officiel» au <
seraient seulement évoqués les
déià cités, de l’autre, r
u afghan déc
français eramnem — r — , —
toutefois employer dire c tem ent c
DOMINIQUE DHOMBftÊS.
CORRESPONDANCE
La protection des journalfttes en mission périUease
A4. Philippe Bretton, professeur à
la Faculté ae droit et des sciences
économiques d’OrlêanSi nous 1
adresse â propos du cas de Jacaues
Abouchar une lettre dans laquelle Ü
écrit notamment :
Le sort de Jacques Abouchar (...)
illustre tragiquement le problème de
la protection des journalistes, en mis-
sion périlleuse.
Cette notion figure pourtant dans
un traité international, le protocole
premier de Genève dn- 10 juin 1977,
dit additionnel aux conventions de
Genève du 12 août L949 sur la pro-
tection des victimes des guerres.
Ce document correspond & une
initiative française. En 1970,
M. Maurice Schumann, alors minis-
tre des affaires étrangères, sensibi-
lisé par la disparition au Vietnam de
plusieurs journalistes, ayant été lui-
même journaliste pendant la se-
conde guerre mondiale, proposa &
l’ONU d'adopter un traité interna-
tional sur la protection des journa-
listes en mwsrinn périlleuse. Cette
■ idée fut appuyée par plusieurs Eta ts , -
I- «pfe la.décisioa de. reunir àGepève
en 1974 une . conférence diplomati-
que sur la réaffirma tion et le déve-
loppement du droit international hu-
manitaire applicable dans les
conflits armés internationaux- et non
internationaux, sur convocation de
là Suisse, eut pour conséquence
d’entraîner un transfert de compé-
tence de l’ONU à cette' conférence
pour en discuter. Ce qui était à l’ori-
gine un véritable projet de traité de-
vait finalement se réduire à un seul
article, l’article 79, intitulé «me-
sures de protection des journa-
listes ». Ce texte établit sans contes*
tation possible la qualité de
personne civile au profit des journa-
listes, interdisant .de les attaquer, et
leur garantissant en cas d’arresta-
. tion le droit d’être admis au bénéfice
de la IV* convention de Genève de
1949 sur la protection des personnes
civiles.
'Mais 3 parait difficile que les au-
torités françaises puissent fonder
. leurs démarches en faveur de Jac-
? ues Abouchar sur ce texte car la
rance n’est, pas partie à ce traité,
alors qu’elle vient d’adhérer à l’autre
protocole adopté simultanément,
mais qui porte sur les conflits armés
non internationaux et ne contient
rien de teL Quand bien même la
France serait-elle liée par ce mité,
cela n'aurait qu’use portée limitée
dans la mesure oû ni l’Union soviéti-
que ai r Afghanistan ne sont de leur
côté parties à cet instrument inter-
national.
Peut étn% poursuit cependant no*
tre correspondant, n'est-i] pas inop-
portun de signalée au moins l'exis*
, Jencede ce texte, ne serait-ce que
'pour attester qu’il n'y a pas sur ce
point de lacune du droit internatio-
nal
. Pour avoir eu à défendre ce projet
français eu 1972, lors d’une confé-
rence d’experts gouvernementaux
sur fe droit des conflits armés, l'au-
teur de ces lignes se contentera d’in-
diquer qu’à l’époque les réticences
les plus vives venaient des Etats-
Unis. On sait lé rôle qu’ont joué plu-
sieurs reportages impressionnants
pour rendre la guerre du Vietnam
.. rmpopulaireaux Etats-Unis (.„).
AFRIQUE
Maroc
La FIDH critique l'attitude des autorités
à l'égard des grévistes de là faim en prison
Les autorités marocaines • se re-
fusent à envisager toute solution
humanitaire qui permette de sauve-
garder l'intégrité physique des dé-
tenus [grévistes de la faim], déjà
particulièrement atteints au plan de
la santé ». indique un rapport de la
Fédération int erna tionale des droits
de l’homme (FIDH) publié lundi
15 octobre et rédigé à l’issue d’une
mission effectuée par un délégué de
la FIDH, M. Christian Rostocker.
avocat au barreau de Paris, et un
médecin membre de l'association
Médecins du monde, M. Eric Cheys-
sotu Ils ont séjourné au Maroc du
30 septembre au 6 octobre, soit
jusq u’à la veille de la reprise de la
grève de la faim de vingt-rinq dé-
tMim J % M — 1 1* *«
de détenus politiques. Tiras d’entre
eux sont morts au cours .de cette
grève, qui a été suspendue le 4 sep-
tembre à la suite des assurances
données par les autorités.
« Les autorisés marocaines se re-
fusent à prendre position de façon
officielle, en termes clairs et préris.
sur la suite qu’ils entendent donner mille pi
aux demandes présentées par les 'disparus,
grévistes de la faim ». précise le millier c
rapport.
D’autre part, une délégation re-
présentant plusieurs associations
marocaines en France a été reçue
par M. Hubert Vedrine, -conseiller
diplomatique de M. François Mit-
terrand, et lui a fait part de la situa-
tion et de ht santé des. détenus de
Marrakech. Selon un communiqué
publié par les «oomités de lutte
contre la répression au Maroc»,
l'entretien a porté également sur
- l’aggravation de la répression po-
litique au Maroc ; le sort des deux
mille prisonniers politiques: les
; dont te-nembre avoisine le
lier de personnes, ainsi que sur
les atteüttes aux libertés élémen-
taires [liberté de circulation,
d'expression] qu’ont subies encore
cet été les- travailleurs Immigrés en-
trés au Maroc pour leurs vo-
letais des prisons de Marrakech, Es-
saouira et Saiî / le Monde du 9 octo-
bre).
Arrêtés Iras des émeutes de jan-
vier dernier, les condamnés avaient ’
observé en juillet et août une grève
de la faim en vue d’obtenir le statut
Osman élu président du
Parlement. - M. Ahmed Osman,
président du Rassemblement natio-
nal des indépendants (centriste), a
été élu lundi 1 5 octobre president du
Parlement marocain
COURRIER
ÉLECTRONIQUE:
TÉLÉPHONEZ
VOS LETTRES.
TEMPS MICRO
LE MAGAZINE QUI PROGRAMME VOTRE RÉUSSITE.
Sortie du n” 2 !e 12 octobre chez votre marchand de journaux,
LE CONFLIT SA HARIEN
Violents combats
dans le secteur de Zag
L’armée marocaine a tué
176 maquisards du Front Polisaria
au cours dé violents combats
engagés samedi 13 octobre près de
Zag, dans le nord du Sahara occi-
dental, rapporte ce mardi l'agence
marocaine MAP-
■
Selon l'agence, les maquisards
sahraouis ont lancé à l’aube one
attaque contre les lignes de défense
chérifiennes. Les pertes ma ro caines
se soit élevées à 37 morts,
- De violents combats . particuliè-
rement intenses, ont donné lieu sou-
vent à des corps-à-corps ... Les forcer
armées royales ont aussitôt acculé
les groupements ennemis A battre en
retraite, abandonnant sur le tanin
un nombre élevé de morts et de
Messés, ainsi qu’un matériel nom-
breux et divers ». écrit MAP.
Pour sa part, dans un communi-
qué publié à Alger, te. «ministère
sahraoui r de l'information » avait
■annoncé, i le début de * l'offensive
Çrand Maghreb » et assurait avoir
«Jtpesü quatre points d’appui des
forces armées, royales data la cein-
ture entre Khachbyine et Z’ Mou!
Niran. au sud-est.de Zag ». Le Foti-
sario affirme, ce mardi avoir « mis
hors de combat 29b soldats maro-
cains, dont 75 tués ».
L’annonce de cette nouvelle
offensive intervient après une rela-
tive accalmie de près' de deux ans»
marquée par des opérations de har-
cèlement et quelques violents accro-
chages tendant à retarda la prolon-
gation du « mur » en direction
d’Amgala, an début de cette année.
Elle survient ««« un mob ayant . te
vingtième sommet de Î’ÔUA à
Addis-Abebo. -~‘{AFP.) . v
' * .
1
•• 9 t -
g ~ y*-
-
u ■! ; ■ fi/ ‘
ff a*
j « /
- y rtK *-*
ASIE
Afghanistan : les résistants de l'an V
Soja
tu
de
la
tète,
tedarîqaes de
II. — L'influence de l'Iran
par OLIVIER ROY (»)
par les (retapes
de gsérilla (/f Monde db
16 octobre).
■ ■
’t
Le HezandjeL partie centrale de
rAfgbanîstan peuplée de chiites (15
i 20 % de b population totale), esc
resté eo dehors de la goenre. depuis
que le gouvernement central en a été
Chassé en 1979. li a été administré
jusqu'en- 1982 par un conseil, finira,'
rassemblant le c h argé et certains
notables, auec-ft^a tête ML-Sayyad
Bebcshti pour les affaires. politiques
et M. Sayyad .ragfaa pour les ques-
dizaines de milliers de jeunes
Hazaras .partis .travailler, en Iran.
Tout lé proWèine est de savoir s'ils
vont réussir à s'implanter dura Mo-
ment dans une
tradhkn&liste.
sur pied un véritable petit gouvenie^
meut centralisé doté d'une bureau»
Très vite le pouvoir lut. accaparé
par la caste des sayyad. de sc endants
supposés du Prophète et dont
l'influence a toujours été très, grande
au Hazaradjat. Ce groupe a manoeu-
vré habilement pour se débarrasser
de ses rivaux : en 1980, 3 s'appuie
sur les éléments radicaux et pro-
kbomemistes pour marginaliser les
arbâb, proprié ta ires fon ciers souven t
plus libéraux que le clergé ; en 1982,
c'est un renversement d'alliances; la
shunt tente d'éliminer les khomeî-
mstes eu renouant
les arbdk Le tableau se c o rs e on
peu plus quand oosaitque les inter-
médiaires entre la skura et le monde
m m m
Toujours est-îl qu'eu 1982 les
groupes khomemistes se sont mStai-
r e ment opposés 1 b'dfcwradosc les
pratiques autoritaires méconten-
taient la' paysannerie. Après deux
ans de fluctuations diverses.
Tannée 1984' an h conquête des
deux tiers du Hazaradjat par les
Jcbomcinistes seuls demeurent
Nawiir, ffcf de Jagbn, ainsi que la
bordure orientale 4u Hazaradjat
dominée par le petit mais dynazzû-
q||g llaoeVaC^ âalumî
L'arrivée des khotaeinîstes, dont
les troupes sont jeunes et éduquées,
entraîne une véritable révolution.
Disciplinés et honnêtes mais sco-
laires et dogmatiques, les kbomeë-
nistes se faiwàir dans une - révolu-
tin culturelle » h leur manière:
écoles et bibliothèques s'ouvrent
dans les bazars, et des mee tings très
politisés, oh Ton condamne aussi
bien b France et les Etats-Unis que
l'URSS, se tiennent toutes- les
Moiaiisdechoc
- An bazar de .Gbujsr, près de
Jaghori, le parti Nasr & ouvert une
bibiiotÛqne où Fon trouve un rayon
enfants (avec plus de contes et
légendes que -de propagande) et un
département femmes, ce qui- en dît
long sur révolution des mentalités.
On. rencontre souvent, dans dès vil-
lages perdus en pleine montagne, de
jetôûs mollahs de choc, récemment
formés en Iran et dont le niveau
intellectuel tranche per rapport an
conservatisme borné de leurs aînés.
On voit .aussi des Afghans qui ont
passé plusieurs années parmi les
Gardiens de la révolution eu Iran
revenir comme cadres du mouve-
ment. En, oc moment 'même, des cen-
taines de jeunes Hazaras se battent
sur le fiOBtt irakien : et 3 n'est pas
rare de voir affiché sur la mosquées
de village un appel à la commémora-
tion de la mort d'un « martyr »
tombé sur ce front lointain.
■
Le Hazaradjat a toujours prati-
qué le mimétisme envers l'Iran ; les
mêmes auberges qui affichent
aujourd'hui le portrait de Khomeiny
exhibaient celui du shah B y a dix
ans. Lé clergé chiite était formé à
Qom ott ft Kerbala en Irak; depuis
b guerre entré l'Iran et l'Irak, il est
e x c l us i vement formé â Qom. On sait
qne ce cierge est bien plus hiérar-
chisé que son équivalait sunnite;
l’esprit de corps y est très fort. La
mollahs chiites (T Afghanistan gar-
dent un contact étroit avec leurs pro-
fesseurs iraniens,: et bien des cli-
vages politiques A l'intérieur de b
communs axé bazars s'expliquent
pur les rivalités entre tes différents
mojtahed (professeurs habilités A
pratiquer l'effort d'interprétation}
iraniens, voire irakiens par disciples
dehors du Haz ara d j at. sor te fron-
tière iranienne, tes petits groupa
chûtes équivalais sont appelés Hez-
bultah, comme le groupe de Qariie
manchot A Héraz. Une autre organi-
sation hazara beaucoup plus
ancienne est le Nasr, formé surtout
d'anciens étudiants militants depuis
l’époque, du roi Zâher. SS le Nasr se
réclame du kbcmeiusme, 3 se vent
strictement afghan et refuse l’inté-
gration aux pasdarans. Des tentions
sont apparues entre le Sepah et le
Nasr, et celui-ci semble amorcer une
ouverture en direction des groupa
plus m od ér és et du Pakistan.
' L'Opposition aux k h o me inist a est
très hétérogène : on y trouve tes
débris de. b skura, la notables tra-
ditionnels et un parti qui se réclame
aussi de b révolution islamique, 1e
Harakatrc islami, qui voit sa cote
monter (A ne pas confondra avec son
quasi-homonyme sunnite, le
Harakat-6 enqelâb e islami). Dirigé
par te plus prestigieux chef religieux
chiite afghan vivant, cheik Assef
Mdhseaï, ancien dfcdpte de Tayatol-
bh Khuy, te Harakat-é islam! est le
seul parti chiite â ne pas être exclu-
sivement hazara (son chef est pach-
toone). D recrute aussi bien dans tes
minorités chiites urbaines que dans
1e pourtour du Hazaradjat, où 3 est
bien implanté. C’est, depuis deux
ans, le real parti chiite A se battre
réellement contre tes Soviétiques. Il
collabore étroitement avec le
Jamiat, dont b structure et le recru-
tement sont .similaires côté sunnite.
Pas de confro n ta tio n
avec l'URSS
Y a-t-il une politique irametme
cohérente par rapport A l’Afghanis-
tan, et quels sont tes risqua de
confrontation entre tes éléments tes
plus pip-iraniens et tes Soviétiques ?
L’ntipficattofl de Tfran aux côtés de
b résistance afghane est de plus en
plus grande: les armes sont déser-
te paysannerie reste
Tidéotogie, mais tes
recrutent aisément
A
s
les
. Mais, même A l'intérieur de b
mouvance kbomeiniste, 3 y a des
dissensions évidentes, qui semblent
refléter tes. luttes de tendances en
Iras. L’organisation b plus puis-
sante, et b plus récen t e, est te
Sepah-é pasdarans, formé sur te
modèle des Gardiens de b révolu-
tion, dont die a pris le nom : elle est
intégr ée de fait A l'organisation ira-
nienne. Arma et entraînement sont
fournis par l'Iran, et Faction est
di recte me nt supervisée par f état-
major des pasdarans iraniens. En
DES OUTILS
POUR ORGANISER
VOS IDÉES.
TEMPS MICRO
LE MAGAZINE QUI PROGRAMME VOTRE RÉUSSITE.
Sortie du n 6 2 le 12 octobre chez votre marchand de journaux
ritoïre iranten,-et tes groupa chiites
reç o ive nt directement des livraisons
d'armes légères. D'autre part, on
constate un raidissement de l'Iran
par rapport A l’URSS, dont la
presse, depuis un an et demi,
dénonce avec virulence la « ingé-
rences » ‘ iraniennes sur b frontière
afghane ; l'imam Khomeiny est
ouvertement critiqué par b presse
deXabooL
Cependant, b question afghane
reste secondaire, pour tes Iraniens,
par rapport an conflit avec l’Irak, et
il n'est pas question de s’investir
dans mot confrontation même indi-
recte avec nJnioD soviétique. Ce qui
intéresse T Iran, c’est surtout le
contrôle des minorités A
l'extérieur du pays. Tout se passe
comme ' si tes dirigeants de b révolu-
tion islamique considéraient que
cette- révolution s'adresse a priorité
aux chutes, qui sont l'objet essentiel
de leur propagande. Cette iranisa-
tion de b minorité chiite passe donc
par une « révolution » qui n’est pas
seulement idéologique 3 est & b
mode, chez tes militants hazaras.
d'adopter l'accent et b tenue ira-
niens (treillis et barbe de quelques
jours).
(*) Chercheur an CNRS.
A court terme, cette volonté de
privilégier b révolution interne par
rapport A b lutte contre tes envahis-
seurs dresse tes khomewistes contre
b plupart da partis de b résistance,
tant chiites que sunnites.
L'influence iranienne contribue
ainsi, pour 1e moment, A brouiller tes
Mais dans 1e long terme, la
choses sont moins évidentes. Quelles
que soient tes ambiguïtés du mouve-
ment kbomeiniste,. 3 a deux atouts
par rapport i l'ancienne direction de
b skura : 3 offre une idéologie et 3
dispose de cadres. Le dynamisme du
mouvement est un obstacle A bstra-
s ■
tégie soviétique, qui mise sur la las-
situde de la population et sa dépoliti-
sation. L'inquiétude da Soviétiques
se marque par b virulence récente
de leurs atta q ua contre tes groupes
prokhomeinistes. même si A court
terme ils profitât de b paralysie du
Hazaradjat. Si Texpansibn des mou-
vements radicaux se confirme et si
-l'Iran parvient A en garder 1e
contrôle, 3 lai faudra faire un choix.
Ou bien une sorte de république
autonome chiite se crée dans te
Hazaradjat et établit un modus
vivendi usée 1e régime de Kaboul, ou
bien l’Iran va se trouver de plus en
plus impliqué dans 1e conflit afghan,
ce qui ne manquera pas de modifier
le rapport de força en faveur de b
résistance '(et a faveur da chiita A
l’intérieur de b résistance).
De toute façon, 3 est inévitable
que Tlran entre tôt ou tard dans te
jeu,' ne serait-ce que par nécessité
géopolitique, donc indépendamment
da questions d'idéologie, même si
ce changement est conditionné par
b fin du conflit avec l’Irak et par
des modifications dans tes sphères
(Erigeantes. Le Pakistan, 'qui se sent
très isolé, n’est d'ailleurs nullement
hostile. A. ce retour de Tlran sûr b
scène, qui briserait ainsi 1e face-
A4ace.de plus a plus tendu entre
lmmême et l'URSS, appuyée par
l'Inde. Le paradoxe est donc que, au
moment où 1e principal soutien de b
résistance, 1e Pakistan, se pose
ouvertement b quation d'un règle-
ment politique, un autre protago-
niste se profile A l'horizon, autre-
ment plus redoutable pour la
Soviétiques. Le risque est que b
résistance soit exsangue lorsque
l'Iran se décidera A b soutenir plus
ouvertement.
FIN
LE MONDE — Mercredi 17 octobre 1984 — Page 7
Conditions spéciales
SALON DE L’AUTO
Offre valable jusqu 'au 31 octobre
mwwmmsn
M. GÉRARD 3216021
2 27 , bd, Anatole -France ST-DENIS Métro : Mairie de St- Ou en
COPIES COULEURS PROFESSIONNELLES
sur papier llford Cibachrome ou sur film
ETRAVE 38, AV. DAUMESNIL PARIS 12è *347.21.32
UNE BRÈCHE
DANS LA
MOROSITÉ.
Dynamiques, Performants. Créatifs.
les PrenetnpcTOrdfes
présent s au MIDEST sont A la pointe
de ta Technologie et du SasoMaf m.
VOTRE PARTENAIRE AU MDEST
«MiOilI -Bote
0U-SiOO9MM«CVCtDfX w.(*)Mix*.cn
nu»
M,
□ cttfMtft) MGE5V 64
□ mmpicm{O0ucatQ , _
port compta) wmtâ ù pair ou 1/10/At
□ DCflStClJrMiJClen 201 SNCF
Z cortoO) otofftofton grorutoO)
G poaranvnKOM
M réduction AMtTftt
Z docunwnfaton MQ£ST 65
(WH6. 2£ eu 29 ncNtmoie 65)
f
Pendant l'hiver 84/85, la S.l
met en service des trains* (de nuit de
jour), spécialement étudiés pour faci-
liter vôtre voyage en famille. Par
exemple, les trains familles de jour
circulent sur 1 2 relations* aller-retour :
De Paris vers Brest Brive, Hendaye,
La Rochelle, Nantes, Port-Bou, Quim-
per et vice versa; au départ de Bor-
deaux vers Lyon et Marseille et vice
versa; au départ de Hendaye vers
Nice et vice versa et de Nantes vers
Nice et vice yersa. Bs comportent les
aménagements suivants :
— coin nurserie avec table à langer;
— prise chauffe-biberons;
— pour les plus grands, la voiture
«espace enfants». Le tout entière-
ment gratuit
Vous y trouverez aussi un service de
restauration adapté aux besoins des
enfants, et la possibilité de réserver,
moyennant un forfait modique, un
compartiment pour toute votre fa-
mille, Vos enfants de moins de 4 ans,
grâce au tarif «bambin» (réduction
de 75% sur le prix du billet adulte),
bénéficient d'une place à part en-
tière.
Renseignez-vous dans les gares et
agences de voyages.
LE TRAIN. DU BON TEMPS A BON PRIX.
CWMWf
, -
-• / ,
\
■ -w ■ ■
. 1
HAVAS CONSUL
J
D
Pi
le
os
ai
ci
si
le
d.
d>
C
S
la
si
n
à
P
a:
a
el
n
sr
n*
d
D
r
u
SI
d
S
P
fi
P
d
o
U
G
r
d
p
k
(
d
k
d
r
c
ii
a
d
I
I'
- - . fm. — - - ^
Page 8 — LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •
LES TRAVAUX DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
l-L-
L'ouverture de Se discussion budgétaire
La fenwâoa da projet de loi de finances
pour 1985 denit commencer nsnfi 16 octobre
à 16 heures à r Assemblée nationale. Le débat
b udgétaire sera l'occasion, pour les députés
c ommunis t es qtd jugent ce projet de b mjgrt
« marnais », de concrétiser par un vote la
situation nouvelle dans laquelle Üs se sont
M. Parfait Jans, dépoté communiste des
Hants-de-Seiiie et membre de la coomsdH
des finances de P Assemblée nationale, a déjà
fiât savoir (le Monde daté 14-15 octobre) qne
le groupe communiste s’abs tiendra it nraisem-
Mahtemert lors de la première lecture et ne
dëtennmerah sa position définitive qu’à la fia
des navettes parlementaires. Les dépotés
ne sont pas les seuls parlemen-
tâmes de gauche à manifester quelque réti-
cence à l'égard de ce projet de budget.
Si au sein dagrmpe parlementaire aoria-
fiste le projet n’est pas global e m en t contesté
(une fols réglée la q ue s t ion du prélèvement de
3 milliards de francs sur les « rances de FEtat
aux collectivités locales), le président de la
coanêssM» des fmanres de P As sembl ée,
M. Christian Goux, tant comme le CERES,
notamment par la voix de M. Jean-Pari Plan-
cton, dépoté de Paris et membre de fat comtefe-
shm des finances, réfute la logique de la baisse
tare), se prononoe pour mee firritation du défiât
budgétaire à 140 ndffianb de francs (en francs
courants), et ce pw cinq ans, M- Plancton»
l'entretien qnH nous n accordé, préconise
sup plé m e n t de déficit bndgé-
de relance des
En revanche, alors que M. Corne, dans un
entretien avec le Pont (numéro du 15-21 octo-
M. Plancton, qn£ «mit déjà constaté, Ion
des journées par lemen taires du PS {le Monde
du 29 septembre), que ce projet de budget
représente une «panse» dans la fade des
socâftstw pou la jnstke sociale, émet ici des
réserves sur r efficacité prop re m e n t économi-
que dn projet de budget.
J.-L. A.
M. Planchou (PS) : il faut accroître le déficit du budget
pour soutenir l'investissement
La réforme du droit des f milites
L’Assemblée nationale, lundi 15
octobre, a adapté en deuxième lec-
ture les projets de loi, en provenance
du Sénat, relatifs au redressement et
à la liquidation judiciaire des entre-
prises et aux administrateurs judi-
ciaires, manda taires-Bquidateun et
experts en diagnostic d’ entr epri se
(Je Monde des 7, 8-9, II, 12,
13avrflet7,8, 10-11, 14juis).
Ces deux projets r eprésentent le
deuxième et le tromènie volet de h
r éfo rm e du droit des faillites enga-
gée par M. Robert Baxfinter, minis-
tre de la justice; Dans les deux cas,
socialistes et communistes ont voté
pour, l’ o ppo si t io n, représentée pen-
dant tous les débats par une seul dé-
puté, M. Serge Charles (RPR,
Nord), choisissant l'abstention.
• Le projet de budget pour
1985 est présenté par M. Chris-
tian Pierret, rapporteur général.
comme inspiré avant tout par un
i’ejfica,
souci d’efficacité économique.
Quel est votre sentiment à ce
propos ?
- Globalement, je crains que
l'effet récessif, dû à la réduction des
dépenses, soit plus fort que la dyna-
mique de consommation qui devrait,
normalement, résulter de la diminu-
tion des charges.
» A priori les ménages les plus
thésaurisèrent une part des dis-
ponibilités qui ne leur seront ras
prélevées et les entreprises cherche-
ront, en cette période de basse
conjoncture, à conforter leur trésore-
rie. Au surplus il ne faut pas sous-
estimer le risque pervers d’une
relance d’importations de produits
de haut de gamme.
» Fondamentalement, ce sont les
financements des activités d’avenir
méats financiers publics concernant,
par exemple, la filière
électronique
ou k plan productique prennent du
retard. Celles Q y aura en 1984 un
sursaut encourageant de l’investisse-
ment industriel, et ce en bonne par-
tie grâce à l'effort réalis^par le sec-
teur public concurrentiel. Mais U
faudrait faire plus pour compenser
d’ici à la fin de la décennie le désin-
vestissement qui s’est creusé de
1973 â 1982.
» Bref, il faudrait que ce budget
suscite une impulsion spécifique;
- Sous quelle forme?
— il n'y a qu'une solution. Moins
réduire les dépenses que les recettes
et consacrer cette marge de manœu-
vre à financer r investissement pro-
ductif dans les branches prioritaires.
Au vu des objectifs à atteindre, c’est
budeétt
un effort budgétaire d'un ordre de
grandeur de 15 milliards de francs
environ qui serait nécessaire pour
allouer des dotations nouvelles aux
entreprises nationalisées dans les
secteurs d'avenir, accroître les aides
et les crédits industriels bonifiés qui
stagnent, notamment au profit de
plans sectoriels comme la producti-
que, la machine-outil, et conforter
egalement les capacités du Fonds
industriel de modernisation.
» L’économie française est
aujourd'hui enfermée dans un
régime de croissance ralentie, infé-
rieure pour les années à venir à celle
de ses principaux partenaires. Ce
qui ne lui permettra pas de surmon-
• Le groupe dé la Gauche démo-
cratique réadmet les sénateurs
MRG. - Les douze sénateurs radi-
caux de gauche rat rejoint le groupe
de la Gauche démocratique que pré-
side M. Jacques Pelletier et qu'ils
avaient quitté, en mai dernier, pour
constituer celui du Rassemblement
démocratique, en vue de soutenir
aux élections européennes la liste
ERE conduite par MM. Stirn, La-
kndc et Doubin. Le Rassemblement
démocratique avait disparu au dé-
but du mois (le Monde du 5 octo-
bre) du fait du départ de l'un de ses
quinze membres (chiffre minimum
pour créer un groupe au Sénat).
M. Pierre Jeambrun (UDF-RAÛ,
Jura).
Transfuges du groupe socialiste
au Rassemblement démocratique;
M. Marc Plantegenest (Saint-
Pierre-et-Miquelon) s'est de nou-
veau apparenté au PS, tandis que
M. Gilbert Baumet, président du
conseil général du Gard figure
parmi les non-inscrits.
• Les rapatriés et l'Algérie. -
M. Jacques Roseau, porte-parole du
RECOURS, reçu à PElysée par la
conseillère du président de la Répu-
blique chargée des questions de
rapatriés, a souligné, avant le voyage
que doit faire M. Mitterrand à
Alger, • la situation angoissante
des Français d'Algérie bloqués sur
leur terre natale
A propos du trentième anniver-
saire du début de la guerre d’Algé-
rie, le 1* novembre, il a souhaité que
* la sensibilité des Français d’Algé-
rie ne soit pas heurtée par des com-
mémorations tendancieuses ou
maladroites ».
r
ter son handicap de compétitivité
globale, à moins que l'effort d'inves-
tissement soit intensifié. Et seule la
politique budgétaire peut assurer et
orienter rapidement cet effort è par-
tir d’un supplément de déficit.
• Dans l’état actuel des choses, Q
y a an déficit budgétaire subi, qui
s’alourdit présentement à cause des
mauvaises rentré e s fiscales dues au
faible niveau d'activité. C'est l'illus-
tration du cercle vicieux qu'il faut
justement rompre, non par de nou-
velles économies budgétaires qui
contribueraient à accentuer l’effet
- On peut financer ce supplé-
ment de déficit sans alourdir pave-
ment la dette politique en plaçant
auprès des banques qui ont des
capacités d'emplois actuellement
disponibles desoons du Trésor an
taux de (Inflation. En contrepartie,
les banques se verraient accorder
une sortie conditionnelle et sélective
de l'encadrement et pourraient pro-
fiter de l'instauration progressive
d’un système de réserves obtiga-
remunérées.
de notre tissu productif, pourtant si
nécessaires è sa modernisation. U est
significatif è ce propos qu’avec la
croissance, cette année, de l’investis-
sement industriel s’éloigne la père*
pective d'un rétablissement rapide
de la commerciale. C’est
sum doute 1e prix à payer pour un
développement ultérieur plus auto-
nome.»
M. Charles s’est demandé, â
propos du texte sur le redressement
et la liq ui d a ti on des entrepri ses, si ce
projet « conçu dans l’euphorie de
rétat de g/rôce [et en partant] les
stigmates („), dentier de ta grande
vague de réformes socialistes, m de-
vrait pas faire lui aussi l’objet d'une
certaine autocritique ». ML Charles
a donc demandé à M. Badinter (Tac-
cepter «de le remettre à l’étude.
miques.
- Le CERES n'a certes
jamais accordé de valeur écono-
mique à la norme d'un déficit
budgétaire égal, au plus, à 3 %
du PIB. Mais la France peut-elle
vraiment prendre le risque d’un
déficit budgétaire accru, avec les
conséquences que ce/a suppose,
notamment sur le poids de la
dette publique ?
• n y a, en outre, une marge
financière, limitée mais réelle, que
l'on pourrait sensiblement accroître
sans aggraver la dette publique, ça
act ualisant et en réévaluant les dis-
positions de la lot Giscard de 1973
sur les avances de la Banque de
France au Trésor qui sont nuDes
aujourd'hui.
» Quant aux effets sur le com-
merce extérieur, U est vrai que tout
effort d'investissement industriel se
traduit par des importations accrues
de biens d'équipement profession-
nels. Ce sont les manions manquants
WALL STREET
SUR ECRAN.
TEMPS MICRO
LE MAGAZINE QUI PROGRAMME VOTRE RÉUSSITE.
Sortie du n c 2 le 12 octobre chez votre marchand de journaux
r
\ .....
éventuellement utile retirant provi-
soirement de rendre du Jour, afin
d’en revoir l'équilibré général *.
M. Badinter « répondu : « Ce -texte,
doit (~.) connaître réprouve de la
réalité pour pouvoir être reconsi-
déré et il ne saurait être question de
le retirer. Les milieux économiques
attendent que soit enfin, remplacée
la législation obsolète, làùêe en. ri-
gueur par l'ancienne majorité.
Auparavant, ML Gérard Gouzes
(PS, Lot-et-Garonne), rapporteur
du pro je t pour la conifflMSifm des
tais, avait souligné que le texte « n'a
pas vu son économie générale modb-
fiée par le Sénat », et avait invité
l'Assemblée à adopter, dans, le texte
de la Haute Assemblée, plus d'une
les , deux Assemblées m'avaient pas
des dés ac co r ds fondamentaux »,
En revanche»! la. plupart des modxS-
cafiom de fond introduites par le Sé-
nat. rat été écartées. Les députés
ont, notamment, rétabli Pautomati-
cité de la procédure simplifiée pour
les e n tr e p ri ses de moins de 50 sala-
riés.
Le second texte, qui s up p ri me la
profession de syndic, a, lui aussi» été
rétabli, pour l'essentiel dans les dis-
positions votées par les députés en
première lecture. . .
L’Assemblée a enfin adopté, es
première lecture,- l'opposition
s'étant pas représentée dans l'hémi-
cycle au ma rn ent du vote, un projet
de loi (modifiant l'ordonnance xe 58-
1352 du 27 dé ce mbre 1958) sur la
domiciliation des entreprises. Ce
pro j et a pour but d'alléger tes obli-
gations de domicOiatioa auxquelles
sont soumises tes entreprises nound-
Iraient créées. ...
U CINQUANTENAIRE V
DE LA MORT DE POINCARÉ
CÉLÉBRÉ PAR
M. GISCARD D'ESTAHG
M. Valéry Giscard <f Est&ing,
député UDF du.Puy-de-Dômo, a
participé, lundi 15 octobre, à un
m dîner choucroute <* offert par la
fédération: de la Meuse, du Parti
républicain à Sampigny, oh Ray-
mond Poincaré est mort il y. a cin-
quante ans.
- L’ancien chef de l'Etat a retracé
la car ri ère de celui qui, né h Bar-
te-Duc en 1860, fut président de la
République de 1913 . à 1920, puis
sénateur et plusieurs fois président
du conseil entre 1922 et 1929.
D a ajouté : « Comme Raymond
Poincaré, j'ai été président de fa
République. Comme fui, je reviens â
l’assemblée parlementaire dont
fêtais issu. L'analogie peut-elle
aller phu loin?
» Laissons IA ces jeux qui igno-
rent le boulevers em e nt des époques
.et le profond changement des Insti-
tutions :■ L’important, aujourd'hui,
ce ne sont pas les personnes mais les
problèmes à résoudre
> L'obsession de l'élection
dehtielte pervertit le débat politique
en le centrant sur âeytdnes compéti-
tions de personnes, alors que des
problèmes aussi obsédants que le
chômage et l'appauvrissement delà
France frappent quotidiennement à
notre porte. Assez de questions de
personnes, place enfin, aux idées et
eux solutions. »
Le nouveau député, a continué :
* La création de nouveaux emplois
n’aura lieu que ri notre machine
économique redémarre. Pour celai
l’union doit se faire autour de la
volonté de redressement. Sans un
rassemblement de toute l'opposi-
tion, il sera Impossible de faire face
aux échéances, de gouverner et de
redresser le pays. »
Selon. M. Giscard d’ Es tain g.
l'option à proposer, aux Français
xlibéraliSi
est celle d'un libéralisme-clair et net
adapté aux réalités économiques et
humaines des temps modernes»,
• Urçlofi et libéralisme, sont donc,
pour l’ancien président, • les dés du
choix à venir des Français.»
Traduction
du texte inséré
ci-dessous:
/ 1 - .
^ r- *
c La dame de fer
est-elle à l’abri
des bombes
. ■ * ■
m e- T - y- r «
ri.
jouira
diction*
cm I
i
y !rl ' _ - '.u'mf- »
•■*-»*.* !
«s' J ; . ,. v . -K— 1
~ ,: V -- ■■■«•» ■* i
gn v ... ■ f : îf* m •
a v
■ , L_« - . . . .
\ -, ■ ; r 2 -
* ! ^ .•,!« fjM
• «I
~ „ - r p
***** -
ff- ... -■»
s-
SC’*"' , . :j ‘ c m e rzxn
; ... s: -r'» ***
_ _ ■ ■<*
.■-f I"* _ ■ "*■ -
..ta JJ ,
« "^ T ^ '
v- . ■ _
» '^ l -
-T C
m
{
-tsfjv an î
&
T
f
- M fm ■
mt rat i
ï&S*'-'’ 1
:<<* » -■
# -
s f *rr* - -
z m jr* ■' 9 ■
-TJ
-jn 'l?-
T'-"
''
g 3P '
SlttL’C' r’
vjïuî -O ./•
-
a 'T-KU' V ■
2dj ^ ir -iT* -
3 z y.'.'Z 1 * *-.•» — ‘r-
i.
v :
.ti («nridpi
*
AMHPâM
s ;j tte
«
1
■r o'emm
; r i
L
•
tes M Ttei
i e-.‘ •r=34
J
■
J fTnTTI^fKt
- tt-
1
V
n
%
f
\
MbUtaXRtau
. J l« ^
m
C
u _ y
rr **
, „
h
%
Vf#
i
h
l
érer rè «m
1
t
s. î-u ac*
i
. -r r
a
■ -r -
V
üWj itikt i
7 M
"■ A If
è *
f.
».
•«
c
r-
C
1 ^
- V
4
— — »
sm
3L» te
- ' 7
ji,f. :c..
’SdTprt .«
7CK "V2“ zr-. i.- -,
. S p cr: ' T-ï r- ••
5 ^ i : .r zt
te *î ■-
c îert ‘“"j - ||
ier a - . ...
" r ■ ta r . a
-aav .. ■ ,
-«r.r ï
^ JM- - > f
4 '^Pirer. ^ r . „ .. !
“ _rv 7 r .
^ 3 a;
m
I»
fis
paies V. L
f
at TtedHiw
-KeciivA' -\ .
^ W m
’■'*** î .3
i %î
** Wi"
lI
r;-*îit , î
‘-L
ure te g*
ayUMKV 1
AMb ptetet
rew ir t
r..'.';
, • - - * * r; u n
1^'- * 1 r
1
‘ .iffl
•r.. ut
“■ • d J ,
■ J r n + a r ,m A
**4 2^. ’ a,. t
m
- '■
.4 3 \ r - MV rr-. .
* t’i» •*,
^ J ^dCr. . - .
- flhi
1 ^ -•
V L-
Ut soc
«CM
S
! =*
'te ’ ’ï ■«» .
S'1* „ - ^ ■ ■■
^ tM
f*
i-rt rw
1K tÿtii
S* m
a ■*. _ . . #— ■ ■ — . .
V - f G»îo . __ ' ■ * rià
Or i . ’*■ ’J-" i
. " ■ *'
: *
M *re-
-ÔMtiU
»-
\ Z
S** Tl r i ria;
^4
•-'ta ■ 4
V
un
c;.'-
j ■ ^ - ~-
I . A ta.
■> -J - :* ***•
V,. 9n >r:
• '-f* «b
k
(
■
c-fî. J
’ :T i r*.
w
a
l
-n
i
**L'’***> &
» • A
: • Vfjno,
>
L'
T
f:
V
f
k
»
pj .
' • v ■ -, J
i
Ate mwwüt
«i -lurent
L
I
;v e .^r m xü
^ -S#
1
n
«
M
?
W
M Lim
l
à
»-“T tf* JW
|
- -
t
i
Wl flfitl'IlT
?
• j
-'■.■.rsrr
V
«
«
^ *****
"’pH r-
.. , *
«vk. te iins
V a
m
’ S ° F
LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 9
K *
*■> »
LE DÉBAT AU SEIN DE LA GAUCHE
yaà
Contradictions
De queflss perspectives de
pouvoir cSspose te Parti commu-
niste ? R n'en a (Rus depuis qu'l
a quitté (e gouvernement,
estime M. Lionel Jospin. La
direction du PCF veut c battra la
droit e#, mais refuse de gouver-
ner à gauche parce' qu'elle
affirme que les soda&stas ont
trahi, te constat du premier
secrétaire du Parti socteSsta est
fort ennuyeux pour une forma-
tion politique qui s'inscrit tco-
jours dans la Bgne de conquêt e
du pouvoir par des voies démo-
SUR EUROPE 1
Il en tire etgourd'hid une
conclusion, la même qu'en
1977 lorsque avaient été rom-
pues les négociations sur
l'a ctual i sa tion du programme
commun : le PCF, par son com-
portement, prend le risque de
la is ser le champ Ebre au seul
autre choix possible, la cfeoitB.
Il est difficile, dans ces condi-
tions, dV exorciser ta peur de
l'échec », entreprise dans
laquelle M. Jospin s'est enga-
gea le week-end damier lors
d'un séminaire qui pétrissait tes
premiers secrétaires fédéraux de
son parti. Il ne faut pas t poser
de façon dramatique te pro-
blème de 1986 », drt-iL Ce
souci répond apparemment à
celui exprtané par te président de
la République, qui traits, w un
mode plaisant, d’un « autre scé-
nario possède a et qui envisage,
sans se démonter, que r alter-
nance réussie en 1981 puisse se
reproduire, en sens inverse, à la
prochabie occ a sion. La socte-
Itemat, remarque M. Jospai est
une a perspective historique».
De cela, ta direction du PCF est
bien d’accord, même s'il ne
s'agit pas du même soctafisme
et même si, au .dre de Mr B ta r-
man, eHe ne s'inscrit pas dans
une e logique de l'échec ».
C'est bien 1 a première fois
depuis le début data V* Républi-
que qu'un pouvoir et ceux qui te
soutiennent dédramatisant tas
échéances nation ales auxquelles
ils devront faire face. Cette
technique nouveda méritera .
d'être p ublique ment exp li q uée.
faute de quoi efls risque de pro-
voquer des effets démobîBsa-
teurs dont les socialistes, à
l'évidence, n'ont pas besoin.
D'autant qu'elle est an appa-
rence oontradctoire avec tout te
mal que M. Jospin pense de la
droite et de ses chefs de file.
Ces derniers sont, selon lié,
engagés sur une pente qui tes
conduit à abandonner leurs
perspectives d’action telles
qu'elles ont été inscrites dans
l'histoire à la L&ératîon. La-
droite, affame M. Jospin, gér ai t
à droite des s t r uc turas héritées
de la gauche — planification,
secteur pub&c. Sécurité sociale
— sous la direction d'un
homme, te général de Gaude,
e qui a été i la tête d'un mouve-
ment progressiste*. La droite,
selon lui, revient à ses rvraiss
valeurs*. Celles cqur se sont
épanouies sous le pétakésme et
dans la collaboration».
L'analyse n'est pas nouveda.
Sla avait été développée lors
d'une réunion du bureau exécutif
du PS, en janvier 1983, et, à ta
même époque, M. Pâté Quilès
affirmait que le programme éco-
nomique et social du RPR,
ramené des Etats-Unis dans tes
bagages de M. Chirac, est sis
plus à droite jamais élaboré
depuis Vichy ».
Cela rappelle l'époque où
M. Jacques Chirac divisait te
monde politique français en
e vichystes * et etéststants», et
classait M. Giscard d'Estaîng
dans te première catégorie. Le
evk h ysme», pou* hé, c'était la
soumission. Pour la gauche,
c'est aussi 1 a revanche de te
droite sur tes r désordres* du
Comparer un comportement
po&tique actuel à cehë du maré-
chal Pétain, c'est une fameuse
injure, une cto celles qur limitent
le débat politique, te crispent
otitrandèrament et sont_ por-
teuses de contradictions. Fsut- 3
vraiment dé dra ma tis er 1986 si
la France court te risque d'être
dominée par les cwfcurs» de ta
e collaboration»?
JEAN-YVES LHOMEAU.
M. Rterman dénonce b « concentration (tes pourras
au plus haut niveau de l'Etat»
« M. Barre est un élément de désordre »
affirme M. Jospin
M. Lionel Jospin, premier secrô- qui est en train de se passer sous nos à-dire sur tes fondements mêmes dt
Imité de rémission de Jean-
Pierre KUrwhhach, «Découverte»,
sur Europe 1, te lundi 15 octobre,
M. Chartes Fîtennan, membre ds
secrétariat du comité central do
a confirmé qu’il avait eu, eu 1983,
riute&tioo de quitter te gouverne-
ment. M. Fïtermau a précisé que
avec la prép arati on dn budget pour
1984, et que, finalement, te « dis-
cussion » avec le pramer ministre et
avec le président de 1a République
avait « permis d’aboutir à une solu-
tion acceptable».
M. Fîtennan a exprimé sa solida-
rité avec ceux dont les espoirs ont
été déçus depuis 1981. •Moi. per»
somelhmem. je n’ai pas été déçu :
je n’avais aucune illusion», aU-il
dit M. Fîtennan a souligné la • con-
centration des pouvoirs au plus
haut niveau de l’Etat » sons 1a
V* République. « Le président de la
République, a-t-il dit, est amené à
décider d'un nombre incalculable de
dunes (— ) de presque tout; le pre-
mier ministre ne décide que de ce
que le président de la République
hd déligue (~) ; les ministres, sauf
peut-être celui de l’économie et des
finança (—), ne jouent pas un ride
politique suffisant. Quant au Parle-
ment, ses pouvoirs sont presque
réduits à rien du tout ; cela relève
du faux semblant » .
Selon M. Fîtennan, « une des rai-
sons de l’échec qu’on peut constater
(_) est que l’on ne peut pas s’atta-
quer à des difficultés aussi grandes,
mettre en œuvre les réformes pro-
fondes qui sont nécessaires si on ne
fat pas appel aux gens (—), si an
ne mobilise pas les forces lèves de ce
pays ». •Or, a-t-il ajouté, il faut
bien constater que les institutions ne
vont pas dans ce sens et que la pratir
que institutionnelle n^y] va pas non
plus. » L’ancien ministre s’est
décl ar é d’accord avec « Vidée d’une
sorte de président arbitre », qui
■ laisserait au gou v erne men t le soin
de gouverner ». • Il faut une démo-
cratisation des institutions ». a dû
« La majorité? Pas (Hüstoirts : à
partir du moment où nous n'avons
aucune responsabilité dans la direc-
tion, la gestion des affaires de ce
pays, nous ne sommes pas dans la
majorité ». a affirmé ML Fherman.
H a ajouté : « Cette politique est
mauvaise, et la France perdra avec
cette politique. Le courage (~)
c’était de s’attaquer aux privilèges
f._j qui fout la crise actuelle f-j.
Réuni s en sém inaire
LES SOCIALISTES VEULENT
«CASSER LA LOGIQUE
DE L'ÉCHEC »
dn PS se sont réunis en séminaire &
huis dos dans 1a région parisienne,
dn vendredi 12 octobre au dimanche
14 octobre.
M. Bertrand DetenaS, membre dn
secrétariat national du PS, chargé
des fédérations, qui rendait compte
des travaux de ce séminaire lundi
25 octobre, a indiqué qu’au entra de
cette réunion « sans précédent », les
socialistes ont « recherché les
moyens <V améliorer V efficacité du
PS, et probablement aussi de le mo-
derniser». Ce sémi n aire a permis
aux socialistes de • casser une es-
pèce de logjque de V échec ». Selon
M. Delanoë, ■ Ü y en avait besoin ».
M. Lionel Jospin, premier secré-
taire du PS, a ouvert les travaux en
proposant une réflexion amour de'
six questions : les élections de 1986 ;
l'identité dn PS est-elle aujourd'hui
en canse? Quel type de rapports
avec te gouvernement d’ici à 1 9S6 ?
Comment rassembler Popnaon pour
gagner? Comment rassembler les
militants ? Qu’attendre de h direc-
tion du PS ?
M. Delanoë a admis que tes mïlî-
tsnts socialistes las de « prendre des
coups dans la gueule », ont parfois
la tentation de se taire.
LA RÉVOLUTION INFORMATIQUE
Nous étions prêts à le faire. C’est
parce qu'on n’a pas vendu le faire
qu’U [nous] a fallu partir. »
• La victoire de l’opposition? On
verra en 1986. (ht n’y est pas », a dit
M. Fîtennan. H a précisé : « Nous
ne nous situons pas dans une pers-
a affirmé qu’« Il n’y a pas de que-
relle d’hommes » an son dn PCF. Il
a ajouté : « Accuser Georges Mar»
chais des difficultés que le Parti
cornait actuellement, ce serait vrai-
ment un peu facile. » Après avoir
souligné les « grandes qualités » de
M. Marchais, M. Fiterman a
affirmé que te secrétaire général
dn PCF « est aussi un novateur :
c’est lui qui a dirigé toutes les évo-
lutions de la politique du Parti
depuis dix ans».
bre, lors de l’émission de Franco-
Inter « Face an publie », a déclaré, à
propos de M. Raymond Barre :
> M. Barre est un élément de trou-
ble et de désordre dans la vie politi-
que française C’est un homme qui
aime apparaître comme un modéré,
comme un homme d'ordre, et ce
n’est pas la réalité de sa position.
(...) Ce n’est pas un konune au-
dessus des partis, puisque, actuelle-
ment, ses partisans sont engagés
dans une bataille furieuse pour ten-
ter de contrôler l’UDF. (...) C’est
un homme qui veut créer un peu
d'instabilité dans le système politi-
que français. •
M. Jospin, qui a affirmé que ■ la
plus grande transformation de la
France actuellement • n’est pas la
transformation de te gauche mais
celle de la droite, a expliqué :
« Depuis 1958. la droite au pou-
voir a géré à droite une France faite
par la gauche. Cette France a été
txans *' dans les années 1944-1946, lorsque'
yeux, (—) c’est que la droite est en
train d'ajfirmer qu’elle veut gérer à
droite une France de droite, une
France fondée sur ses principes
(.-.). Tout ce qu’écrit la droite
actuellement sur la remise en cause
de l’Etat, de soit rôle dans l’écono-
mie, sur la remise en cause des
valeurs d’égalité et de solidarité
pour prôner le libéralisme et l’indi-
vidualisme à tout crin, tout ce
qu’elle dit sur l’école, la remise en
cause de l’école publique, tout cela
fait que la droite française (...) me
parait une droite régressive (-.}.
D’une certaine façon elle remonte
l’histoire à reculons. Elle retrouve
une tradition de droite qui est la
tradition de la Restauration et elle
revient, dans certains domaines, à
ce que sont les vieilles valeurs
conservatrices, notamment celles du
pêtmnisme. Et même quand il s'agit
de l’école (~). elle revient, à la
limite, avant même 1914. c'est-
à-dire sur les fondements mêmes de
la république en France. »
Le premier secrétaire du PS a
ensuite évoqué les relations de son
parti avec le PC pour affirmer : « Le
principe de la discipline républi-
caine ae l’union (...) derrière le can-
didat de la gauche le mieux placé
reste pour les dirigeants du Parti
socialiste (...) une nécessité abso-
lue. » M. Jospin a ajouté : * Nous
craignons que la seule alternative
politique que puisse présenter le
Parti communiste au monde du tra-
vail ne soit le retour de la
droite (...). Vous ne pouvez pas
avoir, vous, dirigeants du Parti
communiste, une perspective de
pouvoir qui vous soit propre, »
Enfin, à propos de la réforme
électorale, M. Jospin a indiqué : • Je
ne pense pas qu’on puisse dire que
la position du PS est la proportion-
nelle intégrale, mais c’est une pro-
portionnelle assez généralisée
On peut modifier cette position, je
suis prêt à discuter. »
• Dam ces conditions, les atta-
ques, la camp ag ne de l’adversaire
contre lui, sont liées à ces qualités
qui lui sont propres, a dit M. Fiter-
man. Un parti qui céderait à la pres-
sion qui s’exerce actuellement en ce
domaine serait un parti qui s’abais-
naus sommes sortis de la Résis-
tance. La droite a accepté ce qui a
été fait à ce moment-là ; (...) toute
une série de dispositions économi-
ques et sociales qui ont fait la
France du lendemain de 1945. La
droite a géré cette société à droite
d'une façon conservatrice, mais sans
remettre en cause cette France que
serait. Je pense que notre parti ne le j’allais dire de gauche Et elle l’a
fera pas, et que Georges Marchais fait parce que, avec ce qui s’éiail
est le mieux à même de conduire la passé dans la période intermédiaire.
nnhtimiÊ»' #v sts / /mu* c est— à— dire rsirfi 1939—1940
VOS BUDGETS 85:
42 LOGICIELS
POUR VISER JUSTE.
politique qui a été inaugurée avec
nos trois précédents congrès, et qu’il
faut développer. O est pour cela que
je ne suis pas favorable au rempla-
cement de Georges Marchais. »
et 1943, quand se sont épanouies les
valeurs traditionnelles de la droite,
sous te pétaiiüsme et aussi dans la
collaboration, il n’était pas possible
pour elle de se lier à ces valeurs. Ce
LE MAGAZINE QUI PROGRAMME VOTRE RÉUSSITE.
Sortie du n° 2 le 12 octobre chez votre marchand de journaux.
1882
1982
“RH. Darwin, est-ce par
votre grand-mère ou vo-
tre grand-père que vous
descendez d'un singe ?"
Le vendredi 29 juin 1860 plus
de 700 savants sont réunis dans
la grande salle de l'Université
d'Oxford. Ils attendent « un cer-
tain M. Darwin qui, tout en ayant
des diplômes scientifiques régu-
liers. ose tirer un trait sur tou-
tes les théories établies par les
sciences anthropologiques s.
Charles Darwin vient de publier
l’Origine dès Espèces, ouvrage
dans lequel il affirme que toutes
les espèces animales sont issues
de quatre ou cinq formes vivan-
tes primitives, ayant un seul et
unique prototype. L'homme se-
rait l'aboutissement de cette sé-
lection naturelle.
L'homme tranquille par qui
le scandale arrive.
Darwin a accumulé les preuves :
les fossiles témoignent de révo-
lution et les vivants aussi. Il
démontre que la main de l’hom-
me. le pied du cheval ou l'aile
de la chauve-souns sont bâtis
sur le même modèle et renfer-
ment les mêmes os. U arrive à
des précisions troublantes : l'Oie
possède 24 vertèbres embryon-
naires exactement comme la
queue de l'archaéoptéryx. cet
£
ri
-ri
X
»
M
Wi
WA
et /
,h
Jean de Bonnot publie en édition d'art
le livre scientifique le plus scandaleux :
l'Origine
des
Espèces
de
Charles Darwin
ment les mêmes os. H arnve à bon dans le développement de La tranche supérieure, ainsi que nent de la valeur chaque année,
des précisions troublantes - l’Oie l’embryon humain que chez un - la reliure sont à l’or véritable 22 car l'or véritable et le cuir embel-
possède 24 vertèbres embryon- minuscule animal marin vivant il carats. Tranchefiles et signet as- lissent avec le temps. C’est pour-
pres exactement comme la va plus de 500 millions d’années, sortis. Les coins du livre sont pliés quoi je m'engage à racheter mes
queue de l’archaéoptéryx. cet Chez l’homme adulte, le cœur soigneusement à la main : long ouvrages pour le même prix et
animal mi-reptile, mi-oiseau qui comportedeuxoreillettesetdeux 8t minutieux travail des compa- à n importe quel moment.
vivait il y a 200 millions d'an- ventricules, tout comme le pre- Qnons relieurs.
nées» On retrouve la môme évolu- rnier mammifère d'il y a 200 mil- Format in-octavo 1 4 x 2 1 cm. &
lions d'années. Etonnant vestige Le monde actuel voudrait consi-
de notre immémorial passé. <«rer *« ''Y r f comme un pro- * —
duit ind usine! périssable. Nous I
ksïs «Æ’d.’ss /u,
SIS* Z ü.sT axa nss ,u ' 8teur “ h /
La salle se déchaîne contre | r ^PrcsenL,n? e nr? dm
Darwin, mais il reste impassible Garantie totale I Cetrc «Jy ' Un ë,rUl
S'ELUS! » ™ mi8UX av0 ' r peu de livres. I u ", wbfcuJF*
ngueur, donnant des exemples . . rhnisir avec août- Les f nutnémT e IWile m es
jîT an Sïïîx liv r2 I Elle
nhfiÜ^ éclairé des satisfactions inépui- |9ue soi, Jc 9ujse
scientifiques, toutes les phjloso- Jç ne pub jj e q ue des Ur <fcc» S i on Que/fe
phies et tous les dogmes reli- ,3^^ d e qualité, soignées dans de Bonn», J
-I... ««« 'es plus petits détails, qui pren- 07
Le s
souncrj
- v'—'C-'’:-
y-,,:. %
î. ■. ,4.
.y/* \\ :■ ;>
-i W ■
« ■:
y y* • | ;
• .v-
M- \ '■ r-v :
• V- ‘
•.yi..-
■jy' è
i
' »* . T .0 •. r / ..*> • j-
; L*- • N
i ' j *>*:•■
y
-k
• •>_ J ‘"-
'ey +-K"3
: i»* v/
mm:
scientifiques, toutes les philoso- ® *
phies et tous les dogmes reli- V
gieux. qeuvres de
Après plus d’un siècle, cette les p!us p
révolution n’est pas tout à fait "
apaisée et si la science a dû 1 Di^p
accepter ses théories, toutes les I ■ * ^
Ef,c kur Pur Tan; ^ I
que soit j/ stCrd ucoMiij dni ^- A
W '.^rt/êc/onn ,se 9“e«e fl
J&tn de
Bonnot
, Prêtez-moi ce livre S
■ VP X
lex 08 010
religions s'y sont opposées: à envoyer à JEAN de BONNOT J5
il aurait fallu jeter aux orties la | 7 , Faubourg Saint-Honoré. 75392 Paris Cedex 08 (J|
Bible, le Coran, le Talmud er tous envoyez-moi. pour un prêt gratuit de dix fours, le premier ■
tes autres enseignements reli- | vo / ume 9 p Origine des Espèces b de Charles Darwin, auquel vous I
gieux. D«wm «t_ençofe interdit . mo „ J„„.
• r.-^L ' : fr y.
-* - -xv-.; -■ v.j> ; \ •. ♦
c* A V- : , \ : V <
s . : : 4 <\t. i:
Ftats des U SA. Mais l'évidence "Si ce premier volume ne me convient pas. je vous le renverrai dans ■
là -^on oé^ie ne emballage d’origine, dans les dix jours, sans rien vous devoir. |
cornparéqü'à celui Se cSSSmS 1 » consermai de toute ftç on le grevant que vous m'offret. 1
de Galilée ou d’Einstein. I Si je décide de le garder, je vous réglerai le montant de 168.00 F I
4 " 10,70 F de frais de port). Dans ce cas. vous m’enverrez le
Livres a art : pnx éditeur, i deuxième et dernier volume, au même prix, le mois suivant. |
Jean de Bonnot présente cette 8 Wo|n Prénom -
œuvre fondamentale en deux ma- 1 No ..Rue ... ....|
gnifiques volumes d'art reliés en 1 Vi „' e ‘ ' ' '/V V Ï.Ï.V Codé postal *!!!!!.!.. .
plein cuir violet crépuscule. I Signature 1-1
L'impression est sur papier vergé * * 1
chiffon filigrané « aux canons s. dédare sur l'honneur que tant' mon adresse que ma signature som con tonnes J
Page 10 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •
J Ce
LE POINT SUR
Le mode de scrutin
Au nombre des cent dix propositions du candi d a t
François Mitterrand, figure, en quarante-septième
place, une réforme de la toi électorale. Elle prévoit
l'institution de la représentation proportionnelle,
notamment pour les élections législatives.
Quelle sera cette réforme ? Personne ne peut le
dire aujourd'hui. Tontes les possibilités de modifica-
tion sont d'ores et déjà évoquées dans tes états-
majors des partis, et teins avantages et inconvénients
respectifs soigneusement soupesés. U semble seule-
ment qu'on s’achemine vers on système mixte alliant
au scrutin majoritaire en ngacnr ne dose de pro-
portionnelle. Reste à savoir ressentie!: cette dose
concernera-t-elle la moitié on le tiers des sièges de
l'Assemblée ? Les listes établies par les partis
seront-elles départementales on régionales ? Sera-
t-il procédé à un redécoupage des circonscriptions,
et Sera nombre sera-t-il a u gmenté ?
Le contenu de cette réforme devrait être connu
sans trop tarder. Le président de la République a
récemment confirmé qu'elle serait examinée par le
Parlement lors de la prochaine session de printemps.
M. Mitterrand a également iaffiqné que tes sugges-
tions faites par M. Valéry Giscard d’Esteing « coo-
trit menai otBemeat à [sa] réflexion». L'ancien
président de la Répubtigne , «ims s<m Hvre 2 Français
sur 3, préconise en effet le scrutin proportionnel
dans les départements qui comptent pins (Pim million
d'habitants (le Monde du 12 octobre).
Ce changement de loi, avant même que ses
contours en soient définis, anime bien des débats an
sein de l'opposition comme de la majorité. Déjà
l'introduction d'un élément de proportionnelle aux
élections mmutipales de mars 1985 avait fait naître
de nombreuses polémiques, alors qDr'aujomd’huI die
est non seulement acceptée, mais aussi parée de
vertus jusque dans les rangs de l'opposition. Mais ce
législatives, en raison de l'Importance de Teqjen
qu'elles r ep rés ent ent et de l'intérêt immédiat qu'in
parti peut tirer de la dénonciation d'une « triche.
rie ». comme a déjà co m m e n c é de le faire M. Chirac.
Au-delà des a priori et des procès dlmatHu
adressés à M. Mitterrand par- mm opposition qui h
soupçonne de vouloir se Buvr à quelque sombre
- magomOe-» ou « tripatouillage *, les posÈtioro res-
tent encore œcertaines à FUDF, dont tontes les
que le RPR à rüntrodnction d’une dose de propor-
ti o nnelle . La «Sine jncértita^se rttronvejniPS,an
savait Pêtre aussi fa o ki a tnt pour des élections
La représentation proportionnelle
La représentation proportion-
nelle suppose un scrutin de listes
et a pour but cTassurer à chacune
d’elles isi nombre d’élus qui soit
en rapport avec sa force électo-
rale.
S a y a circo n scri pt ion électo-
rale urique — le pays dans son
ensemble, — les listes sont na-
tionales et la représentation pro-
portionnelle est intégrale. Le
scrutin européen du 17 juin der-
nier en France en est une illustra-
tion. S’il y a plusieurs circons-
criptions électorales - la région
ou le département par exemple,
— les listes sont régionales ou
départementales et la propor-
tionnelle dans ce cas est appro-.
L’ attrib u ti on des sièges est
plus complexe qu'avec le scrutin
majoritaire. Il faut tout d’abord
déterminer le Quotient électoral.
II s’obtient en divisant le total
des suffrages exprimés par le'
nombre de sièges à pouvoir. A
chaque fois qu'une liste obtient
ce quotient elle obtient un siège.
Mais cette première opération ne
permet pas d'attribuer tous les
sièges. Il convient donc de procé-
der à ifl» seconde opération pour
attribuer les sièges restants.
Deux méthodes sont possibles :
la première est dite cè la plus
forte moyenne i la seconde eau
plus fort reste».
Soit une circonscription élec-
torale où cinq Sièges sont à pour-
voir. Quatre listes (ou partis) A,
B, C, D, sont en présence. Elles
recueillent respectivement :
Liste A 82000 voix;
Liste B 54000 - ;
Liste C 32000 - ;
Liste D 22000 - ;
soit un total de 190000 suf-
frages exprimés. Le quotient
électoral est 190000 : 5 =
38000.
Au terme de cette première
opération :
La liste A obtient :
82000:38000 = 2 sièges;
La liste B :
54000:38000= 1 siège;
La liste C :
32000:38000 = 0 siège;
La liste D
22000:38000 = 0 siège;
Deux des dnq sièges n’ont
pas été attribués.
• Représentation propor-
tionnelle & la plus forte
moyenne :
S’ils sont attribués selon la rè-
gle de la plus forte moyenne, il
convient d’ajouter fictivement à
chaque liste un siège à ceux
qu'elle a obtenus lors de la pre-
mière opération, puis de diviser
les suffrages qu'elle a recueillis
par ce nombre. (Si une liste n'a
eu aucun siège, on divise par 1.)
La liste qui obtient ainsi la plus
forte moyenne obtient un siège.
Liste A :
82000:2+1 = 27333:
Liste B :
54000 : 1 + 1 = 27000;
Liste C :
32000:1 =32000;
Liste D:
22000:1 =22000.
Le premier des deux sièges
non attribués va à la liste C, qui
obtient la plus forte moyenne.
On recommence cette opération
jusqu’à attribution complète des
Liste A:
82000:2+1 = 27333;
54000 : 1 + 1 = 27000:
Liste C:
32000:1 + 1= 16000;
Liste O z
22000:1 =22000.
Le dernier siège va à la Este A.
• Représentation propor-
tion nefle au plus fort reste :
Si tes deux sièges restants
sont attribués avec ta méthode
du plus fort reste, il convient de
calculer pour chacune des listes
les voix non utilisées au moment
du calcul du quotient. U resta
ainsi à;
La liste A:
82 000 - (2X38 000) =
6000;
54000 - ^i^aVoooi «
16000;
La liste C :
= 32000;
LabsteO:
= 22000 .
Les deux sièges restants vont
respectivement è la liste C et à la
liste D, qui ont les plus frets
54 000 -
• Récapitulation :
Avec l’attribution des sièges à
la plus forte moyenne, la liste A a
obtenu au total 3 sièges; la
liste B. 1 siège; la liste C,
1 siège; et la liste D, 0 siège.
Avec l'attribution des sièges
au plus fort reste, la Este A a ob-
tenu 2 sièges; la Este B, 1 siège:
la liste C, 1 siège; et la lista D
1 siège.
La représentation proportion-
nelle au plus fort reste favorise
davantage les petites listes que
la représentation proportionnelle
à la plus forte moyenne.
- ( Publicité } — -*
IMMERSION «jx
LINGUISTIQUE
Importante organisation US propose, dans une grande unrase de Cation» ou Rude,
une formule tneferam cours (q.q. soit cuveau tfengrisj, hébergement, repas.
DEPART JANVIER. Documentation contre cinq Ombres.
UNIVERSITY STUDIES IN AMERICA, Ine.
U.SA+rench-Office. 57, rue Chartes-Laffitte, 92200 Neuüy- 722^434.
» W a
irt
LUIGI
3?
BARZM
Ces européens
m • * v
sont impossibles !
■
Avec esprit et autorité
Barani combine la recherche historique
à des observations personnelles très perspicaces.
Le résultat? Un écrivain à l’apogée de son talent.
Une analyse remarquable de l’Europe contemporaine
Au-delà des clivages traditionnels
P OUR gouverner efficacement,
il faut pouvoir disposer à
l'Assemblée nationale d'une
majorité à la fois « claire » et « sta-
ble ». que seul le maintien de l’ao-
semblée, tandis que dans le second
cas il n'émane pas de l'Assemblée
nationale, mais du président de la
République.
tud scrutin majoritaire peut garan-
tir. Cet argument est le premier
tir. Cet argument est le premier
invoqué par ceux qui sont hostiles à
l'introduction de la moindre dose de
D'un parti à l'autre
proportionnelle pour les prochaines
élections législatives. Il se trouve ré-
sumé Han» cette remarque de Mau-
rice Du verger : « Moins de 17 % de
proportionnelle accolés à plus de
83 % de scrutin majoritaire suffi-
raient à faire disparaître les gouver-
nements stables que nous connais-
sons depuis plus de vingt ans » ( le
Monde du 23 juillet 1983). Poursui-
vant ce raisonnement, les partisans
du scrutin majoritaire expliquent
que, face à un Parlement dépourvu
de majorité. 1e président de la Répu-
bbqne et le gouvernement seraient
c on t r aints de négocier en perma-
nence, de susciter des alliances nou-
velles pour chacun de leurs projets.
L'équilibre des pouvoirs, législatif et
exécutif, serait rompu.
Ces mêmes partisans font valoir
que le scrutin majoritaire, bien quH
ne figure pas dans la Constitution,
s'inscrit dans l'esprit et la tradition
des institutions de la V« République.
Par conséquent, disent-ils, on ne
peut adhérer à ces dernières sans le
Fort logiquement, les partis les
plus faibles se montrent les plus ar-
dents défenseurs de la proportion-
nelle. Four le PSU, les écologistes, le
CNIP ou le Front national, elle si-
gnifie la possibilité d'une représenta-
tion au Palais-Bourbon. Pour le Parti
communiste, elle offre l’avantage de
traduire moins cruellement la perte
d'audience qu'il connaît, même si
M. Jean Wlos. responsable du seo-
xeur «élections», tient à rappeler
que son parti « a toujours considéré
la proportionnelle comme tute posi-
Delmas, ancien premier ministre. le
système proportionnel c'est tout sim-
plement « la mort du petit cheval et
l’immobilisation garantie ». Pour
M. Jacques Chartron, secrétaire na-
tional du RPR. aux élections « le
seul système électoral correspcw-
dant à l’intérêt national est le scru-
tin majoritaire ».
■ An son du PS et de FUDF les po-
sitions sont moins tranchées. A
l'UDF, si l'on s’en tient à la déclara-
tion de M. Jean Lecanuet, président
de la confédération lors des journées
parlementaires de FUDF à Cannes
— déclaration confortée quelques
heures plus tard par la publication
d'un communiqué officiel
{le Monde du 28 septembre), — on
reste « attaché » au système du
scrutin majoritaire. Cet attache-
£T tfoîLÀ/
Enfin, parce qu’il est niunominal,
2e scrutin majoritaire présente
leurs yeux l'avantage de privilégier
l’établissement d’un lien étroit entre
Félu de circonscription et ses Sec-
teurs. L’élu local échappe d'autant
plus à l’emprise de son parti qu'il est
bien implanté.
A l'inverse, la proportionnelle, qui
suppose un scrutin de listes, ferait la
part trop belle aux états-majors des
partis : un candidat qui doit, pour
être élu, figurer en bonne place sur
la liste établie par son parti se mon-
trerait plus soucieux de plaire à ses
dirigeants que de répondre aux préo-
cupations réelles de son électorat.
Pour défendre la proportionnelle,
ses partisans parient de plus juste re-
présentation. Us insistent sur le fait
qu'un tel mode de scrutin exclut l’at-
tribution d’une majorité de sièges à
une minorité de voix, ce qui est pos-
sible avec le scrutin majoritaire. Us
remarquent d'autre part que la pro-
portionnelle assure la représentation
de tous les courants politiques.
Us se veulent tout aussi soucieux
de la stabilité gouvernementale que
les défenseurs du scrutin majori-
taire, et rappellent que l’exécutif
peut gouverner, qu'il y ait ou non
une majorité à l'Assemblée natio-
nale, gr&oe aux prérogatives que lui
confère la Constitution. On peut re-
marquer à ce propos que, si le dé-
part de M. Jacques Chirac de Mati-
gnon en 1976 et les dissensions
manifestes entre le RPR et les gis-
cardiens ont rendu plus difficile
l'adoption de certaines réformes
voulues par le président de la Répu-
blique de l'époque, M. Giscard cFEs-
taing, ils n'ont pas pour autant pro-
voqué une crise de régime.
A ceux qui, pour justifier leur
hostilité à toute modification de la
loi électorale, invoquent la «pa-
gaille » provoquée par l'introduction
de la proportionnelle pour l'élection
de l'Assemblée régionale corse le
12 août dernier, ces mêmes partisans
Pé
£ê Ml
S®
Dessin de PLANTU
tion de principe, en dehors de toute
opportunité politique subalterne et
de tout avantage partisan »
{le Monde du 21 octobre 1983).
Tout aussi claire est la position du
RPR, qui continue de défendre le
scrutin majoritaire et repousse fer-
mement traite idée de proportion-
nelle. ' Pour M. Jacques Cbahan-
Le scrutin
majoritaire
Depuis 1958, les d ép ot é s sont
élus an scrutin majoritaire utino-
minai à deux tours. Ce mode de
smük a le mé ri te d'être simple :
est êta sua premier tour le candidat
qui jiWBt le maforité absotae
des suffrages .exprimés
(50 % + I toix) et le qmut des ins-
crits an notas. Si mm candidat
n’obtient la majorité a bso lue, 3 est
procédé i on second f oar an terme
duqnei est £ln le candidat qui
r ecu ei ll e simplement le pins grand
nombre de suffrages, c’est-à-dire la
mqjmfté refetrre.
On a tenté à plusieurs reprises
de Imiter le n o mbr e de camdMate
pouvant se présenter an second
toor du scrutin. Initialement* B fal-
inü avoir recueilli an moins 3% des
suffrages exprimés an premier
tour. Ce seaD a été successivement
porté i 10 % des inscrits par la loi
du 29 décembre 1966, nuis i
de la proportionnelle répondent qu'Q
faut distinguer élections régionales
et élections législatives. Dans le pre-
mier cas, l'exécutif est issu de l'as-
du 29 décembre 1966, puis i
125 * par la loi du I9jo0kt 1976.
Ces amêoagemeots ont eu pore
effet de favoriser tes « duels ». Les
seconds tours des électi on s législa-
tives de 1978 et de 1981 n’oüt
donné lieu qn’ft une élection triau-
ment, M. Barre le partage, qui
considère que l'adoption d’un sys-
tème proportionnel ne pourrait
qu'aboutir « tôt ou tard non seule-
ment à l’abaissement du gouverne-
ment, mais à l’abaissement du pré-
sident de la République ». Le débat
serait dos ri M. Giscard d'Estaing
□'était pas, lui, pour l'introduction
de la proportionnelle dans les douze
départements français les {tins peu-
plés — autrement dit pour le tiers
des effectifs de l’Assemblée natio-
nale — {le Monde daté 23-24 sep-
tembre).
Dis lors, 3 se trouve dans les
rangs de l'UDF des hommes pour le
suivre dans cette voie : timidement,
• M. Jean-Claude Gaudin, président
du groupe UDF de F Assemblée na-
tionale, p lus résolument, M. Michel
d’Ornano, député (UDF-PR) du
Calvados. Ce dernier a même ajouté
à la confusion en souhaitant la réu-
aiop d'un groupe de travail majorité-
opposition pour débattre de la future
loi électorale. Proposition retenue
par M. Lionel Jospin et qui suscite
bien de l'embarras aa sein de l’UDF,
fi convient aussi de noter que les
centristes -n'ont pas encore rallié
M. Lecanuet dans son abandon de
toute proportionnelle. Historique-
ment proportionnalités. Us sont au-
jourd'hui, par réalisme, pour le scru-
tin majoritaire, mais ne s'opposent
pas catégoriquement à Fia traduc-
tion d'un « zeste * de proportion-
nel le— Reste à . s'entendre sur ce
gulaire (afireatanret de trois
émts) chacun.
Les positions des socialistes ne
sont guère plus nettes. Certains »
minoritaires au sein de leur parti, —
tel M. Jean-Pierre Çot, se font les
Les
des Français selon la SOFRES
QUESTION : Pour les prochaines élections législatives, quel est le mode de scrutin qui aurait voire préférence 7
Septembre 1984 -
PRÉFÉRENCE PARTISANE
tf scraffa ctete Mtw
la représentation des perds niants
seece <fwe majorité solide et stable
te pré-
Le a cratiu a nM wrt xw i tJ ni rend
stable mais p e n al vue reprisentetioo de tous les partis,
proche de hre p ou rce n t ag e de ndx
swKca
septembre
19S3
(easembk
des
Fraacrê)
tPüaiMBLt
DES
F8ANÇA5
Parti
. Parti
w—ï—fte I
UDF
RPR
43
43
17
41
53
"
62
44
38
73
47
30
25
13
.19
»
12
17
13
I«0%
100%
100%
100%
L-
100%
DtiHe personnes pour
alise par la SOFR1
foum Observateur.
champions de la proportionnelle in-
tégrale au plus fret reste {le Monde
daté 23-24 se p ptembre); D'autres,
tel M. Jean Pbpercn. défendent te
scrutin majoritaire, qui ne présente,
rait pas que des inconvémenu. Le
numéro deux du Parti ne oaofiait-3
pas au mois d'août (l’Express du
24-30 août) i une réforme introdui-
sant lai proportionnelle « va nous
plumer, conforter les comrmntistes.
On va nous reprocher d’avoir fait le
jeu de Le Pen. Et, de toute façon, ce
n’est pas un mode de scrutin, qui
nous sauvera. Quand on n’a plia là
majorité, on ne l’a plia Entre- ces
deux extrêmes, la majorité des socia-
listes plaident, scmblc-t-iL en faveur
d'un système mixte. Encore que les
avis divergent quand 3 s’agit de me-
surer la «dose» de proportionnelle
qu*3 conviendra d'introduire. Le
premier secrétaire, M. Jospin, pense
qu'elle devrait être " • nfauvematt
importante ». M. Jacques Roger-
Machart, député (PS) de la -Haute-
Garonne, la -préférerait, lui, * pe-
tite».
De cette réforme de là loi électo-
rale, le PS, par la voix de M- Jospin,
s'est en tout cas déclaré prêt à discu-
ter avec l'opposition.. Celle-ci se
montre plutôt réticente," voire carré-
ment hostile. En attendant la déci-
sion du président de la République,
l'UDF et le FS ont encore quelques
mois pour se livrer à de « saines»
confrontations d’idées et à de solides
calculs stratégiques, qui dépassait
les frontières habituelles des cou-
rants et des partis...
[U Monde s’est déjà féft récho de
ce dfot sor le 'mode de ttndb eu pu-
fafint, à rwitowe J9S3L 1e point de vue
de pfogfeers forations poB tiq oes : ce-,
laide mpF du» tes éditions de 18 oc-
tobre ; cetati da PS 119 octobre); cri®
du RPR (20 octobre); celai du PC
(21 octobre) ; ceux du PSU, te Fttmt
national et des écologistes dans
le Me né e dû 26 octobre.
face à face m partisan de la propep-
ti ona Ult fntégaie, M- Jèaa-PlerreCot
(PSL ancien a duisiie, et denx défen-
se ors de scrutin majoritaire,
MM. Alain Duhamel et Jérôme Jaffré
(le Monde daté 23-24 septembre
1984J.J
Lé système mixte
cf Allemagne fédérée
• La système en vigueur en Alle-
magne fédérale pour la déagna-
. tion. 'des élus au Bundestag est
mixte, puisqu'il ;a!Ke le mode de
scrutin majoritaire et le mode de
scrutin proportionnel. La moitié
des sièges du Bundestag est et:
tribuée è des . candidats élus au
scrutin majoritaire uninominal', à
un tour (à la majorité relative)
dans le cadre de coconscriptions.
L’autre moitié des sièges est at-
tribués à la représentation pro-
portion nelfe, au scrutin de listes,
dans le cadra des Lânder. L’élec-
teur allemand vote donc deux
fois, uie fois en faveur d’un can-
didat, uns. fois- en faveur de- la
liste d’unpartL
Le nombre total des élus d'un
•parti (élus de circonscrip-
tions + élus de liste) est déter-
miné, à la représent ation propor-
tionnelle des ÿotes des Lânder.
Pour avoir droit è. répartition. Je
parti dort' avoir obtenu au moins
5 % des suffrages exprimés au
plan fédérai ou an moins trois
sièges dans Ies-cinronscrà3tfor&
' .Supposons, qu'un parti ob-
tienne grâce à la représentation
proportionnelle un . nombre total
-de sièges égal à 30 et qu'il en ait
déjà obtenu 16 dans les circons-
criptions, te nombre de ses .Sus
de liste sera 30 — 16 = 14.
Dans l'hypothèse oû ùn parti
obtiendrait un nombre de mages
de circonscriptions supérieur à
celui que lté donnera représenta-
tion proportionnelle. J conserve
ses élus, et te 'nombm des sièges
au Bundestag est augmenté
d'autant.
Notons à ce propos que >e
Constitution française exclut
cette possibilité .de -créer ; des.
sièges supplém en taires en-nom-
bre indéfini à r Assemblée natio-
nale : c'est une toi Organique «à
doit fixer le nombre 'préris detié-,
putés i élire.'-
per NADINE AVELANGE
Siomlf
obsèques
Le Front
.WJ**
du
^ ri stev? '
3^ je
tl&. Lc. Jc-.viar. *
aateasl
V*4
5* pu bfc J —te à ftl
- k'od** d i tW
■ï * «C
- T . 'aîrt* »*►.
. .. s,f-
m m m I.» I • »
.ÿtf R „ ih*v ta • _
^ c r. - - " * û
: r - ° . ... .. •■v • i *c fr*
•— r
■J*"'" ^ — -.i . * è té
**
N ■ - r -, ju aardiSb
” cesse
--r* rr- «:***
' J ‘ r C - -r ■ rr-^ir pm
•fi**-” . -- o-j- Im
-M
'-r "*. «
. #
Ses-v.-î.- .'rJutn ét JM* «««tel
fvmhmmm
. . • - v . ri ’ n -jMÉ » ■ i»i ^kiis* i >ti r j lu
sera - ' -r
vjaijxr* r ': "f-'' -r* i
m m -m m 1
r ’ .ra r.,-f - I ïM
5* iÛ. 1 ' ■ -- 1 " v:B ' r fi
-« : : .épSêimi:
rl ? :
• * ■ •"
rJ y-. f
-“Al i*
4F*
-ri.* .
». >r* - » * ♦
!£ 71 m. -- C - ■'T « r . ; w
StiW "!- ~ w r.’\ rxr * ■ r *^ \
. I. «1
:n , l -v;:»
Le
vèc'-.to* r-- •
V"! ■ ■ , ® — i np A K, ajfli
-.1i- » *« ■ ^41 f -H
? «.r. ?;,:':
: ±00 • .
7 w
1 1
L
hmi - :
J '■ »ul !■ , 1,1 , ? _ ,. » MJ
• — v-.i ’.-n
c - • •• P « fi— i *****
• ~JL)%Z ' 17* Z : -* fl rtff jjgl ^ At J
‘'■’ïirÿhc . .ct., uf |g *
Ti s ~ — .. — - aeSt rirv ,
-- ”* • ■ - - ■ -.-Le. «M. ..s -
4 ic:cr. •#— ^
!te h-r. ' ■ - » ; ******
% '.Vu" Ai -S *JT~ *T**~
Sfallcr.; s *■ - - - ■ , *** *
^' deM 4* l te**:-*.
■- X fo*M t
® ^ü»CT!r7. £*• 1a
••taacdci îf
'U __ 4 W*
C?* 1 » a
l'-lQCr." re- -
i * 1 : .,
* Ce m- m * . **
1 iSèptSe F*
,rf faction*
■tfry ™ ... • i»
w * • .:
'itt.j,.' : tourné
b^y*"** -T'*- - - a- , . '■ •
«■ r . * . 1 »»
k a r,|b| ^ r::tr :
m •
, ' «-i-- ..
*
* •<=
l. . we'eveM T*
'Ù m- " c«
4 r '■ Ü-M5! Viir,
*-■ ..... - ^ ^ te
■ ut*
'■ I’ a-r ■ . - ^
- • 7
•* s.--..
» A
w.- ? ... . "■ « — : » i" " *
C-. ’ " -• . ««qpréirte
V. "" a 1 > v-. .* *.
■ si m W 1
%h M
«A
■ ïttahM* A
«i ** l *«
■ fc *‘ it ■ r «-nr , >
v m
•% . * ■ ■
( - . .f
' T-i t .anrâsi
ÏV - 1' \i î ' Jp J.V r .
. --*!r ' i ■ ê
fc,;;,..
< iù 'f w. pm
"■ ' -f. afi.
\ zn\iâesc t
" f '”' f - t V:
te
St.
w, . ”- r rv . j, 77^ ■
■ - mr - a t JC . —toMrar bj
f « «te « 1
^ ■ Kn-tif.4
: *»7* •
« f*’ c**
m \umTL
-.‘«to i r ^ - « -■
fsr 1
mm ** r -nfV
»
«« tmn
- rftarfM
dtdc. uro
9» dm
b! • ****, ■■.
■iV-, ‘ fat
■J. W» . * -aa^.
C » *''*! " 1. :■ - 5
,t f-r-n.;:. **** ? «m
•.> ° ; ******
% '■! J . - » l l() t
- fr, f| . : VL?**
■ mu
LE MONDE * Mercredi 17 octobre 1984 — Page 1 1
Les obsèques du gardien de la paix Joseph Léon
Le Front national a appelé à une manifestation
LA MESSE DE SAINT PIE V A NOUVEAU AUTORISÉE
Retrouver son latin
Les obsèques da gariEen de la paix Joseph
Léon, tué jeudi 11 octobre, lois d*an contrôle
d'identité à Poteaux (Haots-de-Sene), out eo
Beu nard 16 octobre, à 10 h 30, à la préfec-
tnre des Hants-de^ete, à Nanterre, eu pré-
de M. Rare Joxe, n rinfat ra de lutb-
rieur. Après Huterdictioa de la Marche
sBndease appelée par PUsioH des syndicats
catégoriels de bt police (USC-Poüce, pioche
de PonM^tku), le ministre de. Pmfêrieor a
dépôt de gerbes, 1
S h 30, su les Hùx te la fusillade. Le Front
national, pour sa part, avait appelé la popola-.
tiou parisienne à manifester, à partir de 9 h 30
et depuis la station dn RÉR Nanterre-
préfecture, non loia du tien des obsèques offi-
cielles du policier.
U « effet Le Pen » dans la police
Radio-Le Peu, autrement bapti-
sée par ses animateurs * Radio-
Liberté-patrie », annonce la couleur.
Mardi 16 octobres, le répondeur télé-
phonique où le Front national dif-
fuse quotidiennement ses ccmuhen-
taires et ses consignes appelait la
« population parisienne » à se ren-
dre « dans le recueillement » à la
manifestation du Front, à Nanterre
( Hauts-de-Seine) , non loin dn tien
des Obsèques Officielles du gardien
de la paix Joseph Léon.
Après une énumération des onze
membres des forces de l’ordre, poli-
ciers et gendarmes, tnés en service
cette année - tel fut * égorgé par
un Maghrébin », tel antre assassiné
par un malfaiteur « relâché par la
grâce du prince, un Badinter ». — on
pouvait entendre un rappel i « réta-
blir l'ordre » : il faut * rétablir (...)
la crainte du Juste châtiment qui
seul peut empêcher les ordures de
basculer, de passer à l'acte. Que les
beaux esprits salonnards le croient
ou le aient, seul l’échafaud, seule là
terreur du couperet peut agir, en fin
de compte, sur les esprits pervers.
Encore faut-il que cette peine,
bonne et rédemptrice, soit appli-
quée. Alors . et alors seulement, elle
devient dissuasive. Mais, dans la
France de 1984. la vie d’un flic pèse
moins que celle d’un hanneton ». .
Enfin, le Front national, qui fus-
tige au passage une « délinquance
essentiellement maghrébine ». rap-
pelle la participation de son prési-
dent aux manifestations policières
du 3 juin 1983. Le cas de figure est,
cette fois, quelque peu différent :
l’extrême droite ne se joint pas à un
cortège -spontané» de pctticiexs,
mais défile sons son pr op re sigle,
prenant le relais de l’Union des syn-
dicats catégoriels de la police
(USCJfoHce) après l*hiteniiction
de sa «marche silencieuse» par le
ministre de rîrtériear.-De plus,- la
manifestation du Front national est,
de fait, autorisée. Le préfet de
police de Paris n’a reçu aucune'
consigne d'interdiction et le tien du
rassemblement du Front est très pro-
che de la préfecture de Nanterre, oh
cm eu tien les obsèques officieHes*
en présence de M. Joxe, ministre de
l’intérienr.
Bien que le mouvement de M. Le
Pen ail donné des consignes de
calme, le ministre de l'intérieur a
consciemment pris un risque.
Les réactions
• La Fédération autonome des
syndicats de police (F ASP, proche
de la majorité) appelle le ministre
de l’intérieur à • agir et mettre un
terme au climat de détérioration et
de politisation néfaste qui règne au
sein de l’institution policière ». Elle
souhaite de » véritables réformes
pour répondre à J'attente de la
grande majorité des policiers de
toutes catégories et pour améliorer
la sécurité des Français ». La FASP
- met en garde ceux qui risquent
d’enclencher un processus qui don-
nerait raison à une minorité qui
souhaite militariser la profession et
réduire, voire éliminer, le droit syn-
dicat ».
• Le Syndicat national auto-
nome des policiers en civil
(SNAPC) dénonce l'interdiction
par le ministre de rimérieur .de la
manifestation de police. Estimant
qu'il s'agit là d'une > nouvelle
atteinte aux droits syndicaux ». le
SNAPC demande au gouvernement
de - prendre conscience des diffi-
cultés du monde policier en modi-
fiant les structures des corps ex des
services ».
• M. Rémy Halbwax. secrétaire
général du Syndicat indépendant de
la police nationale, membre de
!' USC-Police, dont la manifestation
a été interdite, estime, dans le Quo-
tidien de Paris du 16 octobre, que
cette décision « remat totalement en
cause le droit syndical ». Commen-
tant les incertitudes sur les causes
exactes de la mort du gardien de la
paix, Joseph Léon, M. Halbwax
ajoute : - Il y a eu un policier mon
s’il n’a pas été tué par un truand, il
a été tué par une politique imbé-
cile -.
m i
m W* Odette Léon, veuve dn
policier abatte, affirme dans Je Pari-
sien libéré du 15 octobre : « Je com-
prends et je partage la colire des
policiers. Je soutiens entièrement
l’action syndicale ( n ). Il n’y a plus
de peine de mort et , dans le même
temps, on dôme des permissions à
des gens qui ont tué f../. Le ttnnis-
tre de la justice est directement
concerné par cette scandaleuse
situation. - " ~ :
député, européen : lorsqu’il a tenté
de rejoindre les personnalités qui
assistaient à la cérémonie de vifs
incidents se sont produits quand
l'accès de la préfecture lui a été
interdit.
De même, un certain émoi était
perceptible dans l'administration
policière, lundi soir, après la diffu-
sion dans les commissariats d'un
télex .du. directeur départemental
dés polices urbaines des Hauts-
de-Seine : il interdisait aux policiers
hors, service de se rendre « à titre
personnel» aux obsèques officielles.
Bien qu’annulée tardivement par le
ministère de l’intérieur, cette consi-
gne, très mal perçue par les poli «tiers
de base, pouvait laisser craindre un
attroupement de poStiera empêchés
d’entrer dans la cour de la préfec-
ture et rejoignant alors le cortège du
Front national.
Ces risques assumés par M. Joxe
ne sont pas sans visées politiques : le
ministre de l’intérieur' voudrait,
ainsi, montrer à l'opposition parle-
mentaire que, en tentant d'exploiter
tes émotions policières, die fait le
jeu de l’extrême droite. C’est, en
effet, à an syndicat proche de
l’opposition, et notamment du RPR
— l’USC-Police, — que te Front
national s'est empressé de se substi-
tuer. C’est encore une des diffé-
rences avec 1e 3 juin 1983 : à l'épo-
que, M. Le Pen manifestait avec un
syndicat fort minoritaire et explici-
tement d’extrême droite, la Fédéra-
tion professionnelle indépendante de
la police (FPIP). D’un cortège à
l'autre, en un an et demi, c’est en
somme une nouvelle illustration de
l’« effet Le Pen».
D’autres faits confirment l'infil-
tration «tes thèses du Front national
dans la police. Aux élections euro-
M. Le Pen à tenté sam succès d'assister aux obsèques
Les obsèques officielles du gardien de la paix Joseph Léon, tué le
Il octobre au cours d’un contrôle d’identité à Puteaux (Hauts-
de-Seine). qui ont eu lieu mardi matin 16 octobre à la préfecture des
Hauts-de-Seine à Nanterre, ont été l’occasion de vifs incidents entre Je
service d’ordre et des militants du Front national, parmi lesquels
M. Jean-Marie Le Pen. Le • bouclage » de la préfecture a été sévère-
ment critiqué par les délégations syndicales présentes à la cérémonie,
notamment par M. Bernard DelepLzce, secrétaire général de la Fédéra-
tion autonome des syndicats de police (FASP. proche de la majorité)
dénonçant des * obsèques sons garde à vue ».
M. Jean-Marie Le Pen, président
dn Front national et député euro-
péen, qu'accompagnaient M. Jean-
Pierre Stirbois, secrétaire général dn
Front national et également député
européen, et M. Jean Fontaine, dé-
poté (non-inscrit) de la Réunion,
ainsi qu’une petite vingtaine de mili-
tants dn Front national se sont vu re-
fuser l'accès de la cérémonie.
« Je suis dans mon pays , et non pas
dans celui de M. Mitterrand^ et Je
suis député européen », a tout
«Tabonl déclaré M. Le Pen an gradé
commandant la domaine de gar-
diens de la paix qui contrôlaient
Paccès latéral de la préfecture.
Ayant alors ceint son écharpe bleue
de député européen, M. Le Pen a
lancé : ■ Vous auriez dû faire cela à
3 heures du matin, cela aurait été
plus discret :■ » «- Le socialisme est
tombé bien bas. à présent, Ü a peur
des morts, reprenait M. Le Pen.
Cette interdiction est manifestement
illégale.. Ce n’est pas la première
fois que je viens rendre hommage à
un policier tué en service, mais c’est
la première fois que l’on m’en empê-
che. Si vous vouiex que je me retire,
i I vous faudra utiliser ta force. »
A cet instant. M. Le Pen et ses
arwtg commencèrent à s'avancer, em-
pêchés par des policiers qui, pendant
quelques minutes, eurent grand mal,
dans une vive bousculade, à leur in-
terdire le passage. Une nouvelle
bousculade plus violente encore al-
lait s'ensuivre, qui ne devait cesser
qu’avec l’arrivée d'un renfort de la
gendarmerie mobile et de CRS.
Vers 10 h 20, rudement repoussés
par le service d’ordre, M, Le Pen et
ses parties ns étaient contraints de
s'éktigner. « Nous avons été chargés
comme des voyous et des mal-
frats », a déclaré 1e député euro*
péen, le col et la cravate dégrafés, à
bout de souffle, avant de quitter les
lieux à bord de sa voiture - imma-
triculée au- Luxembourg avec une
plaque du corps diplomatique, —
après une ultime bousculade. « Le
Pen président ! ». « A bas les traî-
tres /», • Vive Le Pen l ». scan-
daient par intermittence les amis du
présida» dn Front national
Dans la cour Alain-Pradines, —
du nam dn premier policier tué, en
2977, depuis la création du départe-
ment des Hauts-de-Seine — ces inci-
dents et les consignes don n ées au
service d'ordre alimentaient les
conversations des délégations poli-
cières venues assister aux obsèques.
Le discours de M. Pierre Joxc. mi-
nistre de l’intérieur et de la décen-
tralisation, avait 1 été bref. Souli-
gnant que le deuil du gardien Joseph
Léon — quatrième policier tué dans
ce département depuis sa création,
en 1964 - était • celui de la police
tout entière», M. Joxe exalta le
• dévouement », • l’héroïsme »
d’une profession où .« le risque as-
sumé peut aller jusqu’à celui de la
vie ».
Mais, plutôt que te traditionnel
propos minis tériel, l'application des
consignes de protection de la céré-
monie contre d'éventuels manifes-
tant suscitait l'émotion. Des groupes
de policiers en civil avaient eux aussi
été bloqués. Refoulé dans un pre-
mier temps avec M. Le Pen, M. Fon-
taine, député de la Réunion dont
était originaire le gardien Léon, a
reçu, de vive vois, tes excuses de
M. Joxe. • On a peur de tout le
monde ici. des cadavres . des vivants,
de Le Pen ». confiait M. Fontaine
qm promettait une interpellation à
P Assemblée. Auparavant, plusieurs
délégtions syndicales officielles de
policiers ainsi que des journalistes et
même on membre du cabinet de
M. Joxe avaient été refoulés
Dénonçant «tes « obsêqu/ts sous
garde à vue», M. Bernard Dele-
place, secrétaire général de la
FASP, «levait vivement critiquer
cette situation : « C’est une erreur
d’empêcher un élu, quel qu'il soit,
de participer aux obsèques d’un po-
licier. Mais je trouve inadmissible
que M. Le Pen appelle ses suppor-
tons â troubler l’ordre public un
jour d’obsèques. » La confusion de
la bousculade avec le Front national
et, plus généralement, le comporte-
ment du service d’ordre suscitaient
des commentaires parmi ses propres
responsables. L’un d’eux, ne com-
prenant pas comment M. Le Pen
avait pu arriver si près de la préfec-
ture alors que les barrages, installés
à plusieurs centaines de mètres, re-
foulaient catégoriquement toute per-
sonne, confiait : « Il semble qu’on
pénétrait le dispositif plus facile-
ment avec une carte du Front natio-
nal qu’avec une carte de presse. »
An ministère de l’intérieur, on
laissait entendre que les ordres
précis donnés - accès des déléga-
tions policières, des journalistes et
maintien à distance de manifestants
dn Front national- - n’avaient pas
été respectés.
J.-M. DURAND-SOUFFLAND
et EDWY PLENEL.
UN FORCENE
EST MORTELLEMENT BLESSÉ
LORS D'UNE INTERVENTION
DU GIGN
Un forcené, qui s'était retranché,
lundi soir 15 octobre, dans son
appartement à Avon (Seine-
et-Marne), a été tué, mardi 16 octo-
bre, dans la matinée, après un assaut
du Groupe d’intervention de la gen-
darmerie nationale (GIGN).
M. Mazé. soixante-treize ans,
retraité de la fonction publique,
vivait seul et avait peu de contact
avec ses voisins. Lundi, 1e gardien de
l’immeuble avait alerté lès sapeurs-
pompiers après avoir entendu des
bruits suspects dans l'appartement
du retraité. Lorsque les pompiers
voulurent y pénétrer, ce dernier,
armé d'un fusil, ouvrit le feu.
M. Jean-Claude Bonneau, trente-
sept ans, caporal-chef du centre de
lune contre l'incendie de Fontaine-
bleau, marié et père de trois enfants,
atteint au ventre, devait décéder,
peu après son transfert à l'hôpital.
Vers 23 heures, M, Mazé, tou-
jours retranché dans son apparte-
ment, tira de nouveau sur trois poli-
ciers de la brigade des gaz qui
tentaient de le maîtriser.
Mardi dans la matinée, des mem-
bres du GIGN. couverts par des
tireurs d'élite pénétraient dans
Fappartement, après avoir fait sau-
ter à l’explosif la porte palière, et
blessaient mortellement M. Mazé.
péennes du 17 juin, le bureau de
vote u a 13 de Viry-Châtiliou
(Essonne), qui recueille exclusive-
ment. les voix «tes habitants d’une
« cité policière », accordait 36 % des
suffrages à la liste du Front national.
Autant que la liste de M 1 » Simone
VeiL Résultat d’autant plus signifi-
catif que, en mai 1981, ce bureau
avait majoritairement voté pour
M. François Mitterrand. Cette ten-
dance électorale - assez nette dans
d'autres cités policières de la région
parisienne — est confirmée par des
incidents plus prosaïques.
Le 19 juin, au bar du garage des
motos de la préfecture de police, un
policier-barman refuse de servir un
fonctionnaire antillais en lançant
« Vive Le Pen! ». A la même époque,
la multiplication de dessins et
d'autocollants « Voter le Pen!»,
» Les Français d’abord !» — au com-
missariat central du huitième arron-
dissement de Paris suscite l'émoi de
certains syndicalistes. Dans ce
même commissariat, lots de la mani-
festation du 24 juin pour l’école pri-
vée, un officier de paix principal
s’adresse, devant ses collègues, à des
manifestants interpellés sur les
Champs-Elysées : 3 leur conseille de
porter plainte, leur assure que leur
interpellation est arbitraire et se fait
applaudir par les interpellés. Cet
incident provoquera une enquête
administrative.
Quel que soit son déroulement, la
manifestation da Front national de
ce mardi est donc la première
expression publique de l'écho de ses
thèmes au sein de la police. C'est un
progrès aux yeux de l'extrême
droite, qui va ainsi au-delà de ses
liens avec la FPIP, dont M. Le Pen
n'a jamais caché le soutien qu’il lui
apportait : « C’est à ma demande
que l’un de mes amis personnels a
accepté de vous prêter gratuitement
des bureaux que vous occupez rue
Saint-André-des-Arts, et j’ai assisté
à votre entrée dans les lieux ». écri-
vait, en octobre 1983, dans son bul-
letin RLP-Hebdo. le président du
Front national à l’adresse des diri-
geants de la FPIP.
£
Le paradoxe «te cette utilisation
r l'extrême droite de certains svn-
syn-
cats de policiers est que 1e Front
national est fondamentalement hos-
tile à tout syndicalisme dans la
police, estimant que V» homogé-
néité» doit remporter sur les voix
discordantes».
EDWY PLENEL.
A Paris
UN JEUNE HOMME EST TUÉ
PAR UN GARDIEN DE LA PADC
■ Un jeune homme, âgé de vingt-
cinq ans, a été tué par balles par un
gardien de la paix, rue Ordener,
dans le dix-huitième arrondissement
de Paris, mardi 16 octobre, peu
avant midi. Le déroulement exact
des faits n'était pas encore connu,
mardi â la mi-journée. Selon la ver-
sion de la préfecture de police, deux
gardiens de la paix en patrouille
avaient repéré une voiture qui ne
respectait pas les feux rouges et qui
devait s'arrêter pour prendre de
l’essence à une station Esso de la rue
Ordener.
C'est en s'avançant pour contrôler
l'identité de ses deux passagers que
les deux policiers auraient vu la voi-
ture foncer sur eux. L'un d'entre eux
devait tirer à deux reprises, à travers
la vitre latérale arrière droite du
véhicule, une Renault 12 bleue. Le
conducteur, qui était 1e propriétaire
du véhicule, à été tué sur le coup.
Son identité n’a pas été révélée. Le
passager est indemne.
C'est à y perdre son latin ! Après
avoir polémiqué avec les intégristes
depuis quinze ans sur la licéité - ou
uon - de la messe en latin, selon le
rite de saint Pie V, le Saint-Siège
rient d'autoriser cette messe • sous
certaines conditions ». Dans une let-
tre rendue publique mardi 16 octo-
bre et adressée aux présidents des
conférences épiscopales du monde
entier par Mgr Augustin Mayer,
pro-préfet de te Congrégation pour
les sacrements et 1e culte divin, il est
précisé que la messe «le saint Pie V
en latin pourra être autorisée par tes
évêques, cas par cas, et devra être
célébrée selon le dernier missel
publié eu 1 962, avant 1a réforme de
Paul VI, en 1 969.
Ce geste d’apaisement inattendu
à l'encontre de certains groupes tra-
ditionalistes, qui ont Toujours fait de
la messe de saint Pie V te cheval de
bataille de leur différend avec
l’Eglise conciliaire, intervient après
une longue période d'hésitation. Il y
a quatre ans, Jean-Paul II avait
consulté l’épiscopat mondial pour
savoir comment les fidèles avaient
accueilli te nouveau missel, promul-
gué par Paul VI en 1970 à partir des
réformes décidées par te concile
Vatican II, en demandant aux évê-
ques de le renseigner • sur les diffi-
cultés rencontrées dans l’applica-
tion de la réforme liturgique et sur
les éventuelles résistances de la part
de groupes de fidèles ».
Selon la lettre de Mgr Mayer,
» sur la base de leur réponse, le pro-
blème de prêtres et de fidèles restés
liés au rite remontant au concile de
Trente ( 1545-1563 } semblait pres-
que entièrement surmonté ». Mais,
ajoute-t-il, * le problème demeurant
quand même, le pape a décidé
d’aller à la rencontre de ces grouper
et de permettre aux évêques
d’accorder aux prêtres qui le dési-
rent de célébrer ta messe selon le
missel romain de 1962 ».
Mgr Mayer conclut en soulignant
que celte concession « devra être
utilisée de manière à ne pas porter
préjudice au respect fidèle de la
réforme liturgique ».
Un rite « éternel » ?
Et cette messe qui est au cœur de
te controverse ? C'est te rite instauré
par saint Pie V, premier pape élu
après 1e concile de Trente (1566 à
1572), qui établit 1e missel et le bré-
viaire romains, en application des
décrets de ce concile. C'est te messe
en latin qui était en vigueur partout
dans l'Eglise latine jusqu'à la
réforme de Paul VI. une messe sen-
siblement plus longue que te nou-
velle, en raison des prières avant et
après le canon.
La décision de Paul VI de célé-
brer l’ancienne messe dans les lan-
gues vernaculaires, puis l'introduc-
tion d’un nouveau rite, avaient
provoqué de nombreuses résistances.
Des groupes traditionalistes, comme
ceux animés par Mgr Marcel Lefeb-
vre, fondateur du séminaire d'Ecône
(Suisse), ou l'abbé Ducaud-
BourgcL, récemment décédé, qui
occupa l'église parisienne de Saint-
Nicolas-du-Chardounet. s’étaient
cramponnés à cene « messe de tou-
jours >. puisque Pie V avait stipulé,
en promulgant sa messe - à perpè-
. tuité - : - on ne pourra rien ajouter,
retrancher ou changer au missel que
nous publions *.
Vaine querelle, puisque « la
messe de toujours » ne date que de
quatre siècles et demi et que te litur-
gie a été constamment réformée.
Comme l’a écrit 1e Père Congar :
- C’est une erreur d’absolutiser
l’historique, si vénérable soit-il.
C’est ce que font les tenants entêtés
du misse/ de 1570. »
La querelle que les intégristes
font à l’Eglise actuelle ne se limite
pas à la réforme liturgique, du reste,
et on peut se demander si ce geste
d’apaisement de Jean-Paul II - qui
rient bien tard - scellera la grande
réconciliation. Le pape, suivi par les
évêques français, pose comme condi-
tion à 1a célébration de l'ancienne
messe une fidéliié publique au
concile, alors que Mgr Lefebvre a
toujours affirmé que - la messe de
saint Pie V est la véritable messe
hiérarchique, proclamant la souve-
raineté du Christ. contrairement à
celle de Paul VI. qui est une messe
démocratique et hybride ».
Si la première réaction de
Mgr Lefebvre a été de se déclarer
- très heureux » d’apprendre qu'on
pourrait à nouveau dire l'ancienne
messe, c’était pour ajouter aussitôt :
« Rome et les évêques sont respon-
sables du climat de persécution
dans lequel nous vivons. Le décret
sur la messe, est en gestation depuis
quatre ans. Il a toujours été ques-
tion de le publier, mais il y a tou-
jours eu des oppositions. Le pape a
dû prendre une décision personnelle
contre l’avis d'un certain nombre de
cardinaux et de secrétaires de
congrégation. »
ALAIN WOODROW.
Cinq conditions
Dans un communiqué publié 1e
15 octobre par son secrétariat
général, l’épiscopat français
affirme : * Le pape, per souri des
personnes attachées à la messe
de saint Pie V. donne aux évê-
ques la possibilité de permettre
la messe en latin selon te missel
de 1962. à une condition ; celle
de la reconnaissance publique,
par ceux qui feront la demande
de cette permission, de la légiti-
mité et de la rectitude de la
messe de Paul VI. et donc aussi
de l’enseignement même du
concile. »
Puis, résumant le contenu de
la lettre romaine, les évêques
donnent les cinq règles à obser-
ver pour pouvoir bénéficier de cet
induit :
c 1) Que soit manifesté sans
ambiguïté et même publiquement
que ce prêtre ou ces fidèles n’ont
aucune connivence avec ceux qui
mettent en doute la valeur légi-
time er la rectitude doctrinale du
missel romain promulgué en
1970 par le pape Paul VI ;
2) Que cette célébration se
fasse uniquement pour l’utilité
des personnes qui en ont ainsi
fait la demande, uniquement
dans les églises et oratoires dési-
gnés par f évêque du diocèse (et
non pas dans les églises parois-
siales. sauf si l’évêque t’a permis
dans des cas extraordinaires ) aux
seuls jours et aux seules condi-
tions approuvées par /‘évêque,
soit de façon habituelle, soit pour
un cas extraordinaire ;
3) Cette célébration devra se
faire selon le missel de 1962 et
en latin ;
41 U n’y aura aucun mélange
avec les rites et les textes de
l’autre missel ;
S) Chaque évêque informera
la Congrégation pour le culte
divin des permissions qu’il aura
accordées et. après un an de c et
induit, des résultats que son
application aura obtenus. Une
telle concession, qui _ est la
preuve du souci que le père com-
mun porte à tous ses fils, devra
être utilisée sans porter la moin-
dre atteinte à l’application des
règles liturgiques qui doivent être
observées par toute commu-
nauté ecclésiale. »
• Le pape prêt à se rendre a
Cuba. - Parlant, te 13 octobre, avec
les journalistes qui l'accompa-
gnaient dans l'avion d'Alitalia, re-
tour de sa brève tournée dans les Ca-
raïbes hispanophones, Jean- Paul II
a déclaré : • Je suis prêt à aller
n'importe où. Dans te cas de Cuba.
11 manque une invitation. Nous ver-
rons. - Le pape avait adressé son sa-
lut aux catholiques cubains à l'occa-
sion te messe qu'il célébrait le
12 octobre à S an- Juan de Pono-
Rico. - 1.4 FF. UPl.j
ZHP BERLITZ.
Pour apprendre une langue
immersion totale, leçons part-
iculières ou semi-particulières â
votre cadence.
.:ir
BOt : LOCVE:6ù9J5JO CHAMPS-EWSEES 720.4L6Q.
LA ÙEFESSE: 773.08J6. XVKÏX: 37UI.S4.
OPÉRA: 7431139. RU.THEÙX „
E33.9&77. HAIST-LAZAFE: k 4 “J, J* \
53223 31 ÜAIXKERMAIS- ; \
ES4JVF.: 97175 W * — » n '
VERSAILLES: gsaam.
,iM*
J Page 12 - LÉ MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •
‘ SOCIÉTÉ
I
D
P'
le
ni
ai
ei
si
le
di
di
C
S
la
si
ri
à
P'
a;
et
el
ir
m
m
d.
D
1'
te
si
d.
S
P-
fî
P
d
Cl
li
c-
r
d
ri
k
<
SI
d
k
d
p
c
li
a
d
1
r
I
I
I
A quoi sert V école ?
L’ automne des pédagogues
{Suite de la première page. I
Elle portail en filigrane une inter-
rogation que tous ses protagonistes
n'ont pas voulu considérer : le sec-
teur privé confessionnel est celui
qui. souvent, met l'accent sur l’édu-
caiion — confondue parfois avec la
discipline, mais pas toujours. - sur
l'apprentissage des valeurs autant
que sur celui des connaissances. Dés
lors, pour le pouvoir, désireux de
redorer le blason de l'enseignement
public, il est devenu lentani
d’appuyer te trait sur l'image,
comme pour souligner la différence :
l'école laïque est celle où l’on tra-
vaille. On connaît la suite, inévita-
ble : pas de travail sans effort. La
pédagogie, l'épanouissement, le plai-
sir d'apprendre : de toutes ces belles
idées de luxe, on parlera plus tard.
Ce langage plaît à bon nombre
d'enseignants. Dans leur ouvrage
Tant qu’il y aura des profs (1),
Hervé Hamon et Patrick Rotman
rappellent qu’une étude commandée
en 1980 par M. Christian BeuIIac,
alors ministre de l'éducation, aboutit
aux mêmes résultats que la commis-
sion Joxe dix ans plus tôt, et ils
concluent : « Le système fonctionne
pour les élèves qui en om le moins
besoin ». De cet échec, les ensei-
gnants se sentent les boucs-
é mis sa ires. Les voici désormais
comme dédouanés, rassurés en tout
cas par les propos de leur ministre.
M. Chevènement relègue implici-
tement au placard les rapports
Legrand, Prose et autres vieilles
lunes destinées à faire de l'école un
lieu où le maître ne serait plus un
simple dispensateur de savoir, un
échanson des connaissances seule-
ment chargé de déverser sa science
dans des bouteilles vides. Un récent
sondage SOFRES publié par TêJê-
? Jours (2) le confirme : pour 69%
des enseignants, récrie doit servir en
priorité à transmettre des connais-
sances.
Qu'use telle opinion soit à ce
point dominante n'a rien d'étonnanu
A la lettre, elle exprime une évi-
dence. Mais elle traduit de surcroît
un consensus retrouvé. Combien de
parents immergés dans la crise ont
acquis la conviction que le diplôme
reste pour leurs enfants la meilleure
protection ! L'arithmétique des chif-
fres sur le marché de l’emploi leur
donne d'ailleurs raison. Le fait inté-
ressant est que la question puisse se
poser. Tl révèle que les utopies soule-
vées dans l'éruption de mai 68 sont
bien parties en minée.
Tout se passe comme si Ton pre-
nait conscience que l'on ne peut trop
demander â l'école; et qu’il faut
renoncer aux objectifs les plus ambi-
tieux. où le bonheur de l’enfant à
s’approprier une culture, un savoir,
un savoir-être, aurait sa part. Pour
donner la préférence à ceci : l’élève
esc là pour apprendre. Finie la récré.
Tout le reste est littérature.
Est-ce vraiment le bon choix?
Trois raisons au moins permettent
d’en douter. La première repose sur
les résultats des travaux accumulés
depuis des décennies par les cher-
cheurs eu éducation. Elle nous ren-
voie à l'image de la bouteille vide.
Pour qu'un enfant (ou un adulte
d’ailleurs) assimile des connais-
sances, il ne suffit pas que le profes-
seur le décrète. Le processus est
complexe par lequel l'individu intè-
gre un apprentissage. L'affectivité,
le jeu social, qui le baignent s’éver-
tuent à multiplier ou à contrarier la
volonté et l'effort intellectuel. Cela,
les ■pédagogues» des centres de
formation de cadres supérieurs,
contraints, eux, à l'efficacité, l’ont
parfaitement compris,
La deuxième raison ramène au
problème de la finalité. Transmettre
*
L
« Je veux
rester chez moi
Je ne veux pas
aller à l’hospice.
Mes enfants
sont loin.
Pouvez-vous
m’aider?»
OUI MAIS
CELA DÉPEND DE VOUS!!
des milliers de Donateurs
qui soutiennent notre action.
ACCUEIL ET SERVICE - SOS 3 e AGE, est une associa-
tion pour le soutien à domicile des personnes seules, âgées
ou handicapées qui met à la disposition des personnes du
y Age en détresse :
un service d'écoute téléphonique permanente,
un service d'intervention à domicile.
365 jours par an, 24 h sur 24, même les dimanches ei jours
fériés. Ses implantations actuelles : Paris et Lille. D’autres
sont en projet.
Mais pour se maintenir et se développer dans toute la
France, Accueil et Service a besoin de vous.
VOTRE GESTE C’EST IMPORTANT :
• Par vos dons, vous nous permettez de continuer à
répondre oui aux appels qui nous parviennent nuit el jour.
• Vous participez à l'action de 47 permanents et de plus de
300 bénévoles qui ont décidé de lutiercomrs l'isolement et
la détresse des personnes âgées.
Renvoyez dès aujourd'hui le coupon d -dessous, sous
enveloppe fermée arec votre chèque à : Accueil et Savice
SOS ÿ Age - J63, rue de Charenton - 75012 Paris.
AIDEZ-NOUS
A LES AIDER
Oui. je désire apporter mon aide à une ou
plusieurs personnes àgêe(s) en détresse .
Je vous fais parvenir a -joint* :
C un chèque bancaire de: D 100 F □ 200 F
□ un chèque postal G 300 F O 300 F
CCP PARIS 23. 195-32 L G F
'Cochez les cases de voire choix
Je vous prie de me faire parvenir une attestation pour déduc-
tion de mon revenu imposable.
«e
2
NOM Prénom
Adresse .... .........
Code Postal Ville
A retourner d'urgence â :
ACCUEIL ET SERVICE - SOS 3 e AGE
163, rue de Charenion - 75012 PA RIS - Tel. : 340.44.11
MM. BR0SSEL ET VERNANT
MÉDAILLES D'OR DU CNRS
Le Centre national de la re cher-
che scientifique vient de décerner
deux médaillés d'or pour 1984. Les
lauréats sont MM. Jean BrosseU
physicien et membre de rinstitut, et
Jean-Pierre Vernant, spécialiste de
la Grèce antique et professeur au
College de France.
K 6 à Périgueuit le 1S août 1918,
Jean Brosse! est ancien élève de
r Ecole normale supérieure, dont 3 di-
rige actuellement te laboratoire de phy-
sique. Entré au CNRS en 1945, il de-
vient en 1955 professeur à la faculté des
sciences de Pans.
M. Brosscl a été le plus proche colla-
borateur. puis le successeur, d'Alfred
Kastler. prix Nobel de physique, décédé
au début de 1984. U a inventé en (948
nue méthode de double résonance ma-
gnétique. Les résultats qu'elle permît
d'obtenir contribuèrent à la découverte
par Alfred Kastler du pompage optique,
qui valut à ce dernier le prix Nobel Par
la suite, les deux hommes développèrent
ensemble de nombreuses utxttsaoans du
pompage optique.
[Né le 4 janvier 1914 à Provins,
M. Jean-Pierre Vernant a été reçu pre-
mier à l'agrégation de philosophie en
J 937. mais son activité de recherche
scientifique n'a commencé que dix axis
Entre-temps, M. vernant fut
t.
ii
colonel Benhier responsable de la
lutte année pour toute la région Sud-
Ouest, ce qui lui valut le titre de compa-
gnon de la Libéra Lion. Il est entré au
vNRS en 1948 et fut élu professeur au
Collège de France en 1975.
Directeur du Centre de recherches
comparées sur les sociétés anciennes.
M. Vernant est un spécialiste de la
Grèce antique, qu'il a étudiée par les
méthodes de l'anthropologie sociale. Il
s est particulièrement intéressé aux ori-
gines de la pensée et de la religion grec*
ques.J
SIR MARTIN RYLE
PRIX NOBEL DE PHYSIQUE
EN 1974
EST MORT
Le radi Gastronome britannique.
Sir Martin Ryle. prix Nobel de phy-
sique en 1974, est mort, dimanche
14 octobre à Cambridge, à l’âge de
soixante-six ans.
Au début de sa carrière. M. Ryle
s’intéressa à l’expansion de l’univers.
Mais sa principale contribution reste
la réalisation d’un nouveau type de
télescope dit â synthèse d'ouverture,
très sensible et de très haute résolu-
tion. Cet instrument a permis â un
autre radiocsironome britannique.
Antony Hewish. qui partagea avec
Martin Ryle le prix Nobel de physi-
que. de découvrir des radio-sources
particulières, les pulsars.
M. Ryle était membre des acadé-
mies des sciences américaine et
soviétique. Dans les dernières
années de sa vie. il avait apporte son
soutien aux mouvements pour le
désarmement nucléaire.
{NS le 27 septembre 1918, Sir Mar-
tin Ryle fit ses études i Oxford, puis
travailla dans les tfléconmwnicathwBi
pendant la guerre mondiale. O rejoignit
cnwtt mnîveraifé de Cambridge oà se
déro u ta tonie m carrière. En 1958. B y
devint professeur de radioastronomie.
ptds, P a n ée Mirante, directeur de
r observatoire de MulhnL]
• le nouvel internat de pharma-
cie. - Le Journal officiel du 14 oc-
tobre a publié un décret daté du
12 octobre précisant les modalités
d'application de la réforme du troi-
sième cycle des éludes de. pharma-
cie. U s'agit d’un texte d'application
de la loi du 23 décembre 1982 por-
tant réforme des études médicales et
iatsumnt r* Uiunot pour tous »•
un savoir, mais quel (s) savoir (s) ?
Celui qui tiendra compte de l'uni-
vers culturel de l’élève, de son envi-
ronnement social, ou celui que l'on
définit comme le savoir-type, inven-
torié dans les programmes et ins-,
mictions officielles, à tel point que
seule la minorité d’une classe d’âge
aura Ja chance d’y accéder? XJn
savoir constitué, indifférent aux
modes, ou on besoin en perpétuelle
évolution, aux aguets des boulever-
sements technologiques ? Un savoir
axé sur la capacité à- servir les
machines ou sur la capacité à s’en
servir?
Une troisième raison de mettre en
doute le bien-fondé d'une conception
de l'école focalisée sur l’apprentis-
sage des connaissances apparaît ici.
Le savoir, certes : nul ne saurait nier
la nécessité d’apprendre des
«contenus», de stocker des infor-
mations. Mais, si c'était de quelque
chose en plus que les individus
comme la société auront besoin
demain ? Aux portes d’un monde où
les trois quarts du savoir qu'ils utili-
seront sont encore inconnus, les
enfants d’aujourd’hui seront-ils bien
armés par l’ingestion du premier
quart, déjà sur le point d’être
périmé ? Les parents qui se hasar-
dent. ces samedis d’automne, aux
réunions organisées pour eux dans
les collèges et les lycées entendent
des enseinants leur seriner : « Ce
n’est pas avec de [‘imagination que
vos enfants auront te bac ». Ht si
créer, être, imaginatif, était encore
le moyen le plus efficace, le seul
peut-être de sortir un jour de la
crise. El, accessoirement , de vivre
mieux.
CHARLES V1AL.
Demain :
UN ENTRETIEN
AVEC M. RENÉ HABY
ANCIEN MINISTRE
DE L’ÉDUCATION NATIONALE
(U Editions du Seuil.
(2) Sondage SOFRES réalisé du 12
au 20 septembre sur un échantillon de
500 personnes, représentatif des ensei-
gnants français du 1 e * et du 2" degré-
Le championnat du monda
d 1 échecs
KASPAROV ANNULE
U TREIZIÉME PARTI
Belle et rude empoignade dans la
treizième partie du championnat du
monde lundi à Moscou. S'il n'a pas
réussi à briser la série de milles qui
dure depuis la dixième partie, Kar*
pov s'y est pourtant bien employé :
vingt- trois minutes de réflexion
avant de sacrifier un pion au on-
zième coup (récupéré au seizième);
cinquante et une minutes pour ana-
lyser au dix-septième coup le sacri-
fice de qualité Je coup suivant (récu-
péré au vingtième) et, enfin, dernier
sacrifice de pion au vingt et unième
coup (récupéré an vingt-septième).
De son côté Kasparov a joué avec
précision et prudence en rendant,
quand U le fallait, les « dons grecs »
de son adversaire eu après le trente-
troisième coup, toutes les ressources
ayant été épuisées de pari et d’autre,
il proposait la nullité, immédiate-
ment acceptée. Le champion du
monde garde sa confortable avance
(4-0). mats Kasparov semble retrou-
ver peu à peu son équilibre. II lui
reste à attaquer avec les blancs, qu'il
aura mercredi pour la quatorzième
partie.
Blancs : KARPOV
Noirs : KASPAROV
Treizième partie
Partie anglaise
I. Cf3
Cf6
I«L Dd!
Cxd7
i ff
b6
19. Dxd7
Dxa2
3. g3
?5
28L Fxf8
Txf8
4. Fg2
Fb7
21. 76!
Dxh3
S. (Ml
g6
21 Cd6
Dç3
d Cfj
F&7
23. 7É7
Dfâ
7. d4
cxd4
24. C64
Dd4
8. Cxd4
Fxg2
25. Dxd4
Fxd4
9. Rxg2
OO
26. Td7
F*7
te. c4
27. Txa7
M
II. b 3
Cxèi
28. m
m
IL Cxë4
Dè5
2». Td7
Fg7
IX Df3
Dxd4
30. b4
c
54. Fa3
Cçé
31. Cd2
TÎ6
15, Tadl
DcS
32. Tç7
T£6
K. Txd 7
Da5
33. Rf3
Pf6
17, Fxé7
C65
Nrite.
• Victoire française dans
l’ Himalaya. — Deux alpinistes fran-
çais, Pierre Beghin et Jean-NoBi
Roche, ont atteint, le 4 octobre, le
sommet du Dhaulagiri
(8 172 mètres) en empruntant
l'arête sud -ou est. une des voies les
plus difficiles de {'Himalaya, sans
oxygène ni sherpas, après dix-sept
jouis d’escalade. Lors de la des-
cente, Jean-Noël Roche a battu le
record du monde de vol de pente
(saut en parachute) avec un saut de
5 700 mètres.
» ■ ■ *
Un nouveau système solaire ?
silicates et de composés car-
Un système solaire en cours
de formation a-r-3 été découvert
à proximité d'une étoile, Beta
Pectorîs (1). située è
450 OOO rraJKarda de Jclomôtnes
de la Terre ? Peut-être. C'est ce -
que soutiennent deux astro-
nomes américains, MM. Bradford ».
Smith, de l'université d' Arizona,
et Rfchard Ternie, du Jet Propul-
sion Labo rat ory, au vu des cli-
chés qu'ils ont pris de l'observa-
toire de Les Cànpanas eu Chili.
Sur les photographies, obtenues
après n e ttement par ordinateur,
apparaîtrait autour de cette
étoile, grosse comme deux fois le
Soleil, une veste disque de parti-
cules solides s'étendant sur plu-
sieurs dizaines de milliards de
kilométras.
En dépit de leur enthou-
siasme, les deux chercheurs
américains font preuve cepen-
dant d’une certaine prudence.
«Même s» les htcBcations que
nous avons racueSBas, a déclaré
M. Smith, pesassent suffisantes
à prouver que nous avons
observé un système solaire autre
que le n ôt re, nous ne sommes
pas en mesura d'affirmer pour
autant qu'il existe un cortège de
planètes autour de Beta Peo-
torisr. Seul, pour le moment, a
été mis en évidence un disque de
matière sans douta très jeune —
r quelque centaines de mutions
d’années» — fait dé particules
dont la taille va de celte de grains
de poussière è ceile-de noyaux
de comète de plusieurs tdlomè- ..
très. La madère qui les composa
serait un mélange de glace, de ■
bonés, analogues à ceux qui exis-
tent dans le système solaire.
. Ce n’est pas. la première fois
.que des astronomes font réfé-
rence è f existence d’autres sys-
tèmes solaires. Déos le passé,
certaines perturbations obser-
vées dans lé mouvement
d’étoiles ont laissé supposer
qu’un cortège de planètes pou-
vait graviter autour d’elles. Plus
récemment, des observations
faites par la setelfite . d’astrono-
mie infra-rouge IRAS (1), conçu
par des Américains, des Britanni-
ques et des Néerlandais, ont
Laissé penser qu'à proximité de
Véga, l’une des étoèes tes plus
brâtanteq de notre cteL et de
l’étoile HL Tau, dans la constella-
tion du Taureau, se formait peut
être de. nouveaux systèmes pla-
nétaires (fg Monde daté
6-7 mai). Des accumulations de
poussières ont en effet été
observées autour des deux
étoiles. Mais, de là, à conclure
que des planètes en tram de traî-
tre ont été détectées, fl y a un
pas que nombre de spécialistes
se sont bien gardés de franchir,
d’autant que l’on . commence
seulement à savoir comment se
forme 'un système' planétaire
comme le nôtre.
J.-F.A.
' (l> Beta Pectorîs avait été rete-
nue par te satellite IRAS comme
rime des étoiles autour desquelles S
pouvait exister de te matière solide.
EN BREF
Co n da m na tion de daux -
■
« vigies » cambrioleurs
La coor d’assises des Bouches-
du-Rhône a condamné, lundi 15 oc-
tobre, à cinq ans de prison Robert
Schl&ndeJer et Jean-Claude Chfikm,
auteurs d’une attaque à main année,
commise le 16 juillet 1982, contre
on magasin Qitick. Au moment des
faits les deux hommes, anciens para-
chutistes, étaient employés par une
entreprise marseillaise de gardien-
nage la Société méridionale de pro-
tection.
An co ure de sa détention provi-
soire, Robert Schlandeler .«'.était
trouvé & la -prison des Baumettes
dans la même cellule que Gaétan
Zampa, qui devait se pendre le
23 juillet à raide d’une corde è sau-
ter que Schlandeler avait été auto-
risé à garder avec lui. {le Monde du
26 juillet et du 18 août).
La vengeance
du papyrus
{De notre correspondant. I
Strasbourg. - Avec trois cama-
rades comme lui passionnés de
muséographie, un jeune garçon de
Colmar (kaui-Khin) voulait mon-
nayer un papyrus égyptien de la sei-
zième dynastie (fin du VII e siècle
avant J.-C.). Mais , la photographie
du document qulls montraient, dans
. toute la ville, à leurs éventuels ache-
teurs, a fini par intéresser un mem-
bre de 'te brigade de recherches de
Cohnar. "Tous les quatre ont été
arrêtés. la semaine dernière et
inculpés de vot
En 1982, en escaladant une gout-
tière du petit musée d’histoire natu-
relle dé la ville, ils n’avaient guère
eu de mal à pénétrer dans le bâti-
ment, puis à fracturer une vitrine et
à fane main basse sur plusieurs
pièces, notamment des «scarabées
de ccenr»;' de petits bijoux de
pierres .précieuses, des tempes et
«te* papyrus, :.*■
* Il représente une chanteuse
. devant un personnage royal, précise
M- Georges Sigwarth, conservateur
du musée. Ç’wr l’attaché consulaire
Steyert, un i eqfatil de Colmar, en
posta en Egypte, qui avait rapporté
cette collection de Thibes en
iss& -
Les jeunes « égyptologues » pro-
posaient de vendre te document pour
quelques- dizaines de mil tiers de
francs, r II est en fait inestimable ».
affirme M. Sîgwàrth. :
Entraînés sur la pente de leur pas-
sion, les quatre garçons voulaient en
tirer tout, juste le prix d’un voyage
an pays des pharaons. j F
Perrine est morte...
■
De notre correspondant
Belfort - Une enfant âgée de ,
quatre ans, Perrine Kxnbter, est
morte, vendredi 12 octobre,
dans le savice de pédiatrie de
f hôpital de Belfort où elle avait
été admise la veille au soir.
e Pourquoi n'a-t-on pas mes Per-
rine dans un service de réanima-
tion ? Pourquoi s’est-on trompé
de diagnostic ? A queüe heure
est-eba décédée ?» Les parents
de Perrine s'interrogent.
Jeudi, è la sortie de l'école,
leur f31e unique est souffrante. La
maman, infirmière Obéra te, fait
appel à son médecin traitant.
Celui-ci décèle une laryngite
aiguë. Plis r enfant semble a Ber
mieux. En début de soirée, Per-
rine s’agite. La mère appelle le
SAMU. L'hôpital envoie un
médecin de garde au chevet de
l'enfant. Le praticien fart - le
même cfiagnostic, administre une
piqûre de cortisone à Perrine et
conseille aux parents de fhospl-
ta&ser. A 22 h 30, le couple
conduit Perrine au service des
urgences de l'hôpital de. Belfort.
L'interne précise te cfiagnostic,
laryngite aiguë avec angine, et
fait transférer l'enfant dans !è
service de pédiatrie, cson état
ne justifiait aucun gestB de réani-
mation».
Perrine y sera examinée à
23 houes par un des trois méde-
cins du service, le diagnostic est
è nouveau co n firmé et te méde-
cin demande au personnel infir-
mier la surveillance habitueOei
Les parents sont invités è venir
reprendre leur enfant 1a lende-
main matte. A 9 fi 30, de retour
au centre hospitalier, Mme Nelly
Kim&ter apprend que sa fiHe est
morte. Quelques heures plus
tard, èfte fait part de son inten-
tion de saisir la justice «pour
savoir te vérité et éviter qu’uni tel
drame ne pttisse se renouveler»,
■
■
Hémorragie massive
Le corps de l’enfant a d'abord
été amené au domicile des
parents, puis ramené à l’hôpital,
où une autopsie a été pratiquée,
samedi 13 octobre.
Un communiqué de l'hôpital
expose ainsi la suite des événe-
ments:.* A 6 h 45, elle est
réveinée et effe est debout dans
sort lit. L'état respira K*/® noté à
l'entrée s'est amélioré. A
7 heures a fieu la relève par
Véqiàpe de jour. A 7 h 15. une
auxiliaire de puériculture s'appro-
che de Perritm et constate que
l'enfant dort et respire calme-
ment. Un quart d’heure plus
tard, donc vers 7 h 30, rentrant
dans la chambre, la même per-
sonne constate que Tentant est
sans vie. » - ■
' Cène, autopsie a fait apparaT-
trë comme cause probable de la
mort «une hémor r agie gastrique
massive sans manifestation exté-
rieure ». La docteur Lami, chef du
service de pédiatrie de l'hôpital,
affirme : c II n’y a jamais eu la
moindre indication d'étouffe-
ment. On s'est trouvé devant un
organisme dépassé par un pro-
cessus virai C'est une histoire
presque invraisemblable. »
Samedi, à l’hôpital de Belfort, H
n'y a au prebsbtement qu'un
scandale : la mort d’une enfant.
PATRICE MAUNA.
TÉLÉcopieur PARTAGÉ
ETRAVE SERVICE TÉLEX-TÉLECOP!Ec.'347.21.'32
-.'•j?'*
• ■ — ‘-O
sfisâï*”
i.’V- -- -
?■- **** :
.«■* _
** ‘ & *
fl* .*
i * v ,
u-
’ -'*>
fvr .
■
n»-'
Inft 'r***
f"
•F *
ï "V*
■ ■ ,c*
fi
. ;<v
.* •*. -j
■rf-r
ê?.. ;
* »«
■ ■
■i-i.a
*
Hi"*' e • -
’.VÎ-
H , ■ ; v
.«r
v .
fr rfv-v. ...
'h:
ÿi
î-ÇSf.
i
l_ ÎA-» *
*7^ *■ *r i
, m. Ire — __ w
J ■" J ^ m "P
. ' >* Sv ' '
. . • ■
ESl'ï ’ j-
I
ÉM&
il* •
V
-O
+ .•* 1
lüvi j ,.
] * ‘ '*•
ifei è&r • ' - 2
? :y~-ï
-
\
* - w. .
*■- L.-
Même sur une route que vous connaissez
bien et où vous avez f habitude de rouler vue,
peut soudain se' présenter une ornière traîtresse
due au gel Le châssis de votre voiture doit pou-
voir supporter de ids chocs : la très sophistiquée
nÛGro-éiearonique Bosch de même Êlie com-.
mande enrreautres lesysème allumage et
cf injection, lé système' de régulation Motronk
ou bien elle déclenche le système de sécurité
Airbag. ..V ..
Et ce n*e» pas parce que vous conduisez la
A contraintes particulières,
solutions particulières :
En 1899, 13 ans après la citation de la soriêsé mère en
Allemagne. Robert Bosch a ouvert une agence commer-
ciale à Paris, et en 1905, le 1 er atelier de fabrication de
produits Bosch en Fiance.
Aujourd'hui, parmi le 116 pays où le groupe Bosch
exerce ses activités devenues laigônêm diversifiées, h France
occupe toujours une place prépondérante,
d’échanges commerciaux qued'invesrissen
onderante, tant en termes
investissements.
Vous trouverez la micro- électronique Bosch
dans tous les domaines qui exigent hautes per-
formances, haute fiabilité et haute résistance:
f automobile, Faviarion, les sateUites-et les stu-
dios TV.
Vous pouvez toujours compter sur la micro-
électronique "Bosch.
flW - 3.800 personnes
0 - 4 usines (Rodez- Vénissieux-Caen-Massy)
- 3,7 milliards de chiffre d’afiàires
- 0,8 milhard réalisé en exportation directe et
0,3 nulliaxd cf achats de Robert Bosch CmbH en France:
- Automobile : équipements électriques,
électroniques, essence et diesel
- Electroménager
b 9 - Autoradios, TV couleur,
magnétoscopes Blaupunkt
| - Electronique médicale
^ - Machines cf emballée
- Outillage électrique et pneumatique
n • Photo, dnénut, vidéo Bauer
üf - Produits et technologie pour l'industrie
JL - Téiècommumcaiion, radiotéléphone.
ftoben Bosch (France} SA
52, Avenue Michelet
93404 Saint Ouen
TéL: 251.9233
BOSCH
« .» ■ . ■ ' ■ i
"“••TL * « m -
P
J
m
i
D
P'
le
m
ai
ei
st
Je
d.
d<
C
S
la
si
ri
à
P'
a:
a
«1
m
n
d<
D
r
u
SI
d'
S
P
f:
P
d
c
li
c-
T
d
n
le
(
Si
d
k
d
lü
c
U
Z
d
1
i
1
i
f
Page 14 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 »
« SERVICES »
rV!E ASSOCIATIVE-
* *
Conflits à l'amiable
Lente, encombrée . onéreuse
est la justice, insatisfaisante pour
chaque partie : la dimension
humaine du traumatisme causé à
la victime n'est pas prise en
compte, l'indemnisation est par-
tiôMe» la réparation inoompiAra.
Comble de l'absurdité, la victime
est souvent montrée du doigt.
L'auteur du dommage est sanc-
tionné par une amende ou une
peine de prison qui. en l'excluant
de la société, ne lu/ permet pas
de s'amender et risque de
l'ancrer dans la définQuance ou la
marginalité.
Noir tableau dépeint par cer-
tains de ceux qui font partie de
l'institution judiciaire. L'État ne
pieut tout faire : ce constat des
associations ouvre un champ à
leur action qui commence là où
celle de ('administration s'arrête.
S'agissant de la justice et de
ses pesanteurs, un groupe de
juristes et d'hommes de borne
volonté met en place depuis un
an une solution originale : la
médiation ou résolution à l'amia-
ble des conflits.
Histoire vécue : un différend
oppose deux Turcs. L'un s'ima-
gine que l'autre lui a volé sa
petite amie. Il le menace de
mort. La victime potentielle
contacte l'association SOS-
Agressions-Confïïts : la média-
tion est proposée , acceptée, réa-
lisée. Rapidement, sans frais,
sans casse, avant que la violence
n'éclate.
Cette solution en amont n'est
pas une justice parallèle : ni juges
ni arbitres, les médiateurs aident
les gens à trouver eux-mêmes la
solution à ce qui les oppose.
SOS-Agressions- Conflits, qui a
introduit la médiation en France
et accueille les victimes, a eu
l'occasion de mesurer son effica-
cité à l'étranger.
fturserie près du box
M. Jacques vérin, ancien chef
du Service de coordination de la
recherche à le chancellerie, a vu
fonctionner le modèle américain
depuis une dizaine d* années. Une
association importante de New-
York, le Vera Insiitute, leader
des expériences en matière de
justice, a lancé une vingtaine de
« programmes b d'aide aux vic-
times et aux prévenus : il se
charge de recevoir les victimes et
les délinquants dans les tribu-
naux. Les renseignements sont
mis sur ordinateur ; la justice
peut les interroger. Au tribunal
de Manhattan, une nurserie
accueille les enfenls des inculpés
et des témoins. Ailleurs, un
groupe est chargé de conduire à
l'audience les victimes âgées ou
handicapées.
A San-Francisco, la médiation
fait partie d'une philosophie qui
vise à redynamiser les quartiers.
La division du travail aboutit à
une spécialisation très poussée.
g il y a. dit M. Vérin, ceux qui
effectuent les visites prélimi-
naires. les panels de médiateurs,
les responsables de la propa-
gande chargés de la notoriété de
l'association, ceux qui assurent
le suivi de la médiation, les
comités locaux, enfin. Qui admi-
nistrant chaque quartier. »
La médiation peut intervenir à
tout moment : au début du
conflit, quand la plainte est
déposée au parquet, ou après le
jugement pour en faciliter l'exé-
cution. M- Vérin a vu un juge de
l'Ontario, au Canada, renvoyer
les parties devant une associa-
tion pour fixer le montant des
« dommages et intérêts » :
<r Essayez d’abord de vous
entendre ». leur a-t-il dit.
S0S-Agre5Sions-Conflits
s’inspire de la procédure améri-
caine de médiation. Quand ta
phase de consultations s'est
déroulée dans le calme, on
résume la situation et on invite
les adversaires à sa parier. Avant
de suggérer des solutions, « on
se replace, dit M. Vérin, au
moment du confTrt et on se dit :
qu ’aurions-nous dû faire
alors ? » C’est le moment psy-
chologique où tout est possible :
« le passé est le passé », et on
regarde l'avenir.
L'idéologie du gagnant
Ce mouvement tient compte
des études mesurant le préjudice
causé aux victimes, « Pour elles,
le dégât matériel peut être
minime et le préjudice moral
immense », note M"" Jacqueline
Morineau. Unique salariée de
l'association, elle évoque l'ostra-
cisme subi par ta victime et les
conséquences en chaîne de
l'agression : la femme âgée qui
n'ose p lus sortir de chez elle
devient craintive et recroquevil-
lés sur elle-même : ses enfants
doivent faire ses courses, en
viennent à la prendre en grippe...
M B1 Morineau dénonce
< i‘ idéologie du gagnant » auprès
de l'opinion. «Le déTmquant, dit-
elle, est une figure intéressante ;
pas la victime, qui a eu tort de se
faire voter, violer. » Indifférence
de l'entourage, attitude critique
des assurances qui donnent
mauvaise conscience, tout
concourt è ce que les gens s'ins-
tallent dans un rôle de « victime
professionneite a.
L’exemple anglo-saxon d'aide
immédiate séduit SOS-Agres-
sions-Conflits ; outre-Manche,
les bénévoles consultent le soir,
dans les commissariats, la liste
des personnes agressées ou
cambriolées. Le lendemain,
munis de leur badge ou de la
carte de leur association, iis vont
leur proposer de les aider.
Intéressés par les perspec-
tives qu'offre la médiation, le
procureur de la République et le
parquet de Paris sont prêts à
confier à l'association les affaires
classées sans suite, et la chan-
cellerie les cas litigieux de son
bureau (f aide aux victimes.
DANIELLE TRAM ARD.
* SOS-Agressioos-Conflfts,
240, roc Saint- Jacques, 75005
Puis. TéL : < 1 1 325-70-41. perse-
nencc le lundi de 18 ben res à
28 bernes, les nanti, mercredi es
v endr edi de 14 b 30 i 17 heures.
de Droits de
année une subvention de 100000 F
£t Menât
OCTOBRE 1984
Lhi
Les cracks du système scolaire, les vedettes des classes
préparatoires et des concours sont toujours là. Qui sont-ils
CSS * bosseurs J», ces champions qui font la joie des profes-
seurs et la fierté des familles ? Comment le devient-on ?
Le Monde de l'éducation ne donne pas de recette, mais
analyse et décrit leur situation.
Aussi au sommaire :
QUI SONT LES PROFESSEURS DE COLLÈGE ?
Ils sont quatre-vingt mille : de la sixième à la troisième, un
professeur sur deux. Ils enseignent deux matières, lis sont
méconnus et mal considérés. Injustement.
MATERNELLE A DEUX ANS : OU! OU NON ?
EN VENTE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX,
11 F
METEOROLOGIE
SITUATION LE16-1G-B4 A O h G.M.T.
PRÉVISIONS POUR U17-KH&PÉBUT
EntaÜM probable «ta temps a
entre le mardi 16 octobre i 0
17
PRÉVISIONS POUR LE 17 OCTOBRE A 0 HEURE (GMT)
Les hantes pressions qui recouvraient
la Fiance s'affaiblissent sur leur face
nord. Les perturbations, d’abord peu
actives, vont retrouver le chemin de la
France.
Mercredi marin, le ciel sera nuageux
et il y aura des bruines côtières sur les
régions an nord de la Loire. Il fcia_8 à
9 degrés au lever du jour. Sur les régions
méditerranéennes toujours du beau
temps et ciel dégagé. Les températures
resteront voisines de 10» degrés. Sur
toutes les antres régions persistance
d'une situation à brouillard. Les bancs
seront localement denses cl persistants.
Il fera assez frais, 4 i 6 degrés.
Pro g ressivement, au cours de la jour-
née. le temps nuageux et légèrement
pluvieux gagnera la moitié nord-ouest
de la France. Les pluies menaceront
essentiellement les côtes de l’Atlantique
et de la Manche. Les températures mon-
teront entre 15 er 17 degrés, le vent
s'orientera au sud-ouest. Sur la moitié
sud-est. après dissipation des brouil-
lards, de belles éclaircies se développe-
ront. les périodes de soleil seront même
durables sur le Midi où les températures
a ppr o ch eront les 25 degrés. Dans le
Nord-Est et le Centre, par contre, les
brouillards se dissipant plus tard, ü ne
fera pas plus de 20 degrés.
Vendredi et saned : le courant per-
turbé d'ouest gagnera.
Les hautes pressions continueront de
s'affaiblir sur l'Europe de l'Ouest, bis-
sant pénétrer à nouveau le courant per-
turbé; Celui-ci épargnera encore b moi-
tié sud du pays jeudi, mais s'étendra,
ensuite, progressivement è ressemble
delà France.
Jeudi : ciel très nuageux dès b matin
sur le Nord-Ouest et le Nord avec des
ploies intermittentes. Des nuages sur b
plupart des autres régions, seul le bord
de b Méditerranée sera provisoirement
épargné. An cours de b journée, pas-
sage pluvieux traversant d’ouest en est
et atteignant le soir le nord des Alpes et
le sud du Massif Central. Le vent de
sud-ouest soufflera fort en Ma n che,
assez fort le soir an nord «le b Loire.
Température minimale de 9 à
12 degrés sur la moitié nord, 4 A
g degrés sur la moitié sud. Maximales
de 16 à 23 degrés da Nord an Sud.
1. - Sur b moitié nord, temps très
nuageux avec passages phi vieux. Vent
«le sud-ouest à ouest assez fort. Tempé-
ra cures maximales stationnaires ou ea
légère baisse ven d redi, en baisse plus
sensible samedi (2 à 3 degrés).
2. - Sur b moitié sud, agg ra vation
progressive. Assez béas vendredi matin,
puis nuageux l'après-midi. Samedi,
l'aggravation se poursuit, ciel souvent
très nuageux, précipitations possibles
excepté sur le pourtour méditerranéen.
Vent tournant è ouest faible on modéré.
Températures minimales en hausse,
maximales eu baisse de 2à 3 degrés.
La pre ssio n atmosphérique ré dui t e an
niveau de b mer était, à Paris, le
16 octobre à 7 heures, de 1 027.7 nrillt-
bars, soit 770,8 miQimèties de mercure.
Températures (le premier chiffre
indique le maximum e nreg istr é au cours
«te b journée du 15 octobre; ie second,
le minim um de la nuit du 15 octobre au
16 octobre) : Ajaccio. 21 et 9 degrés;
Biarritz, 24 et 14; Bordeaux, 23 et 6;
Bourges, 13 et 9; Brest, 23 et 8; Caen,
15 et 9; C h e r bou r g. 14 et 8; Clermont-
Ferrand, 14 et S; Dijon, 12 et 9;
Gnenobie-St-M.-H., 17 et 10; Greaobfe-
St-Geoïrs, 13 et 9; Lille, 17 et 1 1 ; Lyon,
12 et 9; Marseille-Marignane, 20 et 7;
Nancy, 13 et 7; Nantes, 20 et 9; Nice-
Côte d^Azur, 20 et 12; Paris-
Montsouris, 14 et 11; Paris-Orly, 13 et
11; Pau. 25 et 8; Perpignan, 20 et 10;
Rennes, 21 et 9; Strasbourg, 16 et 7;
Tours, 16 et 9; Toulouse. 23 et 6;
Rânte- à - Pi tra, 31 et 23.
Températures relevées i f étranger
Amsterdam. 17 et 10; Athènes, 25 et
17; Berlin, 14 et 5; Bonn, 14 et 12;
Bruxelles, 17 et II; Le Caire; 30 et 21;
Des Canaries. 27 et 21 ; Copenhague, 15
et 3; Dakar, 30 es 26; Djerba, 24 et 17;
Genève. 14 et 9; Istanbul, 20 et 16;
Jérusalem, 24 et 16; Lisbonne, 26 et
15; Londres, 14 et 1 1 ; Luxembourg. 13
et 12; Madrid. 23 et 5; Montréal, 18 et
8; Moscou, 3 et - 3; Nairobi, 27 et 13;
New-York, 22 et 12; Palma-
de-Majorque, 24 et' 10; RhKte-Jaoetro,
25 et 21 ; Reine, 22 et 10; Stockholm, 7
et 0; Tozeur, 23 et 16: Tuais, 24 et 13.
f Document établi
avec le support technique spécial
de le Météorologie nationale.}
annonces associations
Appels
mite par ti ci per è do»
activité» aooatoment utite «c
non rétr i b uée» Qui u»reapon-
Omrzt à vos compétence». Pre-
nez contact avec La Boutique
ADO. qui ui gante un soutien
scolaire é partir de la 6*.
Tél. 347
Gréations
Accueil secrét. tét 203-73-00.
Information» et re ch erche.
47. bd Maoenta. 76010 PARIS
Manifestations
La Combat de Carnaval et
Carême, bimestriel d'art,
convamporain. Pour tout
contact, aie C.C.C. m. 1. rue
Abbet, 31390 CARBONNE.
Sessions
et stages
POURQUOI SUBIR SA VIS
ALORS QU'ON PEUT LA
GREER? Si on ne noua a pas
appris A communiquer humai-
nement A nous foire confiance,
nous n v somme» par rimru
Mais nous y pouvons quelque
chose; Le OFÉ 6 et runharàré
populaire de Pans ont créé
dans ce but la session SYGMA
(dévot parocmol st
cation). Prochaine aeastOA
31 aci.-4 nov.
Tél. r 5SS.61.69
STAGES D'INFORMATIQUE*
Stages d" initiati on
Session du samedi matin :
17/11 Cours du soir: 30/10
Stage intensif : 9-9/ 1 1
Singe fit hie r » ; 10/11
ANGLAIS* ESPAGNOL, CHINOIS,
ALLEMAND. FRANÇAIS. DUSSE.
Apprsntte, efficace, rapide,
joy- par la *uggestopMao°eie è
franç* 326-22-04.
ESPERANTO
Staot d'initiation ta IS-
IS déc. 1984. Union Fn pr
r Espéranto. 4 bis. ru, do la
Cwtreta, 76004 PARIS.
SU pyré néen fend, tendon-
Une «are. è part. 1O0OF. Doc.
grat- : CIMES (611 66-40-10.
Etre mrbit au jour le jour
LA PSYCHOLOGIE PLUS PROC*
DE VOUS, è partir de votre axpé
rienoa. Sur un sujet donné, c’est
voua qui apportez la matière
avec laquelle nous travaillons
I
II
Cycle N : les
II
ont passé le premier Age
Chaque cycle : 260 F.
Cycle I de 10 h 30 è 12 h.
Cycle n de 18 h 30 è 20 h.
fflLAEC - tfUVTZATIVE POUR
L'ENFANT ET LE COUPLE,
4 1 , me JoMptvde-Maiair»
75018 PARIS. T. 22S-42-8B.
notre documentation
„ .jesaaz noua vos 1 ( 10/ 1& b)
LC.. 71 bis me de Vauÿrerd
75006 Pans
Tél. : 64406-14.
Pour
tffteat sécurité sauvetage ou
formation ambulancier ou for-
mation ani mateur pou r 3* Age
SV handicapée.
Document, ei renseigneme n t» :
AtHROP FORMATION B-P. 184
*2*04 NUEIL-MALMABSON
Tél. 74S-OS-14
U BOUTIQUE DE
6EST10N DE PARIS
prop os e un stage
INITIATION A U 6E5T18H
ET A LA COMPTABILITÉ
— fiscalité, obligation*
atc.. pour tes, PROMOTEURS
DE PROJETS, ias ASSOCIAT.,
Isa PETITES ENTREPRISES...
Duré, 6 jours : 16. 17. 23.
24 nov- «t 1- déc. 1384.
Ractsatgn. : 96. boulavarci Vol-
taire. 1 1*. 74). 365-09-48.
Prur <U la Itono ZS F TTC (ZS «gros. totnœ ou «TOmeï-
VouiHaT mataonrar l'anné, ai la iwnéro «rmsamum pare
J'J J. Om
CMqwb Hbattéa è TtKére <*■ B àqnPwm p IMA M » «bro-
9 * sg plus ara le |ou«* pour parution <*i nwnS daté mer-
credi * Régie-Presso IMA. 7. n» de Moutussuy. 75007
PARIS.
ENVIRONNEMENT
BOURSES
POW PROFESSIONNELS
La German Marshall Fund des
Etats-Unis offre des bourses de
3 600 dollars à des profession-
nels de l'environnement de
République fédérale d'Allema-
gne. de France et des Pays-Bas
intéressés par l'acquisition
directe de connaissances dans
un certain nombre de domaines
de la po&tique de i'environne-
ment aux Etats-Unis.
Les b ou rsiers pourront passer
quatre i six semaines dans un ou
plusieurs organismes (gouverne-
maritaux ou non) et y examiner
des problèmes spécifiques (ges-
tion des déchets toriques, pollu-
tion atmosphérique, pollution
des eaux, etc) dont l'intérêt sera
directement 1» aux travaux qu’ils
mènent dans Jeu* pays d’origine.
Quatre bourses pourront être
attribuées au cours de cette pre-
mière année expérimentale. Une
excellente connaissance de
l'anglais est exigée.
★ The Centffl Marshall Fond
of tiw United States. Madame
Tri» BSasborg, Progjram Office,
1 L, Dupont Onde N.W. Sotte 909,
Washington D-C. 29036. TEL :
202/745*3950, (aranc le 15
bre).
JOURNAL OFFICIEL
Sont publiés an Journal officiel
des lundi 1S et mardi 16 octobre.
UN DÉCRET
• Fixant les conditions d'applica-
tion de l'article 79 (impôts directs et
taxes sur le chiffre d’affaire) de la
loi de finances pour 1984.
UN ARRÊTÉ
• Fixant le montant de l'aide
financière pour l'aménagement des
postes de travail en faveur des tra-
vailleurs handicapés à partir duquel
l'arrêté du commissaire de la Répu-
blique de département est transmis
au ministre chargé de l'emploi.
MOTS CROISES-
PROBLÈME N» 3820
1234S67S9
HORIZONTALEMENT
T. Plat ou platitude. N’a pas tou-
jours la réaction espérée. -
IL L'auteur d'un tel acte n'y va pas
de main morte. IIÎ. Trouva donc la
clé de la solution. Symbole chimi-
que, — IV. Ont donc besoin de pren-
dre l'air. - V. Que l'on ne trouve
donc pas dans les grandes surfaces.
— VL Phare d’Alexandrie. Objets de
toilette. — VU. Pour l’obtenir, cer-
tains n'hésitent pas à prendre le
fusil. - VTTT. Reprendre lorsqu'on a
mal pris. — OC Déplacement d'air.
C’est égaL — X. Avoir une attitude
envahissante. — XL Ancien jeton de
VERTICALEMENT
1. Un homme qui préfère les
grosses. A souvent la tête qui tourne.
- 2. Met à disposition ou met en
indisposition. - 3. Du genre posses-
sif. Part ou sort - 4. N’est donc pas
par ti ■ rp" du moindre effort. Libéré
de l’emprise parentale. — 5. Pour
porter la flamme. Chefs de police ou
chefs de gang. — 6. Grands et forts.
- 7. Code postal. Rend donc meil-
leur. — 8. Se retire avant l’aube. —
9. Effet saisissant. Agit contre
l'atropine.
Solation tfo problème ■* 3819
Horizontalement
X. Brillant. - II. Aride. -
TEL Code. Csar. - IV. Hua Cocus.
—V. AL Alto! - VL Lîano. Né. -
VH. Alpiniste. - VJI3. Nettement.
- Ct Dé. An. - X. Est Ote. -
XI. Echelle.
Verticalement
1. Achalandés. - 1 Brouillées. -
3. Ride. Apt Té. - 4. Idc. Anite. -
5. Lé. Clone. Oh ! -6. CoL Imite. -
7. Absconse. EL — 8. Au. Etna. —
9. Torse. Etuve.
GUYBROUTY.
PARIS EN VISITES-
JEUDI 18 OCTOBRE
«L’hôtel Guénégaud et l'Uct Tbori-
gny ». 14 b 30, 60, rue des Archives.
M“ ADaz.
« Saint-Nicolas du C h ardonnet et le
peintre Le Brun », 15 heures, devant
l'église rue Monge, M" Bouquet des
Chaux.
« Le musée Marmottas et ses collec-
tions», 14 h 30, 2. rue Lonis-Boilly
(M* Rojoo) .
« Peinture allemande », 14 b 50, Petit
Palais (L'art pour tous).
« L'hôtel de Brinvilliers et son quar-
tier», 15 heures, 12, nie Charles V
(M-Boulo).
« Le Marais », 15 heures, métro
Saint-Paul (Connaissance d’ici et d'ail-
leurs).
« Vieux village «fAuteuii*. 14 h 30,
métro Église <T Au tend (Les Flâneries).
« La crypte archéologique de Notre-
Dame », 15 heures, métro Cité
(M“ Hauler).
« Le palais de justice en activité »,
14 h 30. métré Cité (M“ Lasmer) .
« Hôtels de la rue des Francs-
Bourgeois », 14 h 30, métro Chemin-
Vert {Paris pittoresque et insolite) .
«La Mosquée », 15 heures, devant
rentrée (M“ Pohywr) ,
CONFERENCES
14 b 30» 62, me Madame, M--A. Boo-
bème : « L'Êgypte pharaonique au
Moyen Empira et au Nouvel Empire »
(Areas).
18 heures, 18, boulevard Haussmaim,
Hervé Ourse] : « Rubens et Van Dyck
dans les collections du nord de la
France» (Maison de la région Nord-
Pas-de-Calais).
18 h 30, 208a rue de Vaugirard, docr
leur Claude Orsel : « Face à la drogue,
que pou vous -nous /aire ? »
(Forum 108).
- 20 heures, 26, rue Ber gè re , Gonzague
Masquelier : « Drogue ou liberté : un
lien, pour choisir» (L’homme et la
connaissance).
UNIVERSITÉS
DE QUARTIER
PARIS, TREIZIEME. ~ Pour sa
réouverture, l’université de quar-
tier du treizième arrondissement,
hr$ de la journée partes ouvertes
du samedi 20 octobre, de
2 7 heures à 27 heures, ses cycles
de formation' : a s tr o n o mie, arts
plastiques, mécanique auto, cours
de langues, etc.
_ * UmreisitÉ de farter du trei-
zième, 36, rue de la Botte-
anx-OBies. 75013 Paris. TS. : 580-
96-17. PeraaMBCtt 1e mercredi de
17 henes è 29 karts et le samedi
de 13 heures à 12 bernes.
* LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 — Page iï
LE CARNET DU
- Vambassedtae d'Espagne et M°*
Joan Revenus Camer ont dansé ans
réception, vendredi, 2 l’ooCaâüû de b
JF été de ta rase.
Naissances
-MartfeADER
et
Marie-Nodfe ADER,
tous filles MagaE, Caroline, TOnétape,
1 r .# ■' 1 * W :< r ii » : 1 , *- -< ♦
fe 8 octobre 1984.
■
37, roc Bouret, 75019 Paris.
I FTÏÎ UT I irl 1 ■ ♦ • -ï t j 1 1 i -< V 1 1 i IV % t 1 • « i
des sacrements . de
[* l 1 1 kY i V-3 i l\ï j C im r ^7TT-+T7>TT
’i »>’ « i- T r
ML PSene- Afcxambe CHONÉ*
des contri butions.
'/»• i v -1 -^ |7 t ^ e • - ■■ . *-
«kTI i i J Mil mkTT
de guerre 1939-1945
officier de h Légion
‘j 2J [ *; 1 1 < i T
y 'Tr . - 1 1
De ia part de
M"* Cbooé-Demenoîs,
ses enfants et pctit*eafams,
^ B *> —, '
Sa famille, ses uns.
Les obsèques ont en lien à Nai
I*égHse Saint-Léon-IX. & 14 h 15
15 octobre 1984.
mu
1 1 S # 1 1
58330 SaiDirSaïuge. .
On nous rek d*!aiiDGDcer le dScès cle
IliMI T>
B * l'j 1 ) ' W‘M #•* >-J< y: r * ■ \ H t t i ^ J li
► — H i T 1 _ 1 [ -• -H .
De la part de
M, Raymond CoDorec;
son époux.
M" Uiane Ccfflorec,
| » [I ** i .4 l | 'B —
i i f. r»"i i-'i
M. et M™ Frédéric Cola
Féfix, Carole. Sophie M*
ses petits-enfanta.
iï It . 1 . ■ i-»*i*. i : .» '< ■'
Dm au terme crâne erneue
sup portée avec un ialkA
v- » 1 1 r i - ,
compagnon de la Libération,
m ; - »K.- J
De h part de Pierre Xeblfi,
* • r 7 ni*/
i * * ■ <r «a*- v * , * a —, » . * ,
Et de toute la fanriBe,
Parents cl alliés.
Selon b vofooté formelle du défaut,
b cé rémonie religieuse et Pmhnmatîofl
ns
intimité familiale & Marsîllargues
(Hérault) et les honneurs nnHraïres
furent rendus par b BAN de N5me*-
Garous, b 12 octobre 1984.
• Même quand je marcherais dam
ia voilée de Combe de la mon,- je ne
craindrais aucun ma!! Car tu es
avec mol. c'est ton bâton et ta hou-
lette qui me consolent. »
83220 Le Pradel.
(Le Mande da 13 octobre.)
- M“ Jean- André Lesoopte. .
Le général (C-R.) es M“« JeaaGood.
leurs enfants et petïu-exrfams,
M. et M* EmBe Lesoupfe,
leurs enfants et petits-enfants, ■’
M K René Martin
et sa fille,
M" 1 Pierre FéEx,
[-Til fil ^ * - 1 1" •»_-< '
survenu le 11 octobre 1984, & TOge-de
. a j 1 1 . ■< 1 1 • * #• ' *
1 H— . J i~ t ♦ r ^.. p - • » 1 4
[3i pi l *— j I^U 1 <L.~j
pi i T
T7-^B mT* ■ >■ ^
!• 1 « I g— 'J
» t f — ^ ^ 4
I V ^ * E if y v ‘iiii
24130 Laforce.
(Publiait) — -
Cures thermales
d’hiver au soleil
■ " • B ■
Vous supporterez mi&ujtls mauvaise sason
s vous }‘agremenjB2 a 'une cure tttermate si
de detente au sotal du Midi.
En H mue-Provence, en AaussiHon. en
Armagnac au au Pays Basque, atjiâssez
les siaicuns « ia CHAÎNE THERMALE DU
SOLEIL ouvertes -sn nhw :
j , \ r v.
RHUMATISMES • VOŒSœSPmTOiFŒS
. ORL - CIRCULATION VBNEUSE - VOIES
DIGESTIVES- FOIS - ETATS MIGRAINEUX.
Documenation graçîeiiM tt° 201
fiusoergemeni et cures i 8 la CHAINE
THERMALE <M> MÙ&r teBVr du
Thématisme Français, MWSCW DU
THERMALISME. 32. au deTOpèrfc. 75002
PARIS. Tét 742.6791 -
y i -■ * U I : i ' » i
AsgBtaMOVCHET,
’^r-niii', t»; L •
i î ^ » - j 'Z-î ■ » i ^ -p»-. t. r '
1 H l'i ’ -J
■■■K
1 1 '1 ^4' /I
1 i|i ià i iii
[» 1 ' \ !»>. i ; ■■ l t
rr ï j
1 1 ^
officier do Mérite agricole,
— Le Sagaeur a
paixetaahmndre
' M. Pierre REGNAULT
ingénieur principal (H.G) honaniie
8 b SNCF,
dbcvaüsr de Tordre nationaT du Mérite,
décédé 2 LQle le 14 octobre
3 i f-ï I » ’■ i ^ t 4 1 I pi i v- 1 * Y 1 [ BL ^
TlTi *' "
>.**-.*- i — ■ ** ‘ ■ i i iY-ïf -IV :i
appr o uv é des dons pour
jeudi 18 octobre, à 10 nôtres, en légusc
Saint-Maurice' Ville à iiOe.
L’minunaCkn aura Ben an cnnetüre
d’Andresselles (Pas-de-Calais) , 2
15 heures.
M" Pierre Regnault-Verté,
- M"* Marthe Rodrigue
a b doulenr de faire part de b dispari-
tion de son mari.
AAert RODRIGUE,
b 7 octobre, à Nice.
— M** René Louis Girard,
scs enfants et petits-enfants,
M. et M“ Garnie Acbanf,
M^NkxdeTabard,
M. et M* Jean Tranquük Tabard
et buis enfants,
ont b douleur de fane part de décès de
M* m TrenquHk TABARD,
■ 1 1 - 'Il / f ' :
ROBLOT s. a
522-27-22
t . i ' '-■tïm? ir/i osiTn-;
M. et M" Christian Manoory-
Regmutlt,
Martine ADain-Rcgnault
ses enfants et peths-cefants,
Les familles Lebeurre, Mairesse,
sarveun accjdenîclîement b S octobre
1984, dans sa qttatro-rijggt-ciaqoiâme
La cérEmoEÔe rcligieuae a été c36-
brée h mercredi 10 octobre en l'église
.v 1 1 i i
.j.nH:' .H .■* j * é 1 j l-^Bi i
nnhmnatiqQ daza le caveau de famille,
aa cimetière de Torigni-aor-Vlre
(Manche).
18, inc Gaham, 7S017 Pars.
r m ÊÊ& Ê
o
PROTECTIONS INTÉGRÉES.
■SBW;
TRAIN AVANT A D&ORT NÉGATIF.
^\V x r /,
vc-:w' j • -
GROUPE MOTEUR-BOÎTE TRANSVERSAL
— M“ Xavier Terras,
Mireille Mcrdcr-Tcrras,
ses enfants et petits-enfants,
François Moitcssicr
et ses enfants,
Jean et Geneviève Berger,
leurs enfants et petitsHnlants,
Christiane Terras,
Henri et OdOe Vincent
et leurs (ils,
ont h douleur de faire part du
Tt » m •! -r\:
- Dans nmpossHnUté de répon d re, b
famille de
iésâ
ries) , b 22 septembre 1984.
La cérémonie reSjjpense et l’mhnma-
tion ont eu lira dans rïothuxté.
70, rue Jeau-Mennoz,
13008 Marseille.
— Beriane. Montpellier.
M“ Emile Tissot,
M. et M*" Denis Tissot,
M. et M“ Pierre Carayon,
M. Emib Marie Tissot,
M. Jean-Louis Tissot
Et tome les familles
Pkm, A rfamclri , Alfonsi, Onstric,
Parents et alliés.
M. Emile TISSOT,
rioB^trérideot des agriculteurs fiançais
du Maroc,
à TSge de stnuntMjuatm ans.
Les obsèques auront lien b 17 octo-
bre, à 14 h 30, eu réglée Don Bosco i
Montpellier.
Cet avis tient Ben de faire-part
Remerciements
— M. Frantz Gaigoerot,
ses enfants et petfts^nfants.
Sa famille, ses alliés et amis,
très touchés par les nombre u ses mar-
ques de sympathie qui leur ont été
témoignées lors du décès de
M“ Frantz G AIGNEROT,
M“ Georges TERQUEM,
remercie tous ceux qui
sondeufl.
Anniversaires
— Pour le cinquième anni v ersa ire du
une pensée est demandée 2 tous
qui Toot connu et aimé.
Avis de messes
— La messe de rentrée universitaire
de ITnstîtnt catholique de Paris sera
concélébrée b mardi 6 novembre 1984,
2 18 heures, en l’église Saint-Joseph des
Cannes. Mgr Badré, évêque de Bayeuz
et de Lisieux, présidera la célébration et
prononcera nûxnâte. L'animation litur-
gique sera assurée par le Centre de foi*
marin a pédagogique pour renseigne-
ment spécialisé.
« Une messe sera célébrée b jeudi
25 o ct o bre. 2 18 b 30, en l’église Sainte-
CkftiWe (Paris-7*) , 2 b mémoire de
Marcel DUDET,
inspecteur général honoraire
de l'éducation nationale,
ancien doyen
de Pinspéction générale des Lettres,
décédé b 26 août 1984.
De b part des inspecteurs généraux
leur présence,
fleurs ont p
tontes les personnes qui, par
ce, leur message et envoi de
pris part 2 leur cruelle
» iT>p. ». ^ .
M*" Sylvie, Isabelle, Christine et
Cécile Payen, ses filles,
très sensib les aux innombrable marques
de sympathie témoignées lors du décès
de
M. Jean-Charles P A YEN
et dans P im po ss ibilité d'y répondre indi-
vidneU eme nt, prient tontes les personnes
qui se sont associées à leur peine de
trouver id T expression de leurs sincères
- Ses anus sont invités 2 se (assem-
bler et 2 prier pour
André LATREHXE
2 b messe qui sera célébrée en l'église
Saint-Bruno des Chartreux (me Pfcrre-
Dupoot, Lyon-l*), mardi 23 octobre
1984,2 19 heures.
Communications diverses
— Jeudi 1S octobre, & 18 h 30, salle
P.-J.-Eymani, 23. avenue de Friedland,
Paris-S* (M a George- V, Charles-
de-Gaulle-ÈtoUe) : ouverture des ses-
sions et conférences de b Centrale
catholique 1984-1985 sur « Les grands
événements de l'histoire de l’Eglise » :
• La Révolution française. l'Eglise et b
foi», par J. Dumont, historien, docu-
mentaliste. (260-56-32).
Soutenances de thèses
DOCTORAT D'ÉTAT
— Uuîversité Paris-lV, samedi
27 octobre, £ 14 heures, amphithéâtre
Descartes, M 9 * Marie-Claire Zimmer-
mann: -La solitude d'Ausihs March
(1397-1459) : recherches sur ta nais-
sance et b devenir d'un style dans ta
Nos abonnés, bénéficiant d’une
réduction sur les insertions du
- Carnet du Mande >. sont priés de
joindre à leur envoi de texte une des
dernières bandes pour justifier de
celle qualité.
-Î1 1 -H 1*1 : V • ' -4*\
! FIAC 84 STAND B 29
GALERIE DENISE RENÉ :
196, bd Saint-G^rrn^ir-. PARIS 1* '
DENISE RENÉ
Anni ALBERS |
ALBERS
Josef ALBERS
ŒUVRES GRAPHIQUES
* t l ! o ni o ?;*; toi h e s ouare ■>
VERNISSAGE
"
Mardi 1 6 octobre à 19 h j
VvVW
SW
<-%v
ii.» ij
1 . . 1 . .
. . .... . .
Onq sur ànql A ïtpreuve de -morôbiEfé, b nouveSe-
5UPÊRQNQ sen sort haut b main. Ble se foufBe partout Sa
motoriisaüon transversale vous donnera des sereafions. Sa
tenoe de route super efficace ef sa précision de condiite fort
§ quelle sbcaoche au Ntume sans
jamais le quitter. La RENAULT SUPERQNQ a plus dune longueur
dbvance. Modèle présenté RENAULT 5 TSE - Millésime 85 - Con-
sommations normes LÎTAC 5 Là 90 km/h, 6/Làl20 km/h, 7,9 Len
. cyde urbain. Prix dés en main au 04/10/84: 61.900 F - RENAULT 5
RENAUD FMMiMQlf â partir de 4Z800 F (RENAULT 5 U.
Rena ult Super cinq
plus dnq que la 5
\
i
a. p r? o a p. K , o.B^-.srao-"=Osr.O o-aM en o-Sî ST *r Ü 9- 0 B B 2.0 H'S B , 5pnfr9-5‘32HS «"9 O
<
LE MONDE — Mercredi 1 7 octobre 1 984
'JTjT
rem Bitte!
bn
La o&rriira extxa-piettmle de
Pierre Bichet risque à 'attirer
davantage Inattention sur des
que sur une œuvre aux vertus per-
manentes. Car P i e r re Bâ c hai, an
demeurant skieur, alpiniste, spé-
léologue, archéologue, fut en o u tr e
de longues années le second
d'Haruun TazieST dans son explo-
ration. des volcans. Ensemble ils
ont v
inonde entier, ensemble ils ont réa-
lisé deux films : les Rmdez-V oos
du diable, le Volcan interdit.
Maie cet aventurier est revenu
chaque fois dans son austère Jura.
Pour bine quoi ? Pour peindre et
graver. Pas en amateur. Des études
trh poussées aux Beaux-Arts de
Paris attestent le sérieux de sa
démarche. Et peut-être son atta-
chement aux valeurs tradition-
nelles, ce qui ne gène guère ai la
peinture et la gravure sont bonnes.
peinture et la gravure sont nonnes.
Avant tout, Bichet aime la neige.
11 ne vibre que lorsque s'annonce
la rude saison blanche qui confère
leur architecture aux maisons et
aux paysages. Rien qui ne se prête
mieux au travail d'os artiste
rigoureux que ces villes on villages,
pré» ou montagnes de blanc vêtus,
maçonnés à la Batnux. Lee toits de
Granges-'Bérard, les roches du
Mont-d’or, les arbres dénudés de
la Tourbière, les plans étagés du
lac de Remoray et parmi les litho-
graphies, les quatre Caces du Cer-
vin pyramidal ( la Garant csat
exemplaire, ce film de Gaston
RébuHat auquel Bichet a prêté la
maïn)~. t ou te une vie fixée sur la
toile ou sur le papier, avec des per-
sonnages caillés à la hache, qm me
touchent moins, mais qui existent
aussi, bien sûr. Comme la neige
franc-cmntDÎse, ça tient.
JEAN-MARE DUNOYEfL
* Galerie suisse de Paris,
17, rue Saim-Sulpice, 75006 Paris.
Jules Renard
en personne
Jules Renard avait la dent lon-
gue et la perfidie facile. Impitoya-
ble pour loi-même, il Tétait aussi
avec les autres. Son Journal, rédigé
de 1807 à 1910, est, rappelons-Ie»
un examen de conscience «A la
loupe >, qui relate aussi les dessous
littéraires au temps du symbolisme
puis de lavant-guerre.
Fernand Berset a mis en dialo-
gues ce JowmaL H y interprète la
rôle de • Hiogninc fort », aux côtés
de Jean-Marie Galey « l'homme
jeune*, et de Marina K oncade.
i7i T7T7V*rJ-; t i fïTiW< liri TT i j,:
& bétons rompus. De maximes a
remporte- pièce, en passant du coq-
i-T&nc, de mots-clés en mots si
justes qu* * on. a eume <pi 9 üx aient
des Joues pour les entfirasw j, ils
parient à argent, des femmes, de
leur santé, de leur travail. Rosse-
ries, vacheries et compagnie. Mais,
sous l’orgueil et la timidité se
cache la poésie.
C’est tout cela qu'on retrou ve
dans ce spectacle qui ronronne et
fait le gros dos. Quelques notes de
musique, des cris de mouettes pour
l'ambiance. On éco ul e et Ton rit
doucement. C'est facile, c'est juste,
on aimerait que cela dure plus
longtemps.
CAROLINE DE BARONCELU
1 * i >
Rock a OMD
D'une année sur l'autre, on se
dit (sans cynisme) que l'un des
talents de OMD (anciennement
Orchestral Manoeuvres in the
D&rk), c'est de jouer court. Ça n'a
Pair de rien nuis i vouloir trop en
dire, les groupes proposent souvent
un spectacle mal construit et
redondant. En 1 peine plus d'une
heure, OMD fait le tour de sou
Avec sa musique synthétique et
de synthèse, OMD est un groupe i
double facette : celle dra tubes aux
mélodies instantanées qui s'adap-
tent parfaitement au format radiio-
■ » « » i » a .
VI
Electriâtf, Tdtgraph) et celle 6e»
recherches instrumentales. Un
mélange mi lui confère une
dignité et le pnte du caractère
éphémère et superficiel qui va sou-
vent de pair avec kg groupa du
mèzue calibre.
Au Casino de Paris, le dîm.«M»h.
7 octobre, dans un cadre de tante
beauté fondé sur un système
d'éclairage remarquablement étn-
rc^js» • i s • a i»#n< V'-ioTii
tbetiseors, une basse, une batterie,
augmentés de deux cuivres - qui a
pm de ia patine, qui se dent bien
sur scène, trouve le contact avec le
public et apporte chaleur et vie &
mufizqi» i inspimsoB pour,
tant glacée,
ALAWWA1S.
| r. t * , <r
EXPOSITIONS
* V
■
La peinture allemande au Petit Palais
(Suite de la première page.)
Réalisme allemand, second
romantisme, esprit académique,
idéalisme paysan, naturalisme spiri-
tuel, symbofeme lyrique (ou philoso-
phique) sont quelquee-unéS des
cases les plus hautes en couleur qts
balisent les salles de r exposition et
notre fameuse dualité.
Notons tout de suite que ces
repères, nécessaires pour compren-
dre ('agencement de C exposition
sont A trouver dans une petite bro-
chure, fort bien faite et vendue
6 francs, mais non dans le catalogue,
ni dans les salles eüaa-mâmes, hélas
dépourvues de la moindre explica-
tion, du moindre titre.
Si Ton ne doit donc pas s'attendre
A d'inoubliables révélations, r intérêt
documentaire et quelques beaux
moments d'émotion font malgré tout
de la visite au Petit Palais une ob^ga-
tion pour tout honnête amateur de
peinture. C'est avec quelque raison
que Thérèse BuroJJet, conservateur
en chef du musée et commissaire
général de l'exposition, écrit : cLe
chauvinisme français ignora (...) la
plus souvent la peintura du efix-
neuvième stecte des pays voisins où 3
voyage pourtant avec plaisir. Potr
hé, la Renaissance est italienne et la
baroque allemand ou espagnol, mats
le r&Mteurième siècle resta français,
comme occulté par la parsonnaBté
d'un Delacroix et ta célébrité des
Arrêtons-nous là, non parce qu'B
est plus loin question de s dualité
étemelle de l'âme allemande », mas,
retrouvant en effet cette forte pein-
ture, afin de nous rappela 1 comment
elle fut si merveilleusement explorée
en 1976, A l'Orangerie de Paris,
naguère lieu d'exposition efficace,
aujourd'hui sinist rem ent vouée A la
collection Walter-GuiUaume.
L'exposition de 1976 avait déjà
pour commissaire général allemand
le professeur Warner Hofmann,
directeur de la Kunsthalle de Ham-
bourg, qui supervisa maintenant celle
du Petit Palais. Ella s'appelait, pru-
demment, < la peinture allemande A
l'époque romantiques. Plus de ris-
ques avaient pu être pris, plus
d'argent dépensé par foire venir des
œuvres A notre avis plus significa-
tives de la valeur des peintres. On y
découvrit Runge, Beihef, Gtochen,
Koch, Schinkel ou le plus illustre Caa-
par David Friedrich, dont le Centra
culturel du Marais a courageusement
retracé la carrière 3 y a quelque mois.
Runge disparut en 1810, Koch en
1839, Blechen, et Friedrich en 1840,
Schinkel en 1841, Rethei en 1859.
Cela explique, parmi d’autres élé-
ments, la date initiale du présent
ensemble. Mais de la première expo-
sition voici que d'autres passent tout
tranquillement d'une bannière
romantique A celle, décidément hos-
pttafière, de notre étemelle dualité.
Ce faisant, Acbenbach abandonne les
pierres ruraques de Norvège (1839)
et une horrifique Roue du suppSca
(1936) pour un plus bonhomme
MouSn an Wes tphaSe ( 1860). L'évo-
lution est notable.
GArtner, en revanche, dont on
avait retenu une Vue de Berlin
(1849)* revient avec le même Surfin,
Uoter den Linden (1852), pas plus ni
moins romantique, ni réaliste, ni
symbolique. D’Hasenclever, les
Ouvriers devant le conseé municipal
(vers 1848) ou !a Lapon de dense
(1835) nous semblaient nettement
plus ciéafetMi que factuelle Senti-
mentale (1846), passab temo nt foie
de factura et ahurie d'allure, qui
prend un coup de lune A sa fenêtre.
L'Autoportrait A la coupe du même
arrache cependant un sourire par sa
maraere oe prenant les-c reoutes s.
D'autres revenan ts : von Raysfci,
mas son jeune comte est bien pâle ;
Richter, qui perd son pinceau et se
fimita A quelques bais gravés ; Hart-
mann. dont la Temple d'Apollon, A
Egins, paraît rougir de son statut de
cane postale : Neureuther profixe et
suave, un aimable von Schvmhd. Ltoe
absence : Overbeck, .qui s'y connais-
sait pourtant en symboles. Mais isi.
retour attendu : Adoif vonMenzaL -
De Fusne au jardin
Adoif von Marini, né en 1815.
plus ou moins autodidacte, maniaque
de la néaBté A laquelle il parvient
même A pSar la peinture histo rique,
doué pourtant d'un physique qui eût
dû l'en dissuader (il était nain,
semble-t-il), séjourna souvent i
Paris. Aussi ne doit-on pas s'étonna
de notre familiarité avec certains de
ses paysages, certaines de ses vues
de rue. Non plus que de son amitié
avec Meissonier, ni de son tien avec
Courbet, grand inspirateur de bien
des peintres de ce tte e x po si tion qui
n'en lièrent pas tous un aussi .bon
IRCAM
CONFERENCE INTERNATIONALE
D’INFORMATIQUE MUSICALE
(ICMQ
PROGRAMME DES CONCERTS
senetfi 20 octobre 20 h 30 ENSEMBLE 2e 2a &. PAUL MEHUNO
Centre Georges Pompidou 9BHHAAR SAAMAHO
(Grande Soie] BSNOC MJU6UASHCA
-c&aancfae 21 octobre B h CONCERT K BANDES
A» , Grand Auditorium
u ■ i < 1 » ■ * ( j m r
1 [ J , v , 1 3
1 m • •
1 l J a 1 : ^ eM
dbamdie 21 octobre 20 h 30 ASK0 BfSEKBU *. ARTURO IMUY0
Centre Georges Pompidou avec Harry Spareany, feos are ftawya
(Grande SdfeJ Tria d cardes btaCwli^arii me égal
Y;; 11 ' ■ JaV'j'h'
' f JK r f ( l r
l'i'i» , ; i
Fraata Brigitte Sylvestre, Daafa! Heefzy
. T L ■ a 1 • »
Wi t y]
bref 22 octobre 20 h 30 BiSHME 2e 2a *. Min HHUI0
(L Gmad tofitorônr avec ta Tria hirfim ia hd fls dra qc—rt i gi
BaSo frase JUkhaa Adbrtdni
Hin-Hit'l- ; v
bbbtë 23 octobre B h 30 COHGEI K SQUSItS
Centra Georgas Pompidmi omlMNnlIeaA tarife tfinkt
IM A 1 !.!
;?l:ïnV V ■ (iv(;
enriG 23 octobre 20 b 30 BBEMBIE WTaCONTHWORWN
Cenlre Gaorges Pompadoe ifir. flUOHEL SWKRCZEWSKI
(Gra afeSo&e] owc ftabaib tamma
> rnilrM,; !
ni: tjti:
prix des jAms 20 h 30 : 35 et 50 F - S b 30 ■. B nr 25 F - bd» Fronce ; «nbfe One
laweigMmeHls : RCAM 31, tue SMtoiri - 75004 ta» - 277.Î2J33 postas 43.43/4339
On est frappé, davantage qu'en
1976, pa les tiièmes quasi « photo-
graphiques-» de MenzeL- pa leurs
i cadrais » improbables et rutifisa-
tioi souvent ■paradoxale qu'ê fait cto
la lumière. Ou bien pa sa sfenpSché
habile, lorsqu'à revient dé la- vfile ou
de l'usine au jardin.
L'influence française plus . ou
moins bien asstmdée est taie des
désde la présentation du Petit Palais,
on Ta notée pour MenzeL cpil exposa
A Paris an 1885. C'est vrai pair
nombre de ses confrères, soit qu'fis
aient étutfié dans la eajiiteto fran-
çaise, soit qu'fis aiem vu le peintura
de nos compatriotes chez eux'— et à.
cet égod la présence de Courbet A
Munich paraît avoir singulièrement
pesé, - soit enfin qu'ils aient perfi-
de. LeU, qui y obtint raie médaille
d'or en- 1870 pour! le Portr a it de
ne Jérineit pas en
matière d'influence, et Ton volt en
fi^e Guedon tout Sia fois Franz Hais;
Rembrandt et Courbet Cela n'empê-
cha pas lé peintre d'être i Fo rigin e
.du seul mouvement « co hére nt »,
préc isé ment le Cercle de Laid, qu'ait
connu l'Allemagne d* alors^ LbSdL tout
simpiement insistait sa le < bien
peint».
Le bien peint n'est pas oe qui
caractérise ia mïeisc F ex po si tion du
Petit Palais, même ai F on veut bien
loua ta fiberté, ta rapidité de tel oe
tel coup de brosse. C’est plutôt
Fhétérodru dés références, comme
pour Letol, des sujets, des anec-
dotes. On- en tire l'avantage du sou-
rire -et du rue, , volontairement ou
involontairement provoqué par
F artiste. Volontaire, ainsi le subtil
SprtzberÀ dont les nez sont en
CHAI
THEATRE*
NATIONAL
1964*1965
D'OCTOBRE 1984 A. JUIN 198$ LE
7HEATR& NATIONAL OE CHARIOT
DONNERA AU .GRAND THEATRE
L'ECHARPE ROUGE D’ALAIN
BADKXJ ET GEORGES AFERGH6-
LTEMPIRE DE DADI D'APRES ERK
SAHE-HERNAN1 DE VICTOR HUGO
• UBU ROI D'ALFRED JARRY-AU
THEATRE GEMBICOMME LVOUS
PLARA DE WfiUAM SHAKESPEARE
* UNE RECE D'AMOUR DE «AN
MARS PATTE. MORT ADOUCIE DE
GEORGES APERCWS s HOïH. DE
L'HOMMESttAHGEDE JEANéWUL
fARCEAU- MU£ FRANCS DE R£
COMPGMSE DE VK30R HUGO-
POUR RECEVOIR
LE PROGRAMME
DE LA SAISON
7 2 7-81 1 5
somme les baromètres 4e Fême
humaine. Ainsi Klinga, moins powr ta
manière dont fi fait pissa toe malts
que pour ses gravures, ta formidable
et minutieuse Paraphrase sur la. .
découverte d'un gant (T88 U.
Involontaire en revanche est sans
doute l'Egaré de von- Stuck. pauvre .
satyre grelottant dans ta neige, et
c est Torcemem aussi i suiop oru wt
de l’artiste accompagné de sa
femme, laquefie semble avoir quitté
ta pantalon pour ta robe tantse fémi-
nité fort songer à certains riiessieurs
de Barfin. Involontaire est encore le.
léga ricanement qu'arrache FAssaé- .
shst dé César tel que le volt von
Piloty, avec ses mines de faux-
jetons, de ffippés ou de sen time ntaux
ahuris (une influence eFH a sencto -
va ?). Et involont a ire enfin eekà que
suscite FEtspe avant Paris de ys»
Wemer. involontaire et revanc ha rd,
car rétape en question - à fieu en -
1871. Voyez ces bonnes mines tou- .-
criées pa ta grêce dé ta bière, «t la
manière dont fis tra&nent tours bottas
boueuses sur les tapis du saiqrv La
grande t ra d i tion.
Lefié, Uebermarin, . von Marées, i
ia fois de Hnnocence et de la campa-
gne germaniques, la léffir italienne au
printemps, qui ivraie meilleur et la
puissance ârnpté^dé .Bôcfcfin, et la
Chasse de ffane, qu'on ne saurait
trouva autrement que bon : c’est un
des- deux oti trois tableaux qui nous
viennent de Francs, et du musée
d'Orsay. ‘
Laissons Bôddn, moins poâ sui-
vre l'aléatoire parcours du Petit
Palais que pour - signala quelques
inévitables arrêts : Au printemps,
automnale peinture de Fméga! Feuer-
bach, ou les sombres gravures de
Koflwftz, ta seule femme da l’ensem-
ble mais pas to motos eflîcaoa. Surfe
canapé, de-rTrubner. pour ses
afitanoes d'étoffes, le TBrcfcenfouÉs de
Kalia, la. Passage de Speckter, et
Wolf accroupi de Kakhreuth, dora ta
matoeureux peintre ne pouvait encore
im àtf ner ta docéo ure u s e et romanti-
Mnri vrtw, su ^é imperceptible
n ré ali té s , dès' symboles. Des lés-
és : revenons è Nfetzche, qui, du
s La moindre parcelle du monde
F exp o s ition- On nous permettra d'en
resta A Bôckfin, même sTl est bien
sobrement représenté. Trop «Tes-
teurs pour «tonna aie idée véritable
du talent, dé Ftoapiration, de la force
du peintre de Hiedes morts, tableau
malheureusement resté A Bile. On a
id Europe, Ma delei n e et une Vestale
pour l'aspect féminin, un Paysage
avec Prométhée (mais, où est Protné-
thée, se demande-t-ons Ton n'a pas
le catalogue ?) pour la tourmente des
Ames et des éléments réunis, un
Autoportr a it A fa mort plus in t riga nt
que passionnant, une allégorie
(Regards I fa prairie est en jorë) tout *
1 en peint ce qu? lui ptaSt
& que fui piafeU ? Ce qu'B sait pein-
dre (* Le gai savoir »K
Des symboles : cFobfigation de
skpOier quelque chose Sert per las
transformer effectivement en solen-
nelles nuBités » (Aurore). Nietzsche
partait id des princes. Ce que ne sont
heureusement pas tous las peintres
«Je notre exp o siti on, s'a» ne savent
pas toujours ce qui leur ptait vrai-
ment.
* Petit Patois, jusqu'au 13 janvier,
de fO heures A 17 h 40. Prix d'entrée :
H francs. Catalogue: 130 F.
THEATRE
« GHETTO »
Peter Zadek à jBerlin.
. ; • . . f m ..
Lé rire des fantômes
La Fraie VoficsbOhne A Berlin
présen t e une oornétfie nustoato
adaptée d'un fivrâ de' Joshiia-
Sobol et mise en scène pa Péta
même -les passions ex ac erbées
«Tamouretdemart.
«tons unesprit nerabtafalé A osld
• _ M #•" “ " mm - ‘
passe dons un 'ghetto, poto na ia
décimé, condfenné. Pcxirtant, ;R
s’agit «fine vraie oomédto mud-
Pip Sênorts An «fie Musât, dont le
ca dre étata un camp da concen-
tration où s’affrontaient féroce-
ment fa comble, de rafasurtfité
tragique et l’absurde downse-
«yie, mais qü s'achevait sa le
beauté a pa is é e d’uns image da
mort, U,' ta tragétfs eâe-mëme
est traitée dans ta dérisioh. Seul
im juif allemand <T origine hon-
groise, exfié tout enfant è Lon-
dres penda n t Jè cbfitz», seul
Peter Zadek pavait tancer ce
«Mfl sans veraa «Jens F horreur
larmoyants ou la vulgarité
tival de Nancy an. 1976 - ou de
Son Othaflb (Nanterre, .1977).
Dee drames cruels, ta aussi, des
situations . -extrêmes, chaos de
vaines violences que subit une
hu ma nité désemparée-, ' résolue A
ne pas moimr. On se souvient de
Laa, vieux clown «Tun vieux oto-
«lue, port an t to cadavre nu de
Cordéfia. Et eor ta plage «Foie
colonie fejahdonnée, on sa sou 1
vient cFOtfiaflQ étrdgnérit Desdé-
mone et taoafett .aw to visage
btanc des traces de nmiijBlaga
noir». Images boutaversantes,
mais id,- an plus, fi y a l'histoire si
Le décor est un immense
entrepôt -de vêtements, où sont
relégués tas^ifs qd vont moisir,
qui vivent, aiment, ont des
c onflits idéologiques, discutera
de l'opportunité de monta isw
comédie musicato, inscrivent ^ sta-
des psncertes c les cimetières
n'ont pas da théâtre », ont âu un
chef «jis porte dés galons . êt tour
sert d'iritennéffiatoB avéc les SS,
organisent un banquet, répètent
sous la. surveillance complice
«Tun officia, artiste hé aussi : to
grand jeu des dupes.
■
La «fajperie de toute relation
humaine, semble dre Zadek, et
en particulier cafies qu s'étaMe-
sent, sur les planches fatiguées
du théâtre, entre les acteurs et le
metteur en scène. * Tous des
bouffons, maie l'un d'eux détient
le pouvoir dans ce fieu dos qui vit
sa toi-même qui se joue è hé-
II y a dans Ghetto, une ffile qui
chante, couronnée de .fleurs,
debout sur b. table du damtar
repas, au nifliéii de l'ivresse, de
Fôigta du dama jour. H y a des
claquettes et une c for mette
«fédérante» fi :y a un enchaîne-
ment de tebtoeux sptontfides,
plus et autre chose «jus to talent
«le -Zadek, qua eon art «to la
«féc h éance. B y a 'une brûlure,
évidente, indéniable, comme ai
«m ta touchett avec (m rnatos.
Zadek vit avec son angoisse
et ae moque. Une famé d'ironie
assez berfinotsa. Berlin vît avec
son mur et fait ta fête, es cherche
dans, le mirdr du p a ssé, prend
pbir thème du tfemia Festival :
Barfin 1900 avec, entra autres,
de# spectacles de cabaret
crxitaettore'poaleéquelsfi a fallu
trouva des bistrots- «Tépoqùe,
mas berges et vitres dâpàtes —
«H* , avaient résisté A la destruc-
tion et à ta reconstruction. H y a
ùxqouts, dans ut ooêv quelque
COMEDIE DE CA1L\
i i.\ r un iMt.iM \ [u\\ i: wnuwi.xoHM wim
V -• -1
DE MARGUERITE DURAS
2M270CTOBKm4
' -
TTmrrn
■- +bkxjvjlle*sawt-clar
]. l p- 0 ^ ^ l* 1 ?■ "• r' ; Ç "• ^-" J
:6'c: ^6-55.52
l.-
P
j Page 18 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 m>
CONCERTS
I
I
P 1
le
m
ai
ei
st
le
di
di
C
S.
la
si
ri
à
F
a;
a
el
Oi
ff.
JH
dl
D
P
te
si
d
P
U
P
d
o
ti
c
P
d
n
ie
(
Si
d
k
d
n
c
U
A4
a
d
1
r
CALENDR]
BES ADMINISTRAMES
DE CONCERTS
SAMT
sévh
Ta les
à 21
taie. 23
Pfcett 60 fij
80 F.
Quator
VIA NOVA
le 16 : M. BOURGUE
HAYDN, MOZART
A. DOflATl. SMETANA
le 23 : W. BOEYKENS
SOUOnOUMITETTSATa
■HHHfcK SB
O tfwHW 8fc Cfa rint»
GAVEÀU
VandM
ISoctcbn
A20h3Û
21
61711
Ipua tt a pl
SALLE
PUEYB.
è 17 Ji 46
FLEYEL
W
22 octobr
A20h30
A 20 h 30
(p*o. Vafcnalètat
A20630
Lac. 563-88-73
Warner pA
V 5
U
SPECTACLES
Radio fronce
HtSKESTK RIMAI DE FRAKK
théâtre
J.-ML FOURMER Prod.
REACH
KBUSSYpSTHAVMStCY
MOU8SORQSKY
GA VEAU
LincR
22 octal
20 b 30
|fc:Ewaal BBfflg
Tisq Uapbi
MOZART - SCHUBERT
MUSICA ANTIQUA
de COLOGNE
SCHMBZR-BACH
Ivan
DRENIKOV
WAGNER : U WAUQRK
CLEMEMT1 - SCHUMANN
CONCERTS
LAMOUREUX
DUSSAUT
Dir. : Hugo
FIORATO
L. RYSANEK. U. VMZEHG
J. JERUSALEM. S. ESTES
HL HOLLE. H. SCHWARZ
fe. : fetf JUQttfl
LES SPECTACLES
NOUVEAUX
EM1ATEJ : Quai do 1 r Gare (585-
88-88) .20 h 3a
LA CONDITION DES SOIES ;
Bobigny, Manou de ta culture (831-
11-45), 20 h 3a
LA VILLE MARINE : AtUnta
<379-06-18). 20 b 30L
LA CARTE DU TENDRE : Petit
Montparnasse (320-89-90). 21 fa-
ON M’APPELLE ÉMDUE : S*
Georges (87843-67). 20 b 45.
LA FEMME DE PAILLE : Mouf-
fetard (329-21-75). 20 b 45.
LE MAL DU PAYS ; Petit Odéou
(Théâtre de l’Europe) (325-70-32),
18 b 3a
LUCRÈCE BQRGIA : CftA inter-
nationale, Resserre (589-38-69),
20 h 3a
DS A LA LUNE : U mon (246-
20-83), 20b45. '
LES SURPRISES DE
L’AMOUR : Cartoucherie de ta tem-
pête (32836-36). 21 b.
RHlMf BUCHBliSER />* salles subventionnées
Lee. : RADIO FRANCE.
CHOPM. LISZT
ORCHESTRE
COLONNE
Dît.: Piano
DERVAUX
TACCHINO
RACHMANMOV
Cto Piano N* Z
TCHAKOVSKY
Symph. « j WWg ■
QUATOR
IVALDI
Directeur : D aniel Barenboïm
Salle Pteyei
17 octobre - 20K30
Palais des Congrès
20 octobre - 1 7h
A. Muunîar - Ch- hmldi
STRAUSS - DONATOM
MAHLBI - BEETHOVEN
UMQUE RECITAL
Pierre-Alain
VOLONDAT
Premier Grand Pria Rein»
Elisabeth de Betÿquu 1883
CKOPn - UGZT - SCHUMANN
Lncla
VALENTINI-TERRAfU
Ni cotai GEDDA
Ruggero RAIMONDI
Sots leittiTHigeii Ministère de la Cnlnrn
EN HAUTE -VIENNE ET A Ll MOUES
< W
Û c/>
If)
Z -
F E S
T I V
AL.D
38 S
>
Z -4
n 2
M A- i T " 2
3 AU.U » C
§- E. LA 1 "
s | F R A S «
N c o A
PHO i |
is nie ia
Z C/J
15-28 OCTOBRE . EYMOtITIERS
LIMOGES. SAINT-JUNIEN
SAINT-YRIEIX. <55) 33.23.63
L'
(Chef du Chœur : A. Olcfliam)
BERLIOZ : LA DAMNATION DE FAUST
Salle Pleyel
24. 25 octobre - 20h30
Stanislaw
SKROWACZCWSKI. cflr.
Alexis
WEISSENBERG, piano
CHOPIN - CHOSTAK OVITCH
Salle ChopirHPIeyel •
25 octobre - IShlS
MUSIQUE DE CHAMBRE
Lubeit
YORDANOPF, violon
BACH : SONATES ET PARTIT AS
Salle Pteyei
7, 8 novembre - 20h30
James CONLON. dir.
A nne S ophie
MUTTER. violon
VERDI - AL VIN SINI3LETON
DEBUSSY - BRAHMS
LOCATION = ~~ ~
SALLE PLEYEL OU S63.07.V6
COMÉDIE FRANÇAISE (296-10-20),
20h30: franc*.
CHAILLCrr (727-81-15). Théâtre G8
rier : 20 h 30 : Comme ü rot» plaire.
TEP (364-80-80). Ctafana; 20 b, ta Gar-
çon aux cheveux vota, de J. Loacy;
Soeurs froides, de A. Hitchcock.
BEAUBOURG (277-12-33). Ctatah
AnanatiM: 20 h 30. cf. Festival d*An-
THÊATRE MUSICAL DE PARIS (261-
194»), 20 b 30: Amnloga de ta Zaï»
THÉÂTRE DE LA VILLE (274-22-77).
20 h 15 : les Nègres.
CARRÉ SILVIA MONFORT (531-
28-34) , 20 h 30 : ta Puma.
Les autres salles
ARCANE (338-19-70), 20 b 30 : Michel-
Aqge.
AKTS-HEBEET0T (387-23-23). 15 b et
21 h : le Mariage de Figaro,
ATELIER (606-4924). 21 b : la Danse de
BASTILLE (357-42-14), 21 k : FoBc ordi-
ESSAION (27846-42), L 21 b: Pour tran-
che de contes ; 19 b: Mary c on tre Mary;
IL 21 b : le Journal de Marie fiabsfcirt-
cefT.
FONTAINE (874-74-40). 20 h 15: les
Trois Jeanne ; 22 h 30 : Rkm-Fouchaîn.
GAITÊ-MONTPARNASSE (322-16-18).
20 h 45 : Gran8Père.
Maeterlinck - Feydeau
L’intruse - Léonie est en avance
THEATRE DE L’AQUARIUM
CARTOUCHERIE S 374.99.61
LOCATION OUVERTE AUX CAISSES du PAL AIS DES SPORTS LE LUNDI 29 OCTOBRE 84
' LOCATION PAR TEL. : S2S.40.90
LOUEZ MR CORHESTOIHIAÏKE : vous üenefeje-
iez des meriewes plaças.
Ceœ toimule de bcation cesse 15 puis avam chaque
représentât» n. si rtsMtats ne vous parrensenl pas
8 jours avant b premier? date ctawsre. rèdami lelâ-
ptorequement bj 628 40 10 du 2S0.H.95. Aucune ré-
clamation ne sera admise après la séance
Seffêfls à20h30lesmar..|Bi..wti.:à2i hOOlesswL
(mai 25 décembre NT janvier iraprésert. 17830)
Matmee sa 14 h (B (es met . sanu dm.; à t? b 30 tes
sam.. Am el mer. 12 el 19 déc.
TARIFS 150 F. 120 fi » F. 60 fi
BON DE LOCATION
à retourner au Patois des Sports * Porte de VersaSas - 7B0l5Psn8
— - - , —
Adresse
Localité.
Code postai
Tel.
Nombre de places
Prix.
Indiquer 2 dates 1** choix
1 el jours différents 2 r choix
1 Ci-jmra reglement te F
_ heure
_ heure
par chèque bancaire ou pestai 3 voWsà ^ on ^^ ala ' s J
des Spots ainsi qu'une emetappe timbrée à esob straraa jBur/MWi - *
CAFÉ DE LA GARE (278-52-51).
20 h 30:1* Apolog ue
CALYPSO (227-25-95), 22 h: Lazare ou
r£quatâouF.
CARTOUCHERIE, Tb. de ta TmgMt
(328-36-36), FOrestie : 20 h: Aganinm-
DOn ; - Épée de Bais (808-3974), 20 h:
CITÉ INTERNATIONALE (5893869),
Galerie, 20 ta 30 : la Galerie du Palais.
COMÉDIE CAUMARTXN (74243-41)
21 b : Reviens dormir & l'Elysée.
COMÉDIE ITALIENNE (321-22-22),
20 b 30 : la Aventures de ta villégiature.
COMÉDIE DES CHAMPS-ELYSÉES
(723-37-21). 20 b 45 : L&xsdta.
COMÉDIE DE PARIS (281-00-11).
20 h 30 : Messieurs les nubdeonr.
2L 22 h 30 : le Journal de Jute Renard.
DÉCHARGEUBS (23640-02), 19 h : le
Prophète; 21 h : ta Mer blanche
DIX HEURES (60607-48) . 22 h ; ta Mon-
che et le Pantin.
EDOUARD-Vn (742-57-49), 20 fa 30 :
Désiré.
ESPACE MARAIS (584-0931). 18 h :
GALERIE 55 (32663-51), 20 h 30 : Edu-
caringRjta (venton twgta»)-
GYMNASE (246-79-79), 20 b 30 : ta
Sbriôme Jbcr.
HUCHETTE (326-3809), 19 b 30 : h
Cantatrice chauve; 20 b 30 : la Leçon;
21 h 30 : Oflenbach, tn arensis ?
JARDIN D'HIVER (255-74-40), 21 b :
Noises.
LA BRUYÈRE (874-7699), 21 b : B ptaut
LUCERNAIRE (544-57-34). L 18 b 30 ;
Fus ; 20 b 15 : Ubu roi ; 22 h : Ifrrosliima
nas amour ; IL 20 b (5 : Pour Thomas;
22 b 15 : Du câtéde chez Colette. FtaMe
—ne, 18 b 15: ta Sang des item*:
22 b 30 : te Searidc rendez-voca.
LYS-MONTPARNASSE (327-8861),
20 fa : rficole des füks ; 22 b 30 : Wahing
for the Sun an ta Nef de* fait
MADELEINE (26547-09). 20 b 45: Va
MARIE-STUART (50817-80), 20 h 30 :
Savage Love ; 22 b : Artoise.
MAK1GNY (25644-41). 20 h 30 : Nap®'
Ifao. Sage Gabriel (225-2874), 21 h: k
Don d’Adèle.
MAISON DES AMANDIERS (366-
42-17), S) h 45 : Petsona.
MATHURINS (2654040), 20 b 45 : U
Dernière Classe. Petite «âge, 21 b: At-
tention i la pHte marche.
MICHEL (265-35-02). 21 h 15: Ou dteora
salit.
MKHORÉSE (742-9822), 21 b : J’ai
MOGADOR (285-28-80), 20 ta 30 : Cy-
PRÉSENT (20342-SS), 20 h 30 : k* Fan-
tastiques Aventures du comte de Saint-
Germain.
STUDIO DES CHAMPS-ÉLYSÉES
(723-36-82), 20 b 45 : De ri tendres liens.
TEMPLIERS (303-7649), 20 h 30 : ta
Balade de Moosieur Tadeuz.
TAI TH. D'ESSAI (2781879). L
20 h 30 : l'Ecume des jour*.
TH. D’EDGAR (322-1142), 20 h 15 : tas
Babsa-cadres ; 22 b : Nous on tait ad an
TH. NOIR (346-91-93), 20 h 30 ; 8 heures,
c’en trop tdt quand on a boxé taveQte.
TH. DE LA PORTE DE GENTÎLLY
(5882820). 20 h 30 : Chimères.
TEL DU ROND-POINT (2587080).
Grande «dta. 20 b 30 : Savaanah Bay.
Petite stok. 20 b 30: Salte obscure.
TOURTOUR (887-82-48), 20 h 45 : Vie et
mort de P.P. Pasolim.
TRISTAN BERNARD (5224840), 2Z h :
Faodo et Lis. ta Porte.
VARIÉTÉS (2334992), 20 h 30 : les
Temps difficiles.
Les cafés-théâtres
AV SBC FIN (2982935), 20 b 15 : RJfcâ-
nocâros ; 21 b 30 : Baby or not baby ;
22 h 45 : le PréstdenL
BLANCS-MANTEAUX (887-15-84), L
20 h 15 : Aroub - MC2 ; 21 h 30 : 1e*
Dèaxmes Look» ; 22 h 30 h : les Sacré*
Monstres; IL 20 h 15 : Super Lucette;
21 b 30 : Deux pour' le prix d’un ;
22 b 30 : Limite !
BOURVDL (3784744), 20 h : Et a te faon
Dieu eu émit une bonne 7 21 h 15 : Y 1 en
a marr—ez vous?
CAFÉ DE LA GARE (2785851). 21 h:
CAFÉ D'EDGAR (322-1142), L 20b 15 :
Tiens voilà deux boudins ; 21 b 30 : Man-
geuses d'hommes ; 22 b 30 : Orties de se-
cours ; IL 20 b 15 : Imprévu pour un
privé ; 21 b 30 : te Chromosome ctaouü-
teüx ; 22 h 30 : Elles nous veulent toute*.
L’ÉCUME (542-71-16), 20 b 30 : Fotar-
flBL
PETIT CASINO (2783850). 21 fa : O nV
d'avion à Orty ; 22 h 15 : A tt ent i on,
POINT VIRGULE (2786743), 20 b 15 :
Moi je craque, mes parents raquent.
SAN PŒRU CORSU 2l b 15: Ch. Bruno.
SENTIER DES HALLES (23837-27).
20 h 1 5 : Les dames de cœur qui piquent.
TH. 3 sur 4 (3274916), 20 fa 30 : P*y
cause toujours ; 22 b : JTe fui plus, c'est
Le Monde Informations Spectacles
2812620
Pour tous renseignements concernant
l’ensemble des programmes où des soiîes
(de H h à 21 h sauf dimancHes et pure fériés)
si prix pisfww^alr mme ic Omit Chiti
Mardi 16 octobre
Opérettes
ELDORADO (241-21-80), 20 fa 30
ÉCUME (542-71-16); 22 h : Razafindm-
kola»
MONTANA (5489348), 22 fa : R. Urtro-
Opéra
MAISON DES CULTURES DU
MONDE (544-72-30). 20 h 30: Donna
NEW MORNING (52851-41), 21 b W :
R. Sbaumn Jackson.
PETIT JOURNAL (3282859), 21 h 30 :
. (544-72-30)
(tbtttrechai
chanté).
PETIT OPPORTUN (23601-36), 23 h :
S. Lrrin, A Je a n-Ma rie, A McKec,
A. Levin.
PALAIS DES SPORTS (8284040),
20fa 30:B- MhcfaeEL
m DE PARIS (2804930) PMite Mb
20 h 30 ; A PntouaL
TH. 18 (226-4747), 20 b 30: C. Andreu.
Les chansonniers
CAVEAU DE LA RÉPUBLIQUE (278
44-45), 21 h: La gauche, mal Idiote.
DEUX ANES (6081826). 2I h : L«
zéro» sont fatigués.
La danse
-ADEJAZET (887-97-34), 20 b 30: Bancs.
rm ' (26lJ,W0, B ' : “ h
Les CÔncertS ■ ZENITH (2454444), 20 b 30 : Tde-
MONTPARNASSE (3204990). Grande
salle, 21 fa : Duo pour une soliste.
MUSÉE GRÊVIN (60844-32), 20 h 30 :
les Enfants tgriblo.
NOUVEAUTÉS (7785876). 20 b 30 :
r P-nt^ jpr l flUp f d
ŒUVRE (8744852). 20 h 30: Santa et te
cri de 12 l langouste.
PALAIS DES GLACES (6074993).
20 h 30: tes Argileux.
PALAIS-ROYAL (297-5981). 20 h 45 : le
Dindon.
PÉNICHE-THÉÂTRE (2481820),
21 h: le Principe de solitude.
POCHE (54892-97). 20 fa : Gertrude
morte cet après-critii ; 21 b : te Plaisir de
POINT VIRGULE (2786743), 18 b : Ni- yj
105,
20 b 30;T. Sfaeeiey.
CC suédois, 20 b 30 ; C3 l TTwnrakb-
sou, G.W. NQson (Beethoven, Srinir
bert,Sjfigreo).
Cadre BSiruiiorfg. 20 h 30 :
D. D* Arco, R. Cohen (Bach, Brahms,
JanacHr. Franck).
EgBse St-Eostache, 20 h 45 : Société
des chanteurs de Saint-Eustache
(Palcstrina).
E^se Sr-Gemdn-des-Prfa, 21 h :
Ensemble vocal R. de Lassus
(Vivaldi).
Jazz, pop , rock, folk
ATMOSPHÈRE (2497830), 20 h 30 :
Jazz ^échappement; 22 fa 30: A. Hâsf.
CAVEAU DE LA HUCHETTE (328
6545), 21 h30 1 JL Banjo Walters.
Festival d’automne
(29812-27)
Centre G-Feapidou (277-12-33),
20 b 30 : Ensemble intsmmusapo-
rain.tfir. :P. Boutez (Boutez).
Th. de ta VOe (27822-77), 20 b 30 :
Théâtre de Parta (2804930), 20 b 30
GennerOBcn, Théâtre (793-2830).
20 b 30 : Pbüoctéte.
Festival de l'Ile-de-France
(7234884)
LE VÉSINFr, CAL (97832-75).
21 b : Orchestre de rBe-de-Fraiwe,
tür. : J. Mercier (Strauss, Wagner,
Mahkr).
cinéma
detnteM,(**)
La Cinémathèque
CHAILLOT (7882824)
15 fa, L’Amour vrille, de H. Round j
19 fa, Sg xa nt fr da ans (TUaheial : Dia-
tsood Jim, de E. Sutherland; 21 b, ta R»-
EZUBHANUELLE IV (**) (V. Afl8> VJL) :
George V, 8 (5624146).
ET VOGUE LE NAVIRE (lt, va) : Stn-
d&>Galande, 5» (35872-71).
L'ÉTOFFE DES HÉROS (A, va) :
Ouny Ecoles, 9 (35820-12); UGC
Marinf. 8 (561-9895).
LES FAUSSES CONFIDENCES (Fr.) :
Forum Orient Express, 1" (23342-26);
BEAUBOURG (17835-57)
Les exclusivités '
A LA POURSUnE DU WAJVÇANT
VERT (A va) : Gaumont A mb as s a de ,
8 (3591908). - VL : UGC Opéra, 2*
(S7493-50) ; Farauwunt Opéra, 9 (742-
56-31) ; M o râp ar nos, 18 (327-5247).
AMERKA RAPPORTS DE CLASSE
(AIL, ta) : 14Jufltet Racine, 8 (328
1963) ; Gaumont Ambassade, 8 (359
1908).
TINTAMARRE (837-33-82), 20 h 15 :
Phèdre; 21 b 30 : Le cave habite au
rez-de-chaussée ; 22 h 30 r Le roi
(THennelaud.
VIEILLE GRILLE (707-6093), 20 b : Ta-
nta, P. Fane.
Le music-hall
CAVEAU DES OUBLIETTES (354-
9497), 21 h : Chansons frunçairat,
DOC HEURES (6080748). 21 & 30:
P. Font.
FORUM DES H ALLES (297-5347),
21 fa : F. Camarroqoe.
OLYMPIA (742-2549), 20 b 30 : Sl Rer
ANOU BAMNL LES FILLES DE
L’UTOPIE (Germano- Israélien). —
Va StmSo SamtSéverin, 5> (358
5041).
AU-DESSOUS DU VOLCAN (A^va) :
Forma, 1* (297-53-74) ; H aurcf ca ille. 8
(633-7938) ; Mari g n u n , 8- (3599242) ;
14-Juütet Bustate, X !■ (357-9041) ; Pur-
nastezA 18 (32930-19).
ALS2NO Y EL CONDOR (Mcaragua.
va) : Denfert, 18 (3214141).
L’AMOUR A MORT (Fi-.) : Gansent»
Halles, 1* (2974970) ; Gaumont Ber-
litz, 2> (7424043) ; Saint-Germain Vil-
lage, S* (633-63-20) ; Pagode, 7*
(705-12-15) ; Gaumont Ambassade, 8*
(3591908) ; Mentpanoa, 18 <327-
52-37) ; 18Juütet BeaugreaeQe, 15*
(575-7979).
LE BAL (Fr.-It.) r Stmfio de la Etape, 5* -
(63825-52).
LA «t u CAPTIVE (Fr.) : Denfert
(b. sp.), 18(3214141).
BESOIN D’AMOUR (A_ ta) : Ambas-
sade, » (3591948).
BROADWAY DANNY ROSE (A^ va) :
Movies. 1 er (26043-99) ; Forum, 1“
(297-53-74) ; Studio Alpha, S- (358
3947) ; Panmount Odéou. 8 (325-
5943) ; Monte Carlo. 8* (2254943) ;
George-V. 8* ($624146); Panmamt
Montparnasse, 14e (329-90-10) ;
Convention Saint -Charles, 15* (579
3340). - VJ. : Panmount Marivaux, 2*
(2964040) ; Paramoum Opéra. 9* (742 -
5831) ; Panmoara BastiDe. 12* (349
7917) ; Fuuasot Ga le ri e, 13* (588
1843) ; Paxamouat Gobelins, 13*
(707-12-28) ; Paramouut Orléans, 18
(54045-91); Passy, 18 (3286244);
Faiumaunt Maillot. 17- (7582444) ;
Patbé CUcby. 18 (5224801).
CARMEN (Eq^vA) :Caiypao,l> (388
0311).
CARMEN (Franco.lt.) : VendCme, 2*
(74247-52) ; Public» Matignon. 8
(35931-97). .....
CONAN LE DESTRUCTEUR (A^va) :
UGC Enzûuge, 8 (5691816). - VJ. :
HoQynood Boulevard, 9 (7781041).
283» TEXAS GLADIATEURS (A^VJ. :
Gafté Boulevard, > (2396746).
DIVA (Fr.) ; Rivoli Beaubourg, 8 (272-
63-32.
Lumière
LA FILLE EN ROUGE (A^ va) : Para-
maunt Odéou. 8 (325-5983) ; Balzac, 8
(561-1860) ; VX : Paramount City, 8
(56245-76) ; Muévilie, 9- (778
7246) i Paramoent Opéra, 9* (748
5831) ; Paramoent Montparnasse, 18
(3299810)^ ~
LE FUTUR EST FEMME (lu va) :
. Cïné Beaubourg. > (271-5836) ; UGC
Danton, 8 (2291830) ; Lncernaïra, 8
(51 15 7M).
LA GARŒ (Fr.) (*} : BerCtz, 2- (748
6833) ; Ambassade, 8 (3591948) .
LES GRANDES VACANCES DE
DONALD (A-, vJ.) : UGC Opéra. 8
(574-9950): UGC Danton, 8 (229
1830) ; Gaumont Ri c h el ieu. 8 (239
5870) ; UGC Rotonde, 8 (5744444) ;
George V, 8(5624146).
GSEYSTOKE, LA LÉGENDE DE TAR-
ZAN SEIGNEUR DES SINGÉS (Ail,
va) : Gaumont Halles, 1« (297-4970) ;
HantefeoQte, 8 (6397938) ; PubGds
Ssmt-Germain, 8 (2287240); Gau-
mont Champs-Elysées, 9 (35904-67) ;
Publids Clramps-Elysées* 8 (728
7823). - VJ. : Impérial, 2- (742-
72-52) ;. Gaumont Richelieu, 9 (238
5870) ; Français, 9* (77833-88) ;
Athéna,. 12* (3434748) r Bastille, 12-
(3074440) ; Nation. 19 (34344-67) ;
UGC Gare de Lyon. 19 (34341-59) ;
Fauvette, 1> (331-5886) ; Mistral. 19
(5395243) ; Montpar na sse Patbé, 14»
(3281246) ; Gatttawn Ccuve nti on. 15*
(8284827) ; BtetmmOe Mouiparnasae,
18 (544-2542) ; Kmopanorama, 19
(3085850) : FMbé W épier. 19 (522-
464D-
HISTOIRE DN> N» 2 (Fr.) (**) :
George Y, 8 (5684146) : Maxévilie. 9
(7787246) ; Bergère, 9» (77877-58) ;
Mïraxnar, 19 (3204952).
HOLLYWOOD VDCENS (A- va) (•*) :
Forum Orient Express, l" (23342-26) ;
Quintette. 5- (63879-38) : George-V, 8
(5624146) ; Pannsswns, 14* (329
89U). - VJ. : Lumière, 9 (248
4947) MaxéviUe, 9- (7787246) ;
Montparn as se Patbé, 14» (3281246) ;
Images, 18 (52247-94).
PIANO****
THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
Jeudi 25 octobre, 20 h 30
ENGUSH CHAMBER
ORCHESTRA
MARIA TIPO
MOZART
Loe. : 723.47.77
l.ïl Kl ^
llI VI Iii r.l l!OI 'K
LE MAL DU PAYS
de Jacques-Pierre AMETTE
mise en scène Stuart SEIDE
3 v r 1 •
Jean-Baptiste MALARTE. Laurence ROY,
Wladimir YORDANOFF
i 7 Nov! PiiiiOdion
-(8 H 30 Salle Roger Blin 325.70.32
1 -
LE MONDE -.Mercredi 17 octobre 1984 - Page 19
^3 *
*0
- ; j* ^
na
- «vO f<
è* v
— - *-<î
«. - ■*♦£3 .
U A’
M : * î ; I
AR**.:‘
HOTEL NEW HAMFSmKE (A^ va) ;
UGC Biarritz; 8* (723-69-23) ; Espace
Calté. 14 e (3278904).
IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE
(A-, v.o.) : CI tura Ecoles; 3* (354
20-12) ; UGC Muta. *(3618495).
— V.f, : Gam n n aft Ridelitit,-} (233-
56-70).
INtHANA JONES ET LE TEMPLE
MAUDIT (A-, ta) : Forum, 1* (2 97-,
53-74) ; Cédé Benbowz, > (271-
52-36) ; HutefenDe» & $33-7938) ;
Paramount Odéon, . 6* (325-59-83) ;
George- V, g* (562-41-46) ; UGC Nor-
mandie. 8> (359-41-18) ; Colisée, 8*.
(359-29-46); 14-Jaflte* Bcanerencïki.
IS* (575-79-79). - VX : Rex. 2* (236-
83-93) ; Paramount Marivaux, 2* (296-
80-40) ; Bretagne, 6* (222-57-97) ; Pan-
mou nt Opéra. 9* (742-56-31); Nations,
12- (343-04-67) ; PXramoum Bastille; 12-
(343-79-17) ; Fauvette. 13- (331-
56-86) ; Pammoont Galaxie. 13* (580-
18-03) ; Gaumont Sud, 14» (327-84-50) *
Montparnasse' Patirf, 14* (320-124») ;
Gaumont Convention, 15* (828-42-27) ;
Marat, 16* (651-99-75) ; Paramonm
Maillot, 17* (758-24-24) ; Paihé Cficfay.
18* (5224601) ; Secrftan, 19- (241-
77-99) ; Gambetta. 20° (636-1006).
L'INTRUS (Fr.) : UGC Rotonde, 6* (575-
94-94).
JOURNAL INTIME (Hongrois^ va) :
Oiympic Saim-Gennam, 6* (22287-23) ;
Oiympic Entrepôt, 14* (545-35-38) ; Par-
nassiens, 14° (329-83-11).
LIBERTÉ LA NUIT (Fr.) :T* Art Bcù-
bourg. 3* (278-34-15).; Saint-André des
Ans, 6* (326-80-25) ; Oiympic Entrepôt,
14* (545-35-38) ; pwms&eu. 14* (320-
30-19).
LISTE NOIRE (Fr.) : Français, 9* (770-
33-88). . .
LOCAL HERO (BriL, va) 14 JnBlefr-
Farnasse, 6* (326-5800) .
LES MALHEURS DE HEEDI (A, vJ.) :
Boîte ftfOms, 17» (62244-21).
MARIA ’S LOYERS (A, va) :Oné Ben-
bourg. 3- (271-52-36) ; Acàonn ve gau-
chc. 5* (354-47-62) ; UGC Cteratps-
Elisêes, 8* (561-94-95) ; 14-JuilIet
Bastille, 11* (357-90-81); 14-JulBet
Bcaugrendle, 15* (575-79-79) ; (*X) :
UGC Opéra, 2* (274-93-50) ; Rex, 2°
(236-83-93) ; UGC Rotonde, 6* (574
94-94) ; UGC Boulevard, 9* (574
9540) ; Gaumont Sud. 14* (32784-50) ;
Mont parons, 14* (327-5237) ; Ima g es.
18* (5224784). _
LE MEILLEUR (A, va) : Oàwn b ai
Halles, 1* (29749-70) ; Qmmene, 5*
(63279-38) ; UGC Odéoa, 6* (229
10-30) ; Colisée, 8* (359-2946) ;
Publicis Champs Elysécs, 8 e (720-
7623). - (VX) : Ganmont Botta, 2°
(742-60-33) ; Gaumont Rj r . he.Bni , 2*
(233-56-70) ; Miramar, 14* (320-
89-52) ; Gaumont Convention. 15* (828-
42-27).
meurtre dans un jardin
ANGLAIS (Brîu, va) : f4-RtiBet Far-
nasse. 6 (3265800) ; Saint-Ambroise,
II* (700-89-16).
LE MOMENT DE VÉRITÉ (A_ va) :
Forum Orient Exprès, 1* (2334306) ;
LES FILMS ...
NOUVEAUX
P i
LE BAROttoEUR, Sua an g lais de
tld, WSRtam Steveus.
(236-8303): UGC
levaid. * (574-95-40); Convention
Saim-Cnules, tS*' (579-3380)- '
LE JUMEAU, film français d’Yves
Robert, avec Pierre Richard. Carey
More, Camille More. Gaumont
Halles. I' (29749-70); Grand Rex,
2* (23683-93) ; UGC Opéra, 2»
(274-93-50) i UGC Odfionr 6* (225-
10-30) ; Marignao, 8* (3599282) ;
UGC Biarritz, 8* (723-69-2 3);
Saint-Lazare PasquieE, 8* (387-
3543); Finançais. -9* (77003-88);
La BatiDe, 12* (307-54-40);-l>b-
ÜOB, 12- (343-04-67); UGC Gare de
Lyon; 12* (34301-59); Fauvette,
13° (Î3 1-56-86) ; J Moutpareat*c Pa-
t hé, 14* (320-1206) ; Gaumont Sud,
1* (327-84-50); Bieuwen ne Mont-
a nt nmc . 15* (544-25-02); Gaur
oxkt Convention, 15* (8284227);
Paibé Wepler. 18* (5224601) ;
Gaumont Gambetta, 20* (636-
1096). ‘
VOLS ENTRE RÊVE ET RÉA-
LITÉ, Film Mimétique de Roman
Bataian, avec Cteg Y&nfcovakL
LVp4mSBg G wadtabl, Oleg Ta-
batov. V.dL, Fatum Orient-Express,
1- (2334226): Coma*. 6° (544
2880); Elysée* l..mooln. 8* (359
36-14).
HaatefcnBlA. 6* (633-79-3 8) ; Marignan,
8* (359-92-82) ; UGC Bfanitz, 8* (729
. 6923)^Ptat*SHaB,.14* (3»83-U). -
(VX) : Rex, 2° (2368383),; Lumière,
9* (2464907) ; Pununoont Opéra. 9*
(742-56-31) ; Paramoant Gabutie. 13*
(580-1303) ; notai, '14- (5395243) ;
Paramount Montparnasse. 14* (329
90-10) ; , UGC Convention, 15* (574
9340) ; Patbé CBcby. 18* (5224601).
US NUITS DE LA PLEINE LUNE
(Er.), Forma Orient-Express, J** (233-
' 4226) ; Impérial, 2 (74272-52) ; Stu-
dio Cujas, 5* (3548922) ; Qmnieue, 5*
(6397938) ; Marignan, 8* (35992-82) ;
Elysécs Lincoln, 8* (35936-14); 14-
JafilBt Basait, II* (357-9041) ; Mont-
■parnoa, 14* (327-52-37) Oiympic Entre-
pôt. 14* (5493938) : Parnas tie as. 14*
(329-83-11) ; 14-JmlIet BeangreâeOe,
15* (5797979).
PARIS TEXAS (A^ va) : Movies ks
Halles, I- (26043-99) ; Impérial. 2
(74272-52) ; Ciné Beanbonrg, 3* <271-
5236) ; Panthéon, 5* (354-1504) ;
SaïntAndré-des-Arts. 6* (32980-25);
La Pagode, > (709121S) : Marignan.
9 0599282) ; UGC Biarritz, 8* (729
6923) ; Action Lafayctte, 9* (329
7998) ; UGC Boulevards, 9* (574
'95=40) ; 14- Juillet Bastille, 11*
(357-9081) ; Escurial, 13* (707-2804) ;
Oiympic Marüyn. 14* (54935-38) ; Par-
nassiens. 14» (3298911) ; PLM Saint-
Jacques, 14* (5896842); 141 aille t
" ' BcangreneBe, 19 (5797979) ; Mayfair,
16» (52927-06). - VX : Rex. 2 (286-
8993) ; UGC Montparnasse. 6* (579
9404) ; Nation, 12 . (34304-67) ; UGC
GobeUos. 13* (336-2944) ; UGC
■ Convention, ! S* (574-9340) ; Tmagca.
18* (5224704).
PINOT SIMPLE FLIC (Fc.) : UGC
Opérée (5740950).
POLICE ACADEMY (A^ va) :
George V. » (5624146) ; Marignan. 8*
(3590282). - VX : Français. 9* (779
33-88) ; Maxévffle, 9* (770-7286) ; Mis-
treL 14* (5395243) ; Montparnasse
Patbé, 14* (320-1206).
PRÉNOM CARMEN (Fr.) : Grand
PhTCfe (h. sp.), 15» (5544685).
UES RIPOUX (Fr.) : Gaumont Halles; J-
(2974970) ; Rex, 2 (2368303) ; Ber-
litz, 2* (742-60-33) ; UGC Danton, 6*
(22910-30) ; UGC Montparnasse, 6*
(5740494) ; UGC BBnitz. 8* (729
6923) ; Le Paris. 8* (3595309) ; UGC
Boulevard. 9* (5749540) ; Bastille. 1 1*
(307-5440) : Athéna. 12* (3490748) ;
UGC Gare de Lyon, 12* (34901-59) ;
UGC Gobefins. 13* (336-2944) ; Mis-
tral. 14» (5395243) ; M ont p ar nas. 14*
(327-5237} ; Gaumont Convention, 15*
(8284227) ; Muret, 16* (6510975) ;
Paihé CBcby. 18* (5224601) ; Soo9
can. 19» (241-7709).
LA SMALA (Fr.) :UGC Montparnasse. 6*
(5799404) ; UGC Noanandie, 8* (569
16-16) ; UGC Bootovards, 9* (574
9540).
SOUVENIRS SOUVENIRS (Fr.) ; Gau-
mont HaDca, H* (297-4970) ; Gaumont
Ambassade, 8 e (35919-08) ; Gaumont
Berlitz. 2 (742-60-33) ; Gaumont Riche-
lieu. 2 (233-56-70) ; Chmy Palace, 5*
(354-07-76) : UGC Odéon. 6* (229
10-30) ; StrLaare Pusqmer. 8* ' (387-
3943) ; UGC Normamfie. 8* (569
F - 16-16) ; UGC 'Gare de Lyon, 1 2*
(34901-59) ; UGC Gobriios, 19 (336-
. 2344) ; Miramar, 14* (3208952) :
■ Gaumont Sud, 14* (32784-50); Gau-
mont Convention. 15* (8284227) ; 19
- Juillet Beaugrenefie, 15* (57979-79) ;
Paramount Maillot. 17* (7592424);
. Patbé CBcby. 18* (5224681) ; Gau-
mont Gambetta, 20* (636-1006).
STAR WAR LA SAGA (A- va). LA
CONTRE-ATTAQUE, LE RETOUR
MI JEDI î Escurial, 1 3* (707-2*84) .
STRESS (Fr.) : Quinquette, 5* (639
7938) ? George V, 8* (5624J46) : 8*
<3599282) ; Français, 9* (7793988);
Montparnasse Patbé, 14* (320-1286).
SUDDEN IMPACT (A_ va) (*) :
George V, 8* (5624146J. VP. : Opéra
Nighl.2* (296-6256).
LE TARTUFFE (Fh) : StntBo de la
Harpe. 5* (63429-52).
TIR A VUE (Fr.) (*) ; Paramount Mom-
parnasse, 14.(32990-10).
TOP SECRET (A_ va) : Forum. 1«*
(297-5974) ; Ciné Beaubourg. 3* (271-
5936) ; Si-hGcbel, 5* (326-7917) ;
: paramount Odéon, 6* (3295983) ;
UGC Ermitage, 8* (56916-16) ; Pare-
: "««mu City Triomphe, 8< (5624976) :
Paramoatu Montparnasse, 14* (329
90-10). - (VT.) : Rex. 2* (2368993) ;
Paramount Marivaux, 2*. (2168040);
. UGC Opère, y (2749950) ; UGC
Montparnasse. 6* (5740404); Para-
mount Opéra. '2* (74256-31) ; UGC
Gare de Lyon. 12* (34901-59) ; UGC
Gobefins, 13* (336-2944) ; Paramount
" Galaxie, 13* (580-1883) : Paramount
Orléans, 14* (5404991) ; Convention
SALLE PLEYEL
SAMEDI 20 OCTOBRE - 20H30
Jean-Pierre Walîez . direction
Janet Baker, mezzo
Pierre Rouiller ïiùte
BACH - FLGRENTZ HAYDN
Location Agences et
Salle Pieyel
563.3S.73
JE. NNALLt: Z
l ORCHESTRE
DE L’BJE DE FRANCE
[ . DOCTEUR JACQUES MERCIER
VEMDREDÎ19 OCTOBRE 20 H BO SALUE PLEYEL
CONCERT X e ANNIVERSAIRE
' DIRECTION
JACQUES MERCIER
TERESA 2YUS-GARA
SOPRANO
MAHLERsymmonu n-s STRAUSS» DERNIERS UEDER
LOC SAUE PLEYEL -3 IMAC - SPECTAMATIC
SPECTACLES COMMUNICATION
St-Chàrte, 19 (5793900) ; UGC
Couvcntüm, 15* (5749340) ; Murat, 16*
(651-9975); Paramount Maüta, 17*
(758-2424) ; Images. 18* (5524784) ;
Seaétan, 19* (241-77-99).
LA TRICHE (Fr.) : Parnassiens, 14* (329-
8911).
LAULTIMA.CENA (Cuh.) : DenTert, 14*
(3214181).
UN AMOUR DE SWANN (Fr.) :
Calypso. 17* (3808911);
UN BON PETIT DIABLE (R.) :
Calypso, 1> (3808911).
UNDER FSE (A^ va) : UCG MarbeuL
» (561-9495).
UN DIMANCHE A LA CAMPAGNE
(Fr.) : UGC Marbeuf.8- (561-94-95).
UN HOMME PARMI LES LOUPS (A_
vX) : Napoléon. ^ \T (267dS942).
LE VOL OU SPHINX (Fr.) : Forera
Orient Expr ès *. 1** (233-42-26) ; Quin-
tette, 5* (63979-38) ; Paramount Odfion,
6* (3295983) ; Marignan. 8* (359-
9282) ; Paramount Mercury, 8* (562
7990) ; St-Lazare Pasqiner, 8* (387-
3543) ; Paramount Opéra. 9»
. (742-56-31) ; Maxéville. 9* (770-
7290) ;Fanveue. 13* (331-5686) : Mis-
tral, 14* (539-5243) ; Paramount Mont-
parnasse. 14* (329-90-10) ; Convention
St-Cbarks, 15* (579-3900) ; UGC
Convention, 15* (5749940) ; Patbé Cli-
cfay, 19 (5224681).
Les grandes reprises
AFRICAN QUEEN (Æ, va) : Epée de
bois, 9 (3378747) .
ALEXANDRE NEWSKY (Sor, va) ;
Oiympic Luxembourg (lup.), 6* (639
97-77).
ALXEN (A, va) (*) : Chitelet Victoria,
1- (508-9414) ; Répubfic cinéma. Il*
(80951-34) ; Espace Gaîté. 14* (327-
9994),
L’ANNÉE DE TOUS LES DANGERS
(Atutr^ va) : Boite à films; 17* (622
4421).
L’ARNAQUE (A, va) : Boîte i Oms. 17*
(6224421).
LES ARETOCHATS (A, vX) : Napo-
léon, 17* (267-6942 ).
LES AVENTURIERS DE L’ARCHE
PERDUE (An va) : Ciné Beaubourg,
3* (271-5236) ; Georgo-V, 8* (562
4146). - VX : Capri, 2 (508-1189) ;
Parnassiens. 14* (320-30-19).
RARBEROUSSE (JajK, va) : Saint-
Lambert, 15 » (5328(88).
BARRY LYNDON (AngL, va) : Grand
Parais. 19 (5544685) ; Boîte i Bas.
17* (6224421).
BLAIS RUNNER (Æ. va) : Studio
Gafende. 5* (3547271).
BLANCH&NEMæ (A, rJ.) : Nspoüoa.
17* (2678342).
LA CINQUIÈME COLONNE (A-, va) :
Action Rive Gsncbe, 5* (3294440) ;
Mac Maboa, 17* (380-2481) .
CITIZEN KANE (An va) ; Calypso. 17*.
(3808911).
COMÉDIE ÉROTIQUE D’UNE NUIT
JTÉTÉ (A, va) : Tcmpfiert (h^p.), 3*
(272-9456).
LE CRI (II. va) : Soxfio Bertrand, 7*
(7896466).
CUL DE SAC (A4 va) : Action Christine
éêr.6* (329-11-30)
DÉLIVRANCE LA, va) (*) : Boite à
films, (7* (6224421).
LE DERNIER TANGO A PARS (lu
va) (”*) : SamtAmbrefee, 11* (700-
89-16).
LES DIABLES (Ang, va) (**) : Lacer-
naire. 6* (5445934).
U ES. DIE UX SONT TOMBÉS SUR LA
TÊTE (Bocs.-A va) : Gaodus, 6*
(6391082). - VX : Capri, 2* (508-
1189).
DON GIOVANNI (II, va) : UGC Opéra,
2* (5748950) ; CW Palace; 5* (354
nom Coin
y (5748950) ; Chmy Palace, 5* (354
07-76) ; Gaumont Cotisée. 8* (359-
2946).
EMMANUELLE (Fr.) (**) : Paramount
CStÿ, I* (5624976).
L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE (A,
va-vX.) : Escurial, 13* (707-2884).
LES ENFANTS DU PARADIS (Fr.) :
Randagb, 16* (2888444).
LES ENFANTS DU N* 67 (AU, va) :
Républic CSnéma, 11* (80951-33).
L’ÉNIGME DE EASPAR HAUSER
(AIL va) : SaistrAmbrafee, il* (700-
89-16).
EREN1XRA (va) ; Calypso, 17* (380-
0911).
EXCALIBUR (A-, va) : Champo. 5*
(35451-60). - VX : Opéra JfigtO. 2
(29682-56).
LA FEMME FLAMBÉE (A. va) (”*) :
UrsuHnes. S* (35439-19).
FIT2CARRALDO (AIL VA) : Cinéma
Présent, 19* (203-02-55).)..
FRANKENSTEEN JUNIOR (A, va) :
Studio Bertrand, > (783-6456).
GEORGIA (A* va) : Studio Bertrand, 7*
(7896486).
LA 6ÜERIE DBS ÉTOILES (A, va-
vX) : Escurial. 13* (707-2884). - VX ;
Saint-Ambroise, II* (700-89-16).
HAÏR (An va) : Botte i films, 17* (622
4421).
LES HAUTS DE HURLEVENT (A.
va) ; Châtelet Victoria (lup.). I- (508-
9414) ; Gra nd Parafe. 15* (5S4468S).
L’HfXmÈXE (A va) : Reflet Quartier
latin. 5* (3268465).
HIROSHIMA MON AMOUR (Fr.) ;
Saint-Sfirain, 5* (3545081).
HISTOIRE DE P1ERRA (lu va) :
Latina, 4* (2784786) (OL-Marats).
L’HOMME AU CCMVIPIET BLANC
(A-, va) : Aetkn Ecoles, 5* (329
7207).
HONKY TONKMAN (A va) : CSaé-13
Première (sam^dim.). 19* (2598275).
L’IMPORTANT C’EST D* AIMER (Fr.)
(*•) : Grand Parafe. 19 (554-4685) ;
Bo&eiFümc (Lsp.). 17* (6224421).
IVAN LE TERRIBLE (Sov.) : Olympâ
Luxera bourg. 6* (63387-77).
JESUS DE NAZARETH (II) : Grand
Parafe, 15* (5544685).
LAWRENCE D’ARABIE (A* va) :
Ranelagh. 16* (28864*4).
UQUID SKY (A* va) (*") : Onocbes,
6* (6391082).
LA LÉGENDE DU GRAND JUDO
(JapL.vA) : Répabfir Onéroa. Il* (809
51-33).
LUI MARLEEN (AIL, va) : Rirafi. 4*
(2728932).
LA MAIN AU COLLET (A_ va) : Saint-
Michel. 5* (326-79-17) ; Action
Lafayette. 9* (3297989). .
LA MALLE DE SINGAPOUR (Æ,
VA) : André Bazin. 13* (337-7439).
LA MARQUISE D*0 (Fr - AIL) : Oiympic
Luxembourg, 6* (63387-77).
MEAN STREETS (A^ va) (*) iBcfteà
Films, 17* (622-44-21).
MERLIN L’ENCHANTEUR (A^ vX.) :
Napoléon. 17* (2678342).
METROPOLES (AU) : Saint-Germain
Hachette. J* (6338920) ; Bretagne, 6*
(222-57-97)' ; Elysécs Lincoln, 8* (359-
36-14).
MEURTRE D’UN BOOKMAKER
CHINOIS (ex-LE BAL DES VAU-
RIENS) (A va) : Epée de Bail. S*
• (337-5747).
MIDNIGHT EXPRESS LA vX) (**) :
Capri, 2* (508-1189).
LA MORT EN CE JARDIN (Fr.) :
Logra U. S* (3544234).
NOBLESSE OBLIGE (A va) : Reflet
Quartier latin, 9 (32684-6S).
LES NUITS UE CABQUA (lu va) ;
Cbarnpo. S* (3545180).
CEXL POUR ŒIL (A^ va) : Paramount
City. 8* (5624976).
L’OMBRE DTJN DOUTE (A va) :
Action Cbrictine. 6* (329-1 1-30).
ORANGE MÉCANIQUE (A_ va) (■•);
Galande (Ksp.), 5* (3547271) ; Bal-
zac, 8* (561-10-60). - VX : Lumière. 9*
(2464987).
PABSIFAL (AU, va) : Calypso, 17*
(380-30-11).
PHANTOM OF THE PARA2RSE LA
va) (**) : Oatelet Victoria (lup.). 1»
(508-9414) ; Club de rétofle, 17* (380-
4285).
FINE FLOYD THE WALL (A^ va) :
dnb de l’étoOe. 17* (3804285).
PROVA DDRCHESTRA (11, va) :
Latina, S* (2794786).
RASHOMON (Jap„ va) : Saint-
Lambert. 15* (532-9188).
RENCONTRE DE LAUREL ET
HARDY (A, vX) : Contrescarpe. S*
(3297937).
LE RETOUR DU JEDI (A^ va-*X) :
Escurial, 13* (707-2904).
RUE CASES-NEGRES (Fr.) : Saint-
Ambroise, 11* (70089*16); Grand
Parafe, 15* (5545685) ; Onb. 9* (770-
8147).
LE SALON K MUSIQUE (lad., va) :
Cinochca. 6* (6391082).
SCIU5C3A (Ju va) : Logos L 5* (354
4234).
TAXI DRIVER (A* va) (••) : Saint-
Germain Studio. 5* (6396920) ; Boîte i
Film. 17* (6224421).
THE BLUES BROTHERS (A* va) :
Epée de Bois. 5* (337-5747).
THE ROSE LA va) : Châtelet Victoria.
1*» (5099414).
TRfSTANA (Fr.4t.-Esp, va) : Epée de
Bois, 5* (337-5747).
VIVRE ET LAISSER MOURIR (Ang^
ta) : Marteaf. 8* (562-9485). - VX:
Gaîté Rocheoouan, 9* (87881-77).
WEST SIDE STORY (A_ va) : Balzac.
8» (561-10-60).
ZABR1SX1E POINT (A, va) : Studio
Médicis, 5* (63925-97).
ZEUG (A.): Galande. 5* (35472-71).
Demain au STUDIO ST-SÉVERIN (5-)
SÉLECTION PERSPECTIVES CANNES 84
"a euskadi hors d'état
A LE FAYS BASQUE, UNE HISTOIRE A SUIVRE...
b-‘ _ _
SALLES PLEYEL: Jeudi 18octobre.(20h30)
Vendredi 19 L lSbeures. 18 h 30 et 21 heures) - Dimanche 21( 14 h 30>
(fi 22 (18 h 30) - Mardi 23 (18 b 30 et 21 heures) -Mercredi 24 (15 heures)
sJSfrœD* ANDALOUSIE
Récit et fihn de Robert JEAN
Grenade - Sévific - Cordoue - Guadakpûvir
Rtt saaan ie campagne mdakwe*Lg paynteCanncn. du ftemenco
et de la cocriS- Misère a ricbeséètfun peuple généren*
théâtre uverl
théâtre éclaté
9
mise en scène Alain Ffançon
Gvec Caroline Choniolleau, Jean-Yves Chorelals.
Yann Collette, Michel Didym. Jean-Cloude Durand.
Anouk Grinberg, Laurence Mayor, Dominique Vafodie.
Cloire V/outhion
—le jardin d ' ht vc r—
4 Ciré Véson 13 4
2^? 5$ 4P
LE « QUART D^HEURE FABIUS » ET SA RÉPONSE
TF 1 propose une « table ronde »
ma j orité-opposition
Aon fieu? N*aun pus fieu? Le rendez- vois mensuel imaginé
par M. Hervé Bourges, PDG de TF 1, avec le premier ministre,
M. Laurent Fabius — pour répondre pendant un quart d'heure aux
questions «Ton journaliste de b chaîne, — est stspendu à b possibilité
d’organiser m droit de réponse avec les formations politiques de b
majorité et de l'opposition. A vingt-quatre boires de b première émis-
sion (mercredi 17 octobre après le journal de 20 bernes), b balle est
dans le camp des partis politiques, et singulièrement de l’UDF et te
RPR.
La Haute Autorité de la. commu-
nication audiovisuelle a fait par let-
tre une - recommandation » à la
direction de b première chaîne lais-
sant â celle-ci plusieurs possibilités.
Soit d'organiser le lendemain de
fémissioQ deux «réponses* d'un
quart d'heure chacune . (majorité-
opposition), soit une émission d’une
demi-heure. Autre formule : un
quart d'heure le lendemain, un quart
d'heure le surlendemain. Malgré b
discrétion de TF !, on sait que
M. Hervé Bourges a adressé, lundi
15 octobre, trois lettres, respective-
ment au premier ministre, au prési-
dent de l'Assemblée nationale,
M. Louis Mermaz, et à M®* Michèle
Coïta, présidente de la Haute Auto-
rité. Il y défend notamment l'intérêt
des téléspectateurs et la morale pro-
fessionnelle des journalistes. Sa solu-
tion ; organiser une • table ronde »,
le lendemain du «quart d'heure
Fabius » , i b même heure et en
direct aussi, avec les partis repré-
sentés à l’Assemblée nationale.
Libre à eux d'élargir leurs rangs à
des formations non représentées au
Parlement, M. Mermaz ayant
déclaré forfait pour tout rôle d'inter-
médiaire.
Cette solution comporte plusieurs
avantages. D'abord elle est accepta-
ble pour les journalistes de TF1 , qui
ont même fait savoir que c'était la
seule qui avait leur agrément. De
meme que, la veille, le journaliste
pourra questionner librement le pre-
mier ministre, de même le lende-
main pourra-t-il mener comme il
l'entend cette « réplique ». Elle per-
met en mitre au Parti communiste
de donner son point de vue sans être
catalogué formellement dans b
majorité ou dans l’opposition.
La participation peut être élargie,
I condition, bien sûr, que les « qua-
tre grands » en soient d'accord. On
pense au PSU ou au MRG par
exemple, mais aussi au Front natio-
nal : deux représentants du PCF et
du PS avaient refusé de débattre
avec celui-ci le soir des élections
européennes... Dernier avantage :
une «table ronde» est peut être
plus « vivante • et plus intéressante,
pour les téléspectateurs, qu’une suc-
cession de déclarations, assorties ou
□on de b présence d'un journaliste
porte-micro.
Quelle va être b réponse des
partis politiques ? Le PCF et Je PS
seraient favorables à cette formule.
Le RPR, par la voix de M. Claude
Labbé, président du groupe à
l'Assemblée nationale; a fait savoir
qu’il jugeait la proposition « mai-
honnête ». et qu’il était « partisan
d’un refus clair et net ». l'opposition
ne devant pas â ses yeux « servir de
faire-valoir au premier ministre ».
Un concertation doit avoir lieu oe
mardi au sein du RPR et avec
l’UDF, qui n’a pas encore fait
connaître ses intentions.
La Haute Autorité o’ira pas plus
loin dans la formulation du «droit
de réponse *. Cest donc à TF1 de
jouer, au finish, sur une corde raide.
Si la proposition de M. Bourges n'est
pas acceptée, le «quart d'heure
Fabius * pourrait fort bien être sup-
primé.
Y. A.
SUR TF 1
La parenthèse Khrouchtchev
Le IB octobre 1964, le
monde éberlué apprenait que Ni-
kits Serguetevrtch Khrouchtchev,
le numéro un de l'URSS, venait
d’être destitué. Ce mardi 16 oc-
tobre, rémission de Gilbert Lau-
zun (< l’Histoire à la Une », pre-
mière chaîne) marque le
vingtième anniversaire de cette
révolution de palais. Que fut.
dans les trois quarts de siècle, ou
presque, de l’histoire soviétique
la période Khrouchtchev ? Une
décennie à bien des égards sen-
sationnelle et déconcertante,
remplie de drames, de bouffon-
nerie et d’espoir.
Le premier secrétaire était,
apparemment, sûr de lui. Mais
savait-ü vraiment où il allait 7
Comment faire la part, dans son
propos, de la certitude raisonna-
ble et de la fanfaronnade 7 Son
passage sur le devant de la
scène ne fut-il. en fin de compte,
qu’un accident inacceptable pour
les gens du système ? Sans
doute. En tout cas. la parenthèse
a été fermée en octobre 1964.
Nat Lilenstein raconte
l'homme à l’aide d’images d’ar-
chives malheureusement incom-
plètes ; il est impossible de trou-
ver les films qui montrent, par
exemple, les obsèques de Sta-
line : les Soviétiques ne veulent
pas communiquer ce qu'ils ont,
et les cinémathèques occiden-
tales ne possèdent pas de docu-
ments. Entre deux séquences,
des diplomates l MM. Soutou et
Manac'h) des écrivains
(MM. Claude Boy, Michel Haller,
K_ S. Karol), proposent leur ana-
lyse. Des hommes politiques té-
moignent. Tous les grands
événements ont été ainsi évo-
qués. A l’intérieur, la déstalinisa-
tion et r effervescence qu'elle a
provoquéesdans le camp socia-
liste en Pologne, en Hongrie et
en Chine. La manie des réformes
d'un premier secrétaire toujours
en quête du remède miracle pour
sauver l'agriculture. A l’extérieur,
une assurance nouvelle acquise
lors du' lancement du premier
Spoutnik et souvent mauvaise
conseillère.
Mésestimant ses partenaires.
M. « K » avait provoqué le crise
de Berlin ou celle des fusées à
Cuba. N faut néanmoins recon-
naître qu'il savait faire marche
arrière lorsqu'il prenait
conscience de la résistance... et
du danger. Il avait ainsi l'habi-
tude de souffler presque en
même temps le chaud et le froid.
Cette méthode lui réussit pen-
dant quelques années. Jusqu'au
jour où ceux qui I* avaient fart roi
cessèrent de le prendre au sé-
rieux et le jetèrent par-dessus
bord lorsqu’il voulut mettre en
oeuvre une nouvelle réforme qui
menaçait l'appareil en place.
Au cours de r é mission. Michel
Ta tu. qui fut correspondant du
Monde à Moscou pendant la plus
grande partie de la période
Khrouchtchev, rappelle que la
déstalinisation avait commencé
lorsque M. « K a se tenait encore
dans l'ombre. Les premiers si-
gnes de rejet du stalinisme por-
tent la marque du gouvernement
dirigé par Malenkov. Et Beria
s’en attribuait même le mérite.
La déstalinisation c à la
Khrouchtchev » fut cependant
plus ample. La premier secrétaire
avait eu ia chance de n'être
coopté qu’en 1939 au bureau
politique, alors que prenaient fin
les purges sanglantes et mas-
sives. U put s'offrir le luxe d'atta-
quer les autres dirigeants, qui,
aux. s’étaient compromis... er
qui étaient, dans les années 50,
ses rivaux les plus redoutables.
André Fontaine, conseiller his-
torique de cette émission, re-
trace. au fur et à mesure que se
déroulent les séquences, les
étapes de la carrière de M. < K »
et esquisse le portrait du person-
nage. Un personnage qui ne figu-
rait pas parmi les grands favoris
lorsque mourut Staline. On disait
alors qu'une « troïka > (Malen-
kov. Beria, Molotov) avait saisi
les rênes. Mais, à la réflexion, y
eut-il vraiment c troïka » 7
Khrouchtchev n’ était-il pas lui
aussi à proximité du sommet
lorsqu'il conduisait le deuil du
(Sctateur défunt ?
André Fontaine rappelle que
Khrouchtchev donnait r impres-
sion d'être vraiment commu-
niste. Ce n'est pas une banalité :
la plupart de ses collègues ou
successeurs nous apparaissent
comme des pratiquants plutôt
que des croyants. Mais rien n'est
simple : en Khrouchtchev le com-
munisme était imbibé de popu-
lisme. Le mélange de marxisme
plus ou moins assimilé et de tra-
dition inspirait le style inimitable
d'un homme capable de dire :
c Dieu n'existe pas , Dieu merci !»
FRANÇOIS BRÉVENT.
* Mardi 16 octobre, TF 1.
21 b 30.
:*■- ~\ m 'irs'r 1
% m
\
m - » Mi* 1
r
• w ’ » v — -1 •'*
Page 20 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 ••
COMMUNICA Tl ON
LE DIXIEME VIDCOM
La France et le Luxembourg signeront on accord à ia fin do mois
ponr l’exploitation commune de TDF 1
Les «fiffereaîs enjeux fiés aux satellites eq
Europe ont été évoqués te lundi 15 octobre lors du
dbôème VTDCOM à Cannes. A Tètédjffash>a de
France (TDF\ comme à la S NIAS, dont M. FHftoad,
secrétaire d’Etat chargé des techniques de la com-
■ntmicatioa, visitait les installations, on s'est efforcé
de mmimk er la portée des incïdeats qui vont retarder
le lancement de TDF 1 (Je Monde du 16 octobre) eu
précisant que Tboaaoa-CSF n'était pas le seul fabri-
cant en cause.
su d’autre part, été annoncée pour le 26 octobre. Cet
accord devrait fixer le cadre général autorisant la
Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion i
exploiter deux des quatre canaux de TDF 1. ML FU-
tioud a. en outre, confirmé que M. Pierre Desgraupes
pourrait être associé à la définition d'un projet pour
les deux autres canaux. Plus que jamais — et notam-
ment devant la pression de la production anglo-
saxonne — on entend, du côté français, faire vite.
Quand Thorn EMI bâtit V audiovisuel européen
Cannes. - Ce n'est plus une
découverte mais une éclatante
confirmation : Tbora EMI est
devenu, en cinq ans. le géant de
l'audiovisuel européen et sa stratégie
commerciale pèsera lourd dans le
De notre envoyé spécial
développement des nouveaux
médias. Pour ce dixième VTDCOM,
médias. Pour ce dixième VTDCOM,
le groupe anglais avait choisi un pro-
fil bas mais pointu : proposer aux
premiers réseaux câblés français une
chaîne musicale diffusant seize
heures de vidéo-clips et de concerts
par jour, gratuitement. Programmé
par vingt réseaux câblés britanni-
ques. Music Box esc financé à 20%
par ses abonnements et à SQ % par la
publicité. Le satellite ECS-Fl lui a
permis de s'imposer dans neuf
autres pays avec le même argument
irrésistible : la gratuité pendant
deux ans.
tagés entre l’admiration devant
l’audace commerciale et un scepti-
cisme sur les chances économiques
de l'entreprise. Music Box doit
payer 35 millions de francs par an
pour le satellite et presque autant
pour les programmes. Les recettes
d'abonnements et de publicité ne
couvriront pas ces charges avant
quatre ou cinq ans. Pour Première et
Jack in the Box. le coût des pro-
grammes, la barrière des langues
rendent l’entreprise encore plus
incertaine.
89 000 employés
U lui reste aujourd'hui à conqué-
rir la France, la Belgique et la
Suisse. L'objectif de Thom EMI est
de passer de 400000 abonnés à
3 millions en mai 1985, 25% des
foyers européens recevant le câble.
Music Box est le poisson-pilote du
groupe anglais : la musique est une
langue internationale et traverse
sans encombre les frontières. Der-
rière. il y a Jack in the Box. une
chaîne pour enfants, et surtout Pre-
mière, qui associe Thorn EMI aux
grands studios américains et aux
chaînes payantes d'outre-Aü antique
dans une programmation de films.
Ces deux chaînes spécialisées se par-
tagent un canal du satellite Imelsal-
V. qui ne couvre que la Grande-
Bretagne. Mais Thorn EMI négocie
déjà partout en Europe leur diffu-
sion sur de nouveaux supports.
Musique, cinéma, programmes
pour enfants : le groupe anglais ne
croit qu'aux chaînes thématiques et
s'empresse d'occuper les créneaux
les plus appréciés du public. Qui lui
résistera ? Dans les couloirs du VID-
COM, les professionnels sont par-
Certes. mais Thorn EMI a les
reins solides. Les programmes pour
le câble ne sont qu'une petite partie
des activités de ce groupe, qui fabri-
que de l'électroménager aussi bien
que des équipements électroniques
de pointe, vend et loue des télévi-
seurs, des magnétoscopes ( Visea).
édite des cassettes dans vingt-cinq
pays, contrôle un sixième du marché
mondial du disque, équipe et gère
des réseaux câblés. 11 faut y ajouter
une chaîne de télévision (Th âmes
TV), les studios dans lesquels ont
été tournés Indiana Jones et les
Aventuriers de l’arche perdue, ainsi
que 300 salles de cinéma. Au total,
89 000 employés et un chiffre
d'affaires pour 1984 de 31 milliards
de francs.
Qu’importe, alors, s'il faut antici-
per sur les recettes du câble pendant
cinq ou dix ans. Faire des pro-
grammes n 'est-il pas le meilleur
moyen de vendre des téléviseurs, du
câble ou des magnétoscopes ?
Jouant sur la synergie de ses diffé-
rentes activités, Thom EMI a
décidé de bâtir l'audiovisuel euro-
péen. 11 le fait d'ailleurs sans préten-
dre à un quelconque monopole. * II
serait ridicule d'imaginer une
chaîne anglaise envahissant
La SFP entre dans la danse
De notre envoyée spéciale
Cannes. - Lundi 1 5 octobre était,
pour le VIDCOM. la grande journée
du câble. U y eut un colloque ouvert
par M. Bernard Schreiner, député
socialiste des Yvelines et président
de la mission «TV-câble-, sur
« vidéo communication et collecti-
vités locales ». une visite guidée des
stands sur ie thème des programmes
pour les réseaux câblés et deux
signatures de protocoles d'accord
entre ia mission et. d'une part Télé-
diffusion de France (TDF), d'autre
part la Société française de produc-
tion (SFP). Un coup d'aiguillon cer-
tain pour cette dernière, soucieuse
d'entrer enfin dans la danse.
Cela se passait sur le stand de la
SFP avec un brin de solennité : on se
congratulait et on se courtisait
comme il est de coutume au moment
d'un accord ; le public observait,
blasé - rien ne ressemble plus à
l'annonce d'un accord qu'une autre
annonce d'accord... Et puis, soudain,
à la fin d'un discours, on appela un
homme, présent dans le public, pour
lui rendre un hommage : M. Jean-
Charles Edelinc, ancien patron de la
SFP. visionnaire étonnant, qui, il y a
six ans. avait déjà rêvé de mettre la
SFP sur les rails d'une production
pour le câble et les nouveaux
médias.
Une présence symbolique pour
des résolutions tomes neuves, et un
pari difficile : montrer la compétiti-
vité du service public pour la pro-
duction de programmes, créer une
dynamique mobilisatrice pour le
personnel et susceptible de diminuer
la dépendance de la SFP à l'égard
des chaînes du service public en
accroissant la part des autres pro-
grammes. Reste à élaborer le catalo-
gue des émissions disponibles pro-
duites ou coproduites par la société
et â mettre au point des services
d'assistance-conseils et de presta-
tions techniques pour l’exploita lion
des réseaux câblés.
Le president de la SFP. M. Ber-
trand Labrusse, ne semblait guère
douter, lundi, de leur faisabilité,
alors même que sa société s’apprête
à annoncer la création d'une unité
de production et de post-production
particulièrement destinée aux mar-
chés du film publicitaire, industriel
et éducatif. Des équipements nou-
veaux et modernes permettent
désormais en effet le traitement et la
synthèse numérique de l'image et
devraient rendre la SFP concurren-
tielle à l'échelon européen.
« Nous sommes dotés d'outils
adaptés à de nouveaux types de pro-
duits demandés sur le marché.
explique M. Pierre Comiile, direc-
teur des marchés institutionnels et
des nouveaux médias â la SFP. K y a
les vidéogrammes institutionnels,
pour lesquels la clientèle est de plus
en plus exigeante: les nouveaux
programmes qui prendront place
dans le cadre de la Régie française
des espaces et surtout, insiste-t-ü.
des spots publicitaires diffusés dès
janvier en vidéo sur l’antenne •-
Témoin amusant de ces projets :
la cassette de huit minutes destinée
aux publicitaires, qui présente, sous
forme de vidéo-clip, l'étendue des
possibilités de trucages d'images,
utiles pour les spots et les généri-
ques. La SFP. incontestablement,
cherche à entrer dans le jeu. Son
savoir-faire et son expérience plai-
dent sans doute pour elle. Dans ses
mises en causes successives, ce n'est
jamais ce qu'on lui a reproché.
ANNICK COJEAN.
INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL
ATELIERS D'ÉCRITURE DE SCÉNARIOS
Sélection en octobre-novembre.
Début des ateliers : janvier $J.
Durée : 20 jours sur 7 mois + Suivi pendant les intervalles.
Prix 1 6. 000 F + Dossier d' inscription : 200 F.
Prise en charge possible par formation permanente.
Bourses sous conditions.
Renseignements : Bénédicte Puppinck 875-85-14.
m 4 - avenue de l'Europe, 94360 Bry-sur-Marne.
l’Europe, explique M. Marcus Bick-
nell, responsable des activités câble
et satellite du groupe. Le public ne
le supporterait pas. Dans chaque
pays, nous cherchons des parte-
naires nationaux auxquels nous
laissons la majorité dans {'exploita-
tion. Et nous compléterons nos pro-
grammes avec des émissions fran-
çaises. allemandes ou belges. »
Ainsi, en France, Music Box cher-
che des associés pour pouvoir diffu-
ser quatre heures quotidiennes de
clips français et fait des propositions
au quotidien Libération pour assurer
la couverture de l'actualité musi-
cale. Pour compléter la proclama-
tion de Jack in the Box. Thorm EMI
songe au groupe Hachette. En Alle-
magne, aux Pays-Bas. il a déjà
trouvé d'autres partenaires.
Cette offensive commerciale est
d’autant plus imparable qu'elle ne
rencontre en face d'elle aucune
résistance conséquente. Les grands
groupes français de communication
n’ont pas la même surface financière
et s'intéressent plus à la télévision
classique qu'aux chaînes spéciali-
sées. La Compagnie luxembour-
geoise de télédifusïon (CLT) a les
mains liées par un satellite qui vient
de prendre plusieurs mois de retard.
Havas doit concentrer ses efforts sur
Canal Plus. Les groupes cinémato-
graphiques ne sont pas en état de se
diversifier. Seul Hachette n'a pas
encore choisi sa stratégie (1). Le
sous-dimensionnement économique
et les retards technologiques ris-
quent ainsi de condamner nos indus-
tries de programmes à n’être que des
associés du grand projet européen de
Thom EMI.
JEAN-FRANÇOIS LACAN.
( I ) Le rachat des Editions Dupuis et
de leur filiale audiovisuelle, productrice
des Schtroumpfs, pourrait, s'il se
concrétise, donner au groupe Hachette
une position de force sur (e marché des
programmes pour la jeunesse.
DIFFICULTES A « SELECTION
DU READER'S DIGEST s
Selon un communiqué publié par
les élus du comité d'entreprise du
mensuel Sélection du Reader ‘s
Digest. il a été fait état, lors de la
réunion du comité convoquée par la
direction le 5 octobre, de • mesures
sociales importantes ■ dans l'entre-
prise qui emploie 596 salariés.
Au même moment, dans les cou-
loirs, une liste était affichée, sans en-
tête ni signature, signifiant â cent
six personnes de ne plus se présenter
au travail, à partir du lundi 8 octo-
bre, pour cause de • chômage par-
tiel total ». La décision a ensuite été
notifiée par lettre.
L'inspection du travail, précise le
communiqué du CE, n'a reçu l'infor-
mation et la liste que (e lundi 8 octo-
bre et. à ce jour (vendredi 12),
aucune autre explication n'3 été
donnée par la direction au personnel
en cause. Le mutisme de la direction
du Reader's Digest s'est vérifié
lundi matin 15 octobre, celle-ci nous
déclarant qu'elle n'avait aucun com-
mentaire à faire, et qu’il n’y avait
encore aucun licenciement.
EN BREF
• Grève de journalistes au
- Courrier de Saône-et-Loire ». — A
l'appel du Syndicat national des
journalistes (SNJ). 25 des 41 rédac-
teurs du quotidien le Courrier de
Saône-et-Loire ont observé, diman-
che 14 octobre, une grève de vingt-
quatre heures pour » le maintiennes
effectifs de la rédaction au niveau
de l’année S2 » (trois départs o'ont
pas été compensés, affirme le SNJ)
ainsi que - la défense et l'améliora-
tion dès conditions de travail ».
m Mag’jeunes a un an. - Lancé
en octobre 1983 par les éditions
Fleuras, Magjeunes continue sa
carrière. Distribué dans toute la
France, la Belgique et la Suisse, il
tire à 60 000 exemplaires- Les lec-
teurs du Monde qui souhaiteraient
recevoir des exemplaires gratuits
peuvent en faire la demande à Motu-
ue Nadaud, service de presse de
leurus-pressc, 31, rue de Fleuras,
75006 Paris.
Mardi 16 octobre
PREMIÈRE CHAINE : TF 1
h 35 Séria : L'équipa Coustsau on Anmoria.
N* 6. Un avenir pour l'Amazonie.
L'équipe visite la plantation Henry Ford, Fordlandia.
dont les arbres à caoutchouc devaient alimenter ta firme
en « pneus ». Dernier épisode de l'épopée amasonüaate.
Enfin!
h 30 L'Htstoirs à la une.
De Gérard Laoznn.
« Fermez la parenthèse » : vingtième anniversaire de la
destitution de Khrouchtchev. RéaL Nat Uferatew ;
conseiller historique, André Fontaine.
Il y a vingt ans. le 15 octobre 1964. Nildta Khrouch-
tchev donnait sa • démission » de premier secrétaire du
PCUS. L'émission nous retrace lis grands événements
de cette époque, commentés par des Français ta des
étrangers, les Soviétiques ayant refusé leur participa-
tion.
23 h 25 Jo urna l.
23 fi 50 Bonsoir tas cSpa.
«S 1
TROISIÈME CHAINE ; FR 3
h Journal,
h 16 Chams d'espérance.
Emission de Roger G»sque! et Monica Son.
Du « piano milium • de l'Uruguayen Esiretla à lacvm-
p/ainte de l’Hdttitrme Toto Bissainihe. /e x pre ss ion
artistique au service de la démocratie et des luises de
libération.
24 h Clignotant.
O h 10 Vidéo première.
20 h 36 Le dernière séoncet Soirée Polar.
Saumon cTEddy MttcheU et Gérard JotzrdïraL
Actualités 1959 dessin animé de Tex Avery; 22 h 50 ,
dessin animé : Bugs Bunny: réclames de l'époque;
attraction et présentation du deuxième film,
20 h 50 PrevnkN’ fihn : La poficft fédérale enquête.
Fit a américain de M. Le Roy (1959)* avec J, Stewart,
V. Miles* M. Hamfllon, L. Pennefl, N. Adams.
la remise sur pied de rargardsàâan policière du FBI à
partir de 1924, et ses activités Jusqu'en 1959. Un film
très « officiel » sur lequel il y aurait beaucoup à redire
mais où. James Stewart, agent héroïque blanchissant
sous le harnais, est très aztachem-
23 b 15 Journal*
23 h 35 Deuxième filin : ta Chute «fiai ccftL
film français de fi» Boetôcbcr (2960), avec R. Danton,
IL Steele, E. Stewart, J. WW te. S- Oakiand, R- Lowery
(v.a sous-titrée . N.).
Dans les années 20-50, l'ascension puis la dégringolade
d'un danseur devenu cambrioleur et gangster , . L'histoire
vndt.de Jack * Legs » Diamond \ aussi redoutable tpi* AJ
Capote,, racontée par un scénario solide et une mise en
'Scène musclée Les acteurs, peu contais, ont une sorte de
vérité documentaire,
1 h 15 Une bonne nouveffe par Jour.
DEUXIEME CHAINE : A 2
FR 3 PARIS ILE-DE-FRANCE
20 h 40 Cinéma : Coup de torchon.
Film françab de B- Taversûer (1981), avec P. Novet,
L H appert, J.-P. Marmite. S. Audran, G. Marchand,
E. MftcbdL
17b 5, Dessin animé : Ontn Se dauphin; 17 h 15% Ciné 16 : la
Maison <F Albert, de S- Joubert: 18 h 55, Dessin aminé : Ins-
pecteur Gadget; 19 L Feuilleton : Monsieur Benjamin;
19 h 15» Informations; 19 b 50, Atout PIC .
En 1938, dans une bourgade d m AEF, le chef de la police
humilié par tout le monde et trompé par sa femme
commet ou organise des assassinats dont U fait i
commet ou organise des assassinats dont U fait porta 1 Ut
responsabilité â d'autres. Adaptation bouffonne et tra-
gique d'un romande Jim Thomson transposé en Afrique
sous le système colonial français. Du super-Tavemier.
et Noirci formidable en* ange exterminateur ».
22 h 45 Documentaire : Tant qu'a y aura des
profs,
N° 1 : Mission impossible, de Hervé Hanson et Patrick
Hotmail
Premier épisode d'une sérié de trois consacrée à la
• dérive - du corps enseignant face au profond refus de
Vécole qui se manifeste de plus en plus chez les lycéens»
Une grande enquête qui va susciter des débats.
FRANCE-CULTURE
20 b 30 Agora.
21 b 30 Musique : Diagonale ou l’ a ctualité
française et étrangère.
22 h 30 Nota magnétiques: séance tenante.
on l’actualité de la chanson
FRANCE-MUSIQUE
20 b 30 Concert (donné le 19 septembre) : Dracoula ». de
Ballif, par l'Ensemble Musique oblique ; dir. M- Swierc-
zewski, sol. J. Wham, soprano, B. Brewcr, ténor, J. Bouda.
22 b SS Les
Brème)
de FYance-Mwiqne (eu direct de
; jazz, carte blanche ft Michel PonaL
Mercredi 17 octobre
PREMIÈRE CHAINE : TF 1
11 h 20 TF 1 Vision plus.
11 h SO La une chez vous.
12 h Feuilleton : Mans le berger.
12 h 30 Variétés : La bouteWe à la mer.
13 h Journal.
13 h 40 Vitamine.
Spécial contes de Perrault ; avec Chantal Goya ; Pour-
quoi /comme ru ? ; les petits creux de Laula ; les Trois
Mousquetaires : Vîiaboum— .
16 h 25 Microludie.
16 h 45 Hip-hop.
16 h 50 C est super.
17 h 25 Jack spot.
17 h SO Journal.
18 h Des jouets per méfiera.
18 h 10 Le vWage dans les nuages.
18 h 30 Série : Dansa avec moi.
Feuilleton brésilien.
19 h 15 Emissions régionales.
19 h 40 Cocoricocoboy.
19 h 56 Tirage du Tao-o-Tac.
20 h Journal.
20 h 30 Tirage du Loto.
La déclaration du premier ministre. M. Laurent
Fabius, de 20 h 30 à 20 h 45, décalera d'autant
l'horaire des émissions de la soirée, sous
réserve d'une solution au «droit de réponses
prévu jeudi (lire page 191.
20 h 35 Série : Dallas.
Les réactions sont diverses après l’annonce par Clayton
de ses fiançailles avec Elite. J.R est furieux. Bobby
tente de convaincre Jetma d'abandonner son travail afin
qu’il puisse la voir un peu plus souvent. Katherine prend
l’avion pour Rome pour y enquêter sur le passé de
Jenna. Elle obtient une photocopie de l'acte de naissance
de Charlie. qui révéle ainsi le nom du père de VeqfanL
21 h 25 Chronique d'une famille française.
Série de Hervé Basic et Jacques TréfoueL
C’est si loin l'Amérique.- Une cousine est partie vivre en
Amérique. Une chronique digne d’un feuilleton de
Balzac transposé au vingtième siècle. Un document-
Le désarroi des enseignants et leur sentiment d'échec de
plus en plus fort. Queques-uns se retrouvent même dans
des centre* psychiatriques. Us témoignent de leur expé-
rience dans le deuxième volet de cette série.
22 h 55 JoumaL
23 h 10 Bonsoir las cBps.
TROISIÈME CHAINE : FR 3
14 h 55 Question au gouvernement â r Assamblée
nationale.
17 h Télévision régionale.
Programmes autonomes ' des dotât région^.
19 h 55 Dessin animé : Ludky Luke.
20 h 5 Les Jeux.
20 h 35 Variétés .‘Cadence 3
Emission de Guy Lux et Leta Mücic.
Avec Serge Lama. Roland Magdane. Hervé Viiiard.
Christophe. Gilbert Montagné, Richard Gotafaer—
22 h Journal.
22 h 2 O Série : Scènes de ta vie conjugale.
D’L Bergman. N 9 6. Au milieu de la lâiit dans une
maison sombre. Avec Liv UHm&n. Bibi Asénoiu.
Sept ans plus tard. Johan et Marianne se retrouvent.
Elle est remariée. Tous les deux passent <un week-end
dans une maison de campagne. L’amour àfttit place à
l’amitié. Le roman de la vie conjugale. Tendre-, grave...
23 h 10 Une bonne nouvelle per jour. I
23 h 16 Prélude è la nuit. \
FR 3 PARIS ILE-DE-FRANCE
l
17 h 5, Dessin animé : Oum le dauphin ; 17 b i«, Dessin
animé : Belle et Sébastien; 17 h 40, Mon ami ;Guignot ;
17 fa SO, Série : Les molécules ; IS fa. Magazine do rock :
Rocddng chair'; 18 b 30, Vie régionale ; 18 h 5$s Dessin
animé : Inspecteur Gadget; 19 h, -Feuilleton : Monsieur
Bznj&xnm ; 19 b 15, Informations ; 19 b 30, Atout Pfc.
FRANCE-CULTURE
7 b Le goût da jour.
8 fa 15 Les enjeux internationaux.
8 fa 30 Les cbemtes de la coamüss
9 b S La s rite ce et les beu
(et a 10 h 50).
: J’objectmtè
22 h 25 Branchés musique : A tout cfip.
23 h 10 Journal.
23 h 25 C'est à lira.
23 h 30 Clignotant.
23 h 50 Vidéo première.
DEUXIÈME CHAINE : A 2
10 h 30 ANTtOPE.
12 h Journal et météo.
12 h 10 Jeu : r Académie des neuf.
12 h 45 JoumaL
13 h 30 Feuilleton : Les amours des années 50.
13 h 45 Dessins animés.
Y
10 h 39 Musique '.Miroirs (et à 17 h).
11 b 10 LeBvrêo awün e » tarie.
11 h 30 Fwiflrtoii: La San-Fclicc.
12 h Panorama.
12 b 45 Avant-première.
14 h Uu faire, des vefar : « Le prisonnier du temps qui
passe » , de N. Adrwnne.
14 b 30 Rencontre avec : B. Broylenbach.
15 h 30 Lettres ouvertes.
17 h 10 Le pays d’ici : le Berry.
18 h Snftpecdf : Agora ; à 18 fa 35, Tire la langue ! : â
19 h 15, Rétro 1954 ; à 19 b 25, Jazzàl'ancïemn.
19 b 38 Perspectives scfcntiSqtKS : la biologie végétak.
20 b Musique mode d’emploi : entendre le clavecin ;
W. Landowsfca.
20 h 30 Antipodes.
21 b 30 Ptdsatioos : magazine des musiques nooveBea.
22 b 30 Nuits magnétiques; bruits du monde. .
FRANCE-MUSIQUE
10 e ALBUM!
14 h 15 Récré A2.
16 h 50 MferoKid.
17 h 25 Les carnets de l'aventura.
18 h Platine 45.
18 h 30 Cestlavie.
18 h 50 Jeu : Des chiffres et des lettres.
19 h 15 Emissions régionales.
19 h 40 Le théâtre de Bouvard-
20 h Journal.
20 h 35 Téléfilm : La retour des mystères de
l'Ouest.
RéaL Burt Kennedy, avec R. Conrad, R- Martin.-
Jim et Arttmus reprennent du service, pour lutter contre
les machinations d'un grand ennemi. Michelito. qui a
réussi à s'emparer des tètes couronnées européennes. Le
retour de Jim et Artemus pose quelques problèmes
d'adaptation.
22 h 10 Documentaire : Tant qu'fl y aura dos
profs.
N° 2 : Classe unis risques.
De Hervé Hamon et Patrick Rounas-
2 b les wib de [Yaoce-Mnsqve : Musique de -fiver-
tissemenu
7 b 10 ActaattédadhqwL
9 b 8 Le méfi a des nrmvïrieiwj : Roger Désonmêrt La
société de musique d’autrefois; PatbéNalhao; ln Front
populaire.
12 h 5 Concert : œuvres de Issac, Merula. J.-S. Bach, par
l'Amsterdam LoeW Stardust Quartet.
13 h 32 Les chants de ia terre.
14 h 2 Jeans seBstest œuvres de Gcmimaoi, S&mimr-
tini, Dubois, Tïmé, D&aieL Talamon, Satie, Brinen, Ftr-
queray, par R. Panât, hautbois, Th. Fèvre, davecb*
pÎRQft.
15 b Après afcB des mstickas : XIX e siècle quand t>
nous tiens ; œuvres do’Wagner, Chausson, Charpentier,
Auric.
17 h Histoire de la uaeîqne.
18 b L lmp rt m
19 h 15 Le temps dn jazz : Où -jouent-ils ? ; Intermèdes;
feuilleton ; Tout Duke.
20 b Manqua cootemperaiae magazine.
20 b 30 Concert (donné le 29 novembre 1983 â la Philhar-
monie de Berlin) : Concerto n» l pour violon et orchestre
en sol mineur, de Bruch ; Symphonie n* I en la majeur.
de Bruckner, par rOrehesire philharmonique de Berlin,
dir. H. SoucEinc, soi. P. Zazorsty, viokm.
22 fa 34 Les soirées de Frsace-Mieiqiie : à 23 h 34,
Vcrvein-Seotcb :'à! h, Poàsoo d’or.
54® ©.
i J ■*,. -.J*..
LUI %
Nti*
îirect-
;!des
, *w i
y
4'i
l J :.- : - . . _
fer
*jïWkÏ7îj 7 57
• Laüorw* LafigntTTC
OFFRES D'EMPLOI -90,00“ 106.74
DEMANDES D'EMPLOI 27.00 32.02
•MMOBIUER 60.00 71,16
AUTOMOBILES 1 60.00 ' 71/16
; i -v. 60,00 71,16
PrtOf* CCMifM. CAPITAUX 177,00 209 92 '
• • • LE MONDE - Mercredi 1 7 octobre 1 984 - Page 2 1
Annonça cuusees
ANNONCES ENCADRÉES
Ijon/oar
üimm/caL TTC
OFFRES D'EMPLOI
.. 51.00
60.4 8
DEMANDES D'EMPLOI
.. 15.00
17.79
IMMOBILIER
. . 39.00
46.2S
AUTOMOBILES
.. 39.00
46.25
agenda
. . 39.00
46.25
9 Dégracofs wtan Mtaoa ou nombre 4* pavanons
DIRECTIOOf . DIRECTION
Fonctions Nationales © t Intfl rnati onalos
on et off shore
Jeune filiale française fl 6 MF, 30 personnes) d'une société anglaise membre d'un très important groupe coté à la Bourse
de Londres, en pleine progression, nous en sommes, après une première phase d'implantation, à ta consolidation de
nos acquis et à leur optimisation. Nous recherchons donc notre JEUNE
Directeur général
Dans le cadre d'une politique- de groupe, fixant les grands axes stratégiques et la profitabilité attendue, l'autonomie
dont vous bénéficierez devrait vous permettre de faire valoir vos qualités d' ENTREPRENEUR et de GESTIONNAIRE.
De formation supérieure (grandes écoles d'ingénieurs ou commerciales), vous avez développé jusqu'à présent votre activité
dans l'engineering par exemple et connaissez bien les miliéux de la pétrochimie et/ou du nucléaire. Vous avez eu récem-
ment (a responsabilité d'un centre de profit autonome. La maîtrise de ('anglais est impérative... que ce sort maintenant
ou pour votre progression ultérieure au sein de notre Groupe...
René DAG1RAL, notre Conseil, attend votre résumé de carrière précisant votre rémunération actuelle, sous la référence
C/PMO/LM, pour que vous le développiez ensemble.
AfCOREM
m
} Raymond Boulon Consultants 74 . me de ia Fédération - 7501 s paris
emploi/ internationaux
(et depirtements d Outre Mer)
Y Cabinet International
recherche pour Afrique Francophone
A - Expert en Organisation et Gestion du Personnel
i Administratif.
B - Organisateur Financier doté d'une solide formation
Comptabilité Finance. Il devra disposer d'une bonne connaissance
de la Comptabilité Publique ainsi que d'une expérience de plani-
fication sectorielle en matière agricole.
Un contrai à durée déterminée avec rémunération motivante sera
offert aux candidats pouvant justifier d’une expérience de plus de 5 ans
dans les domaines cités.
Adresser candidature sous référence 1102 F à
PLEIN CADRE - 350. rue de Vaugirard 75015 Paris - qui transmettra.
Maintenir la qualité
CCMC
INFORMATIQUE DE GESTION
Nous sommes l'une des premières sociétés françaises de Services et Ingénierie Informatique et connaissons depuis
plusieurs années une forte expansion.
Lo consolidation de cet ocouis passe aujourd'hui par une meilleure prise en compte de la quotité de nos structures, de
nos prestalions, de nos méthodes de travail et du comportement de tout notre personnel.
Pour atteindre cet objectif, nous créons (e poste de
directeur de la qualité
et des études d'organisation
Le niveau des responsabilités offertes suppose nécessairement une compétence réelle dans les problèmes d'organisa-
tion, et si possible dans le domaine de ta qualités acquise soit dans F entreprise, soit dans un cabinet spécialisé.
Il doit déboucher ultérieurement sur d'autres responsabilités, de préférence opérationnelles, au sein du groupe.
Si vous êtes tenté de nous accompagner dons ce challenge, veuillez nous adresser confidentiellement un CV même
succinct, et une lettre manuscrite sous réL 2338 à COMTESSE PUBLICITE 20, avenue de l'Opéra 75040 Paris Cedex 01,
qui transmettra.
Leader mondial dans son domaine de pointe,
cette société; en forte expansion, obtient ses
performances grâce à la motivation légitime
de son personnel
Pour son établissement commercial, elle offre
une opportunité exceptionnelle à un profes-
sionnel de la fonction Personnel
Il aura à conduire te développement de
1600 personnes
Avec une large autonomie; déléguée par 1e
Directeur Général auquel fl rend compte, ses
missions porteront sur le recrutement la
formation, la rrK 3 tivation,et.Ia.gestion du
personnel déjà largement informatisée.
Vous avez entre 35 et 40 ans et vous occupez
actuellement une responsabilité importante
dans la fonction Personnel
Mais, vous devez avoir eu une expérience
de management et avoir dirigé sur le terrain
des équipes opérationnelles (production,
marketing, etc..).
Vous êtes familiarisé avec un environnement
international Vous parlez donc couramment
anglais
En plu% votre potentiel doit être à la hauteur
de la rémunération attractive proposée:
Il est prévu une voiture de fonction
* ™ ■■ Ml ■ <■*
m
Adressez votre CV., photo, prétentions en précisant un N° de téléphone,
sous réf. LM 148, à : Guy POSTEL CONSEIL BP 1 9, 06480 La Colle sur Loup,
qui s'engage à traiter confidentiellement votre dossier.
Guy
BANQUE PRIVEE
FRANÇAISE - PARIS
"en expansion- affiliée à groupes importants
recherche
DIRECTEUR
FINANCIER
capable cT organiser et d'animer ses services titres er
également de conseiller sa diemèJe pour Je»
augmenzauore de rapad. tes émissions
rf cfobganons. les operaâxtsde
restructuration.
Adresser tome manuscrite* CV. photo
ei ûréteraons $ rôt. 2464 â
CONTESSE PUBLICITE 20. av. Opéra
75040 Paris Cedex Ql qtr.
■C0MFæTE^mU£:UruSEZU^IMratrf2KPaj3.
le directeur de notre
nouvelle usine à Tours
CHARLES ANDRE SA. nous sommes une miroiterie industrielle no 2 en France, 120
peraomes. CA 50 mâlians de F (dont 23 % à rexport}. Pour conforter notre expansion,
nous doublons notre surface de production. Déjà fortement automatisés, nous réalisons
d'importants investissements qui nous mettront parmi les 8 premiers européens.
Notre f utur directeur participera à l'implantation de notre nouvelle usine. Ensuite U sera
responsable de l’ensemble de la production et de la recherche technique : développe-
ment des automatismes en sous-trgtance w en création interne, amôfloratfon de la
quatité-st de la productivité. Dans un cfimat social excellent. B orientera sa gestion de
p&spnneJ sur la recherche de la quaftté.
Ingénieur généralise, vous avez 5 à 10 ans d’expérience de la direction
de production en PME et vous maîtrisez parfaitement la mécaniqu e et les
automatismes. Vous vous sentez motivé pour participer avec notre jeune
équipe de direction à notre développement industriel. Votre dossier de
carxMafijre envoyé, sous la réf. LM 8429 sera étudié par notre Conseil
Gilles Deialandre Consultants
3, rue du Maréchal Foch - 37000 TOURS
\
Nous sommes une im portante entre
industriel français de premier plan.
recherchons notre
Responsable marketing
300 000 +
Agé de 33 ans au moins» vous pouvez faire état d’une expérience réussie dans
un poste d* encadrement commercial ou marketing qui affirme votre formation
supérieure (HEC ESSEÇ Sup de Co, MBA, -4.
Ambitieux mais non carriériste, vous avez si possible déjà vécu outre-mer:
vous souhaitez vous y épanouir et non y faire du «tourisme».
Nous vous proposons de prendre la responsabilité de notre service marketing
et de vous engager sur des objectifs commerciaux
Sfi ce challenge vous intéressé vos possibilités cf évolution tant à l'intérieur de la
société que dans le groupe seront à b hauteur des espoirs que nous fondons
sur vous
La rémunération que nous offrons est assortie de tous les avantages fiés à .
Poutre-mer (fiscalité, véhicule, voyagea 4
EcrivezHHms vos motivations accompagnées d’un CV. détaillé + photo,
sous rét n° 61002/M. en adressant votre courrier à notre Conseil qui vous
garantit une entière discrétion.
Staff Consultants
91, nie du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris.
32, allée de la Robeitsau 67000 Strasbourg.
STRASBOURG
PARIS
J.VON
NEWYORK
emploi/ régionaux
Pour notre site informatique tf ANNECY, nous recherchons
2 INGÉNIEURS
INFORMATICIENS
pour mettre en œuvre notre nouvel ordinateur
série IBM 43 XX.
• un ingénieur système connaissant très bien le logiciel de base IBM -
OS/ MVS. IMS/DL 1, J ES 2. TS0.
• un ingénieur réseau ayant une expérience système et connaissant SNA.
Il prendra en charge la partie réseau et TP.
Ils devront gérer le site, superviser ^exploitation et assurer:
- k> prise en charge technique de tous les systèmes liés û l'informatique et à
la bureautique.
- l'installation des réseaux et équipements de télécommunication ainsi que
le développement des logiciels nécessaires à leur fonctionnement.
- qualités requises : Responsabilités, initiatives, autonomie.
Merci d'adresser un dossier complet de candidature au Service du Personnel
AVIONS MARCEL DASSAULT- BRÉGUET AVIATION - B.P. 236 - 74009 ANNECY.
LA CHAMBRE DE COMMERCE
ET D’INDUSTRIE DE LYON
recherche
Au sein d’une équipe pluridi.s.ipl inairt. son ch amp d action privilégie est Hn-
tervenoun auprès des RMJE. de la régiun-
U aura à assumer, peur un secteur d«mt il sera responsable. le service forma-
tion et emploi rie ces entreprises. Il établit les diagnostics et défraie les prio-
rités de formation. Il frère les J/udt.t-ls affectés à ces actions. 11 (ïr«{*fise et
accompagne les actions île formation décidées avec l'entreprise.
Par ses prnposiiiiHia et les projets qu'il saura mettre en œuvre, il participera
au développement du potentiel formation professionnelle et emploi de
la région.
S’appuyant sur des études de niveau supérieur, il aura acquis au sein <f une ou
plusieurs entreprises, ou de sociétés de formation, une expérience réussie,
impliquant une capacité relationnelle et d'innovation, éventuellement
complétée par une pratique d'animation des hommes.
Merci ■.[adresser votre dossier de candidature (lettre. C.V_ photo Uldi-nt ilé et
prétentions) sous rôt DE 10.00. à la Direction du Personnel cl s Relations
Sociales - CHAMBRE DE COMMERCE ET Dl.VDÜSTRIE DE LÏU-V
20. rue de lu Bourse, 692S9 LYON CEDEX 02.
f.
I
■■■
;■■■
■■r
rv
■■
mv
•n r
\
r ! 1
l
DIRCCTIOH 5 . DIRCCTIOni . DIRECTIOnS
Fonctions Nationales et Internationales
"issr
ÿssss
TOUS LES
CADR^ S ONT
DES HOMMES
D’ACTION
DIRECTEUR
ADMINISTRATIF
ET FINANCIER
Ce cadre dirigeant aura, à titre principal, la
• Comptabilité « fiacafité
• Contrôle de gestion et planification
• informatique
• Organisation et procédures
administratives
Ce poste conviendra à un candidat
diplômé d’une école commerciale ayant
acquis une solide expérience dans un
cabinet d'expertise comptable ou dans un
DIRECTEUR
COMPTABLE
pour sa fitfôte impiantée à Lfl l F.
Sa mission sera sous l'autorité du Oirec-
tour Administratif et Financier.
• L'établissement dans (a cadra des régies
en vigueur dans le Groupe, de situations
comptables mensuelles consolidées.
• L'établissement du bfian fiscaL
• L'animation d'une équipe de qunæ per-
sonnes.
• La formation du personnel administratif
aux procédures liées à la comptebiîttè-
• La mise à jour des procédures et le
développement des outils comptables.
Ce poste conviendra à un candidat ayant
la DECS et une expérience pratique de
CHEF
COMPTABLE
pour une flfiate située en région parisienne
et réalisant prés de 200 millions de CWf ère
d'affaires.
suivantes:
• Reporting comptable et budgétaire
• Etablissement de la paye
Ce poste conviendra à un
le niveau du DECS et posa
une expérience de cinq s
poste similaire au sein
d'unePilE
«ayant
dans un
SPECIALISTE DU
DROIT SOCIAL
Ce cadre aura, au niveau du Groupe, la
il K
• Analysent prise en pratique deédffiéren*
» Partic iper à Tétefooration et & fanafyse
• Suivi
Sociale
etCL^u
une
sociaux (Sécurité
retr ait e, mutuette,
SSdëchAso^
Srfence de ■ quatre
Merci d'ad ressBT votre dossier de candidature (lettre mEmuscTtiB.CV. photo et prétentions} en précisant ta référence 2278 et te poste chofca à
GONTESSE PUBUCTTE 30. avenue de l'Opéra. 75040 PARIS Cedex 01 qui transmettra.
emploi/ internationaux
(et departements d Outre Mer)
emploi/ régionaux
agence spatiale européenne
L'Agence a pour mission d'assurer et de développer, à des fins
exclusivement pacifiques, la coopération entre Etats européens
dans les domaines de la recherche et de la technologie spatiales.
Pour notre Centre de Recherche et de Technologie installé aux
PAYS-BAS. nous cherchons
DES INGÉNIEURS
SPÉCIALISTES
DE L’ ASSURANCE PRODUIT
Les candidats retenus seront affectés à la Division 'Assurance
produit” qui définit la politique en matière d’assurance produit
établit les impératifs qui en découlent exécute les programmes
technologiques, fournit un soutien aux projets de l’ESA et contrôle
la mise en oeuvre de cette politique et des normes applicables en
matière de qualité, fiabilité, sécurité des systèmes, composants,
matériels, etc
QUALIFICATIONS - Les candidats devront être titulaires . d’un
diplôme de niveau universitaire d’ingénieur et avoir plusieurs années
d’expérience de l’un des aspects de l’assurance produit acquise de
préférence dans l’industrie aérospatiale ou aéronautique ou dans
un secteur voisin. Une expérience d’autres aspects de l’assurance
produit et la connaissance des nonnes appliquées par l’ESA en la
matière constitueraient des atouts. Une excellente connaissance de
l’anglais ou du français et une connaissance pratique de l’autre de
ces deux langues sont exigées. Les candidats doivent être prêts à
effectuer de fréquents déplacements.
CONDITIONS D’EMPLOI - Les conditions offertes sont celles des
organisations internationales et comprennent prestations familiales,
indemnités d’expatriation, systèmes de sécurité sociale et de pension
et indemnité d'installation.
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae détaillé,
doivent être adressées au Chef du Personnel,
ESTEC Postbus 299, 2200 AG Noordwijk ZH (Pays-Bas).
U
GROUPE CHIMIQUE FRANÇAIS
opérant au niveau International
cherche pour sa filiale américaine
en CAROLINE DU NORD
UN INGÉNIEUR CHIMISTE + MBA
qui, après avoir fait ses preuves en France
dans diverses fonctions .de le Société
(VENTE. PRODUCTION, RECHERCHE)
prendra la Direction kirs du départ
à la retraite du président actuel
LARGE EXPÉRIENCE INDUSTRIELLE
INDISPENSABLE
Env. C.V. et prétentions s/réf. 4.361
h PIERRE LICHAU SA^ B.P. 220, 75063
PARIS CEDEX 02, qui transmettra.
NIGER
IMPORTANTE SOCIETE MINIERE
(environ 1400 personnes sur site)
recherche pour lui confier les responsabilités
suivantes:
-distribution électrique MT - BT ai zone
industrielle et urbaine à partir d’un poste ali-
menté par le réseau public ou en secours à
partir d’une Centrale Diesel (12 MW),
- maintenance des installations électriques, un
rraïïT
ELECTRICIEN
ayant une expérience de phisieufS années
dans un poste similaire, comportant en parti-
culier la gestion d’un service ènenpe dans
l’industrie lourde.
Avantages liés à l’expatriation r vie en feffliBe,
congés 2 mois/10 mas, zone franc.
Ecrire avec CV explicite s/réf. SQ/B â
CETAGEP 30, avenue Amiral Lemormter '
78160 MARLY-LE-ROI.
IBBSEOEIA QMM8RESYNIXM£ DES GOtEBUS DE {BPVIBtBff
Les circuits imprimés 1
MOTOROLA de TOOL
d’un environnement de
bipolaires issue oui
TOULOUSE bénéficient au cours de- leur fabrication
développements en robotique et aut omat ique
2 INGENIEURS
ENSAM, ENSI, XNSA, ENS
que nous recherchons , assureront, en liaison
procédé et de production, le suivi et l'amétic
avec le Responsable de
MOTOROLA
1p3
Société du Groupe EXXON
recherche
pour sa Raffinerie de Port- Jérôme C76)
- Ingénieurs ~
ayant quelques années d’ex p érience dans le domaine é tedric Hé - électronique - tns&urnentaôon
- Ingénieurs de projet grondes écoles
C» îng é n iwiB iwon> krtègr è i dons un» équipe jeune d ôlé t oufls infomKrtiQuos i m ri am BL
(k développeront et m ettront en place des projets destinés ô maintenir la Raffinerie en fêté des unités les pfus'peribnnafltes.
.Le truvaff qui leur sera confié sup p oser a un goût prtmorioé pour les ocftvîtty de chonders et les con to^ Immuns ô tout rwveou.
line cpenoiaance pratique de rangk» sera opp r éd ëe cor ifaouioiil à parfciperodîvemeniQ des réunions ou nKfoau eurapéen-
Apràs 2 ou 3 années ou Départamn} Projet*, leur carrière pourra évoluer dora d'autres fondions* dans la Raffinerie au la
Society à moins qi/fc ne participent à la réq fa otion de projets de ptus gronde k^à des nw eaux croâsorrtsde nesporaabifité.
Les cam fc kas répondant aux condi ti ons, seront reçus à la Raffinerie- frais remboursés.
Effraye r lettre manuscrit*, CV. et photo ou Service Reautonert Cadres -ESSO SAf. Céder 2 - 92093 PARIS la Défense.
a
&
le Crédit d'équipement des PME
a pour vocation de financer te
développement des entrepri se s.
U recherche pour renforcer son action
commerciale dans tes régions ’
CENTRE à ORLEANS et - ...
BOURGOGNE à DIJON
plusieurs
délégués .
commerciaux
ECO à ORIENTATION FINANCIERE
Après forma ti o n , dans te cadre de notre activité,
3s pourront développer leur aptitude aux contacts
commerciaux et acquérir une compétence^ aussi
bien dans r analyse financière des entrep rise s
que dans l'appréciation du risqua -dans le
domainedu crédit
RESPONSABLE ENTRETIEN
ÉLECTROMÉCANIQUE
g ui aura eu chaise la préyemiôn, lcs cxjntrôles,
i gestion des pièces*: rexploitatïon"de certains
services do disUibatîon, aust que le bilan' éner-
gétique de la -société. Ce poste s'adresse à un
ingénieur ékctramécàmçâeh, âgé de 3Ô ans
environ. Il à déjà acquis une première expé-
rience dans un service de maintenance en mili eu
industriel et dans l'encadrement d'équipe de
travaiL
■ ■ «
Si cette offre vous intéresse, envoyez notes candida-
ture (tertre manuscrite, e.v. détaillé et prétentïore)
à UNIVERSAL COMMUNICATION,
chaussée de IaTiûlpe.122, 1050 BmxeÜes, Belgique
sous la (R LM/888. Réponse et maries.
Envoyer C.V., photo, prétentions, avec
référence DC sur l'enveloppe, en précisant
l’affectation souhaâée. au
14, rue du 4 Septembre 75002 PARIS.
.579 M
LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984
Page 23
REFKCKKJC110N XNTEBDtXE
□
emploi/ icgionoux emploi/ régionaux emploi/ régionaux
L'AJAA, principal organe dTntervanHon du Mto&ète de la Famofian ftoMon-
nete, chargé de la formation professionnelle des acfcties (10 000 personnes, ISO âlo-
bfissemerts) recherche des
Responsables de gestion
Pou ses Dente» de tamaifcn «n
lUUn-NORMANDK - 10 RRAK - RHOWALKS
BOURGOGNE - HANCHE COMTE
Cottabaateu* immédiats des Dtecteun de Cenfe vous serez intégrés à l'équipe
h dô û^Bcfton»
1 Vous participerez au dâvetoppemeré des actfvttô* de foimafion en agemisart et
\ optimisant les moyens dontcfcposert les Contes sir les ptamfinandar et odntinfc-
■ toafll Vous aurez ta responsabüfié du service compfabte.
m Vous assurerez rencodremerV des services généraux ftes ta rofion. habwgemert
dos
m. Vous ossumarez avec te Directeur cfétab fase ment la gestion et rartimoaoo du
personnel
$1 vous avez 27 ans minimum, une fcmwfkxi supérieure en gestion (DUT, IA£_) et
une première expérience de code odmWstaW en eréeprise.
Adressez-nous vote C.V. en nous pré ofeo n l lq région qui vous
Intéresse et vote délai de cRsponlbSIé : Nadine Crelé,
Service du flsaanhef place de VBfieff 93108 MONIREUL
LA BIOLOGE AU SERVICE DE LA BEAUTE
caloR
Le développement Hemstiona! du groupe S£B et en particulier de notre société CALOR est fondé sur la satisfaction das besoins personnels et
domestiques de b femme et de la fanHa. Notre redéploiement Industriel an cours est le fruit de la mise en appfication dTun management par projets
et d’une communication tranaactionneBe faite de rasponsabifiiè et d'autonomie. Au sein de notas équipe de recherche pfejrkfisctpSnaira
et phBimanMs. et pour run de nos axes stratégiques que sont les marchés porteurs de la beauté, des soins du corps et d’autres domaines
connexes, nous décidons tfampéfer à LYON la fonction de :
recherche technique produits nouveaux.
Nous souhaitons la confier de préférence à
une Jeune femme de haid potentiel qui saura
de fonettonrutté; de coot et de
De formation supérieure de type chimie, biolo-
gie ou pharmacie, aie nous apportera un très
grand talent de créativité et s'appuiera sur ira
expérience confirmée int fie pen s afatedumBeu
-industrie! de grande série de type cosmétique,
Æ - — ■ ■ 11— a f _
Si vous vous reconnaissez dans oe profil pro-
metteur et performant et si vœ quafiiés intel-
lectuefies, voire ouverture d'esprit et votre
pragmatisnK sont à la hauteur de votre aspi-
ration à participer à notre nouvelle aventure
pour la conquête de nouveaux
marchés, envoyez à François N cote!, sous
ré!. 425 LM, Arche-Conseil, une lettre motivée
accompagnée de votre C.V. détaxé, d'une
photo et de votre niveau actuel de rémunéra-
tion. Il vous assise de toute sa discrétion et
vous recevra soit à Paris, soit à Lyon.
La quaBé de votre contact et la grande preth
que de votre Anglais (et si possible de TAIIe-
mand) feront la différence : votre intégration et
votre succès conduiront votre avenir a travers
analyste
Chartres
Nous sommes un important or ga nisme de retraite et de prévoyance dont le siège
est à Paris; notre établissement de Chartres renfo rce son équipe informatique
centrale et recrute m analyste.
H ua va flle i a au sein d'une équfoe dotée de grands systèmes M onnati ques.de
bases de données importantes et d'un réseau de plus de 300 terminaux répartis
sirune
De formation supérieur, MIAGE, Ecole d'ingénieur, DUT ou équivalent ï passé*
dera une première expérience professionnefle. Nous lui proposons de venir opti-
if prendra la responsabilité d'un domaine appfcarif très i m por tant au sein du
groupe études. Par ailleurs n étudiera la mise en place d'outils nouveaux tels que
les langages de là 4ème génération. Sa capacité a coordonner une équipe est
~ un one fid a t ayant le sens des contacts. ■
importantes fui seront cordées», car notre groupe
Pour un premier contact, mero d'envoyer votre candidature - CV„ photo
et prétentions -sous réf. 2363 à COMTESSE PUBLICITE
20. avenue de l'ppéra 75040 Paris Cedex 01. qui transmettra.
•CONÏESSEmBUnQIJe:UnJBEZVO(mElÊNtTB.m2Bt.11U5-
un opérationnel dn personnel pour Grenoble
Récemment constitué par le rapprochement définitif de cinq enfiés industrtefies en synergie, note groupe fiançais de
t .100 personnes fabrique en tau continu des biens intermédiaires de grande conso m mation destinés au grand public comme aux
entreprises et collectivités.
Après avoir créé une fonction centrale Direction des Relations Humaines, nous mettons en place un Responsable du Personnel,
adjoint au Directeur de chaque usine. C’est ainsi le cas à GRENOBLE pour une unité en pleine restructuration de 300 personnes.
Opérationnel de la fonction personnel et
des relations sociales depuis mur moins 3
ans, vous avez prouvé à la-fois vos
compétences techniques et vos qualités
de battant et d’autonome. Môme âgé de
35 à 45 ans, et après plusieurs aînées
en fabrication, vous pouvez avoir envie
de confirmer vote vocation et votre prati-
que du social dans ce type de fonction.
Vote mission sera de réorganiser^ faire
vivre toute la gestion sociale et admints-
trative du personnel en sensibüisant plei-
nement l'encadrement à son râle de
management social, avec l’assistance de
notre DRH, et en collaboration très
étroite avec le directeur de l'usine.
Ce poste offre des possibilités d'évolu-
tion et son salaire sera fonction de l'expé-
rience apportée.
Si cette proposition vous intéresse, merci
d’adresser à ARCHE-CONSEIL sous
référence 464 LM une lettre motivée
avec C.V. + photo et indication de votre
niveau de rémunération actuelle. Votre
candidature sera étudiée avec toute la
discrétion nécessaire et vous serez reçu
soit à Paris, soit à Lyon ou Grenoble.
SOCIETE D'INGENIERIE ROUTIERE
Nous recherchons pour notre agence du Sud-Ouest unfeî
Ingénieur confirmé
en études routières
Votre mission consistera à organiser et développer la prospection com-
merciale et les études pour de nouveaux clients en France et à
l'étranger.
Vous êtes ingénieur diplômé et vous faites (à preuve d'une expérience £
réussie dans un domaine similaire en ayant déjà pratiqué l'exportation.
Merci d'adresser votre dossier de candidature, sous la référence 4053,
à notre Conseil.
Lwj & Développement
& me Cssrmir Dciavtgrm - 75006 PARIS
AFCOREM fi»,
PLASTICS FRANCE
■ Vous conrrtssez la réputation de nos résines thermoptastiques techniques (NORYL, LEXAN, etc.),
fruits de notre vokxâè permanente cTraovation technologique.
Nous vous offrons aujourd'hui le type de responsabilités par lesquelles ont débuté hier nos managers actuels
ingénieur commercial
Devenez un re s ponsable de vente auprès
<fune cfientète de transformateurs ou utffisa-
teure intégrés du Sud de la France.
Nous vous y aiderons par le piâssant appui
technique, marketing et financier de notre
groupe dont le potentiel international nourrira
votre a spiration à progre sse r dans un
matières plastiques techniques. Ou alors,
ingénieur de formation, votre premier par-
cours industriel vous conduit à bien connaître
le mifieu des ptasturgistes au sein duquel
votre fort tempérament vendeur pourra Hbre-
mem s’exprimer.
Quoi qu'l en soft, pour réussir pleinement
une formation de type ESC, vous êtes
riche d’une première expérience
commerciale réussie de terrain dans les
'arche'
14. me Robert IconseilU 69006 Lyon
chez nous, vous devez prouver tout autant la
qualité et le standing de votre "présence" que
votre ambition persametie et une bonne prati-
que de l'Anglais.
Si vous vous reconnaissez dans cette
Approche, merci d'envoyer à François Nicole!,
notre Corée! en Recrutement sous référance
437 LM une lettre motivée accompagnée de
votre C.V. + photo + niveau de rémunération
actuelle. U vous assure de toute sa discrétion
et vous recevra soit à Paris, soit à Lyon.
IMPORTANTE
BANQUE REGIONALE
recrute un
ingénieur
en organisation
Chargé de missions particulières. vous participerez
è l’étude des n is n i Tii iai irat mr plnn des atruct —
et au plBn des hommes des i nnov a tions teehnoto-
giquM dans notre Etablissement, à court et moyen
terme. Par la suite, des possibilités devenir intéres-
sant» existant dans notre Entreprise si vous réus-
sfeez dans cette première mission.
Une expérience dans un cabinet d*orgmintion ou
dam un service organisation dVne Banque sera
particuliérement appréciée.
Envoyer votre CVdôtaîlléacoompayiè (Ame lettre
manuscrite et d'une photo s/réf. CT. 543/50
à notre consett FRANCE CADRES
22, rue St Augustin 75002 Paris
qui vous ga ra ntit une complète discrétion.
VILLE DE ROUEN
un
gmphim» 1* Cydt at pouvant
MmnfrdMn ^ eydi pour
lu dépmnrnmem Art de r£Sm
4s
(76), Avant lu 16
TàtiHORÉES
555 - 91-82
lit ingénieur à la trempe de dirigeant
Grenoble
Le PDG d'une très solide PMI souhaite assurer sa succes-
sion en passant progressivement la main è un Jeune
ingénieur formé à bonne école (ECP, AM-SUP EUEC,
A et M~.), ayant déjà à son actif une première expérience
significative dans une jpande entreprise industrielle.
En double commande, notamment sur les aspects
production, il développera des méthodes propres à
atteindre des objectifs ambitieux : doubler le chiffre
d'affaires dans les cinq ans.
Pour son esprit d'entrepreneur, savoir que déjà aujour-
d'hui 50 % du chiffre d'affaires est réalisé à l'exporta-
tion, qu'un marché important vient d'être gagné en
Chine après concurrence avec des japonais, que ta
Société vit sans frais financiers, sont des signes très
encourageants.
A l'issue d'une première expérience industrielle, c'est un
vrai challenge qui est offert à un ingénieur de fort
potentiel, qui désire élargir son univers d'action.
M. PERCHE vous remercie de lui envoyer votre CV+photo en précisant votre rémunération
actuelle sous référence 3041 M à CO R T - 65 avenue Kléber - 75116 Paris.
.grande distnbntiaa province.
1 er job : les finances .
d’un. hyper
* ccspoosabîStf de rénitioa de mas les documents
comptables jusqu'it'édirion de b sortie de b balance,
• coordination avec fc çooaètaff <te gesbon .de J'byger
et cèhri du à&ge.
• évolution vivement eocouagée réns Pemieprisé'où
les oppo r t unit és oascera.
* Formation supérieure , potentiel, puissance de travail
et mobilisé géographique indispensables.
■
Si vous désirez participer à ce ren tn e m e nt . envoyez
votre C.V. sous b» Eéfér«ee 713-1-7 à noue Conseil :
' Tour Dédit Lyonnais,
: 69431 LYO N Cedex 03
ONOMA
Nous sommes filiale d’un groupe international au premier plan
dansson domaine industriel, implantée dans le Centre de la France.
Nous recherchons pour r
L’AUTOMATISATION ET LA ROBOTISATION
de la production et petits ensembles électromécaniques et
électroniques de moyenne
INGENIEUR
A et M. ou équivalent.
Rattaché directement au directeur de l’usine, B conduira, en Raison
avec tous les services, les éludes d'industrialisation et d'amétkxation
de ta productivité. L'expérience des méthodes et de la qualité tel
nécessaire, la connaissance de systèmes informatiques et de
l’aUemand {ou anglais) sera appréciée.
Merci d'adresser votre dossier complet (lettre manuscrite, C.V. détaillé
et rémunération souhaitée) sous référence 4358 à
PERRE UCHAU SJL, BP 220, 75063 PARIS Cédex 02
qui transmettra en toute discrétion.
Nous sommes filiale d’un groupe international au premier
dans son domaine industriel, implantée dans le Centre de la France.
Nous recherchons pour le poste rte :
CHEF DE BUREAU METHODES
UN JEUNE INGENIEUR
A. et M. ou équivalent.
Rattaché au département de fabrication, il animera une équipe
d’agents de méthodes et conduira les études d'investissement, de
production et de productivité de petits ensembles électromécaniques et
électroniques de moyenne série.
L'expérience des méthodes et de la qualité est nécessaire, la connais-
sance de systèmes informatiques et de l'allemand (ou anglais) sera
appréciée.
Merci d'adresser votre dossier complet (lettre manuscrite, C.V. détaillé
et rémunération souhaitée) sous référence 4359 à
PIERRE LIGHAU S.A., BP 220, 75063 PARIS Cédex 02
qui transmettra en toute discrétion.
pian \
Êran/va 1
Page 24 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •••
INTERDITE
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
AN AG ER LES SYSTEMES INFORMATIQUES INDUSTRIELS
VOTRE CHALLENGE A L'ECHELLE MONDIALE
Au premier rang des Sociétés françaises d'ingénierie de grands systèmes informatiques, filiale d'un groupe français de taille internationale
en forte progression + 60% à l'export, près de VERSAILLES, recherche
INGENIEURS
RESPONSABLES D'AFFAIRES
- Pour la Division TELECOMMUNICATIONS JRéf. CAS 877)
Agé d'au moins 30 ans, de formation supérieure (X, ESEL, TELECOM-, J, vouspos-
seoez OBLIGATOIREMENT une expérience des langages et produits TELECOM
pour MANAGER de grands projeta en France et à l'Etranger en prospectant les
grands groupes el administrations et en assurant la gestion de ces affaires
(aspects financiers, juridiques, marges commerciales montage avec tes co- trai-
tants) jusqu'à leur concrétisa) ion.
- Pour ta division TRANSPORTS - SURVEILLANCE (Réf. ÇA/878)
Agé de 35 ans environ, de formation supérieure (commerciale ou scientifique},
vous possédez OBLIGATOIREMENT une expérience dons la vente de biens
d'équipement et une connaissance des process industriels en temps réels pour
MANAGER de grands projets en Fronce et à l'Etranger, en prospectant les
? ronds groupes et administrations et en assurant la g e st io n de ces affaires
aspects juridiques, marges commerciales el montage avec les co-traitants
iusqu'à leur concrétisation.
Pour cbs deux postes une bonne m oH rise de tAngkvs (nàgodations) est né œs scAe.
CHEF DE PRODUIT
Systèmes informatiques industriels
- Pour la Division PRODUCTIQUE
(RM.CA/907)
Agé do 35 à 40 ans, de formation supérieure (grandes écoles - 3ème cyde
universitaire} vous avez OBUGATOIRêMENT «me expérience opérationnelle de
réalisation de sy s tèmes informatiques industriels en g esti o n et p rocess (maté-
riels BULL - DIGITAL).
Votre potentiel vous permet de pi emée à terme la re sponsabilité d'un service d'une
trentaine d'ingénieurs é Techniciens. Vous serez charge de-la r wihq rio m ii sys tèmes
informatiques i ndustr iels pour la France et pour l'Oranger (défi ration d'une stratégie,
choix techniques, animation et contrôle des réafisaHons, gestion du servies, a ssi s tan ce
technique avant la vente). Bonne connaissance de l'Anglais nécessaire.
Four tous ces postes, de réelles perspectives d'évolution dans la Société et dans
le groupe sont offertes à des challengers de voleur.
Prenez contact rapidement par téléphone (3) 021.85.84, ou adressez-nous votre
dossier de candidature en précisant la référence du poste choisi (lettre manus-
crite, CM., prétentions) à notre Conseil qui vous garantit totale discrétion et
réponse rapide.
Michel SELLEM 47, rue du Maréchal Foch 78000 VERSAILLES.
POU» RENFORCER SON ÉQUIPE DE DÉVEUMTEMEOT1KHMQÜE
UDMS^PNEUMAnQUEM
DUNLOP FRANCE
UN INGÉNIEUR
(OU ÉQUIVALENT)
son usine d’Amiens
I DEUX
IMHMP
Formation mécanique orientée
vers l'automobile (ARTS ET MÉTIERS,
ETÀCA,...).
H sera chargé de la direction des essais de
pneumatiques sur véhicules et en laboratoire.
Expérience dans un domaine s imilair e vivement
appréciée.
Connaissance de l'anglais.
Formation Bac + 2 (BTS, DÛT on équivalent -
spécialisation IFOCA appréciée).
Au sein d'une équipe de développement, ils
participeront à la conception des pneumatiques.
Nombreux contacts internationaux.
— L'un aura une formation de base mécanique
avec de bonnes connaissances en résistance
des matériaux. Notions de CAO appréciées.
— L’autre aura une formation de base orientée
vers la connaissance de la matière, des
polymères en particulier, associée à des
connaissances de mécanique.
Connaissance de l’anglais, goût pour
l'automobile.
Adresser curriculum vitae manuscrit à
DUNLOP FRANCE, Direction da Persoaoei
62. ne CamUte-DesnoaEus, 92130 Issy-tes-MoaBaeaox.
RICAL PARUS
CHEF DES VENTES
TRANSFORMATION
DES MATIÈRES PLASTIQUES
Nous sommes une société française spécialisée dans la
transformation et la commercialisation de bouchages
en matière plastique.
Nous connaissons aujourd’hui un développement particulièrement
important tant en France qu’à l’exportation.
Nous recherchons ■ UN CHEF DES VENTES
Qui rendra compte au Directeur Commercial De formation supérieure, il
devra posséder une expérience de Tordre de 5 ans dans la vente de produits
en matière plastique oc de matières premières plastiques, ou bien encore
dam la vente de machmesà transformer les matières plastiques.
Agé de 30 ans minimum» il serait bon qu’il parie anglais.
Notre société connaît actuellement une expansion rapide, et elle offre donc
des possibilités de carrière in téressantes à quelqu'un de dynamique, bon
commerçant, capable de communiquer & tous les niveaux de direction.
Envoyer curriculum vitae avec photo et prétentions à :
RICAL, 2$, rue de Naples, 7500g PARIS.
Téléphone: (1) 387-50-77.
coB a bo rate urH/F poix
Développer les études
sociales
LA DIRECTION DES CONSTRUCTIONS
ET ARMES NAVALES DE CHERBOURG
recherche des Ing éni ft i r s sur Contrai pour
POSTE 1
POSTE 2
POSTE 3
POSTE 4
SERVICE CONTROLE DES CONSTRUCTIONS DE
STRUCTURES-CONTROLES NON DESTRUCTIFS.
Diriger l'exécution de contrôles prescrits (radiographie X et
gamma, contrôle magnétoscopique et par ultrasons). Analyser
les résultats. Produire les documents d'assurance qualité
correspondants. Développement de procédés nouveaux.
Amélioration et optimisation des procédés utilisés.
Profil souhaité : Ingénieur ENSI-ENI-tNSA qualités d'enca-
drement. Formation de base électronicien ou électricien.
CHEF DU BUREAU METHODES ORDONNANCEMENT DE
L’ATEUER MECANIQUE.
Coordonner les actions des services préparations du travail.
Ordonnancement et Transit - Magasinage placé sous son auto-
rité - Elaboration des plans de qualité - Assistance du Chef de
Centre pour élaboration, actualisation et suivi des devis et
plans de charge de l'Atelier qui emploie 400 personnes.
Profil souhaité : Ingénieur ENSI-ENI-INSA de formation
mécanique - qualités d'encadrement et de dialogue.
ASSISTANT EN CALCUL SCIENTIFIQUE POUR CONSEIL
INGENIEURS BUREAU D’ETUDES ET CENTRE D'ESSAI.
Construction sous-marin dans domaine mécanique (éléments
finis : résistance el dynamique des structures, écoulements
hydrauliques et pneumatiques, échanges thermiques). Gestion
dé la politique d'utilisation des moyens informatiques
disponibles.
JYofB souhaité r Ingénieur ENSI-ENI-INSA - Pratique du
calcul scientifique sur ordinateur de quelques années.
ADJOINT AU CHEF DU SERVICE QUALITE
Elaboration et mise en place dé l'organisation contrôle et assu-
rance de la qualité de l'établissement. Domaines d'activité :
fabrication, remises en état, montages dans le cadre de la
construction ou refonte des sous-marins.
profit souhaité : Ingénieur de production ENHNSA-U.T.C, -
Préférence spécialité Electricité-Electronique - Expérience :
Fabrication - Montages - Assurance qualité.
Pour chacun de ces postes, il est proposé une rémunération
mensuelle nette de l'ordre de 8 800 F.
Ecrire en adressant curriculum-viiae et en précisant bien te
poste demandé à :
DIRECTION DES CONSTRUCTIONS
ET ARMES NAVALES
Chef de Section Personnel
BP N» 10 - 501 15 CHERBOURG NAVAL
Xj&CJtLHJS. recrute
un ingMiM et un tecMcàen
supérieur ayant compétance
dans eu moins Tvn des do-
ri'i ri
•H
i)[)}
M
S
établ issem en t s et de fesso cto-
don.
nnwoèofi wmmmnnivfi ■ tm-
ponsabHhé des mét hode » et
procédures (gestion du person-
ne!). Contrôle de r Informatique.
intiniQ suivants : mécanique
ifnn fliifrins. tfir
irmaqu*. optique.
informatique.
: région MORO.
Ecr. s/rr 8.47:
•**' < t®
servie* ANNOf
:
t
*
î
h
V
à
BCSCSumm
\wm ni
COM
PTAfifJE
provint
BS NORD
racr
COLLABORAT
DCPÊRwænrrÉ
nhwsi mânenum BTS
pu équivalent.
Ecrira Mac c.
v. manuscrit et
prémitkxie ac
us n* 8 4SI fs
Monde Pub., i
tervice annonces
♦ F-* 1 . ■ . 1 ► .
76009 PARIS.
ANfQNCES CLASSÉES
TH&HONSS
555 - 91-82
SOCIÉTÉ DE MATBaa ÉLECTRIQUE
(CA + 200 millions -«port 20%)
ftfiata d’un important groupa fronçais
Responsable
de zone export
FROHL:
• formation ingénieur éJectrotechnique avec
.» ^ 1 1 :. i.. .üT l -.-T v , ■ --1 l- - 1 1 » |ï* » , |Ci »r
de biens d équipements électriques dans les
pays du Moyen-Orient et/ou d'Extrême-
Orient,
• anglais parfa? et si pass2jfo autres longues,
• rompue fonôgocfottan en milieu w temaj i onol
deponibie pour déplacements (30 à 40%) à
rétranger, sachant commurikjuer, irovaSer en
équipe et ayant (esprit d'entreprise.
Ce poste est à pourvoir dans une grands «die de
Adresser lettre irK»nuscrite,CV,phato et prêterions
sous référence 4.404 M à FUBUFANEL, 20, aie
Kcher, 75441 Paris Cedex 09,'qui transmettra.
foute cafxfoaftine. homme ou femme, sera è h xif m .
sociaux pour les
Rattaché au Directeur du Personnel 3 animera une équipe de 9 personnes dont
l'administration des salaires et aura pour missions ;
-d'analyser les évolutions des rémunérations et de prévoir les adaptations du
système,
- de repérer les informations pertinentes au niveau des indicateurs sociaux pour les
faire intervenir dans la gestion.
- d'exploiter tes données issues des statistiques sociales internes et externes,
- de développer les actions appropriées pour aider 8 la prise de décision.
U sera par afleurs associé aux réalisations menées par tes autres secteurs de la
fonction personnel et pour toutes ces missions fera largement appel aux moyens
informatiques. . . . .
Nous souhaitons rencon tr er pour ce poste, un cadre étant la première expérience
(2/3 ans) s'est déroulée de préférence dans un secteur Etudes en gestion de Der-
sonneL
Merci de nous faire parvenir lettre manuscrite 4 CV. avec photo que nous ébrfe-
rons confidentieferoent h :
T4 Bd RkfieBeu
92500 RÜE1L MALMÆONL
secteurs de la
d aux moyens
Direction
du Personnel
SANDOZ
y
?
Notre Groupe recherche un Ingénieur qui ait un râle de <j e
négociateur, pour mener à bien les appela d'offres de biens d'équi-
pem enls fra nçais correspondant à des riATncrnd^ techniques de
vr* ii fsT.-’. i * <*ï I rruîTTTïT
e diplômé Arts et Métiere ou équivalent,
sait un Ingénieur qui a encore quelques années
à faim et qifil souhaite productives.
■ «> » \y « * '■ • fTl 1 7jT I» y t - j
J _ c - n t L*L* 1 1 ‘
~n i • i m -
sihons, les répercuter, organiser tes contacts, négociai, u ra nie i à
Pour en savoir plus, à une telleoppartiinlté vous intéresse. envoyez
le ttre m anuscrite. CV. sous référence 84728 M à vtarinmq Claude
FAVEREATJ qui vous adressera un descüptil au poste plus détaillé.
Z~ 1 •
13 bis, fus Henri Iffonnfer
75009 PARIS ■
--- 3 *.
KEPKODUCm ÛN INISSDETE
LE MONDE — Mercredi 17 octobre 1984 - Paae 25
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
TA*
Rfiafe cteSODETEG, ZNGENZERlEdu GROUPETHQMSON. nous sommes spécialisés dans H ngênierïe de systèmes d’auto-
matique et cTmformaîiçué industrielle.
Nos 470 CoMabonâeurs (plus de la moitié, sont Ingérüeurd conçoivent et mettent ou point des systèmes informatiques
complexes, de bout maeau technologique dans des domaines variés : production et transport de rénergie, gestion automati-
sée, productique. réseaux de télécommunication, systèmes transactionnels, ingénierie des courants faibles- Nous réalisons
60% de natre GA à l'export nous cherchons:
Four notre aetidté 'BËSEAUX DE TÊLÉCOMMUNlCAnON”:
INGÉNIEURS LOGICIEL H/mA
Spécialistes temps réel orientés télécommunications justifiant d\ineexpérience d’au moins 5 ans dam h conception et la réali-
sation de systèmes logiciels de messagerie.
Connaissance des systèmes d’exploitation multiprocesseurs, des langages C et Axscaî souhaitée.
INGÉNIEURS LOGICIEL n/M A
Spécialistes temps réel orientés téliamfnüfuocàîonsjus^ diaœexpériencedauTnolnsSansdamlaconceptiorietlaréQll'
sotion de hgidekde gestion -des téfécommunicatiof^
Bonne connaissance de là normalisation indispensable . Pratique des systèmes dfexpfottâtion muhirnktoprocesseim, des
tangages C et Fbscal souhaitée:
■ ti, , , , .
Pour noue actiâté ‘VBODUCTtQfJE*
RESPONSABLE DE LA RÉALISATION
DE GRANDS PROJETS
Doté d’un fort potentiel etdbne très solide expérience en Informatique Industrielle 6/ compris conduite d'atelier)-
Excellentes compêtencesenatchHecture de systèmes - matériel BULL (MINI 6) et DEC (PDF, VAX).
Dispositions pour Fanimation d’équipe s et la gestion.
CHEFDEPROJET
OU SENIOR-CONSULTANT
Études du plan dir ec t eu r de Flnformatique industrielle d’entreprise (CAO, CFAQ, GPAO, RÉSEAUX LOCAUX-Ï
Excellentes com pé tences en SGBD et ardùtecture de tpxmds systèmes.
A "
CHEF DE PROJET PRODUCTIQUE
à dominante ingénierie industrielle
Expérience de production ou dingérûerie de la production indispensable. Connaissance des procédés. Formation Ingénieur
ArM ou équivalent.
■
■
INGENIEURS Logiciels
débutants et confirmés
Selon leur expérience:
— ou iis süntàgrenf dans des équipes d'informatique Temps Réel pour l'étude et h réalisation des Logiciels de projets,
— ou prennent la direction d’équipes chargées de Ip réalisation de projets, dans les domaines de la surveillance des réseaux
électriques, desCentràles de production, des complexes immobiliers et industriels, des transports ferroviaires relevant du
contrôle et de la régulation dujrtrflc. des télécommunications.
Ces postes concernent des Ingénieurs débutants ou des Ingénieurs ayant plusieurs années d'expérience en informatique
industrielle (communications, systèmes cfe tasuafisation. gestion de configuration, interface industrielle, têlémesure/tèlésjgncr
Üsatian, dialogue, bases de données^) ■
Urœ formatio n gran des écoles est un ÿlusT ConnaissanceSQLAfi, DEC (WUQ, MINI 6. GOULD-SEL et MICROPRO*
CESSEiM SiTEL appréciée. .
ANALYSTES-PROGRAMMEURS
Ils s'intégrent dans des équipes (flnformatique Temps Réel pour réaliser des logiciels dans les domaines suivants:
production et transport d’énergie, télécommunications et productique.
Ces postes concernant des cnrefidats ayant un Bi3 ou un DUT cFInformatique et une expérience professionnelle.
Pour tous ces postes b connaissance de TAnglais est souhaitée et le Beu de travail est situé en proche Banlieue Ouest die
RARE.
l*hus vous remercions d'adresser uotm dossier de candidature au Service du Personnel :SOD£ThG/TAL- 283. nre de h
Minière. RP. IL 78530 BUC
Valeo
I er Fabricant Français d 'Equipements pour l’Automobile
Partenaire reconnu des Constructeurs Mondiaux
27600 personnes — C JL 9 Milliards de Francs
Ingénieur Etudes et Développement
Diplômé Grande Ecole de Chimie
Valeo Matériaux de Friction France (SAINT -OUEN — 93)
DEBUTANT p vous sexes chargé de l’étude, de la mise au pamt et de l’mdustriafr
satten de nouvelles garnitures de freins.
C onna is sances en allemand et/ou so uhaité es.
Une formation complémentaire dans le domaine soit des plastiques, soit des f
Adresser lettre (H/F), CV, prétentions et photographie en indiquant la référence ;
55297/U à : TOeo Service Recrutement 1 & C 43, rue Bayen — 75017 PARIS
■•y % av. 1 .
Écrire en précisant la référence
Discrétion absolue
rv
THOMSON
ÉLECIRÜHIOUE-SEIII CONDUCTEURS
PUISSANT GROUPE ÉLECTRONIQUE
étoffe ses équipes dans le cadre d’une forte
expansion ef recherche plusieurs Ingénieurs
de haut niveau .
• Manuf acturing manager - 4 M ooo f
ECP-Mines-AM... solide expérience direction de production dans fabrications
de série et de haute qualité. référence IP 108 CM
• Producf control manager- 400000 f
ECP-Mines-AM._ solide expérience planification de production avec utilisa-
tion poussée de l'informatique. référence FM 105 CM
• Product marketing manager - 3 soooo f +
ESE-ISEP-1SENL, solide expérience marketing semi-conducteurs et encadre-
ment cf équipes. réference FY 198 AM
• Chef de projet (salle bhmdie) - 250000 f
ECP-Mines-AM... expérience réalisation de salles blanches impliquant techni- g
ques de diffusion ou de photogravure de dreurta intégrés. c
référence NX 173 CM "
O
-o
ffl
• Ingénieurs marketing - 250000 f |
ESE-lSEPriSEN... 3 arts d'expérience développement ou marketing dans les
semi-conducteurs. référence EL 104 CM
• Ingénieur développement débutant
ESE-tSEP-lSEN (physicien électronicien] _ attiré par travail de conception et
d'industrialisation. référence OY 174 CM
Tous ces postes se situent dans vide universitaire 100 km Paris.
• Ingénieur confirmé production
MAROC - 200000 F (base France)
AM-ENSL. 5 ans d'expérience dans direction d'ateliers de fabrication grande
série. référence DK 103 CM
Écrire en précisant ta référence.
Toute candidature, homme ou femme, sera traitée avec (a discrétion habituelle.
équipement ofF shore
à Paris ou sur place
vendre nos produits
• nos produits som originaux : il faut Etre créatif
• nos produits sont techniques : il faut les
compicndic dans leur structure et leur composition.
• nos .affaires sont importâmes : votre expérience
d'ingénieur d'affaires est indispensable.
~l
North sea
Middle Easi
Asia
Smgapore
Abu Dhabi
Notway
Scodand
North America
Si vous désirez participera ce recrutement, envoyé* votre C.V. sous réf. 715-05
j notre Conseil :
ONOMA
26. rue de Berri "5008 PARIS
(confidentialité. réponse assurées)
d'un grand chasseur de têtes
■
Dans l'une des premières sociétés de Conseil International, vous serez chargé d'assister les consultants dans la définition d'une stratè-
ge de recherche adaptée k chaque mission de recrutement. Vous compléterez les Informations déjà possédées par le cabinet en pre-
nant directement les contacts à l’extérieur. Vous avancerez au maximum chaque dossier avant de le confier au consultant responsable.
De plus vous animerez un service de documentation composé de plusieurs personnes et suivrez le planning des mïsssions en cours.
Homme ou femme, vous avez de 3 à 5 ans d’expérience professionnelle dans le journalisme économique, les études de marché, la
documentation». Vous avez une bonne formation du type E.B.S., école supérieure de commerce ou de journalisme et parlez l'anglais.
Vous êtes perçu comme dynamique et accrocheur et comme un bon organisateur. Les milieux d'affaires ne vous sont pas inconnus.
Pour un premier contact, merci d’adresser votre dossier de candidature (lettre+CV+ photo) sous référence 1737M à
muROf 16 rué Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris (qui transmettra).
FILIALE GROUPE MULTINATIONAL
EQUIPEMENTS AUTOMOBILE
recherche
ADJOINT AU
CONTROLEUR DE GESTION
Le candidat sera diplômé d'une école de Gestion ou de Commerce et
possédera une première expérience dans, le contrôle de gestion de
type anglo-saxon.
»
Une bonne connaissance de la longue anglaise est indispensable.
LA MISSION :
- assister le contrôleur de gestion de ia division et développer à l’aide
de l'outil informatique un système de gestion performant.
Envoyer CV., lettre manuscrite, photo et prétentions sous
réf. '2261 à CONTESSE PUBLICITE 20, avenue de r Opéra
76040 Paris Cédex 01, qui transmettra.
UN FUTUR PRESIDENT EN BETON . . .
Notre Entreprise de Travaux Publics (assainissement, petit Génie Civil, enrobés) est très bien implantée dans ia Région
Parisienne où eue possède une excellente réputation.
Notre Président actuel désire se retirer dans environ 3 ans et recherche son remplaçant qui sers placé durant cette période
transitaire en position de CHARGE DE MISSIONS auprès de la Présidence. Ses missions seront essentiellement orientées
vers la coordination et l’animation de la fonction COMMERCIALE et RELATIONS EXTERIEURES (clients, administrations,
profession.-) et devront tuf permettre le contrôle progressif des fonctions techniques et financières de l'Entreprise.
Notre futur Président devra être diplômé d'une Grande Ecole (Centrale. TP...) et posséder une expénence réussie de la
DIRECTION d'un Centre de Profit (Agence, D.R. ou PME) acquise dans notre profession.
■
Une réponse rapide et un examen confidentiel de votre dossier vous sont garantis par notre Conseil.
Merci de lui adresser C.V., photo et prétentions sous référence 1307 M à
Jeon-Cloude Maurice S.fl.
397 te) n* de Vcogirord • 75015 PflJtiS
I
I
0
ï
?
Page 26 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984
KEPKODGCnON INTERDITE
■
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
D
DI
*
le
lu
ai
ci
St
le
d.
di
C
S
la
si
ri
à
P'
a:
«
el
n
m
d>
D
1'
te
si
d>
5
P
U
P
d
Ci
li
6
r
d
n
le
l
si
d
k
d
n
c
k
a
d
I
r
si
CAlÿSi
— ijtlMM*
SFENA <»
tà (*H*
VSMV
(m*
citons
cûns Ul£ttlin
SFENA. société innovatrice, occupe une positon mondiale de premier plan grâce d
son avance technologique et à sa longue tradition defiobitoé
Nous développons contfnudfenwm des produits ou des domaines tfQoQnfrgùïde,
telles que les centrales tnenteUes à gynmétre à laser.
Ahit atteindre nos obfecti/s. et gérer le /ii^ai^sua^ nous crevons beaucoup à
Hnvestisaemem humain et à b nécessité de réunir des compétences pfuridisdpiinaites.
Nous recherchons des ingénieurs Grandes Ecoles pour nos services d'études et de
développement de nos z établissements à Vétey et à CfcateOerau/t
Ingénieurs grandes écoles
2 ingénieurs d'études
électroniciens
Rattaché à la Division Navigation Instruments et à notre ètaohssement de
Vélixy (78) t dans te cadre de Têtude sur les centrâtes inerdetie&àgymtaser. vous
participerez ou aurez b charge de Tétude ex du développement du cofcuJacew
embarqué ffiff. 940/V , .
Rattaché ù b Di valoir Navigation injtfninienû? et a notre établissement de
ChateHermilt ftiùl. vous serez chargé de l'étude et du déueJoppemeni du gyronser
ou des ceni/ules tnerttefles à gyrokuer [définition, r éa lisati on, es s ai s et partiel-
potion à finditfcrtataarTOn]. Réf. 800/C.
Ces postes s'adressent d des ingénieurs débutons ou esqtéhmeptés {Sans «fwrtronJl
V ingénieur d'affaires
Rattaché à b Division Tests Automatiques et à notre étabtiaeement de Véffcey (7 SX
nous serez chargé pris des administrations tf assurer le swri d 'affaires concernant
nos systèmes de test automatique.
Vous mènerez ainsi les négociations avec les ctien/s et tes-souotruOmts et vous
aurez la charge du suivi des contrats (proposition* budgets^/
Vous assurerez rinterfact avec le s études en suivant la conception des produit* les
plannings et en coordonnant tes différents contrats fusqu'à leur réalisation
ingénieur électronicien, il bous sera demandé une expérience tadusfrfelfe |
exemple darrf te domaine des études! et une expérience commerciale. Rèf h
Merci d'adresser lettre, CV et prétentions à SFENA. Gestion des Cadres. BP 59. 78141 Véftty-VUtacoublay.
e
De formation X, Télécom, Supetec,... vous soutiaütez
exercer une fonction faisan# appe/ à vos compétences
MRO
STRATEGIES
PRODUITS
MATRA DATASYSTEME
informatique, votre flair pour en saisir les évolutions
et à vos capacités d'organisateur, de stratège et
d'animateur.
Nous sommes une soàéié neuve, regroupant les acti-
vités informatiques du groupe MATRA.
Nous avons des idées, du tonus, des structures souples
et évolutives, les moyens de réussir nos ambitions... et
les vôtres. Nous vous confierons les notes dés de
RESPONSABLES PRODUITS
dans t'un des 3 domaines suivants :
- micro familiaux de grande série,
- PC semi-professionnels et professionnels,
- micro systèmes multipostes. .
Nous vous demandons une expérience spécifique
d'ex/ moins 3 ens en produis grand pubtc, en bureau-
tique ou en réseaux...
Avec vous, nous orienterons ensemble votre candi-
dature en fonction de nos compétences et affinités
réciproques dans l'immédiat et dans l'avenir.
Veuillez adresser lettre manuscrite, C V, rémunération
souhaitée sous la référence 221 13 IM à notre Conseil
Christine DEPECHE, SELE-ŒGOS INFORMATIQUE,
Tour Chenanceaux 2 04, Rond Point du Pont de Sèvres -
92516 Boulogne Billancourt Cedex.
Assistant controller d'un établissement financier
Une évolution vers des responsabilités plus élargies
Etablissement financier, filiale d'un groupe américain, nom
développons en France nos activités de crédit et de finance-
ment aux entreprises.
Assurer le contrôle de gestion, gérer la trésorerie, établir le
reportlng et les budgets, en assurer le suivi, organiser les sys-
tèmes d'information au sefn de la Direction Financière
sont les missions que nous confierons à r Assistant Controller
que nous recherchons.
(^£0
FROR
Tour Fiat-Cedex 16- 920S4 Pats la Défense
Agé<e) d*au moins 28 ans. vous avez acquis une première ex-
périence professionnelle de deux ou trois ans. comme Audi-
teur, sur des missions opérationnelles, ou comme Contrôleur
de Gestion, ce qui vous a permis de connaître le com pt a bilité
anglo-saxonne, et de travailler en équipe. Vous êtes diplômé
d'une Eools de Commerce (option finance DE CS) et vous
parlez couramment anglais.
Le poste que nous vous proposons vous p e r m et tra d'évoluer
en assistant le Directeur Administratif et Financier auquel
vous serez directement rattaché.
COFROR, notre Conseil m recrutement, étudiera votre
dossier de candidature en toute confidentialité et vous ramer*
dn de I e adresser A Cathe rin e ROIZOT sous référance 417/3ÜH.
(en imSquant votre rémunération ac tue lle 1.
Technico-commerciaux
pourquoi pas les achats ?
%
L’expérience montre qu’un bon technico-co nunertio!
peut être un excellent acheteur motivé et heureux.
Notre Société, fifiqk<T^pu iss<m t grou pe, sp éc iafaéedomnefiu*-
pâment ménager, lui offrira Ja responsabilité des ochots techniquement très
variés (tôles, mousses, composante éJechïques) à hauteur d'un budget de 200 mâl~
Soucieux des prix, de la qualité et «tes délais, sensibffia&à b rfedkicfion des eoûfcet
au marketing achats, ses foumbseurs seront autant français quetrangers.
Jeune ingénieur
Piste, il
de grandes facürtes relationnelles, de riroagi-
aura
nation akisi que (a maîtrise de l'anglais et à possible, de foflemand
Les candidatures d’ingénieurs avec 2 à 3 dns d'expérience
entendu également examinées.
La rémunération
Poste: métropole nord.
Ecrire sous référence BU 194 AM
Toute oandtdbfuns, h om me ou femme,
sera traitée avec la discrétion habituelle.
8
bien
U)
e
4 » • » ' * « ■ '.4 ‘
4,njeMassenet75ll6Paris
RESPONSABLE ETUDES
Au sein du Département Marketing vous vous chargerez de ta coordination des Etudes Marketing, du suivi et
de l'animation des produits et services commercialisés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole lie de France.
Votre mission :
• la dynamisation des produits existants auprès du réseau,
• l’étude, la mise en place et le lancement des nouveaux produits.
Plus largement vous concevrez et proposerez les éléments de politique commerciale qui permettrait de consolider,
d’affiner et de suivre le plan de développement commercial à moyen terme, et dans ce cadre le plan de Marketing
annuel.
Cette fonction ouverte et enrichissante nécessite bien sûr imagination, logique et dynamisme.
Merci d'adresser votre candidature manuscrite et CV détaillé
au Service du Recrutement
Crédit Agricole Ile de France
26. quai de fa Râpée 75012 Paris.
6
CRÉDIT
AGRICOLE
Le ban sens près de chez vous.
Contrôleur de gestion
FILIALE FRANÇAISE (CA 300 imllfom de francs) D’UN
GROUPE EUROPEEN situé* à 100 km set d* Paris, recherche un
Contrôleur de Gestion.
Rattaché à la Direction Financière, 8 prendra en charge et développera la g«-
tkm bodgétafre
établissement des
étabSssement des
analyse des résultats.
à moyen terme.
un
CancSdat de contact et de rigueur, 3 devrait devenir le correspondant direct des
directeurs de département pour l'analyse de lewv résultats et la préparation de
learc décisions.
De formation économique supérieure^ I a quelques année
le ou dans un cabinet d'audit
de l'allemand ou de fangfois est indispensable.
référence CV 195 CM
Toute candidature, homme ou fwrane,
sera tr ciHéo avec ta decréHon habituelle.
ASSISTANT
évolutif pour élément dynemt-
qu 0 i a dr, C.V, manuel, photo
et prêt. AMP n» 4*068/0. 40.
4, rue Massenet 75116 Paris
recherche
cambiste confirmé
Une bonne réputation sur le marché s'ap-
puyant sur 5 à 7 an» de carrière réussie
Sans une Banque active et un très bon ni-
veau d’Anglais sont tes atouts nécessaires
COLLABORATRICE
ADMINISTRATIVE
H COMMERCIALE
Proffl exi gé :
— as an* fTén in ium .
— fr â ii ma nSacooBTB;
— parfait* dRtyto,
Adresser lettre de candidature, C.V. *
photo sous réf . 4084/0 à :
M. PONTHIEUX -
4, Square Auguste Renoir
75014 PARIS (qui transmettra)
- facilités d'intégration
enta avec C.V. déta üé . photo
at prétention* é M- Pouztnc,
AXIAL Publicité, 27, nia Tafc-
bout, 75009 PARIS.
D'ASSURANCES SUR LA VIE
Société an p l ein* expansion at
da
MANAGER
d* son servie* alnîatrai
Profil du concédât
SC an tant qua leader d'
fanw&artsé aux
in fo rm a tiques ;
C.V. détaillé, photo at
ou* réf. FC au aar-
ricoftéiParsomri.
162. av. da MflMaoftf, 751 IB PARS.
L’INSTITUT NATIONAL
DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
reentte pour sa SECTION GESTION
■
UN RESPONSABLE DE FORMATION
Le candidat, diplômé d'une école de commerce
et/ou d’on troisième cycle universitaire, sera
chargé d’assurer la coordination des enseigne-
ments de gestion ainsi que 1e suivi pédagogique
des élèves et des programmes.
D enseignera
dans te cadre de ses domaines de compétences.
Le statut du candidat recruté sera celui de
contractuel (contrat 3 ans, renouvelable I fois).
La rémunération sera fonction de la formation
et de l'expérience du candidat
+ photo
à Fattentian de Madame" CAJ3Y, INT, pièce C 104
9, rue Charles-Fonricr 91011 EVRY CEDEX.
3SK
V
m
g
S
uï
g
i
Une société française, spécialisée dans ^exportation de maté-
riels et ensembles spécifiques, reaberCbsuxi
HEGOdÂXEUE mTEEfiÂTIOHAL
responsable d’un secteur du Moyen Orient
D développera les relations avec las prescripteurs et autorités
des pays clients, suivra les négociations (généralement de lon-
gue durée ), établira les oondiacoa de vente et règlements
C’est un cadre de formation supérieure, babttaié à travailler en
angl a is , possédant une première expérience de négociations a
haut niveau, partant sur -des contrats d’équipement dane Jes
paya du Moyen. Orient,
Basé à Paris, il sHbctuara bien sflr de fréquenta dé placemen ts.
Ba réussite lui permettra de s'épanouir et de progresser d***
une société en expansion.
Merci de nous adresser O.V., photo récente et rémunération
actuelle bous la référence 406 316 1S (é menüonnsr sur
l'enveloppe).
BERNARD KRJÉF CONSULTANTS
TTS, ne du Bac - 75007 PARIS
v
D* J '<%, I
âge 2
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D’EMPLOIS
LES MICRO-ORDINATEURS
POUR TOUTE LA FAMILLE
. ■
C
UECAKT
^Stion
J ' - . • r
TECHNOLOGIQUE!
Succès c om merciaux confirmés! Pari technologique gagné:
MOS, 107.707 70 creusent fëazrl
La micro-informatique française a le vent en poupe.
fbur préparer revente, inventer le futur, nous ren for çons nos équipes dlngénieurs:
elles sont de haut niveau. Et l'ont prouvé. Rejoignez-tes.
, a - INGÉNIEURS
ÉLECTRONICIENS
CONCEPTION
, MICRO- ORDINATEURS
//Vf ifcf itfrj JnSÏ ""f Nous txtus corderons les développements de nos nouveaux
v Àn mfPf n r%r n a on produits pour nos gammes dbrtînateurs personnefa.
LU\?f » -*r l ^ p/ |«SF Au sein cteTéqmpe de Conception en p/us de üoPepartidpa-
rion aux nouveaux projets, nous vous con/ierons te
Dons notn? «ms arrftiteawe antème. ma retondras recte rcte BtA I b noys e de n o uueauxco mposanK
jîr ^ si.ii Dons noire toDaraftrfre de micro
équipe qu Be d^à sur de nouugfes ma chines. Nous donnons â choque ingénieur la responsabilité de son projet
vous demanderons de participer à la conception dan sus- ^ ^ ^
£lSf Sg?-* »■ ré aTà*W* a te Dé***»*» .fans « «fcur <fe
pain te uous intéressent, si vous êtes diplômés de fENSET-
tous êtes diplômés GRANDES ÉCOLES ou ENSEIGNE- GNEMENT SUPÉRIEUR. GRANDE ECOLE ou UNIVER-
MENT SUPÉRIEUR (ppéàalisation informatique J ; vous S/TE dans Je domaine de rElectronique et si uous auez
avez une pratique confirmée de /assembleur dans te cadre une expérience de 2 ou 3 ans en conception HARD de
d’une équipe industrielle ou universitaire, et avez participé à petits systèmes,
la réalisation de togicieJs du type OS ou tangages. (Rét 1181
(Réf. 117).
• Nous étudierons également la candidature de jeunes Ingénieurs débutants mats motntes.
Prenez contact ovec notre Conseil en lui adressant un CV. détaillé précisant vos prétentions et fa référence du poste choisie à
ALPHA CDT-1& avenue ChaHes-de-GauIle. 92200 NEUBJY.
?.*
Nos technologies de pointe?...
N_
GRAND PUBLIC
procédés ■mustnsss
Mélange et dosage de matières premières, conditionnement automatique de produits à cadence rapide
caractérisent l'activité industrielle de nos sociétés fabriquant des produits de grande consommation.
Four deux d'entre efles, nous recherchons
pour des postes de
Ingénieur
"mi £■” l"- J
Réf. XXi/84 tA
La société:
FRANÇAISE DE SOINS ET PARFUMS - Produits d’hygiène
et de soins (SIGNAL, DARUNG, TIMOTEL^)
Le poste : Dans le cadre de la politique d'automatisation des procédés de
fabrication, I Tngàrieur automatisme prendra en charge la mise en œuvre
des nouvetes institations dans te domains de l'amomâton, de r«ectricité,
de l'électronique et du pneumatique.
Rattaché directement au chef des services tecbnrçues. H interviendra de
plus, en conseSer. pour ta maintenance de ces installations.
C'est là une réelle opportunité pour un ingénieur capable de créer une
fonction nécessitent compétence technique, capacité d'écoute et de
dialogue.
Le poste est basé â l'usine de fa FS P en proche banlieue Nord de Paris.
Votre profil: Ingénieur confirmé possédant 3 â 5 ans d'expérience dans
te domaine de l'automation.
• Anglais nécessaire.
ingénieur électricité
Automation
Réf. XXl/84 IEA
La société:
LEVER - produite détergents (SKB*, OMO, SUN—)
Le poste: Resports^te du service éteclricfté de la prmdpate unôé de
production (1 .100 personnes), l’ mgéniew :
■ concevra et mettra en œuvre la partie électrique et automates des
nouvelles insfaifations en liaison avec les services concernés;
• assurera la maintenance des Installattans existantes:
• encadrera une équipe, de 20 professionnels techniciens et ouvriers
... ceci dans un contexte d’investissements soutenus et de hautes per-
formances techniques.
Le poste est basé â LILLE
Votre prêta : ingénieur, débutent ou jusqu’à 2 ans d'expérience.
• Anglais nécessaire.
Lespossitffites d'êwüüioo de carrière sont à la tfimension d'un Groupe International.
Merci d'adresser votre dossier {lettre, C.V. et photo) en précisant la référence du poste choisi au:
Département Central du Personnel- UNILEVER FRANCE SERVICES 8, avenue Del cassé 75384 PARIS CQJEX 08.
Uniléver France Services
✓
Leader mondial dans la fourniture de systèmes de télé-
communication numérique, nous employons 44 000
personnes dans 25 pays (CA 83 : 3,3 Milliards de dollars).
Née début 84, notre famille de produits VtENNA
remporte un franc succès en Europe. Elle réussit l'inté-
gration de standards industriels en télécommunication et
gestion ainsi que la portabilité des applications. #
No tre l iliale française, NORTHERN TELECOM DATA
SYSTEMS, spécialisée en informatique répartie, recher-
che pour faire face â une croissance très rapide, des
INGENIEURS TECHNICO-COMMERCIAUX.
De formation supérieure en informatique, vous avez une
expérience en systèmes de gestion et en télécommunica-
tion. Vos principales missions
seront d'aider nos ingénieurs
commerciaux à répondre aux
cahiers des charges, et suivre le développement de nos
grands comptes. Une rémunération motivante est prévue
pour ces postes basés & Paris et en Province.
Si vous êtes intéressé par ce nouveau monde technologi-
que envoyez dès maintenant votre dossier de candidature
(lettre, CV. prétentions) s/réf. 684M à Monique COQUIN,
41 - 49 rue de ta Garenne - 92310 Sèvres.
nt
norrhom
retecom
4 h ■ r i i i t
Juriste dentrepnse
confirmé et fort potentiel
UN DES PREMIERS GROUPES INDUSTRIELS FRANÇAIS
B
recherche un Juriste expérimenté et de valeur pour l'intégrer au sein de sa
Direction juridique.
Ce poste conviendrait à un candidat, Docteur en droit ou équivalent (formation
complémentaire aux USA très appréciée), capable d'assumer avec dynamisme,
autonomie et esprit d'équipe, des responsabilités defudes, de conseil auprès des
directions opérationnelles et de négociation avec des partenaires extérieurs, dans
le domaine des accords et participations.
La réussite dans ces fonctions nécessite une expérience de 8 à 10 ans acquise dons
un cabinet ou une grande entreprise, la parfaite maîtrise de l'anglais ainsi que des
Qualités personnelles permettant de s'affirmer comme un interlocuteur fiable et
déterminé.
déterminé.
Poste à Paris.
Ecrire sous réf e rence DW 196 AM
Toute candidature, homme ou femme,
sera traitée avec la discrétion hobitueUe.
. . . .v 7 . - -» * » 1 . . . < 1 ■ • » * *• v '»'*'* 1
t geai • « « « 4 *ai 44 *****« ee# a ► ^ » e a r k ♦ A a s
* i « • - *.•.» * - ,»
4, rueMassenet 75116 Paris
i +
ACOUSTIQUE SOUS-MARINE
Recherche et développement
Côte d’Azur
UN ORGANISME DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
DE LA MARINE NATIONALE, propose des postes
attractifs à des Ingénieurs au sein de services
dotés de puissants moyens et déquipes performantes
travaillant dans des secteurs dé techniques de pointe.
Trois postes sont offerts :
• Ingénieur recherche
électronique de puissance
INP6, INSHiï, ESE, BEP, BEN débutant
Au sein dune équipe de recherche travaillant dans le domaine des 'sonars
actifs', il sera orienté sur des problèmes d'alimentation émetteurs de puis-
* sance, transmission d'énergie par câbles longue distance-.
référence GZ 199 AM
• Ingénieur acoustiüen
ECP, ENSTA, AM~. (connaissance de l’acoustique appréciée
■ois son indispensable), débutant.
Au sein d'une équipe 'études acoustique^", il travaillera sur des problèmes
d'environnement d’antenne sonar (acoustique sous-marine).
référence Al 2 00 AM
• Ingénieur développement des matériels
ESE, ISEP, ISEN, ENSI (électronique),, quelques années
d'expérience souhaitable ou débutant.
Au sein dune équipe développement, il aura un rôle d'interface (pilotage -
suivi) entre la recherche et la réalisation des matériels en liaison avec des
industriels publics et privés.
référence BS 201 AM
Ces trois postes Impliquent la connaissance de l'anglais, un sens
marqué du travail en équipe, un niveau technique et scientifique
élevé.
Écrire en précisant la réference.
Toute candidature, homme ou Femme, sera traitée avec la discrétion habituelle.
*♦+**»« ■ * ♦
4, rue Massenet 75116 Paris
sji# Je
Consultant
Mormatique au servicedefa communication
5péCKiBsfB Ou Conseil en ressources Humaines, le dêvetoppement de nos activi-
tés (Recrutement Executive search, Management social. Formation, ou? place-
ment). grâce à une approche marketing spécifique et â une méthodologie d'ac-
tion originale, nous ernéne à compléter r équipe de consultante CNPG Conseil s
Titulaire dune double formation (Economique et Sciences Humaines) et dune |
expérience de quelques années en cabinet et en Entreprise (si po&sioie dans la 3
fonction Personnel), vous entrerez dons cetie équipa motivée et créative, qui scu-
ta tenir compte de vos désirs dévolution.
François Descheemaekère vous remercie de lui adresser voire candidature (CV,
lettre manuscrite, photo récente et rémunération actueSe) sous référence 841 0 FD
et garanti? la confidentialité des contacts.
CNPG oDNSfisEMREOtt/TEMEtifr K5 svVfctor Hugû 75)16 Paris I
SOCIETE FILIALE GRAND GROUPE INDUSTRIEL FRANÇAIS
spécialisée dans la fabrication de revêtements arrticorrosîon
fûrKArrho
CADRE COMMERCIAL
DE FORMATION ECOLE
DE CHIMIE OU IUT CHIMIE
pour fonction technico-commerciale.
Après une période de formation en province dons nos laboratoires et
sur le territoire français dont la durée sera d'environ 6 mois, il lui
sera confié une mission de responsabilités commerciales sur un sec-
teur export.
Une expérience de quelques années dans l'industrie chimique est
souhaitée.
Connaissance de l'anglais et/ ou de l'allemand est impérative.
Lieu de travail : PARIS.
Déplacements fréquents FRANCE et ETRANGER.
Merci d'adresser C.V., photo et prétentions sous réf. 2483
■ à CONTESSE PUBLICITE - 20, Avenue de l'Opéra
75040 Paris Cedex 01, qui transmettra.
~. co wESgTaaaroig:(raLKgKmg
«
Membre de Syntec
actroati. veo.se— -sra co w &a S-ïO&3 3 B 2.P S'a w, a-2- F 5P O e* & « ü 2 S S S*2 ü
f*a- -^Lj:
. * _ ■ m m BBS ni » • — J "*
•N *
Page 28 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 ...
2NTEXDHE
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
OFFRES D'EMPLOIS
m
recherche pour sa direction des
opérations et de l'exploitation
un premier temps las efforts
d'informatisation.
Responsables
de projets hf
Grandes écoles d'ingénieurs
ou de commerce
+ 1 re expérience
te pourront évoluer par la suite vers
des postes de commandement de
services opérationnels, de contrôle de
gestion ou d'informatique.
Pour réussir dans cette fonction, une
formation Grandes Ecoles
Crédit Manager
Un poste d'avenir pour un homme de confiance
d Ingénieurs (Centrale, A & M.
ENACj Sup. Aàw-.) ou de
Commerce (HEC. ESSEC), renforcée
par une sotkta expérience de 2-3 ans
dans l'étude de systèmes
informatiques est indispensable. S
En outre, rigueur, autonomie, sens de jjjj
Dans cette Direction, chargée de
l'optimisation de nos moyens
aéro nautique s et logistiques pour
l'exploitation de notre activité
aérienne, ces cadres seront aptes à
concevoir et spécifier des systèmes
d'information et en appuieront dans
('analyse et esprit de décision
constituent leurs maiBeurs etc
constituent leurs maiBeurs atouts.
Merci d'adresser lettre man.. C.V. et
prêt. A UT A - Service Recrutement -
60. rue A rago - 92806 PUTEAUX.
Une société de CHAJR G EXJJR S S«A*
Formaliser et faire appliquer notre politique de crédii afin de réduire le poste «clients» ef s’assurer
de leur solvabilité, voilà ^essentiel de la mission que vous propose Un des leaders français dans le
domaine du transport et transit international (1100 MF, 650 personnes).
Une fonction qui impliquera en collaboration avec la Direction Financière et les Directions
Opérationnelles, la définition des instruments de contrôlé suivants : normes dé crédit; encours,
conditions de paiement et le suivi des comptes clients.; relances, recouvrement litiges. EBe
implique en outre des contacts avec la clientèle nationale ou tntemationaledes douanes, les orgpr
trismes de renseignements commerciaux ou de recouvrement dont vous devrez tir er le meilleur
parti :ced en faisant appel h votre sens des négociations. Vous serez aidé porTinfonmatique pour
gérer nos comptes et améliorer en permanence f organisation et les systèmes
Notre PDG considère; à juste titre, que cette fonction est essentielle. Nous retiendrons un candidat
ayant une formation supérieure orientée vers la finance (Sapde.Co-), une expérience probante de
la fonction en entreprise et pariant FansMs. Une certaine fermeté, b faculté de convaincre *
sont également nécessaires dans ce poste destiné à évoluer à terme ■ Æ
&
J
SAVOIROÙONVA
Menti d’adresser lettre de candidature, CV détaillé, photo et salaire actuel en précisant
b référence M 33510 à Rudofph. von Raesfddt, TEG, 18 place Henri Bergson.
75008 PARIS
La productique, un secteur de pointe, un secteur d'avenir, une société souple,
efficace^ uldèe par un souci constant de performance absolue, avec en plus un
goût de liberté qui favorise l'épanouissement personnel.
Savoir où on va c’est important
Actuellement nous recherchons des
PARIS 9*
Société dv GESTION
IMMOBILIÈRE on ptoin
JL
ingénieurs logiciel
de formation Grande Ecole d'ingénieurs, ayant une expérience confirmée en
mini et temps réel sur matériels PDP. SOLAR. MITRA ou IBM SH, pour leur
confier des
« PRINCIPAL
DE CABINET »
POUR RENFORCER
SA DIRECTION JURIDIQUE
UN IMPORTANT GROUPE FRANÇAIS
(jptas de 7000 personnes) CENTRE DE PARIS
recherche un
Justifier d'une expérience
JEUNE JURISTE
Nous vous remercions d'adresser votre dossier de candidature à M. H. DELORME.
4, rue Frédéric-Mistral. 75015 Paris.
Adr. lettre man u s c r i te,
et photo» eoh* rtt. 34 J
FA0EP, 40, rue de Ou
78010 Phri». qd Mme
C.V*
Les*
Nous sommes un groupe Memallonaf de reste— gBoa
(plus de 2 milliards de CA. 12 000 peraormefi. Nous recher-
chons pour Paris, dans le cadre de notre decentrcAsafion,
De formation supérieure, licence en Droit minimum.
B dispose d’une première expérience profession-
nefle du droit des sociétés,, acquise de préférence
en Entreprise ou chez un Conseil Juridique, qui fui
permettra d’être immédia te ment opéra ti onnel et de
prendre dès son arrivée la gestion d’un portefeuille
1 CONTROLLCR
s; StREQUIP
fl sera à court terme amené à traiter du droit des
Sens de réquipe et pragmatisme sont les qualités
attendues de oe Mur coBaborateu’quâ bénéficiera
d'un salaire motivant et- des avantages d’wie
€UR€Sïë
pour un centre de profit d’environ 450 personnes (200 M de
CA et 50 établissements), pour s e c o n d e r la Plre cl lon et lui
toumv rHifonnanon or w» ptopowoni ntccssanvs a
toute décision stariAgkpfe.
Grâce à un contact permanent avec le terrain, vous devrez
veiller à ce que le système de gestion (budget raporting_)
soit efficace et fournisse Isa Informations fiables dans les
meilleurs délais.
Vous participerez également à nos projets de dévelop-
pement (pian à moyen terme, diversification}.
Diplômé(e) dune Ecole de Commerce ou de Gestion, vous
disposez cf une expérience réussie dans une entreprise Im-
portante à structure décentralisée, où vous cwez acquis une
parfaite maîtrise technique de gestion. Informatique,
contrôle et planning,
VOus désir— maManatl un râle plus oefif, et vois êtes
pour cefdimaginaflt dynamique, ouvert et bien rôrarganisâi
Merci d’envoyer CV, photo et prétentions à EUfiEST. Service
du Personnel, 14 rue d’Athènes - 75009 Parts.
BUREAU D'ÉTUDES ET D'INGÉNIERIE
BATIMENTS ET ÉQUIPEMENTS
Adresser lettre de candidature, C.V. comple t, pho to
et prétentions sous référence 2340 à COMTESSE
PUBLICITE, 20, avenue de l'Opéra, 75040 PARIS
Cedex 01 qui transmettra.
Jeune INGÉNIEUR
(ESME, SEMI, ENS! ou équivalents!
; UJEJSEZIiOTREt eeiZL (1}2 K.KJj6S.
Pour assoier la c on d nhe d’études et 1e suivi des tramas
conc ern ant (a mise ca ceavre de système de gestion dans le
Co nsei l en systèmes dTalbnutiM'ct
méats puMks.
Secs du travail en équipe et des contacts commerciaux.
Année
82
83
84
prevu 85
CA.
0.3
1.9
3,5
7 MF
2 ASSISTANTS
Adresser curriculum ritae et prétentions i SEREQUTP,
Service du Personnel -2, roe Stépftenflon.
78181 SAINT-QUENIlN-E^YVELDTESu
• Equipe d’ingénieuis de haut niveau.
• Micro informatique - télématique - monâtiqœ^.
• Clients : DGT, banques, leaders de l'industrie,..
RESPONSABLE
D’UNE ÉQUIPE
DE PRODUCTION
1 INGENIEUR CHEF DE PROJET
250 000 F et +
X, CENTRALE, SUPELEC — , 5 ans d’expérience.
Connaissances SGBD, technique iogkrieL
1 INGENIEUR CONSULTANT
2 ans d’expérience.
Ad r, C.V - dêt. otprét * t
QESTAUDCT FRANCE.
7, cMdttCMmafin», 79006.
ANALYSTES
GAPK.BM39.PL Y
iance dynamique et professionnelle.
Contacts cfierüs à haut niveau.
-Mestre
Vous avez une formation universitaire de généraliste (DEUG, par
exemple), un goût marqué pour l’Animation, le sens de l’Organi-
sation.
Vous aimez l’action.
Nous vous proposons de débuter votre carrière professionnelle
_ ■ a ■ * m m re ^ _ ■ . ÉP
directement sur le terrain, au sein de la première entreprise fran-
çaise de produits frais, comme RESPONSABLE D’UNE ÉQUIPE
DE PRODUCTION.
Vous justifiez d'une
r expérience de 5 ans mini*
mum acquise, de préférence, dans
nrafaretrie e éten a u dqw e et e p miid e.
Adresser cuiricuhun-vltae, prétentions,
disponibilité ou téléphoner à Thierry SCHWAB,
PfCODATA. 6, me fimdn Gillot - 75015 PARIS
Tâ. : 250-84.10
Distributeur ST AROYNE
EN VUE RECLASSEMENT
«GfWEBII
CALCUL
Ksnocrms
Merci d’envoyer lettre manuscrite et C.V. à Chantal VftYSSE
GERVAIS-DANONE - Usine du PLESSIS-ROBINSON, 92350
Avenue Paul-Langevin.
Nous vous confierons la conduite d'analy-
ses de la compét i t i vité technique et écono-
mique des produits industriels spatiaux.
IMPORTANT GROUPE INDUSTRIEL
AYANT
Borna wnmoi de flAS-
YRAN pour tfmdee coueeit for*
metiom Rémunération air
GERVA1S DANONE
Merci d'adresser lettre manuscrite, C.V. et r
prêt, en précis, sur l'en- s
veloppe la réf. 3195 è J
MEDIA P JL - 9, bd des *
Italiens - 75002 PARIS.
1) POSTES A POURVOIR
01 RÉGION PARISIENNE
TA. : (1> B274NMW, p. 1149.
mmm-
CENTRE NATIONAL
D'ETUDES SPATIALES
2) PERSONNEL À
RECLASSER PROVINCE
(ACTUELLEMENT OUEST, SÆ, NORD)
7ÏTÏÎ
En». C.V. me photo
Gcrim apus la n» T 68.643 M
IMPORTANT
ETABLISSEMENT PUBLIC
recherche
POUR SA DIVISION INGENIERIE
DANS LA PROCHE BANLIEUE SUD DE PARIS
T/hT ii
IKfeBTCM
RECH ERCHE CONTACT AVE
CtÊTËS AYANT PROBLEME DE
EN VUE DTUNE SOLUTION CONC
UTES SO-
E NATURE
7, nm da
m i wrf
fl tornpe partiel
ne è jotf «t contrôle
Ecrire sons o° T06&628M
tESSE, 7, racée Mx»neaRiy,Psm->.
L‘ INITIATIVE
UN CADRE
TECHNICO COMMERCIAL
TECHNICIEN V-3
pour chantiers extérieurs.
• Il sera chargé, au sain d’une équipe intervenant
dans l'ensemble du Monde, de la prospection
et de le négociation de contrats a l'étranger
• Déplacements fréquents (40% du temps)
• Ingénieur ou diplômé d'études supérieures
• 5 è 10 ans d'expérience dans le domaine de
B.T.P. et/ou ingénierie avec une dominante de
commerce international.
• Anglais parfait, espagnol apprécié.
Adres. lettre manuscrite. CV et prétentions à :
Monsieur CARRIERE, Sera. D.H.H.E.R.
291, Boulevard Raspail,
75675 PARIS Cédex 14
Téléphone : 320.15.00
TECHNICIEN K on 3
pour équipe petites études et propositions clients
TECHNICIEN 1*2
pour travail de plate-form©
ONTEUR CABLEUR
au R. du Ce*.
Ecrira me C-V. photo, prêt,
r H 30134 sur ann-oppa è
J ,RP. # 39, nm dm rAosmdm,
75008 PARIS, qui tf an um a p* .
PROFESSEUR
D’ÉCONOMIE
Sod4té pnob# Porta da la
ChapaHfl rochotdM <f ufpioct
ON ANALYSTE-
PROGRAMMEUR
GAP II IBM 34/36
CABINET D’ËXmmSE COMPTABLE
ET INORGANISATION
Ses ACTlVI’l'ÉS DE CONSEIL
auprès des entreprises de Péc onomie sociale
(SCOP, MUTUELLES-.).
AdracsarC.V. t Ml au:
Lvcâa L'INiATtVE
24, ma Bouret. 76013.
Pour les trois premiers postes,
il est demandé une bonne expérience en VHF-UHF.
Envoyer C.V. è Monsieur 8EROUD
AUTOPHON SA.
72/76 nie Paul Vaillant Couturier
92301 LEVALLOIS PERRET
ou téléphoner au 730.24.24
•nalytiqua. ExpArianca pre f a a -
atannaB* requis*, 3 an* mtov,
Uébutam s’abstenir. T4I. pr
im : 8Û&-22-13, pu 1 180.
CHARGÉS DE MISSION
*OC2ÉTé. NOUVELLE TAC
n cl m c htun:
COMPTABLE
TRAOUCTGm TECHNIQUE «4>4-
rim. Canque matemstto angtaiM.
•Ecrire a/rff. 11.BSS i P. UCHAU
S-A-. B.P. 220. 76063 PARIS
• De formation type HEC, ESd_ tA/oi DBCS cyast ans
tspérieBtx de Z/3 &m sait dans sa c&biaet (ToxpertEac
on de conseil, soit en wnr e pm e dons les danoiaes
comptables ci financiers.
Envoyer c.v. sens n® 8.489 fc Mande Pnb^ service annonces
«testa. S, modes ItoSens, 75009 PARISqoi transmettra.
ounrireau OECS.
fMbutamfa) ou
“ Lieu tto travail : SAMT-
denis os). Paris.
Adr. C.v^ photo, préu lettre
RWiuwriia è STE TAC m/fét
TF 10, 128, n* tf
82100 BOULC
■ i
ph3
ROU
iNGEfc
jHNfCO-Ci
s ^ ■
%u “
^ "a -^*'
ir. t
3, c- - v - • r
J'ïi; . ■ »
V.’- •
v?.t yr -i
-\ i .
1 - 4 .
:v :i- ■
4'^- W i *_
—d\ y 9
- • ■ A
» " “ •
-
a ^ r
r -'-* . ‘
v ■ 1
^.■a . “ ^
% * " 1 ’ r -
•*
s. f I - 1 ** ■*
•r /
■K '*.. - B ■ 'I ’
■ .h-jp T •
■ ■ ^ 4 ■ .
; ■■•la
•* - «
■
"‘i ■ ► -
-» a.
:• ■ » 1 »
’ W A .. ” V -
p, . . "
M "h
M- Ad
' i % fr
. P» ■*
1 .
^ e- ■
V ■ ■ _
:* -a"
' _ -
’ -V IV.,
> f ►
I. '^ 1 '" ^ -
m V j- ^ re - .
r , ’ -
te
K -
" 'V--1
■•’.'Wei-i rv —T+‘
■a - r.
'O -0
âge 29
OFFRES D'EMPLOIS
s*
- v . "n ^ ^ .
ISTf
secrétaires
secrétaires
secrétaires
Nous recherchons pour le Département de Pharmacologie du Centre de
Recherche de Romainville (93) un(e) p har macologue.
Pharmacien, m é d ecin ou scientifique avec un doctorat en pharmacologie
(ou équivalent), vous possédez une expérience confirmée en recherche.
Vous animerez uneécpnpe travaillant dans le domsônedes ANALGESIQUES*
Vous possédez les qualités nécessaires pour assurer rapidement la conduite
deprojei de recherche.
Vous aurez de nombreux contacts scientifiques sur le plan international et
bien entendu, vous Datiez rAnebis.
K/ •••message aux professionnelles
gu secrétariat de direction...
/ BELIM et JEAN DOCÛÜHTTEI7X ( FRANCE FEUILLETE) Ont décidé
de s'associ er po ur intensifier leurs eff orts. Ils re cher chent pour leurs
bureaux d'EVRY, une* SECRETAIRE DE SERRCfZQH >n. | daik iimjw.
•• . De formation BTS 10 ans d'expérience dans un secrétariat de direction ••• dôtée d'une forte person-
nalité «««prompte a décider et à agir «.«sens des relations ... pwüaftwmat HttafM tarais ... attirée par les
chiffres ••• tel doit être son profil •••
...assistance auprès du Directeur Général de Division ... missions d’animation et de contrôle des activi-
tés de la division en étroite collaboration avec son patron • » secrétariat traditionnel ... tel sera son rôle
au sein d'un groupe en perpétuelle évolution.
A vous ds jouer ...et que la meUlsure ga gna j
■Merci de nous adresser ■lettre. C. y, photo et prétenUona (ou salaire actuel ) a . P. KACZMAREK -
Biscuits BELW RF. 93 - 91003 EVRY Codex.
— — r^nx^Tomm^.iini^urrmiuMKTaftf^^/x
Merci d’adresser votre candkfamre sons Rgfc 844 M
à Robert de VTTRY
SERVICE DE GESTION DES CADRES
35, Boulevard des Invalides 75007 PARIS.
ROUSSEL UCLAF
TECHNICO-COMMERCIAL
La filiale
d’un important groupe industriel
Pion CONSEIL
CONSEIL EN BREVETS
pour le département « Composants cérumqu* »
de nme de scs usités de production
HOP fWMllMIJ
UNNNG&tlEIJKTIiXHNICO-COMMERClAL
< S > PHILLIPS PETROLEUM
gP INTERNATIONAL FRANCE
secrétaire
bilingue Aillais
— Niveau STS — 3 à S ans d'expérience.
— Conn a i ssa nce du télex.
Elle a s sis la r a le Directeur Administratif et Fi-
nancier pour les problèmes administratifs
et socia ux , et anurara certains travaux comp-
tables et financiers. Sans des responsabilités
at de ta communication, dhcrüSon et ini-
tiative sont des qualités indispensables.
Poste stable. Disponible immédi at ement.
Adresser C.V.+ photo + prétentions à :
Service do Pe r so nnel - Tour Roussel Nobel S-
Cedkx 3 - 32080 PARIS LA DEFENSE _ £
formation professionnelle j
capitaux
propositions
commerciales
• *- + .
A CÉDER ENTREPRISE BATI-
MENT BIEN IMPLANTÉE RÉ-
GION MARSEILLAISE AVANT
MARCHÉS PUBLICS EN COURS
POUR PLUSIEURS ANNÉES.
BONNE AFFAIRE POUVANT IN-
TÉRESSE R SOCIÉTÉ VOULANT
S'IMPLANTER SUR LA
RÉGION. ECRIRE HAVAS
MARSEILLE
!*> 99.628.
propositions
diverses
I mç po ssibilités d’emplois
è P ETRANGER sont nombr.
et variées. Demandez une
documentation sur la revue
spécialisé* MIGRATIONS (LM)
B.P. 291 -09 PARIS.
L’Etat offre des emploi*
stables. bien rémunérés
à toute* et & tous avec
ou sans diplôme. Demandez
une documentation sur notre
revue spécialisée FRANCE-
CARRIÉRESIC 161
BP. 402-09 PARIS.
Fo rma ti o n
fnrrtirtiiFTi l; ûr;i
an 10 mois 1/2
(FANALYSTE
an télétraitement et
conversationnel.
Base de données. CiCS
BAC + 2 adgé.
F2A- TéL 293-00-18.
STAGE RÉMUNÉRÉ
Conseil Général de Paris
700 heures
BUREAUTIQUE
INFORMATIQUE
LfiLF.O-P. formation, 45. rue ds
fflehetisu PARIS-
Tél. : 296-14-24.
J.F. formation juridique
multilingue cherche
TRAVAUX A DOMICILE
dactylographie, traduction
Téléphone : 654-04-1 1.
traduction
demande
TRADUCTEUR TECHNIQUE
Archi., urba., BTP, Informât.,
espagnol, angL 331-60-23.
555-91-82
BMW SÉRIE 3-57
1984. peu roulé, garantie
Auto Panfr-XV*. 533-69-85
63, rue Desnouettes. Paria- 15^.
««P \ l'immobilier
P.D.G.
Parfaitement bilingue fran ça i s
anglais» mdtrium sténo et
appartements ventes
2* arrdt
19* arrdt
RUE PETIT, 2 poes, tv cft
48 nP, 8-, asc., immeuble 7a
PRIX: 320.000 F.
locations
meublées
demandes
Paris
rech- du STUDIO au 5 P.
LOYERS GARANTIS par Stét
oti Ambmadw. 285-1 1-08.
maisons
individuelles
NRA-DIV. - 149, nndaGra- I® * 5 - M«urie*-R«v*l,
DEMANDES D'EMPLOIS
EN VUE RECLASSEMENT
IMPORTANT GROUPE INDUSTRIEL
AYANT
1) POSTES A POURVOIR
EN RÉGION PARISIENNE
2) PERSONNEL A
RECLASSER PROVINCE
(ACTUELLEMENT OUEST. SL-E^ NORD)
RECHERCHE CONTACT AVEC TOUTES SO-
CIÉTÉS AYANT PROBLÈME DE MEME NATURE
EN VUE D’UNE SOLUTION CONCERTÉE.
Ecrire sous n»T 068.629 M
» : i ■ - ■ 1 * » ■.
BORD DE MARNE, 15 km Paris
secteur résid e ntiel protégé
PARTICULIER VEND
PROPRIÉTÉ 220 m 3 habitables
sur parc paysagé. 3.BOO m 1
dos. Tél. 229-56-65.
. 3* arrdt
REPUBLIQUE 153
Cft calme. 490600 P, 32&-87-16.
villas
BOUVIERS, proche VersaUte*
splendide VILLA NEUVE 9 P.
sur 93S m*. comtr. qualité
Vue panoram. 1 .750.000 F.
nos taxes oompr. Exdushrvté
MAT. MMCKHUER. 963-22-27.
4* arrdt
MARAIS. UVING 4- CHBRE -
POUTRES. REFAIT NEUF
460.000 F. - TéL 626-9004.
5* arrêt
I ANN
dés tt
I V « Il 1 | -‘à**
SSfSSS»
Eût. s/n** 1415 le Monda Pub*
tt? *
Dama sérieuse, aimant las en-
fants, r«ch. garda (même à do-
nne.), peut Mm mé na ge, tarif.
Ouest (92). TéL 77M4-04.
De préférence è partir de 18 h.
VAL-DE-GRACE
135.000 F. 325-87-10.
6* arrdt
ODÉOH. R- Conwüta. r.-tto-di
*urrftov4. Obi. sAj. +■ ohfara
nvK 635.000 F. 364-02-01.
Vis. a/ place, du v sndr . au lundi
14-1 9 h. angle rue l'Abbé-
Lemire et rue Emile- Zola.
" T. rnr r r
:(c-
1mm. récent, standing
111,0118, OV UT WFIbmti.
1.300.000 F.
7. vue de Monraosuy, Paris- 7».
JM. 2B a. BAC G 3 DEA *ngU
format, trsduc.. cherche empld
1 H
phone. Tél. : 305-62-78.
Près gars Sr-Lszere. gd studio,
50 m* ( bal Imm. p. de t., prof,
posséda. 375.000 F. Crédit
passé*». TA 266-19-00.
3^11
•yikSi f» i;',o
j M c
. : TO” arrdt .
GOS BOULEVARDS, 160 nP
talon salle è manger, 4
r r . _ . „
lest jpg MBA' Imama t, rnanag..
: *: e) j. i * i -/ «TTWsmT*!
i > 1 1 ~ % : 1 1 p .1 *• , : t i 1 _re » , i , p 1 1 < . -s i v « '
[ — > : \ '•« r '« J iVk. :V»'*| Il '■■Ir. f »T-^e ■ 1 J >.— 1 1 - 1 •
1 1 , ; » 1 1 - ■ \ 1 1 ’ > > ■■ ^ \ «- « r « i 1 1 < 1 1 p i : \ f' » 1 1
it!^ (vi >V *- -* i'siji ■>! ^ (R 1 •. ik. e ' » ^ f-i * 1 1 1 w '• r — * *> | <
’i.ifi-- Jn» '.li. • y 1 ! r . r<- -- j y i r L’>
- N' v
|7»V
r j * * i < i
SI
an
’ • J
IJ Uj -r
^ a -Il
rrrÿlrr
ik I:
TTTT
'-Wiü
ijijlUtiHT
f, W-J*' >
~ iV
< 1 r , - r B • ‘7;< ) B * i ♦ !
. 1 1 . . 1 1 ^ 1 1
rédaction. Cherche emploi.
L »V- j i à
^ 1 1 ^ - ■ 1 * » 1 1 - i i
,JI 1 1 l'*- **''111'
i ► i qij —m 1 1 > 1 1 l > .ii 1 -!»:»
k j 1 1 : * r 1 *e»* i *<’■ ï ^ — ■ri’’ t* ^ i r * t «T vj •
ufr
■ % i . i « i
I ■ !! '.» ■<>.§ 1 1 -.i p c«. «I
r < 1 ■ ■ 1 1 iÎT 'îtMli *■ •! r 1 1 ."! » . R »’ 1 - H ih « 1 1| , , i ; 7 H * : - \-J '
i — ,-e — i s » • r 1 ,. i 1
» 1 1 j -h I * '• * 1 1 ME. 1 1 • J i :
'J- - r ••• l -4 I »' ■[ *■ 1 _
• i ' \^ « > - MiJ, . p i— t * , ‘ > | ) [ ^ n i -i 1 ; «
• . I V ' l l>ll(.l.|i r .t';:il|-"|«pjM)> - m a >'ll . I i — R - ,1.1 h .TT.-.
II.* * 4 L'' » ; * ■ ' I Ml t I I - , • «
U a I •- *8’ *. ll< -■ nüi- 1
i *■.11 il ij
* % 1Â fe
k 0 0 ) ’ <^K fl ) 2f ‘ -w m i JV > > iH'.lii*-
’ * * '- 1 l 4M \ \T - 1 * il -
* * 4 -- JrWWyM 7s f i «tf V ft-; !>■ ,▼ I .
■j t* * r » <- -4Bi J. , P IV. », 'S ■. r ' ■•UE'^r r T ' - • i ^
. ■# ► 1 1 m . -* l ^* V i - ’ T r 1 1 1 i ► • — i
- 6-. 4 v » * * a r 1 —
4^ et 5* étage. 1J200.000F.
GAR8I. 56 7-22-8 CL
. Tl® arrdt
Mh Voltaire, 2* ét-, imm, pierre
dat., *4 + 2 cfibreA culs-, en-
trée, w.-c, s. d’eau. Fxosllent
état. 560.000 F. 367-63-33.
AVENUE JEAN-AICARI)
TRÈS BONNE RENTABILITÉ
Récent stand. 110m 1 + 20 m*
balcons* box. 650.000 F.
TA. : 296-15-63, posta 400.
15* arrdt
PLACE FALSUIÈRE. 2 P.
64 m*. rfict, soleil. 520-000 F.
LE POULAIN. 820-73-37.
( 94 }
l Val-de-Marne J
mairie oivby. pan. wnd
appt 75 m* + 4# m*. tenaaae
plantée. Etage élevé, park.
Prix : 670,000 F,
dont prêt C.F.
Téléphona : 672r79-2a
, Province
VENPÉE. LES SABLES -
COLONNE. fM* « la mar.
h mieux appartement, 6 pièces.
160 m*. grand confort
3 orientations, calme, garuge.
ROUILLE-CHAUVEAU
notaires. 85210
SAiNTE-ERMIN&
Tél. 16(51)30-04-22.
DISPONIBLE
antre particuliers
Partê-Banlisue
707-22-05
CENTRALE DES PPTAIAES
ET LOCATAIRES
43, rua daude-8amard
Paris- 5*. W CENSIER.
504-20-00 téléphone vous
Informe 24 h a/24 h des nom-
breuses offres de locations de
l’ ASSOCIATION FRANÇAISE
DES PROPRIÉTAIRES.
3, rus Mûn&évidéo, PARIS- 16".
Part, vd Monte-Carlo centre
ville style 1 ét». 3 p-, cuis., R
cft. call. + entre-aol. gde terr.,
calme. Px ; 2.200.000 F è déb.
Ecr. s/m 1.420 fe Monde Pub.,
service ANNONCES CLASSÉES.
5. rue des Italiens, 75009 Pans.
propriétés
SANNOiS (95) Ppté 6 p. tl cft.
g/ sol total, garage, terrain
1.000 nP. 1.560.000 F à
détartre. S.f. 989-62-37.
Locations
COURCHEVEL. Imm. StencL sur
pista, appt 3 poes. baie., casier
skL 650.000 F. 355-00-44.
A vendre per particulier
PLAGE SETE
La Corniche' Front de mer
Studio cataie-logBie-
Réaidence rEtag. Pariâig. Vkie
plage è 50 m.
Frais mutât. 3 %. 240.000 F.
TéLs (61) 21-59-88 h.b. ou
(61)71-36-89 soir.
6IR-HAKEIM, réct 7 peu»
chbre sur Jardin. 1.450.000 F.
TéL 633-29-17 - 577-38-38.
16* arrdt
beau 6 P. + service, imm.
pierre de t. 2*400-000 F,
BRANDON SARL 67 5-73-94,
AVENUE FOCH. 200 nP
en r.-dP-ch. è f ’englatee
GRAND STANDING
Parfait état. 2.200.000 F.
GARBJ. 567-22-88.
17* arrdt
fhm dmi MOINES, eàté
bel vpçn d'anote, B pan
120 m*. ALGHAJN. 285
appartements
achats
RECHERCHE URGENT
Appartement toute surface
même A rénov. Paris Ou porta
lnun0 Me/csdet. 252-01-82.
ARTISAN lOO F. RC 1B0 F.
Constitution SARL 2.000 F.
S.D.M.. 21. rue Fécamp (12")
340-24-54. 8. fbg - Poisson-
nière. 9*-1 O*. 7 70-54-66.
VOTRE SIÈGE A PARIS- 17 a
dOCTéaèatkxi RM - RC SARL
Con s titution atéu 763-47-14.
VOTRE SIÈGE SOCIAL
DOMiCILfATIONS
SARL- RC- RM
Constitution de Sociélés
Démarches et tous services
Pe u nanenoea téléphoniques
GARE DE LYON
dans peut imm. comm ercial
luxueux bureaux meublés (se-
crétariat. télex, etc.). Location
courte durée. 329-58-66.
locaux
jcommerciaux
Recherche 2 è 4 p. PARIS,
p r éfè r e 5*. 6*. 7«, 12-, 14^.
15*. 16* avec ou sans travaux.
PAIE CPT chez notaire.
873-20-67 même la soir.
immeubles
ACHETONS COMPTANT
IMMEUBLES AVEC OU SANS
TRAVAUX, PARIS et BANL
PROCHE, SAFRU. 756-69-27.
:uo;
1 .'éTaT-oi »
■ ► ♦ - • - ■ * . n
B. me
■M
34 ans, wbl de» orgarw »®»AA
capable de participer efface-
ment é r application dès taW-
que* de c ummunica tÎQni Cher-
che travail en rapport ;
m Exp. org. bureautique ;
• Erp. communie, texte et
p hotocomposftion ;
m Exp. fa w m ttfl wdsnr»; -
m Exp. «mi production.
T4L 572-37-32.
a p porte le profil d» :
un .créateur basé m
v rrrw7i>- i.«.\
tecMquea dé commcfliaee-
tion et de fabrication ;
une solide exp. de néflflc iifr
saur à haut nrveau de fin-
dustrfa de» produits d* luxe
4 de 10 h « 13 II
r - - . ! 1 1 > • B- ^ H r '• I I I I
I i. -6 I . ‘ -J y -i J l»-l -
WWSPVi:
355-17-50.
PARI S- ÉTOILE
BUREAUX
MEUBLÉS
Secrétariat, télex
T4ü. (D 727-1B-59.
Votre adresse commerciale
Ofl SIEGE SOCIAL
Loc. burx, aecrévanet. id^
CONSTITUTION SOCIETES
« CRÉÂT. DE TTES ENTREPR.
ASPJIC SX 293-60-50 1
VOTRE SIÈQE SOCIAL
RUE SAINT-HONORE
CONSTITUTIONS de S TÉS
CONSEIL O'ENTREPRISES
PARIS ILE-DE-FRANCE
INITIATIVE. 260-91-63.
Locations
VERRIÈRE 3- LE -6UISSON
Locaux industriels A bureaux
A louer, à partir de 300 m*
SOCDMIE. 776-17-46.
CERGT-PONTOfSC
Al 5 -Voie Nouvelle
Locaux industriels + bureaux
A louer â partir de 300 me*
SOCOMIE. 778-17-46.
PARIS-NORD II
Al et 83 - RER
Locaux d 1 activités & bureaux
A louer à partir de 300 m*
SOCOMIE. 776-17-46.
i,k rv 1 « - 1
FIS-AIO
Dans centre EVOUC
Locaux d'ectwitée & bureaux
A louer à partir d» 300 m*
SOCOMIE. 776-17-46.
Prox. avenue <f Italie
et me Tolbiac, bébment
indépendant, gde hauteur sous
plafond, surface 300 ftv= envi-
ron. entrepèt idéal, agence de
publicité ou local 4' exposition
avec ou sans pes-de-porto.
Téléphone : 326-58-65.
ï i»-;
Mairie XVnih, récent stand,
gd stuefio, tout C*. tatoon
plein sud : 290.000 F,
3 poœ, tt dt. balcons, plein
5Ud.S50.000R
Immo MarcadeL 252-01-82.
Pour Dirigeants et Employée
européens muiés
Appts 2 A 6 p. Loyer élevé
accepté ou ViUas- 604-01-34.
Région parisienne >
Pour ités européennes cherche
viU&s, pavillons pour CADRÉS
889-09-66. TéL 283-57-02.
EXCEPTIONNEL .
Prox. LE BOURGET (93) j
Vos BUREAUX équipés
1- ANNEE : 320 F le M2
iioyer. charges tt compri&J.
Surfaces é partir : 200 m'.
SERGIC - B.P. 1128 ULLE.
(16-20) 30-8044. M. RoussaL
fonds
y ‘ de commerce
Ventes
UBRAlRIE-PATERÆ-JtHjRNX
CA 5.300.000. AV. 1 .400 .000
0-F.L 508-00-16.
Quelques-uns de nos banquiers du secteur Europe à New York. De gauche à droite, Banjo Rooeen, Harvey Stmthere, f-
John Comfort, Julie Blake, William Holding (responsable dii secteur EuropeX François de Seroux, Bence Andrâs. ‘
Pour les sociétés européennes internationales
actives sur le marché américain, Morgan pré-
sente des avantages certains.
Nous avons à New York une équipe spé-
ciale de banquiers dont la seule vocation est
de pourvoir aux besoins des sociétés euro-
péennes et de leurs filiales américaines aux
Etats-Unis. Peu d’autres banques disposent
d’une telle équipa Ils connaissent parfaite-
ment les systèmes bancaires tant en Europe
qu’aux Etats-Unis. La plupart d’entre eux ont
l’étrangen Ds se concentrent sur des pays pré-
cis, travaillant en étroite collaboration avec
nos succursales dans ces pays et s’y rendent
fréquemment pour rencontrer leurs clients.
Nos banquiers du secteur Europe offrent
aux sociétés internationales une palette éten-
due de services :
□ Nous employons un éventail de techni-
ques originales, telles qu’échanges de devises,
placements privés, répondant à vos besoins
vos activités, pour des acquisitions ou des
projets particuliers.
□ Notre connaissance de la fiscalité en
Europe et aux Etats-Ibis nous permet de
geux pour vous.
□ Nous sommes spécialisés dans les finan-
cements par émission d’obligations exonérées
d’impôts ou d’instruments financiers à court
terme à taux variables.
□ Nous pouvons vous aider à mettre en
aux Etats-Unis. Nos services intégrés compren-
nent l’émission du papieç le placement et l’as-
sistance en matière de "ratings” américains,
la mise en place de facilités de crédit de soutien
de ces émissions et la conversion des fonds
ainsi recueillis en d’autres devises, selon vos
besoins.
□ Nous utilisons les méthodes les plus rapi-
des, les plus économiques et les plus avanta-
geuses fiscalement pour vos transferts de '
fonds d’un pays à l’autre, ou d’une division à
l’autre de votée entreprise.
□ Nos banquiers du secteur Europe tra-
vaillent en étroite collaboration avec les autres
des rapprochements de sociétés, frisions et
acquisitions. Nos analystes financiers sonttéès
au fait des évolutions industrielles, identi-
fient les secteurs prometteurs et les entrepri-
ses qui répondent aux critères de nos clients.
Nous vous assistons dans la négociation de ces
transactions en tenant compte de la situation
fiscale spécifique dë l’acquéreur et du vendeur
□ Pbur nos clients souhaitant désinvestii;
nous trouvons des acquéreurs aux Etats-Unis
ou dans d’autres pays.. ; . ’
Pour en savoir plus surlafaçon dontl’équipe
du secteur Europe aux EtatsUms peut répon-
dre à vos besoins sur le marché américain,
prenez contact avec votée interiocuteur habituel
chez Morgan ou écrivez directement au Euro-
Guaranty Trust Company, 23 Wall Street;
New 'York, NŸ 10015.
MbigantbarantyŒr^
En Rance : 14, placé Vendôme, Paris.
TéL: 26055.60.
U _
1 ». ,
f m
'"V* L
. '
SÎ
^ . ;■
■*% - .
Banque Morgan
Membre FOC
-v.. . :
•« ’*
■ri* . V
v-.. :
— ■ - ■
pT^jl
Tr ,»i »j ^1-]
’ -J ;■ !
-i «7*7i7* rTTTT
T7T7ÏT7TTÏT
I
□
I
1
a
i
D
Pi
le
K
ai
ei
st
ie
de
ch
C
&
la
si
p
n
a
P 1
a:
a
el
rc
rr
a>
d'
D
1'
u
SI
d>
5
P 1
p
d
Cl
>t
c.
r
d
n
h
t
Si
d
6
d
n
c
k
a
d
1
J*
r
I
Page 32 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 .
SOCIAL
A LAN N ION, DANS LES COTES-DU-NORD
La fin du rêve électronique
Saint-Brieoc. - Depuis l'annonce
de ploaeois centaines de licencie*
mente dans les entreprises électron*-
qoes du triangle Lannion*
Trégnier-Gniogamp
(Côecs-dn-Nord), arrêts de trains,
d’avions et antres manifestations se
sont succédé en une quinzaine de
jours. Une opération < région
morte » a été organisée, le 12 octo-
bre, ainsi qu’une manifestation de
8 000 personnes.
De notre correspondant
Voyez les retours massifs des Mini-
tel en Ille-et-Vilaine » !
Téléphone, la menace pesant sur les
150 emplois de la câbleric de la LTT
Lannion, ont nos le feu aux poudres.
Le « miracle laxuuonnais ■ a-t-il
vécu? Autour du CNET (Centre
natinnni d’étude des télécommunica-
tions), les e ntr e pri ses avaient poussé
comme dm champignons. Dans les
campagnes, les maisons neuves fleu-
rissaient. Mais le rêve électronique
tourne an cauchemar. L'annonce de
la suppression, d'ici à juin 1985, de
6(0 emplois dans les trois établisse-
ments de la CTT et à Thomson-CSF
M. Yves Nêdflec (SFR), maire
de Lannion, a créé une cellule de
crise avec les autres conseils munici-
paux de la région. Les divergences
ont été mises de côté, et, tandis que
M. Pierre Jagoret, député PS, malti-
pliait les navettes entre Lannion et
Paris, les syndicats CFTC, CFDT,
CGC, CGT et FO prenaient le
relais.
La situation est d'autant pfus mai
vécue que Thomson implante dans
te Nord ou l’Est des usines de fabri-
cation âectrontque. •Combien de
temps devrons-nous payer pour la
Lorraine ? interroge te député socia-
liste de la région de Lannion,
M. Pierre JagoreL La nécessité de
réaménager l'Est et le Nord ne doit
pas conduire à déstabiliser
l'Ouest. »
STABILITÉ DU CHOMAGE
EN SEPTEMBRE
Pratiquement stable en données
coorigées des variations saison-
nières, avec 2 359 300 demandeurs
d’emploi à fin septembre dontre
2 360 300 â [a fin du mois d’août, (es
chiffres du chômage, publiés par le
ministère du travail le 16 octobre,
font apparaître une forte augmenta-
tion en données brutes.
De leur côté, les offres d'emploi
enregistrées par l’ANPE, au cours
du mois de septembre, ont chuté, en
données corrigées. Alors qu'on es
comptait 40 000 en août et 36 500
en juillet, elles n'étaient plus que de
24 800 en septembre soit un fort
recul de 26,8 %enunanelde38%
en un mois.
A la fin du mois de septembre,
l’ANPE comptabilisait 2 415 900
demandeurs d’emplois, contre
2 241 400 à la tin du mois d’aout
soit 7,8 % de plus ou, encore,
174 500 nouveaux chômeurs. Cette
progression est la plus forte qui ait
été enregistrée depuis le mois d’octo-
bre 1983, date à laquelle le nombre
de chômeurs se maintenait encore
autour de 2 millions. En données
brutes le chômage a augmenté de
15,7 % en un an et de 16 % en don-
nées corrigées.
Dix ans après son implantation à
Lannion, grâce à M. Pierre Marno,
Breton et di re cteur du CNET, 1e
Centre d’étude des tâéoonununra-
tions avait attiré de nombreuses
entreprises électroniques. Au total,
plus de 8000 emplois créés qui
modifièrent complètement la physio-
nomie de ce gros bourg rural de
6 000 habitants en i960.
Lannion aurait pu miser sur les
diversifications. D n’y avait pas à les
chercher, affirme-t-on ici. Elles
étaient là. On les a supprimées. • En
fin de compte. Il n'y a pas eu vrai-
ment de mutation technologique
brutale Mais on n’investit plus chez
nous. »
L’hémorragie commença è partir
de 1975. Dans les six établissements
de la CIT à Lannion, Tréguier,
Guingamp (alors AOIP), de Thom-
son (ex-LMT), LTT et SAT à Lan-
nion (plus de 6 000 personnes),
environ 1 200 emplois ont disparu
aujourd'hui. Le chômage touche
plus de 14 % de la population sala-
riée, plus de 27 % des actifs de
moins de vingt-cinq ans.
An CNET, dont les effectifs sont
stabilisés depuis longtemps, on
observe que. pour se conformer au
schéma directeur de 1982, selon les
objectifs de la •filière électronique
figurant au IX* plan (80 OOO
emplois à créer), il aurait fallu
créer 120 emplois nouveaux par. an.
Il n'y a rien eu en 1984 el
40 emplois en 1985 seront pris sur
d’autres services des PTT ». affirme
la CGT.
Mutation technologique, gain de
productivité, équipement téléphoni-
que proche de la saturation, marché
à l’exportation difficile, sont les
explications communément enten-
dues. • On ne s'attendait pas à un
tel gain de productivité », reconnaît
M Pierre Martin, ancien directeur
des t fléota mmimcations et «père»
du CNET de Lannion.
Aujourd’hui, toute une région
repousse le «plan social» de la
CGE et réclame un plan industriel.
Le Trésor a fait le 12 octobre h
démonstration de sa mobilisation.
M. Jagoret et les élus ont réclamé à
Paris que les avantages et priorités
d’un «pôle de conversion » soient
accordés à ce secteur : Mais - dans
quoi voulez-vous que l'on puisse se
reconvertir, s’étonne un ingénieur,
sinon dans l'électronique ».
JEAN V1DEAU.
Evolution technologique ? Oui,
disent les syndicats. Mais aussi
transferts de fabrications à l’étran-
L'expartation ? EDe s’est concen-
trée sur le seul secteur de la commu-
tation en système temporel, sacri-
fiant 1e materiel électromécanique
ou dont certains pays res-
taient demandeurs. Le marché inté-
rieur ? • Il est bloqué par te pouvoir
d’achat et le coût des matériels.
dans les tr ansp ort » te
25 octobre. * FUmon iuterfédérale
CGT des ransports appelle & des
arrêts de travail, le jeudi 25 octobre,
dans le cadre de la journée d’action
des fonctionnaires. La SNCF, la
RATP et Air France, notamment,
devraient être affectées par des
mouvements de grève destinés à
défendre le pouvoir d’achat des sala-
riés de ce secteur.
ÉNERGIE
La baisse des prix du pétrole norvégien
(Suite de la première page.)
Comme la GrandoBretagne. pre-
mier product eu r de la mer du Nord,
la Norvège, également non membre
de rOPEP, éprouve depuis (durêan
mois les plus grandes difficultés à
vendre son brut aux prix officiels, la
plupart des compagnies clientes
ayant dénoncé leurs contrats et
n'enlevant plus qu'une partie seule-
ment des quantités prévues. Ainsi,
les deux compagnies national», la
BNOC pour la Grande-Bretagne et
Statoü pour la Norvège, se scut-eltea
vues contraintes d’écouler une part
croissante du pétrole qui leur revient
sur le marché libre, où les cours sont
inférieurs depuis r été de IJ dollar
par baril aux prix officiels.
De même, r Emirat d’Abu-Dhabî
a-t-il vu ses exportations chuter de
40 % depuis deux mois, tes seules
ventes s’effectuant désormais par le
biais des compagnies participant è
la production locale, lesquelles utili-
sent leur marge pour offrir des
rabais. Le Nigéna, enfin, autre
grand producteur de bruts légers,
connaît également des problèmes
pour écouter tout son brut, sa pro-
duction restant depuis trois mois
au plafond
rOPEP en juillet.
par
mare, è réduire pour b prem i ère fois
scs prix officiels de
La décision de b Norvège risque
b nu-
dé déséquilibrer un peu pfaw b
gîte balance des prix mondiaux. Elle
devrait, en effet, accroître tes pres-
sions exercées sur b compagnie
nationale des pétroles britannique»
(BNOC) pour qu’cite abaisse ses
prix officiels. La BNOC était parve-
nue à faire accepter à ses clients te
maintien d'un prix officiel inchangé
pour le quatrième trimestre, sous
réserve, toutefois, que tes conditions
Ai marché ne s'aggraveraient pas
d’ici au 1« novembre. Comme pour
le trimestre précédent, cet accord
avait été obtenu au prix de conces-
sions mutuelles, les- compagnies
n’enlevant en réalité qu'une partie
des quantités prévues par les
contrats et b BNOC écoulant, an
prix du marché, l'excédent.
S dollars par
barils (15%).
Les déasioas - ferme de b Nor-
vège et probable d’Abu-Dbabi -
montrent en entre les difficultés
croissantes des Etau producteurs à
tter dans les faits tes tarifs
b part croissante prise par
te marché au jour 1e jour dans les
ventes -mondiales de pétrole. Rares
sont en effet désarmas les pays qui,
sous une forme ou sons une autre,
s'accordent pas de rabais par rap-
port à la. grille officielle, que ce soit
par des remises pures et simples
13 $ 0i
te
duc*
(l'Iran irait jusqu’à 2 dollars par
’ " ' ~ - doua»
baril, 1e Qatar jusqu'à 44
par baril) , par des accords de troc —
l’Irak aurait récemment propo sé de
régler en pétrole tes compagnies
die con stru ire le nouvel
lue vers T Arabie: Saoudite, - ou
enfin par la vente groupée de
lit» dij
rendre b tâche des Britanniques
pins difficile encore, et, de proche
en proche, de remettre en cause
l'ensemble d» prix mondiaux. En
1963, c'était la baisse des tarifs bri-
tanniques qui, aussitôt imitée par te
Nigéria, avait contraint rOPEP, en
mélanges de bruts de qualités diffé-
rentes. Ainsi, l’Arabie Saoudite
Ainsi, l’Aral
vksnt-eUe d’accroître b part d»
huiles lourdes dans ses contrats
groupés, ce qui équivaudrait & une
baisse effective de prix de 0,36' dol-
larparbariL
VÉRONIQUE MAURUS.
FAITS ET CHIFFRES
Affaires
• Adaptations et restreetna-
des «pue» », sera entièrement assu-
rée par b firme , qui veut développer
s» propres produits. L’entreprise,
qui avait e n registré en déficit de
417 •mflîWtg de dollars en 1983, a
1981 et 1982 pour en changer tes
pots d’échappement catalytiques.
Ces catalyseurs fonctionnaient mal.
-(UFL)
an Japon et es Europe. Enjeux ptm
fa fonce, tel sera ie thème du collo-
que organisé par le Centre de forma-
tion aux réalités international»
perdu un peu d'argent cet
équilihj
(30, rue Cabanis, 75014 Faris j^à
l'amphithéâtre Poincaré, 1, me
cartes, 75005 Paris, le 30 octobre à
partir de. 8 h 45. De nombreux
hommes d’affaires, professeurs,
experts, et M. Hubert Curieu, minis-
tre de b recherche et de la technolo-
gie, participeront à cette rencontre.
Inscriptions au 336-04-41.
Atari dans la micro-
- Au bord de b faü-
été. L'équilibre financier a été ob-
tenu en septembre au prix de nom-
breux Kccndementa (neuf cents per-
sonnes sur tes mill e cent employées
dans le centre californien de Stmqy
raie).
• Lu h8td Noraftd i Pékin. -
La pre mi ère pierre de l'hôtel Yu
Yang Novotel sera posée, le 17 octo-
bre, à Pékin dans le quartier d»
ambassades. La société Accot, qui
annonce feutrée de sa filiale - es
Chine, a été chargée de b gestion de
cet hôtel de six cent vingt chambres,
ainsi que de b formation du persan-
0 CstfüMl bUdui des fnmy m t
françaises. - Le Journal officiel du
16 octobre publie une série de textes
concernant b réglementation ban-
caire. Le capital minimum d» ban-
ques est fixé à 15, millions de francs
pour tes établiss e ments ayant plus
de trois guichets et plus de 600 mü-
Ikxis de francs de bilan total, y com-
pris pour tes établissements mutua-
listes et oc
Soda!
lire i b fin du printemps dernier,
l'ancien chef de file de f industrie
d» jeux vidéo repart de favant,
dans 1a mkao-mfonnatique de masse
cette fois. Ses nouveau propriétaire,
M. Jade Trémie!, veut vendre des
ordinateurs p er son n e ls , non pas un
par famille, mais un par personne.
« C’est un marché considérable »,
assure M. Tramid, que l’on peut, sa-
jou hn, évaluer à 50 millioaa de dol-
lars en 1987,
' La production, y compris cdle
Les 30 millions de dollars
(290 millions de fias») que coû-
tera b construction de' rétablisse-
ment seront apportés pour tes trois
quart par des sociétés d’Etat
chinois» et pour un quart par un
investisseur privé de Hongkong, b
Novel Entrepris» linûted.
General ‘Motor* rappelle
Motors
750880 v o it u re s. — General
750000 voitures Pontiâc,
et OldsmobOe des années
8 r a ppelé
Buick et
• La grève continu chez Tech-
dp — La grève avec occupation d»
établissements de Technip à la
Défense et à Saint-Nazaire co ntre la
suppression de sept cent soixante
emplois a continué 1e 15 octobre. A
Saint-Nazaire, te CGT et te CFDT
ont maintenu l'occupation malgré
un vote majoritaire pour b reprise
du travail A te Défense, à Tappel de
l'intersyndicale CGT, CFDT, CGC
tes salariés. -se sont' prononcés en
faveur de U poursuite de b grève,
lui, commencée le 10 octobre,
[pagne de l'occ u p ati on de
I loCflTIt. ‘
i * * mi *
> a». V ■
»*, ■ i w v
DSM dans le match de I hnovation
•Vous n’îgnorez pas que DSM
- plus de 60 milliards de F
de chiffre d'affaires annuel -
dispose dons son secteur
"Cnimie' d’équipes de recher-
che créatives et d’importants
sites industriels, en Europe et
dans le monde, où s’implan-
tent, année après année,
de nouveaux laboratoires,
de nouvelles usines.
Mais avez-vous conscience
qu’une partie de ces‘ établis-
sements travaille pour vous ?
Four vous, consommateurs,
puisque leur activité est
largement orientée vers
l'agriculture.
Les exploitants agricoles nous
connaissent par les trois
lettres U KF, sïgle de la filiale
à 100 % du groupe DSM
ayant en charge les engrais.
Implanté en France, au centre
du 'grenier 6 grains' de l'Eu-
rope, U KF .coopère étroite-
ment avec les professionnels
dons les divers domaines spé-
cialisés de l’agriculture.
Aussi la gamme des produits
UKF extrêmement variée,
largement distribuée,
constamment améliorée,
apporte-t-elle des réponses
satisfaisantes, qu’il s'agisse
d’engrais simples azotés
ou phosphatés, d'engrais
composés aux multiples com-
binaisons, ou bien d'urée.
Mieux encore, l'assistance
directe de UKF guide l'agri-
culteur vers la gamme qui lui
convient le mieux, éventuelle-
ment vers une formule inédite.
Avec 6 millions de tonnes
d’engrais par an, le
groupe DSM est l'un
des deux ou trois plus
importants produc-
teurs mondiaux.
de oouveSes cu pocBès.
Cest ainsi par exemple,
que UKF s'est réservé les deux-
tiers de la production d’une
super-usine «Fammoruae récura
ment implantée dans le sud
mfmmmmmmwi
carie nmnE mi snouKDSu
A r origine, Houfflères d’Etat
néerlandaises ; aujourd'hui,
DSM. Groupe à vocation
internationale, implanté en
Europe de r Ouest (siège social
à Heerien, Pays-Bas}, mas .
aussi dans d'autres parties du
monde.
Engrais:
ammoniac; urée, engrais azotés,
phosphatés et mates, etc.
Produit» chimiques :
acrytonitrae. caprolaplame.
phénol, mèiarmne, mèthanol,
intermédiaires organiques,
produits de ta chimie hne. etc
Plastiques:
éthylène. polyéthylène bd et hd.
PVC. potypropytèoe. ABÇ.
caoutchoucs synthétiques, etc.
m _ ■
UBMfkA» ■
nupireu ■
pour peintures, plastiques ’
renforcés, encres, adhésifs ,
textiles, etc
Energie :
gaz nature), pétrole, charbon. ■
Transformation
dfts DUfitkitMi :
embattages, articles ménagers,
produfts techniques, etc. .
CflmfcucBflu *
briques; tuftes, éléments, en béton,’
céranrêques.etc.
En termes de entâtes d’affaires et d’effectif, r activité principale est la
chimie dont 85 % des ventes sont réalisés dans la Communauté
Européenne. Au total : 28.000 employés dont les 2/3 aux 'Pays-Bas.
Chiffre d’affaires global de l'ordre de 22 milliards de Sorins.
DSM EN FRANCE
_ i
' produfts ctûnuques et résine*
■ tesengrate
les produis en matières plastiques,
les matériaux de constructnci
Pour touté information ;
DSM-FRANCE
immeuble Périsud
5 rue Lejeune . .
92120 MONTROUGE Ç
. M*- v
• U '
DSM
UNE EQUIPE
DE ï PROS*
DE LA CHIMIE
"ï* 1 . v -w* «••' * .
• LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 33
A GRICUL TURE
DANS L'INDUSTRIE LAITIÈRE
• \ .
Le gouvernement s'engage sur
de réduction et de reconversion
un plan
effectifs
de se prépar e r
de la réductioi
Afin
q u crocs de la réduction de la pro-
duction laitière sur les industries de
transformation, les pouvoirs publics,
les syndicats de l’industrie laitière et
de la coopération, et ceux des sala-
riés, à l'exception de la seule CGT,
ont signé lundi 15 octobre un accord
triparti le (le Monde du 27 septem-
bre 1984).
Cet accord est exemplaire en ce
sens qu'il prévoit des mesures pour
• accompagner • les sup p ressions
d'emplois ou les reconversions prévi-
sibles, après l'instauration des
quotas, et du fait des restructura-
tions de Tappareil de production que
ces quotas aurait suscitées.
Pour les pouvoirs publics, l'accord
a été signé par M. Michel Rocard,
ministre de l'agriculture, et M. Mi-
chel Ddebarre, ministre du travail,
de l'emploi et de la formation pro-
fessionnelle.
fi prévoit qu’on groupe national
triparti te suivre l’évolution de rem-
ploi dans la transformation laitière
ainsi que l'application des mesures
prévues. Ce groupe proposera égale-
ment la définition des « bassins
d'emplois» dans le cadre desquels
ces mesures seront applicables.
Les entreprises, pour financer la
conversion des salariés, verseront
0,1 % de la masse salariale à des
fonds de formation. L’effort des
pouvoirs publics sera équivalent.
Vingt millions de francs seraient
ainsi globalement dégagés. L'af-
fectation des crédits sera décidée
par les partenaires sociaux. Les
commissaires de la République sont
invités à considérer les ent re p rises
laitières et leurs salariés comme
prioritaires pour Tattribution des
aides décentralisées à la formation,
professionnelle.
Les départs en p ré retra ite seront
encouragés, avec un traitement prio-
ritaire de la part du gouvernement,
qui étendra à la branche le bénéfice
des conventions FNE, à partir de
cinquante-cinq ans. Les en t r ep ris es
ayant soumit au FNE pourront tou-
tefois embaucher, not amme nt des li-
L'INDE EXPORTE DU Bl£
EN URSS
Le gouvernement indien va expor-
ter 1,8 million de tonnes de blé vers
l'URSS, rapporte, le 15 octobre, lu
quotidien indien Sunesnum. La ré-
colte céréalière exceptionnelle pose
à l’Inde des problèmes de stockage.
Mais cette fourniture de céréales à
l'URSS, par un pays oà l'équilibre
nutritionnel de la population n'est
pas atteint, n’est pas nouvelle.
L’Inde et l’URSS sont liées par
des accords commerciaux qui per-,
mettent d'éviter les transactions fi-
nancières. Depuis plusieurs armées
déjà, New-Delhi rembourse en blé —
qu’il ne peut écouler sur le marché
intérieur ni conserver
faits à l’URSS.
- des achats
t! ORDIfW€UR
PéRsonneL
Au sommaire du 9
• J'ai vécu avec un Olivetti MIO.
• Les sept produite * choc » du
Sïcob 84.
• Comme chaque mois, notre
cahier spécial IBM-PC et *
notre cahier spécial APPLE,
Chez votre marchand de journaux.
*
doMteo et documents j
ceacîés de h branche laitière. Le
ministère du travail étudiera la pos-
sibilité de conclure des conventions
d'allocations spéciales dérogatoires
permettant de recruter des
licenciés en échange des départs en
L’accord prévoit encore l'ouver-
ture de négociations sur l'aménage-
ment et rorgamsation du temps de
travail. Des contrats de solidarité
pourront être signés sans que les en-
treprises soient termes de maintenir
leur capacité de pro du ction.
Afin de promouvoir la reconver-
sion et la mobilité des travriûeurs,
un coordonnateur chargé de stimu-
ler les créations d’emploi ou d’acti-
vité sera »«"»">* dans les lai-
tiers où les entreprises seront
contraintes de licencier. Les aides
publiques (pour les emplois d'initia-
tive locale, les primes d’orientation
agricole, la prime d’aménagement
du ter ri t oir e) seront concentrées sur
ces bassins. Sans que cela soit pré-
cisé dans l’accord, il a été entendu
que l’attribution de ces aides sera
subordonnée au respect de cet ac-
cord socâaL D’ailleurs, le bilan des
négociations entre les syndicats, la
coopération et l’industrie privée de-
vra être présenté aux pouvoirs pu-
blics avant le 31 décembre prochain.
M. Michel Rocard a déclaré que
cet accord constituait « une pre-
mière, dons la mesure où fl treize a
priori les problèmes d'emploi et non
a posteriori ». Le ministre a précisé
que 3 000 à 8 000 emplois sont me-
nacés dans ce secteur (sur 80 000),
chiffres sensiblement inférieurs à
ceux précédemment annoncés
(8 000 à 10 000). La CGT a refusé
de signer, considérant cet accord
comme « creux et dangereux, car il
rend contractuels, voire légaux des
milliers de licenciements ». La
CFDT, elle, se félicite de son carac-
tère novateur. Une difficulté est en
effet apparue dans Ire négociations :
la réglementation existante *et Ire
textes techniques ne permettent pas
à FEtat d'intervenir avant même que
Ire décisions de suppressions d'em-
plois soient prises. Le traitement a
priori dont parle M. Rocard suppose
une modification des textes, voire -de .
la mentalité de l'administration.
La décision prise par la Roche
aux Fées (groupe Unüever) préfi-
gure ce nouveau climat : lés deux
cents salariés d’un établissement
près de Pau qui doit être fermé sont
invités â accepter, à l'essai, un em-
ploi dans une antre usine du groupe.
Us ont entre quatre et onze mois
pour décider si ces mutations leurs
conviennent. En cas contraire, fis re-
trouvent leurs droits complets atta-
chés à leur condition de licenciés.
La CFDT a déclaré faire un pari
qui résume Fêtât d’esprit des syndi-
cats, CGT exclue : « Que les indus-
tries laitières dans le cadre de la li-
mitation de la production et de la
restructuration des outils ne pro-
duisent pas un seul chômeur ».
Combien d'éleveurs demain?
La limitafioa de la production de
lait était elle-même lundi 15 octobre
à l'ordre dn jour, au ministère de
l'agriculture. Les syndicats agricoles
minoritaires ont été reçus, les uns
après Ire autres, pour faire part à
M. Rocard de leurs idées sur les mo-
dalités de plan de réduction. Mardi
16 octobre, la FNSEA et le CNJA,
Î ui ont demandé à leurs troupes
‘être mobilisées pour la journée
dans l'ensemble des départements,
seront reçus à leur tour, avec les au-
tres organisations qui encadrent
l’agriculture, les chambres et la
confédération de la mutualité, de la
coopération et du crédit.
Le 31 mars dernier. Ire Dix accep-
taient de réduire la production de
lah en Europe. Pour la France, la
baisse devait entraîner une diminu-
tion de 800 000 tonnes en deux cam-
pagnes. Le 10 mai, une première
conférence permettait de définir Ire
grandes lignes dn plan social inci-
tant les éleveurs A cesser leur pro-
duction. Au 31 août, quelque cin-
quante mille éleveurs représentant
un tonnage de lait libérable de
1 800 000 tonnes avaient demandé A
bénéficier dre aides à la cessation
d’activités.
La conférence laitière actuelle a
pour objet dé répartir entre les pro-
ducteurs restants Ire tonnages li-
bérés au-delà de la diminution glo-
bale exigée par l'accord européen.
Deux questions se posent sur les-
quelles les syndicats minoritaires ont
insisté : Ire critères d’attribution dre
quotas supplémentaires doivent fa-
vorises- les petits éleveurs et ne pas
aggraver le déséquilibre entre "les
zones de production.
Déjà, on constate que, dans les ré-
gions où la production laitière aug-
mente — en fait le Grand Ouest, -
les candidats au départ sont surtout
dre petits éleveurs. Dans les régions
où cette production diminue, ce sont
les producteurs moyens qui cesse-
ront de produire, aggravant ainsi la
tendance A la diminution. La ques-
tion est de savoir combien d’éle-
venrs, avec un volume de lait pla-
fonné pour la France, devront ou
pourront être maintenus dans les an-
nées & venir. C’est un choix écono-
mique et politique capital.
JACQUES GRA LL.
(Publicité)
PRÉFECTURE DE L’AUBE
AVIS
LE PRÉFET, COMMISSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE DU DÉPARTE-
MENT DE L’AUBE à TROYES, communique :
Le projet d'ouvrage dit «peste 400 kv de Nogent-Ccntrsi et raccorde-
ments à 400 kv entre U centrale et le poste» indus dans Temprise de
Nogem-sur-Sflûie, pour lequel la demande en approbation du projet sera ins-
truite proc hain ement, est soumis, conformément au décret n° 77-1141 du
12 octobre 1977 à une étude d'impact.
En conséquence, à dater du 22 octobre 1984 et pour une durée de 2 mois,
le public pourra prendre connaissance du dossier d'étnde d’impact aux lieux,
jouis et heures ci-après (à l’exception des jours fériés) :
- a la P réfe cture de TROYES, place de la Ubératrân à TROYES,
les jours ouvrables du hindi au vendredi de 9 h à 1 1 b 30/ 14 h à 17 b ;
- à la Sous-Prfifecbue de NOGENT, rue Crôfr-Pbfer à NOCENT-
les joua ouvrables du lundi au vendredi de 8 h î 12 h/14 h & 17 h ;
A la mairie de NOGENT-SUR-SEINE, rue PaoLDahab à NOGENT-
les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8 h 15 à 12 h/14 h à 18 b 15;
• ih Direction régionale de nadestrie & de h recherche de la région
Champagne-Ardenne, 2, rue Greuet-Tellier — 51004 CHALONS-
SUR -MARNE;
les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8 h à 12 h/13 b 30 à 18 h.
Le public pourra faire part de ses observations éventuelles sur un regis-
tre prévu à cet effet.
Bernard Krief révèle en séminaire
ses secrets de chasseur de têtes.
Venez, vous aussi, tout comme les participants qui
l’ont expérimenté, profiter de ce séminaire pratique
et original ; voici ce qu'ils en disent :
«• Il s’agit d’une véritable journée-formation qui tran-
che sur tant de rencontres-bavardage », « recom-
mandable par sa qualité et son pragmatisme »,
« c'est une bonne remise en ordre du processus de
recrutement dont les éléments sont valables même
en dehors de la fonction de chasseur de tètes ».
Si % des participants déclarent en avoir retiré une
réflexion sur leur façon de travailler, 78 % jugent le
contenu bon, 96 % ont trouve les aides audio et
audiovisuelles efficaces, 98 % considèrent le pro-
gramme de la journée bien conçu. Il s’agit d’une
journée de travail intensif dans un but de réflexion
(grâce aux exposés théoriques qui fondent notre
méthode) mais surtout de formation pratique : vous
seront délivrés des conseils concrets et des modes
opératoires détaillés.
Inscrivez-vous dès aujourd’hui : le nombre de pla-
ces est limité, la clôture des inscriptions intervenant
sans préavis.
9 h 00
- Les six causes qui font qu’on ne trouve pas le bon candidat.
- Les quatre règles à suivre pour la préparation interne du
recrutement
Stratégie de recherche :
• Comment identifier et trouver rapidement les "têtes” ?
• Sans publicité
• Avec publicité
• Comment intéresser quelqu’un au poste que vous devez
pourvoir.
- Comment analyser un C.V. et une lettre de candidature.
- L'interview par téléphone (enregistrements).
- L'Interview de vive voix.
Lecture d’enregistrements vidéo d'interviews avec
commentâtes.
PROGRAMME
Comment répondre aux questions suivantes :
* La candidature est-elle solide ? (risque de désistement)
e Quelle est la psychologie de l’interviewé ?
0 Comment déceler le "bluff" ?
0 Réussira-t-il dans le poste ?
- "Comprimé" de psychanalyse et de psychologie appliquée.
Les trois notions qui aident à comprendre un interlocuteur.
- Comment vérifier les rélérences et obtenir qu'on vous les
donne franchement ?
- Critères de la décision finale.
- Quatre règles pour faciliter l’intégration du nouveau
venu.
- Questions et débat.
1 7 h 30 Entretiens personnalisés.
18 h 30 Fin des travaux.
Dernier Séminaire 1984 : Paris 20
Inscrivez-vous auprès de
poste 469. Prix 5750 F. HT par personne soit 6107,90 F. TTC.
|M1MK> KMIt? CONSULTANTS 1 1 5. rue du Bac 75007 Paris - Tèl. 544.38-99
BULLETIN DE RESERVATION (M)
Nom
Société
Fonction
Tel.
Réserve* place(s) pour le séminaire " BERNARD KRIEF REVELE SES SECRETS DE CHASSEURS DE TETES ”
du 20 Novembre 1 984 è Paris. Ci-joint un chèque de 6107,90 F. TTC.
* te réglement tient lieu de réservation.
Bien sûr, U fait nuit même à New York. Mais
c'est curieux, personne n’a Fair de s'en apercevoir.
Alors si vous avez besoin d’une cure d'insomnie,
une seule solution : un vol quotidien TWA pour
prendre des forces et vous détendre agréablement,
puis un hôtel bien placé où poser confortablement
vos valises pendant 7 nuits.
Ensuite, ce que vous ferez de votre temps est
une affaire entre New York et vous. Ce que nous
pouvons vous garantir, c'est que vous n'aurez
jamais envie de dormir-
Le prix d'une semaine inoubliable sans une
4 Vhkk44u ftotwtwf I9M«i30anli lWJS.Fri* par pmcnflrfnduinin double- L ooks hT' A7D3.
seconde d'ennui? 4.105 F l'aller-retour Paris-
New York et 770 F l’hôtel D n’y a que TWA pour
vous souhaiter ainsi “bonnes nuits".
Consultez votre agent de voyages ou Loisirs
SA à Bordeaux. Lyon. Marseille. Nantes. Nice.
Strasbourg.
Trènspcstnff ottoeJ L9MY,
Vous plaire nous plaît
y*
4m
W b -, “■ 1
e.BFî- 030 . *• o. K sr* a ex rj 9 c: G a no srp </l &■ 2 StO&ïS 9 2. D K “9 ♦'“'S. S. S“0>n fr 9- 5" » 2 B SI TT2 O
J
1
J’
Page 34 — LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984
ETRANGER
AUX ÉTATS-UNIS
La Bankers Trust ramène
son taux de base de 12,75 % à 1
La Bankers Trust, dixième ban-
que des Etats-Unis, a, lundi 15 octo-
bre. ramené son taux de base (prime
rate) de 12,75 %à 12^5 %.
Son exemple n'a pas été suivi,
pour l'instant, par les autres établis-
sements qui, le 27 septembre der-
nier, avaient abaissé le leur de 13 %
à 12,75 %, première réduction d’en-
semble depuis Février 1983. Le pro-
diminution des taux d'inté-
oessusde
rët américains, amorcé à fa fin de
septembre, se poursuit, grâce, en
partie, à la politique plus accommo-
dante menée par les autorités moné-
taires, qui alimentent plus généreu-
sement le marche en liquidités. Cet
assouplissement, conjugué avec un
ralentissement de l'expansion an
troisième trimestre, a réduit la ten-
sion sur les taux à court terme entre
banques, revenus, en deux mois, de
12% à 10,5%.
Le coût des ressources des ban-
ques américaines a également fléchi,
les certificats de dépôts à trois mois,
passant, en quinze jours, de
11 l/4%àl0 1/2%.
EN BELGIQUE
Un projet de loi prévoit la semaine
de trente-huit heures dans deux ans
Dans deux ans, au plus tard, la
durée légale du travail sera ramenée
à trente-huit heures par semaine en
Belgique, contre quarante heures
actuellement, si le projet de loi exa-
miné par te gouvernement le
15 octobre est adopté par le Parle-
ment, comme 3 est vraisemblable.
En contrepartie de cette diminu-
tion du temps de travail, les
employeurs obtiennent divers assou-
... i.
__ gouvernement
espère que la mesure se traduira par
des embauches. Le syndicat FGTB
(Fédération générale des travail-
leurs de Belgique) s’est toutefois
déclaré opposé à ce dispositif et les
partenaires sociaux n’ont dès lors pu
élaborer un accord interprofession-
nel
Désormais, le temps de travail
sera calculé sur une base annuelle,
et non plus quotidienne ou hebdoma-
daire, dans la limite, toutefois, de
neuf heures par jour et quarante-
cinq heures par semaine. Les entre-
prises de services * ayant des tra-
vaux urgents à effectuer sur des
machines » pourront bénéficier de
dérogations avec, là encore, on pla-
fond de onze heures par jour et de
cinquante heures par semaine. Les
nouveaux embauchés pourront être
pris à l'essai de six à douze mois,
contre trois à six mois précédem-
ment . Les employeurs pourront éga-
lement, dans certains cas, étaler sur
plusieurs mois le paiement des
indemnités de ücenacmeut. Seule
contrainte nouvelle : les chefs
d'entreprise devront verser une
contribution de 2 % de leurs béné-
fices au fonds de l'emploi.
LE MARCHÉ INTERBANCAIRE DES DEVISES
TAUX DES EUROMONNAIES
SLA].....
10
3/8
10
3/4
10
1/2
V 2
10
y *
10
5/8
11
7/8
II
1/8
U
1/2
m
5
7/lé
513/16
5
S
7/8
S
1/2
5
5
3/4
6
1/8
Bori i
5
5 fi
6
1/8
5
V 8
6
1/4
6
6
3/8
«
3/16
6
9/16
F A (UN)..
II
3/8
11
3/8
10
3/4
11
3/8
10
3/4
11
3/8
16
15/16
11
1/2
FS
2
1/8
3
1/8
1/1
4
3/4
S
1/8
4
7/8
5
1/4
5
1/4
5
5/8
Lflé^ ..
15
3/8
16
15
1/4
16
15
1/2
16
1/4
16
1/2
16
5/8
C
U
1/2
18
7/8
U
9/16
10 15/16
16
9/16
16 15/14
10
10
7/8
t.fnaç. .
11
11
1/1
10
3/4
11
1/4 1
11
11
m \
H
3/4
12
1/4
Ces cours pratiqués sur le marché interbancaire des devises nous son indiqués en
Cn de matinée par une grande banque de la place.
OFFICIERS
MINISTÉRIELS
VENTES PAR
ADJUDICATION
Rubrique O. SP.
64, rue La Boétio - 663-12-66
mardi 30 octobre 1984 1 13 h
UN PAVILLON
à NOISY-LE'GRAND (93)
5„ avenue de l'Etoile
MISE A PRIX :60000 F
S'adr. M< Guy BOUDRIOT. avocat i la
Cour. 55. bd Matesberbes, Paris 8*- 522-
04-36. Yirius s/ptoæ te 26 octobre de
iÎ2 b
1)
Cabinet de M‘ P. BAftADEZ, avocat su bar-
reau (FEviy, 50, allée A-Srisad. à Cavbcfl
)
VENTE SUS SAISIE IMMOBILIÈRE, au
Palais de justice «TEny (Essonne) , f. des Ma-
3B octobre 1984, à 14 b dire
APPARTEMENT
De 4 p. priât SÉCHOIR - CAVE et PAR-
HNCrStaÉ dafls te b&L C. au 59, mtr de
Grlgay dans U Résidence do Ptateu
RIS-0RANGIS (Essonne)
MISE A PRIX : 45 000 F
Cazflgnrôoc cMyrie pur enchérir. Lcr «o-
ch&res ne peuvent être portées que par vn mot
iTEwy. Ta
inscrit an terreau iTEvry, Tarnai du poenu-
vnat ne peut hameau 1 qno pur criera.
Vie s/sacL PaL Jusl Pontoise (95),25oct 1984, à 14 h
BIENS ET DROITS IMMOBILIERS dépendant (Ton ensemble immobilier
à DOMONT (95) 8 APPARTEMENT
an 3* étage, bâtiment F, cage 4-4 Pces type AB avec cave
JL B OA AAA C Cousign. pour ench. 25 000 F
3 “X. ■ OU UUU r (chèque certifié basque). Renseignement :
_ _ _ 29, rue P.-Bmia à Pontoise (95)
M* BUISSON AVOCAT Ta.: 032-31-62
Vie s/sais. PaL Just. Pontoise (95) 25 ocl 19S4 à 14 heures
APPARTEMENT A GONESSE (95) <ST“
M. à P. : 60 000 F - Consiga. 25 000 F - (ch. cert Banque) - Reas.
M° BUISSON AVOCAT 29, me Pi^Butm à PoMoise (95)
Vente snr sais. PaL Just. PONTOISE (95) 25 octobre 1984- 14 heures.
PAVILLON i BESSANCOURT (95). M. à px 70000 F
~ ' >, garage, cave et%riin.
000 F (ch. ccrt. banque)
29. rue P.-Butin à PONTOISE (95)
T&L 032-31-62
Compr. cuis, séj. en L, chamb., s. de bains, garage, cave et
4*-50,a
Rens. M e BUISSON, avocat
Vente sur saisie immoh. au Palais de Justice de BOBIGNY
le MARDI 30 OCTOBRE 1984. à 13 h 30 - UN LOT
ON APPARTEMENT DE 4 P. à NEUILLY S/MARNE (93)
Rue d’Anjou, sans n". au fr ét., esc. II. bâL KABA et CAVE
et UN EMPLACEMENT pour voiture, su œveau intermédiaire, à NEUILLY-
SUR-MARNE (93), 2 â 12, rue de SuiTiro et avenue de l’ Ile-de-France, sans
numéro
MISE A PRIX : 100 000. F. S'adr. M* Guy BOUDRIOT
avocat à la Cour. 55, bd. M aies herbes 75008 Paris- TcL : 522-04-36
Sur place pour visiter, le 25 octobre 1984. à 14 heures
A..L.1 —
AUX PHILIPPINES
UBÉRAUSATION DU MARCHÉ
DES CHANGES DANS L'AT-
TENTE DES CRÉDITS DU FML
Le peso philippin a perdu, bondi
, plus oe8" ‘
cotas DU JOUR
ms mois
DEUX MOB
SK MOIS
+ bas
+ haut
Rap. +w dép. -
Rap. +ou dép. -
Repu 4M dép. -
5,6370
+
25
+ 5D
+
15
* 55
- 206
- 56
S caa.
7^683
njiw
«
91
- 55
—
169
- 123
- 499
- 371
Yetim -
38648
33670
+
167
+ 182
+_
312
+ 337
4 887
4 959
DM
3JB633
3A645
+
146
+ 153
+
268
+ 286
4 747
4 807
Florin
2,7177
2,7189
+
115
+ 125
+
215
4 231
4 663
4 655
FA <100),.
15,1728
15,1787
+
4
+ 79
+
24
* 134
- 76
4 2»
F5.
3,7418
3,7438
+
183
+ 202
+
356
4 381
41001
41677
L|1 066)
45T71
43799
—
215
- 189
—
422
- 383
-1256
-1144
t 1
113548
113662
+.
26
+ 70
+
28
4 114
4 145
4 374
15 octobre, plus de 8 % de sa valeur
par rapport au dollar. Cette chute
est la conséquence directe de la dé-
cision, annoncée samedi par le prési-
dent Marcos, de laisser flotter « lé-
gèrement» la monnaie philippine ea
même temps qu'une série d’autres
mesures économiques de st in ées à ac-
compagner l'octroi aux Philippines
d'un crédit gtandby de 650 mutions
de dollars par le Fonds monétaire in-
ternational.
M. Marcos a présenté un pro-
gramme économique « vigoureux et
discipliné * pour les quinze pro-
chains mois, défini dans une lettre
d'intention du gouvernem e nt philip-
pin, qui devra être soumise prochai-
nement an conseil d'administration
du FML Parmi ces mesures figure-
raient notamment l'adoption de nou-
velles taxes ainsi qu'une augmenta-
tion des impôts sur le revenu afin de
réduire le déficit budgétaire de
l'Etat.
Le ‘FMI avait accordé en prin-
cipe, le 12 octobre, le crédit de-
mandé par les autorités de Manille à
condition que les Pflïppines s'enten-
dent avec les banques créancières
étrangères sur le rééchckmnement
des dettes. Dans l'attente du prêt de
l'institution internationale, les Phi-
lippines devraient prochainement re-
cevoir un crédit-relais d'un montant
total de 80 millions de dollars de la
part des Etats-Unis, du Japon et de
EaCanéeduSnd.
Les négociations avec les 483 ban-
ques créancières sont entrées « dans
leur phase active ». Manille espère
obtenir des nouveaux crédits pour
un montant de 1,65 milliard de dol-
lars. - (AFP-UPl).
ARGENTINE
• Billets de 5 000 et
10 000 pesos. - L'inflation persis-
tante en Argentine a contraint les
autorités monétaires à émettre des
billets de 5 000 et 10 000 pesas (40
et 80 dollars) qui seront mis en cir-
culation prochainement, a-t-on ap-
pris le 15 octobre à Buenos-Aires.
Le billet d'un montant le plus élevé
actuellement en circula tien est de
1 000 pesos (environ 8 dollars). —
< AFP. i
ETATS-UNIS
• Productivité : + 2,9 % eu
19831 — La productivité des entre-
prises privées américaines a aug-
menté de 2,9 % en 1 983, soit le taux
le plus important enregistré depuis
1977. L'étude du département du
commerce tient compte non seule-
ment de l'augmentation de produc-
tion par travailleur, mais également
de toute hausse de production par
travailleur, mais également de toute
hausse de production résultant d'un
meilleur équipement du travail,
grâce & des investissements. En ex-
cluant le secteur agricole la produc-
tivité a progressé de 3,6 en 1983,
de 4,6 % pour (es seules industries
manufacturières. » (AFP.)
e
GRANDE-BRETAGNE
• Production industrielle au
plus bas niveau depuis 1982. — La
production industrielle britannique
est retombée eu août au {dus bas
niveau enregistré depuis la fin de
1982. à cause principalement des
des mine
effets de la grevé des mineurs,
actuellement entrée dans sa trente-
deuxième semaine. Selon l'Office
central de la statistique, cette pro-
duction aurait probablement été;
sans la grève, â peu près stationnaire
iis tedi
depuis le début de 1984. Toutefois
l’industrie manufacturière s’est
redressée eu août de 0,9 %, effaçant
la baisse du même ordre observée en
juillet, de sorte que, pour les trois
derniers mois {juin à août), elle a
progressé de 0,4 % sur le trimestre
précédent et de 2 % sur le trimestre
correspondant de 1983. — (AFP.)
INTERNATIONAL
GEMMOLOGICAL
D£ -DIAMANTS
ET MEURES DE COULEUR
rour Toutes iffonnnori »
Schuman 1/7 -2018 Anorarp
TéL; 03/23247.68 -Mokas
JAMBOREE MONDIAL
1937 et 1947
badges et Insignes
Bernard B. Miller, 565 West End Ave.
New York. N. Y.. 10024 «U SAI
4
AVIS FINANCIERS DES SOCIETES
EMPRUNT
ïatf*
GRAND SUD - OUEST
f , .»
• »•
■ \
r . .
1310 %
Émission de 113.000 obligations de 5.000 F.
Prix démission : le pair. Jouissance, règlement : 29 octobre 1984.
Durée de l’emprunt : 12 ans.
Amortissement : 12 annuités constantes (demi-tirage, demi-rachat).
Tbnx de rendement actuariel brut :
1310%
Souscription dans les Banques, chez les Comptables Ai Trésor, dans
Jes Bureaux de Poste et les Caisses <f Épargne. Les interets de ces
titres figurent parmi les revenus ouvrant droit à rabattement de
5400 F paraît. Une noie dïntom&tion (visa GA& n u 84^245 du 5L1 0-84)
peut être obtenue dans bais auprès de la GAÆLCX. 56, rue de Lille -
75356 PARIS, et des établissements chargés obi placement
Avec le concours de la CXECX
M.m
. J -
► -*
m t t ■ •
“ t
1S Collectivités du Grand Sud-Ouest se «groupent pour émettre cet emprunt :
» - i
RÉGIONS : DÉPARTEMENTS : COMMUNAUTÉ URBAINE de Bordeaux
Aquitaine Aude - Gard - Gironde MLLES :
Languedoc-Roussillon Hérault - Landes Aies - Bayonne - Béziers - Bordeaux
Midi-Pvrénces Pyrénées-Atlantiques Montpellier - Nîmes - Pau - Toulouse
m -
»*■ m
ü J
* V*"
■ ».- 1 1
-»• '
* - . .
OFP-Ommum
Financier de Paris
Le conseil d ’admaa s t ration de rOFP-
Ommum financier de Paris, réuni le
ZI octobre 1984, a examiné b ritnatioo
p roviso ire de b société (maison mère)
au 30 jnxu 1984.
Le bénéfice net
& 19,7 MP, contre' 69,7 MF pour le
même sem es tr e de Pexerôoe précédent.
La réduction provient du Eut qu'une
plus-value avait été dégagée en 1983
tandis que, en 1984, une nouvelle provi-
sion a été constituée sur le groupe AM-
REP, venant r *» w r 1 * tWT celle
fm 1983.
Four b deuxième semes tre 1984, 1e
bénéfice récurrent sera, comme en
1983, Mmnbtancnt supérieur à celui du
pr e m ier semestre, ai nom qu'au total le
bénéfice de b maSetm mère doit être,
pour l'ensemble de r année, de l'ordre de
100 MF après que tous les engagement»
de rOFP sur te groupe AMREP auront
coGm
Compagnie d 1
franç ai s immob aior u
An cours de sa séance du 11 octo-
bre 1984, 1e Conseil d 'administra tion a
pris connaissance de la situation provi-
soire an 30 juin 1984.
Le bénéfice an 30 juin 1984, hors in-
demnités compensatrices dues an titre
de h garantie de l'Etat et bon pins-
vaines sur cessions, ressort à
33 153 000 F.
tre 1984 ont progressé de 8.1 %. Les
charges ont augmenté dans des propor-
tions {dns importantes, eu raison pond*
paiement de nmpasrtion 4 b taxe fon-
cière de la plupart des immeubles
d'habitation du fait d'une disposition de
b dernière là de finances.
Le taux moyen d'occupation des ap-
paitcmenu se maintient k un ràveen très
Sevé. En ce qui concotae les locanxde
bureaux et les locaux commordaux. Os
sont tous loués.
COMPAGNE ÉLECTRO-FMANCËRE
t:-:: 2. : • =:
ta .X 7* a
Le conseil d'admhristratioti s’est r£om»fe 9 octobre 1984, sous la présidence de
M. JemtFbne Brimet, pour procéder 8 l'examen des comptes de Fexcrcioe 1983-
1984.
Le résultat des opérations courantes s'élève, avant nnpflt, ft 57250000 francs
contre 55 260 000 francs pour Fexenâce précédent. L’essentiel en est constitue par
les revenus du portefeuille qui ont atteint 58 914 000 francs contre
55 974 000 francs es 1982-1983.
Compte tenu du solde de h balance dès plus et moins-vahies ea capitaux qui
«’étahfit à 9 600 000 francs, le bénéfice net de l'exercice félève k 49 987 000 francs
contre 59 276 000 francs pour l'exercice précédent.
0 sera proposé i l'Assemblée générale, qui sera convoquée pour b 27 novembre
prochain, de réputh ans ac tio ns une so mme globale de 41 034 000 francs c o ntre
34 573 000 francs au titre de l'exercice 1982-1983.
Le dividende correspondant serait de 30^0 francs contre 29 francs pour Texer-
précédera, fl s’y ajouterait un avoir fiscal de 15,25 francs. Le re v en u global
il ainsi de 45,75 francs.
Ea application des articles 3S1 et 353 nouveaux de ta loi du 24 juillet 1966, 3
reposé aux actionnaires qsi le soehaiteraiezit d'opter pour le paiement du diri-
en action» de la Compagnie. Le délai d'option serait de trois semaines à comp-
ter<fe b date de T Assemblai
Les ac tionna ires seront enfin invités à le Oasd en faisant appel à
M. Antoine Jeaneouit-Galignani, directeur général de la-Banque Iodosuez.
Le Conseil a, en entre, décidé de convoquer, le même jour, une Assemblée gé-
nérale extraordinaire à laquelle 3 sera proposé de «»«dîfî«r un cert a i n nombre d'art!-
-a - - -« - v- I F m x» _ - . « m .
Xiinr i
■J j. Vi : ; T/
’’ i' jir*
- . * i
CAMJ.F.
Confomfment an prescriptions du
dfca* n* 83.859 du 2 mai 1983 et & ia
lettre.du ministre de rëconotnie et des
finances du 25 mai 1984. la «ddmaté-
rialhafiOB» des parta de la Sod£t£ coo-
n^ratrtuft ria OQBSOPHnatkBl
de Ie mutuelle assurance des naft iitc iM
de France prévue par la loi du 30 d6-
1981 s v e£T«
- inscription an jour ta jom en comp*
tabîËt£ des opérations portant sur le ca-
mt»l social :
— t e nu e d'un fichier mw w b iiv bs
nom, prénoms, adresse de chacun 4 es
sociétaires avec attribution d’un numéro
d’inanatrieufation
A compter du 3 novemixt 1984, 3 ne
M pbs distribué de certi ficats de
h
Miter mais tou »
CAMJJ. une attestation
ta no mbre de parts et les « nn p m fige*
ram sur voire co mpt e.
nprôcision méôydqua
: ^
. ^ <_
b
te bénéfice uct de la société Piéct-
rien mécsniqne Labînal pour ht p nawi i er
semestre 1984 s’âève à 9,81 MF contre
10^8 MF an 30 juin 1983. :
Z*
3
Le bénéfice net consolidé du groupe
FrécbÛD mécanique Labfoal pour b
même période ressort & 27^8 MF, voi-
tin de celui enregB ty é an ûours do pe-
1983, qui était de 29 MF.
5/
■
■ SV
l
La haine subie par ta Ww-
• ^
t <***
i
î : •.
-ir
üauntiog da bénéfice (Fttqdcûtar
tiaitft ptes^bc ttcaiemest cou a po usé e par
: »p.- #
ï '
:
i
^ «
1
:ti
iKt Wfôuèt
*
RÉALISE CHAQUE SEMAINE
UNE ÉDITION INTERNATIONALE
spécialement destinée à ses lecteurs
résidant à l'étranger
Exemplaire spécimen sur demande
Pratiquez ftngMs *
i ^
MALTE
au sotaa ffrta MédtamiM
• f€
l
V ^ ^
■ -
^ ;
«r
logaoMnt « btitie,
en bord de mer.
ouhâuis
.cours
, toute ramée.
CMi A3 508AL99
10. nie SS-Mtec 75002 Paris
• J,
1 ■?>-
\ .;*■**
■ p 4
' 1
•t
% -
.4 '
«ï *
7 - -
°%
• LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 35
sa
"\
t
t
MARCHES FINANCIERS I BOURSE DE PARIS Comptant
16 OCTOBRE
PARIS
16 octobre
Bassement
Très résistante ces derniers temps,
la Bourse de Paris a quelque peu flé-
chi mardi Dis Fouverture. Avions
Marcel Dassault f- 2JS %), donnait
le ton à la Corbeille. D'assez nom-
breuses valeurs de premier plan (Club
Méditerranée. CSF. VOréal. Mouli-
nex, Pernod . Presses de la Cité.
Roussel-Uclaf) allaient suivre son
exemple et. à la clôture, l’indicateur
instantané accusait une baisse de
0 . 6 %.
Cette baisse est relativement Itnd -
lée. Mais, de l'avis des boursiers, elle
traduit le malaise qu'a créé la publi-
cation des dernières statistiques pour
septembre sur les ventes d’automo-
biles : Ces statistiques sont mauvaises.
« Mais, disait-on dans les travées,
elles n'ont pas une grande significa-
tion. se rapportant au mois précédant ,
Juste le salon. » Sans doute, mais ce
n’est pas ainsi que les opérateurs les
ont reçues. Peugeot, qui tire le mieux
son épingle du Jeu, a perdu 1,4 %. Du
coup, sous les lambris, nul n'a prêté
beaucoup d'attention a la reprise de
Wall Street II est vrai , . d’autre part,
que les opérations de liquidation géné-
rale sont désormais proches. Elles
débuteront lundi prochain par la
réponse des primes. Le marché avant
très récemment atteint son plus haut
niveau historique, il ne faut guère
s’étonner de voir des investisseurs
commencer à ajuster leurs positions.
La devise-titre s’est un peu repliée
et s’est échangée entre 10,75 F et
10.79 F contre 10,74 F/10J32 F.
Légère reprise de l'or à Londres :
339,75 dollars Fonce contre 338fl5
dollars.
A Paris, le lingot a gagné 250 F à
104 500 F et U napoléon 2 F à 61 1 F.
Le volume des transactions a dimi-
nué : 12.21 millions de francs contre
14,54 millions.
NEW-YORK
Forts reprise
nàeux orienté 1 la 6 b de 2s semaine
écoulée, k marché de New-York a forte-
meu accentué sa progression fcmdi. Malgré
quelques dégagements de derrière mmnt*
l’indice des industrielles enregistrait, à la
clôture, une avance de 1226 points à
1 202,95. Le büaa de la journée a tris bien
illustré ce redressement. Sur 1 980 valeurs
traitées, 1 012 ont monté. 532 ott baissé et
436 n’ont pus varié.
cette hausse: la décision prise par la
Bunkers Trusts «rabaisser son - .prime
raie, de 12 3/4 % k 121/4% les ventes
d'automobiles ptats f o rt es que prévu en
Antonr du Kg Bcard, les investisseurs
avaient le sourire et n’oot pas trop cherché
Aucune grande banque américaine n’a
encore suivi l'exempte donné par la Banians
Trusts, et Ire résultats des fûmes de Detroit
sont irréguliers. A cause (Tune grève, les
«entes de GM ont même baissé. Mas tous
n’ont voulu retenir que l'aspect positif de
De ravis dre
reprise a qudqi
d’aventure la b
«tes, oe mouvement de
tances d’être durable £
du loyer de Taisent se
L’activité est restée modérée, et
87,59 Briffions de titras ont de
■"»"«) contre 92,19 mHKans.
VALEURS
Candi
12 net
6*5/8
« 1/2
48 ta
70778
45
«1/2
NR
77
251/8
<217/8
30
29 3/4
34374
441/2
36 378
39172
«374
231/4
285/8
371/1
LA VIE DES SOCIÉTÉS
PECHDSEY. — Au vu des comptes
consolidés du premier semestre 1984, la
société fait état d’un bénéfice net (put du
groupe) de 307,5 mDHens de fianre, contre
une perte nette de 684J1 mations de fiancs,
à structure comparable, pour la période
comparative du pr é c é den t exercice. Ce
redressement des résultats du groupe
montre que le grappe a p lein e ment béné-
période de rficesrion qui Ta précédée. Aiari,
conclut la société, «les premières consé-
quences du ralaitissement observé depuis
quelques mois devraient se traduire, au
second semestre, par un résultat d'exploi-
tation moiru favorable que advt des six
en cours, de là reprise de rstetivûé constatée -
durant les derniers maia. de 1983. 13
confirme également « les effets positifs des
mesures prises dans tous tes secteurs du.
réduire les coûts et améliorer
Eu mai dernier, k : président de ee groupe
nationalit é. M. Oeorgei BesSfU- avait
naît à hauteur de 60 % dn retournement de
la conjoncture mondiale In t er v en u, notam-
ment, sur ralumminm. pour 30 % de
TAUX DU
diléeclobre 11 1/4%
COURS DU DOLLAR A TOKYO
I 15ocl | 1600.
I éelur (en yem) 1 248^5 1 249J85
usines savoyardes de Saint-
3eaa-do-MaurictmeL Dans k même temps,
■don le plan publié en juillet dentier, k
group e a e ntrep ris de réduire de phts de
10 % ses capacités en E ur op e . En France, la
société a fermé l’usine d’Argentière
(Hautes-Alpes) et réduit & titre temporaire
la canacité de nrodnction de celle de
la capacité de production de <
Nognèrcs (Pyrénées-Atlantiques).
VALEURS
HJT6
14»
1200
1156
470
276
1360
1700
1610
940
23760
237
727
727
669
569
870
870
108
106
18840
18840
272
272
sa*
524
846
846
7S1
736
267
287
829
829
570
sa
191
ni
290
277
5«
510
295
288
1190
1190
1909
1900
8Z4
621
2570
2678
1690
1886
950
950
802
602
«1
«1
891
888
. 8630
8630
42660
426
317
317
228
306
1820
- 082
- 027
- 071
+ 186
- 186
+ 021
+ 421
+ 097
» 023
- 283
- 037
+ 031
+ 017
- 144
- 035
- TM
- 172
- 406
- 065
- 220
- 057
- OU
- 13T «75
+ 131 740
+ OC 188
«8 1200
“ 101
101
425
1829
142
7»
350
750
1020
1170
1070
118
Cil.
-034 11300
23 I 1520
97 I 996
2010
KBO
606
SIS lEmrtf
178
a
H70
- 048 1 260
.... 1 60
- 101 ( 348
m
23759
KSt
3*7
1340
430
T8KT
182
nsas
P —£«■
OGOS
CM
2880
2880
659
560
906
906
675
675
762
783
960
960
>r * W
730
18790
27820
27810
i
54
Ifcrjrll
7350
313
31350
285 St
28550
845
848
220»
227
306
301
1735
1735
32S
328
MH
88
360
360
1376
434
434
m
2BQQ
1S2
816
r
* ■ — ■■ — . rfir i
Page 36 - Mercredi 1 7 octobre 1 984
Mt-
UN JOUR
DANS L[ MONDE
IDÉES
1 MANGER : «Avec la ttara-monde, et
non plus pot? lui», par Ménotti Bot-
; < Favoriser r autonomie alimen-
taire >< par Gérard VîrateHe.
- Lettres au Monda
ÉTRANGER
3. DIPLOMATIE
La visite de M. Radar à Paris.
34. EUROPE
45. AMÉRIQUES
B. SALVADOR : te processus de psix
est engagé.
BOLIVIE : il n'y a plus de viande, (dus
de pain, plus de riz, plus de coca...
6. PROCHE-ORIENT
6. AFRIQUE
6-7. ASIE
AFGHANISTAN : < Les rés
l'an V > (II), par Olivier Roy.
POLITIQUE
8. A l'Assemblée nationale : ouverture
de la discussion budgétaire.
9. Le débat au sein de la gauche.
DOSSIER
10. Le point su 1 ..- le mode de sautai.
SOCIÉTÉ
11. Les obsèques du gardien de la paix
Joseph Léon et I* « effet Le Pen 1 dans
tepoBca.
- La messe de saint Pie V à nouveau
autorisée.
12. Un nouveau système solaire ?
- échecs.
CULTURE
16. THÉÂTRE : Ghetto, par Peter Zadefc.
à Berlin.
19-20. COMMUNICATION : le «quart
d'heurs de M. Fabius set sa réponse;
la France et le Luxembourg signeront
un accord pour l'exploitation de
TDM.
ÉCONOMIE
31. AFFAIRES.
- L'Europe des tâéoommunications
franchit une nouvelle étape.
32. SOCIAL
- La fin du rive électronique à Lannton.
33. AGRICULTURE
• La restructuration de l'industrie lai-
tière.
34. ÉTRANGER.
- TRANSPORTS.
RADIO-TÉLÉVISION (20)
INFORMATIONS
«SERVICES» (14):
«Vie associative»; «Jour-
nal officiel • ; Météorologie ;
Mots croisés.
Annonces classées (21 à 291 ;
Carnet (15); Programmes des
spectacles (18-19) ; Marchés
financiers (35).
Le numéro du « Monde »
daté 16 octobre 1984
a été tiré & 496424 exemplaires
(Publiait)
Marti, écrir.
Canon S. 60
dispon.
chez Duriez
2,7 kg.; Mémoire 2000 caracl.
2730 F ttc Option : 6 écritures
2730 F ttc Option : 6 écritures
différentes • 112 bd St Germain.
QE LA PLUS SIMPLE RETOUCHE
AU PLUS BEAU VÊTEMENT
avec la garantie
d’un grand maître tailleur
PANTALONS
A partir da BSO F
COSTUMES et PARDESSUS
MESURE
A partir de 1 750 F
NOUVELLE COLLECTION
3 000 tissus
Luxueuses draperies anglais»
Fabrication traditionnelle
Boutique Femme
TMLLEKS. BPES, N1NTUU
ET «SIGNES IflUTASES
Prêt-à-porter Homme
LEGRAND TaBlear
27, me du A-Septembre, Paris - Opéra
Téléphona: 70-7041.
Ou lundi au samedi da JO h à 18 h.
A B C D
F G H
L'évêque anglican Desmond Tutu
prix Nobel de la paix
Le prix Nobel de b paix a été attrihaë, mardi 16 octobre, &
Mgr Desmond Tutu, Févêque pour sud-africain qui dirige depuis 1978 je
Conseil sud- africain des Eglises et qtd consacre Fessesdel de son énergie
à b lutte contre rapartbesd.
Le pèlerin de la lutte contre l'apartheid
Johannesburg. — «Je suis im
homme de paix, mais pas un paci-
fiste». aime è dire l'évêque noir
anglican Desmond Tutu. Après vingt-
trois ans de sacerdoce et de lutte
contra le régime de l'apartheid,
l'ancien évêque du petit royaume du
Lesotho voit ainsi consacrer son
combat en faveur de la majorité
noire.
En mai 1976, devenu doyen de la
cathédrale anglicane de Johannes-
burg. il lançait à l'adresse du gouver-
nement « un demi» avertissement ».
depuis maintes fois répété : « Vous
provoquez tes Noirs au-delà du sup-
portable. Vouiez-vous nous réduire
au désespoir ? Des gens poussés à
bout en viendront à employer des
moyens désespérée. Nous serons
libres un jour : vraiment libres, tous.
Blancs et Nota, dans une Afrique du
Sud fibre. Rien, je répète, rien n' arrê-
tera notre libération... Nous ne vou-
ions pas de violence, nous ne vou-
ions ni la mort ni la destruction. Nous
voûtons te paix, la justice, l'ordre.
Nous sommes des êtres humains et
nous croyons que vous en êtes
aussi... Je vous en prie, au nom de
Dieu, ne nous poussez pas au déses-
poir. »
Cette profession ds foi, credo d'un
apôtre de plus en plus actif et engagé
contre la ségrégation, l'évêque Des-
mond Tutu l'a lancée i travers la
monde entier, qu'il parcourt sans
casse avec son bâton de pèlerin anti-
apartheid.
Fris d'instituteur, Desmond Tutu
sst né la 7 octobre 1931 dans la cité
noire proche de Klericsdorp (province
du Transvaal). Sa jeunesse fut celle
de tous les enfants noirs qui tentent
d'améliorer l'ordinaire de la famille
en vendant quelques babioles et en
louant leurs services aux Blancs. En
1953, il obtient un diplôme d’ensei-
gnant au collège bantou de Pretoria,
puis entre quelques années plus tard
au séminaire de Johannesburg. Il
devient prêtre à 1‘ âge de traite ans.
Au cours d'un premier séjour en
Angleterre, il passe avec succès se
maîtrise de théologie; a retournera
peu après dans ce pays pou- devenir
LE CARDINAL
PA0L0MARELLA
EST MORT
Le cardinal Paolo Mare lia est
mort, lundi 15 octobre, à Rome, à
l'âge de quatre-vingt-neuf ans. Le
cardinal, archi prêtre émérite de
Saint-Pierre depuis sa retraite en
1973, occupa pendant de nom-
breuses années la présidence du
secrétariat romain pour les religions
non chrétiennes.
• La démocratie chrétienne boli-
vienne quitte le gouvernement. — Le
président social-démocrate, M. Her-
nan S îles Zuazo, n'est pas parvenu â
convaincre les quatre ministres
démocrates chrétiens membres de
son gouvernement de prolonger leur
participation à la coalition de gau-
che, qu'il dirige depots octobre
1982. La DC évoque, pour justifier
son retrait, son désaccord profond
avec le Parti communiste, qui
compte deux ministres, sur la politi-
que économique du pays.
• Les représentations du specta-
cle d’Eddy Mitchell an Palais des
sparts à Paris, qui devaient repren-
dre ce mardi 16 octobre, sont repor-
tées au jeudi 18 octobre, en raison
de fétat de santé du chanteur.
(firecteur adjoint du Conseil mondial
des Eglises.
Cest en 1976, après sa nomina-
tion comme doyen de te cathédrale
de Johannesburg, que débutera véri-
tablement son engagement eux
côtés de ses frères cto couleur : pro-
bablement une conséquence des évé-
nements qui ensanglantèrent
Soweto. 11 commença par refuser
d'h abfter Johannesburg, préférant
s'installer en compagnie de sa
femme et de ses quatre enfants dans
la célèbre romnship. Ensuite il
condamne avec véhémence la politi-
que des hometends, les déplace-
ments forcés, ta détention sans juge-
ment. la législation sur l'habitat
séparé. En février 1976, if est
nommé secrétaire du Conseil sud-
africain des Églises (SACC) et devient
ainsi le premier noir à diriger ce puis-
sant organisme qui regroupe une cin-
quantaine d’ Eglises et rassemble plus
de 10 millions de fidèles dont
1,2 milllion de Blancs. Ce poste lui
conf è re un poids indéniable pour lan-
cer à ('encontre des autorités blan-
ches mises en garde et avertis-
seceents. Desmond Tutu n'hésite pas
â qualifier le système mis en place
par le pouvoir de « pire régime depuis
te nazisme ». Ses nombreux discours
irritait de plus en plus le gouverne-
ment bien qu’ils comportent toujours
un appel en faveur du dialogue et de
la réconciliation. En mars 1980, son
passeport lui est retiré, et, è de nom-
breuses reprises, il lui est interdit de
se rendre è l'étranger. On lui repro-
che de se comporter plutôt en
homme politique qu'en respo n sable
religieux, le pouvoir ne ha pardonne
surtout pas d'avoir déclaré au Dane-
mark, le 5 septembre 1979, être
partisan d'un boycottage économi-
que de l'Afrique du Sud. Les tracas-
series ne font alors que commencer,
et on l'accuse plus ou moins de
financer te subversion ; une enquête
est ouverts pour connaître l’ utilisa-
tion des fonds de la SACC.
Desmond Tutu a toujours nié avoir
une quelconque ambition poétique. B
n’en soutient pas moins les idéaux du
Congrès national africain tout en
réprouvant le recours è la violence. Il
comprend cependant que les struc-
tures insti tu t tonnelles racistes pus-
sent l'engendrer. A chaque attaque
du gouvernement qui l'accuse
d’e encourager le peuplé à enfreindre
la loi ». 3 réplique : « Je ferai tout ce
que je peux faire pour détruire ce sys-
tème diabolique, quoi que cela puisse
me coût». Personne ne m'arrêtera, a
Et de fustiger les ju s t i fications de
l'Eglise réformée sud-africaine ING K)
qui s'appuie sur la Bible pour caution-
ner l'apartheid. « Je brûlerai la Bible
et cesserai d'être chrétien à partir du
moment où quiconque produira une
preuve txbSque qui justifie l'apar-
theid. »
De petite taille, le -corps toujours
en mouvement, parlant avec ses
mains, l'évêque Desmond Tutu ne
prend pas de précautions oratoires.
Au cours des récentes élections
indiennes et métis ainsi que pendant
les dernières émeutes dais les ôtés
noires, S n'a pas hésité â mêler sa
voix à toutes celles qui se sont éle-
vées pour demander une intégration
complète des Noirs. Pour le nouveau
prix Nobel de la paix. l’Eglise a une
tâche à laquelle elle ne doit pas faÜSr.
Elle doit être un instrument de récon-
ciliation. « Mais ajoute. Mgr Tutu, on
ne peut se réconcilier avec quelqu'un
qui vous tient par terra. U faut être
debout pour pouvoir se réconciü». »
MICHEL BOLE-flfCHAflD
611 vrai bois nos éléments
Avec tus ensembles
(en latte] toutes les
combinaisons sont
fmarihlps ;
rangement armoires-
lits, bibliothèques
droites ou décalées,
secrétaires, alcôves.
Style ou cantempo*
rein, toutes essences.
37 Av* tfefaOTël/ÇtfE . PARIS H*
Mètre Parmentier * Té:. 357.46.35
L’IFC INTERNATIONAL
organisent
une réunion d’information
37. quai deGrrncUir, PARIS 13*
le 18 OCTOBRE
à 13 heure*
*ur JctLt for/n m t ) o nx </ un!. îpcntèi
dâru le domaine inTcrnnnon*l
• BTS de commerce international
6 Gestion des opérations ;
Import/Exporf :
: U 5 rrj t : < Ai { il J t d >efr Je
Week-end è Vienne
en Concorde
Départ le 26 octobre
Retour sur ligne régulière
le jour de votre choix
Vol A.R. + Hôtel****
AffiCOM
93, roeée Monceau
75008 Puis, téL : 522-86-46
Us négociations chez Renault I r- Sur le vif
OBJECTIF DE LA DIRECTION
DE LA REGIES 000. PER-
SONNES EN PRERETRAITE
La première rencontre, le 15 octo-
bre, entre les organisations syndi-
cales et la direction de la régie
Renault, dans le cadre des négocia-
tions sur le plan social et remploi, a
seulement donné lieu è un échange
de vues et a permis de fixer un
calendrier de réunions. M. Michel
Praderie, directeur du personnel, et
les délégations syndicales, se retrou-
veront les 23 et 31 octobre, puis le
6 novembre. Le 30 octobre, lois d’un
comité central d’entreprise, la direc-
tion présentation nn projet de
convention FNE sur des mises en
préretraites en 1985, qui s’ajoute-
ront anx 3 500 suppressions
d'emplois (pré-retraites on aides au
retour) déjà encours. Il y a
8 500 personnes de cinquaiite-cmq
ans et pins à la Régie ; avec un taux
de volontaires de 70 %, 6 000 per-
sonnes pourraient être concernées.
L’objectif de la direction serait,
dans on premier temps, de définir
les conditions de mobilité géographi-
que pour 4 000 à 5 000 personnes,
puis de préciser les modalités du
reclassement ou de formation ren-
due nécessaire pour répondre aux
nouveaux métiers de l’automobile.
Une commission paritaire consulta-
tive sera mise en place pour exami-
ner, l'avenir de ces métiers.
Pour M. Hanon, PDG de la régie
Renault, il s’agit d’abontir à un
accord-cadre avec les syndicats, qui
fixerait en quelque sorte les règles
do jeu. M, Jean-Louis Fournier,
délégué central CGT de l'usine de
Boulogne-Billancourt, a, de son côté,
prérenté les conditions de son orga-
nisation pour parvenir à nn accord :
« Maintien de l'ensemble des effec-
tifs du groupe à la fin du processus,
nécessité de créer des activités nou-
velles, mobilité géographique sur la
base du volontariat, mobilité pro-
fessionnelle assortie de garanties
afin que les intéressés bénéficient
d’une classification et d'une rému-
nération supérieure. »
Enfin, M. Fournier a- indiqué, à
l’issue de la réunion, que la direction
des usines de Billancourt avait
reporté la période de fermeture pour
chômage technique — prévue entre
Noël et le jour de /'An — qui -fera
l'objet d'une négociation.
Politique-spectacle
Vous savez è quoi B passe ses
soirées, ce pauvre Reagan, en
attendant son prochain - débat
télévisé avec Mondai* ? À faire
des essais de maquêtege.sous les
yeux affolés de ses conseillers :
ce fard â Joue, il souligne vos
cernes... il faudrait un peu plus
de fond de teint sur la paupière
gauche... Tout ça parce mie, au
lendemain du premier face-
à-face, las Américains, très
embêtés, ont découvert que te
merveilleux comédien qui-joue te
président dans un super-
feuBteton intitulé Maison Blanche
accusait terriblement son âge. Us
font trouvé fatigué, vieilli, tapé,
et ils ont commencé i se poser
des questions. Si encore B mou-
reh brusquement comme te père
Ewtog dans i Dallas a, ça serait
du suspens, des rebondisse-,
mènes, on ne s'ennuierait pas,
mais de le voir se recroquevffler,
sa ratatiner, soir après soir, sous
leurs yeux attristés, mena bien,
mais non merci.' .
La politique-spectacle, c'est
ça, c'est la question que chacun
se pose tout bas en regardant le
duo Mondate-Fenraro. Est-ce que
ça finira par un double divorce et
un remariage ?. Cest la férocité
avec laquelle la pressa cana-
dienne a accueilli la reine
d'Angleterre lors de son dernier
voyage. Ça a été la curée. On l'a
traitée de vteffle dondon, moche,
vulgaire, mal foutue, mal fago-
tée, avec des varices plein les
jambes et du rouge à lèvres plein
fa menton. Au fond, on lut en
voulait de ne pas ressembler d
f adorable maman de l’abomina-
ble JR. Cest .la nouvelle coiffure
de la princesse Diana. .tenant
dans sas bras le prince Harry,
flanquée d'un prince Chartes très
amaigri. Qu' est-ce qu'il a ?
Qu'est-ce qui se passe ? H parait
qu'il s’est engueulé avec son
père,. te duc d'Edimbourg, et que
ça l'a twTfotemerit affecté. Diana
a changé- de look. Elle se met à
ressembler à Unda, rhércüne de
« Dynasty a.
Vous avez vu dans le Parisien
le portrait-robot du superman de
1a politique, celui dont rêvent les
Françaises ? Un monstre I Avec
la bouche et te nez de Chirac, tes
yeux de Barré, tes cheveux frisés
de Jospin. U n'est pas jofi, joB.
Pourquoi ne pas suivre l'exempte
des Etats-Unis et prendre carré-
ment quelqu'un du .show biz ?
Pour Monta nd, c'est râpé, a a
passé l'âge. Depardieu ne fort
pas sérieux et Delon est trop
marqué. Vous vouiez que je vous
dise- qui je verrais, moi, en
1988 ? Bardot. Non, non. je. ne
blague pas, réfléchissez, elle
serah parfaite. Elle présenta bien,
elle parte simple, et, ça c'est très
important, elle a l'air honnête.
D'aiOeare c'est presque fait. Elle
a déjà son buste dans tes mû-
CLAÜDE SARRAUTE.
• Creusot-Loire : l’occupation
des gares s'étend en Bourgogne. -
Deux groupes de manifestants de
Creusot-Loire sont partis le 16 octo-
bre de la gare du TGV h Montcha-
nin, vers 10 fa 30, respectivement
vers Mâcon, en vue de rencontrer le
préfet de Saône-et-Loire, et vers
Chalon-sur-Saône. Dans cette der-
nière ville et & Chagny, des manifes-
tants de Creusot-Loire ont bloqué eu
fin de matinée le trafic ferroviaire.
Alors que 1 500 à 2 000 personnes
continuent à occuper la gare du
TGV à Monte banin, une délégation
d'une centaine de personnes est par-
tie & bord de deux autocars vers la
préfecture de Maçon pour deman-
der au préfet, a indiqué M. Antoine
Tripodi (CGT-Métaux du Creusot),
au nom de P intersyndicale CGT-
CFDT-CGC, que « se poursuive la
réunion tri parti te qui a été interrom-
pue * la nuit dernière à Paris.
M. Barre : Il ne faudra pas mener
une politique de revanche en 1986
De notre correspondant régional
Saint-Pierre-en-Faucigny. - même si son auditoire a applaudi la
M Raymond Barre/ qui répondait & première fois — au milieu de son
l’appel de trois mouvements d'oppo- intervention —, lorsqu ü a souhaité
sition savoyards, a participé, lundi * la suppression de l autorisation
1 5 octobre en soirée, à un rassemble- administrative de licenciement pour
ment public dans.ua centre sportif las entreprises de moins de vingt
copieusement garni (près de trois salariés ». Pour les autres, il s est
mille personnes). D a présenté pin- déclaré en faveur de la création de
sieurs Drooositïons d’action dans la * contrats à durée determinee
perewétiredVme victoire de Toppo- renouvelables». Sa prudence dans
sitioneo 1986. Mais on pouvait^ ce domaine social se résume en one
l'évidence discerner dans les propos formule : - On ne va pas bousculer
- toujours très didactiques - de Je droit 3u travail, cela provoque-
ra n ci en premier ministre les «ni des tensions considérables ».
{ ancien premier ministre tes
contours d’un programme présiden-
tiel.
Premier constat : Ü n’y a pas chez
les Français de « rejet de la po/i’Ti-
que ». sauf à entendre par politique
« le déferlement de ta démagogie, le
langage qui masque la réalité ».
M. Barre, tout au long de son inter-
vention, a développé quelques idées
concrètes, surtout dans le domaine
économique. Les entreprises? H
faudra « stabiliser leurs charges
pendant cinq ans » en établissant de
plus la détaxation des profits
investis. La taxe professionnelle ? Il
s'agira de la • plafonner ». Sur le
plan fiscal, M. Barre souhaite faire
« disparaître » la saperfiscalité éta-
blie par les socialistes. Au registre
des économies, S a confirmé son
opposition au lancement de grands
chantiers de prestige à Paris.
Sur le plan social, F ancien pre-
mier ministre avance prudemment.
Conclusion de son long exposé
économique : « Il faut que ça
change « Quand ça? ». lance un
impatient- dans le public : « Le plus
vite possible. Comme je ne suis pas
amateur de coup d’Etat, je pense
que ce sera pour les élections légis-
latives . ».. ..
LA CRISE MUNICIPALE DE BREST
Ceux qui spéculent sur ma démission se trompent
L'ancien hôte de Matignon a fixé
quelques règles à -suivre en cas de
victoire de l’opposition à cette
échéance. • Il-ne faudra pas mener
une politique de revanche, de réac-
tion . la France ne s'en remettrait
pas. »
« Il faut bien gagner. c'est-à-dire
massivement » : c’est â cette condi-
tion que le débat sur la cohabitation
— M. Barre n'a pas employé te mot
-r prendra un tour nouveau. Car si
l’oppiositlon l’emporte avec une
• forte » majorité, 0 s'agira pour le
président île la République d’un
«désaveu». Ce n'est doue pas, a
assuré . M. Barre, aux vainqueurs
d’aller « se mettre à son service ».
déclare le maire
De notre correspondant
Brest. - Après le soutien reçu, la
veille, des instances départemen-
tales du RPR du Finistère, M. Jac-
S ues Berthelet (RPR), maire de
iresL est aDnaru lundi 15 octobre
Brest, est apparu lundi 15 octobre
plus décidé que jamais, •Je me
fiche des attaques, a-t-il déclaré au
cours d’une conférence de presse. Je
suis maire jusqu’en 1989 avec mon
équipe et notre programme. Le reste
est de l'écume et du vent. - M. Ber-
thelet a qualifié « d’injustes » les
accusations portées contre lui par
MM. Cousin et Gil, les adjoints
contestataires qui viennent de
démissionner du RPR. fl a rappelé
qu'il avait invité dans sa ville non
pas M. Fabius, mais le chef du gou-
vernement français. Le premier
ministre a décliné l’invitation, a
d'ailleurs fût savoir M. Benhelou
Quant au reproche d’- auioritq-
tisme • qui lui est fût. le maire de
Brest l'écarte. Il estime qu'il est
• un des maires qui délèguent te
plus leurs pouvoirs en France ».
Politiquement, M- Berthetot se
considère en position de force. • Le
RPR, a-t-il déclaré, me soutient. U
CDS aussi. M. Lombard, président
de ta communauté urbaine, et ses
enfin, que MM. Cousin et GD jugent
trop lourde pour les Brestois. (I),
M. Berthelet a souligné que •> c'est
le résultat d'un budget voté par la
majorité pour éponger le passif de
la gauche ». » Nous allons à l'ave-
nir réduire les dépenses », a-t-il
ajouté. Samedi 13 octobre en réu-
nion du conseil de .communauté
urbaine, M. Lombard (UDF), prési-
dent communautaire, avait, de son
côté, annoncé une pause fiscale en
1983.
G. S.
- Les questions de la salle ont
permis à L’ancien premier ministre
d'affiner quelques données politi-
ques. Ainsa il a proposé une règle
électorale « simple » : » Ceux qui
arrivent derrière voient pour ceux
qui sont devant ». Plus question de
laisser un candidat-unique de l'oppo-
sition « aller à l’abattoir », comme
en juin 1981. M. Barre a fût ks
comptes : chaque rois qu’il y a liste
unique H y a, pour l'opposition un
« plafond à 43 9 5- Pour l’après-
élection fi propose un code de
conduite : * Quand une majorité est
formée, elle est loyale, c’est-à-dire
qu’on ne tire pas sur le président ai
sur te gouvernement ».
CLAUDE RÉGENT.
(1) La part communale a augmenté,
à Brest, pour l’armée 1984, de 33 %, ce
i • ... T__ _aes
qui se traduit sur les fenütes d'impôt par
une hausse de 23 %.
• M. Fabius ne se rendra pas à
Brest « dans l'immédiat ». - Le
premier ministre, M. Laurent
Fabius, a fait savoir au maire de
Brest, M. Jacques Berthelet (RPR)
qu’il ne pourra « malheureuse-
ment - pas donner tus snite.positive
â son invitation ■ dans l’immédiat ».
m Ce goape testeur a acquis la
sdàêti Celfinor. qui fabrique, à
Saint-Auvent (Haute- Vienne) , de la
pile industrielle surgelât destinée
aux boulangeries. Gelfînor réalise
un. chiffre d'affaires de 20 millions
de francs et emploie quatre-vingt
personnes.
CRÉATEURS
D'ENTREPRISES
amis se sont prononces pour moi. Et
une partie au FR également. J’ai
une partie du FR également. J’ai
une majorité avec laquelle je vais
continuer l’application de notre pro-
gramme, Ceux qui spéculera sur ma
démission se trompent Le maire
compte sa majorité une fois par an.
au moment du budget et pas ail-
leurs. »
A propos de la fiscalité locale mercc extérieur
Préoccupé par les problèmes
d’emploi qui affectent la .réparation
navale, M. Berthelet avait convié, le
mois dernier, M. Fabius i venir exa-
miner la situation sur place. Dans la
lettre qu’il a adressée au maire dë
Brest et qui a été rendue publique Je
lundi 1S octobre, M. Fabius indiqué
qu’il a transmis * les éléments
énoncés » par M- Berthelot à
M®* Edith Cresson, ministre du
redéploiement industriel et du com*
VOTRE SlèGE SOCIAL A PARIS
i partir de 180 F HT per mois
• Réception et réexpédition du
courrier;
• Permanence téléphone/ t&ex ;
• Rédaction d'actes et constitu-
tion de sociétés.
GEICA/296-41-12
56 bis, rue du Louvre, 75GG2 Paris
•-#«, a. ■ . , .• 1 ^
U . .
; s" etto
• -
« ► .p*-
j ^ :
■wr w Æ : m *
% • -ffC ‘ r
-- t
. ■"*
t*
, f ■ ■
r
s m z.r
■ m - r r £. ""
i " f.'-
■ ^ 1
L?
.*- *■
s,: >«?
• _ u* •
■ «■ “
vi»- ’ 1
1 J*- *
* *
•
«u: t. - ■« : -
m id+ A 1
.j* r-ii
;■ r ■ • r • ■
_» r — »
l m m m •• * . ■
£ r* y-*
2 2 7iV
-»■ ! *■ « f .
«a Va »*pr r ai
»T •%•«. ■ f.
<r-»“
T** i- f — ? ‘ ■
A « .a» ... U'
'i* r >»r ■ ■ " • ^
"1/ ■. *■. f,
'X* r. r r..--:
-
*■ - ;;
>A V-.
wç :*•»< • «
» /
- L - .
■ ■ ■ ■ — ■
* *
* ' -j * ^
a -,
' * Wr”!- -
a a _
• ■ «*_“ - *. !
- L ‘ f -a
^ le v - .
[u * • •
I --1-
■ L * ■ *-•
* i: :§ «
-
; * 1 * 1
’i^. J. ■ .
" ■* x *- *» a
P- ' -
K . ' K-: .
<*' : (f.
Ha .
,J 4Î’_ ».
. i ' - a —
■ -v "
•t ... . >
■i i A
i f «. # , l èl g
.•il m- *
hre
NS** *
t ^3»!
a J?.
fritte
q Br ésj|
' -a "
•I. Vu
A V.
j: i*'
V ( *t .
V ^1^» .' A
4 ■